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Parizeau Jr
MONTRÉAL - Chez les Parizeau, la politique est une histoire de famille. Fils de Bernard, Hadrien Parizeau, 21 ans, est déjà président du comté de Crémazie pour le Parti québécois, circonscription représentée à l'Assemblée nationale par nulle autre que la députée Lisette Lapointe, la femme de son grand-père. «Si moi, Hadrien Parizeau, je décide de ne pas m'impliquer en politique, qui va le faire?», a-t-il confié, lors d'un bref entretien en marge du congrès du Parti québécois qui se tient à Montréal jusqu'à dimanche.
Interrogé sur la possibilité qu'il fasse le saut dans l'arène politique provinciale, le jeune Parizeau n'a pas hésité longtemps: «C'est sûr que ça m'intéresse. Je vais commencer par faire mon baccalauréat en histoire, je verrai ce que je vais faire ensuite, mais c'est sûr que je vois comment c'est intéressant de défendre le Québec et d'amener le Québec vers l'indépendance».
Le jeune Parizeau est un de ceux qui ont bataillé fort au cours des derniers mois pour que la fameuse proposition Crémazie sur la souveraineté, qui avait d'abord été jugée irrecevable par le comité directeur du congrès, obtienne le feu vert pour être débattue cette fin de semaine.
Rappelons que la proposition affirme qu'une fois arrivé au pouvoir, le PQ créerait une Commission de préparation à la réalisation de la souveraineté, qui ferait périodiquement rapport de ses travaux aux instances du parti.
Elle soutient également qu'en accédant au pouvoir, le PQ prendrait «les moyens techniques et juridiques nécessaires pour parachever les études, préciser les projets et en assurer la diffusion dans le public», ce qui impliquerait que de l'argent public soit dépensé pour promouvoir la souveraineté du Québec.
Le jeune homme ne croit pas par ailleurs que les militants péquistes le voient comme un espion du clan Parizeau. «Je pense que j'ai eu la chance de faire ma marque comme Hadrien Parizeau, a-t-il précisé. Quand je suis rentré au PQ, c'est sûr que j'avais les portes grandes ouvertes, tout le monde était bien content de voir un Parizeau revenir au bercail».
Il assure d'ailleurs que Pauline Marois pourra compter sur sa voix pour le vote de confiance qu'elle doit subir samedi. «Mme Marois, je pense qu'elle est bien en selle. Je suis content et j'ai confiance en Mme Marois», a-t-il insisté. Malgré tout, il admet qu'au cours des derniers mois, dans la saga entourant la proposition Crémazie, l'entourage de la chef l’a un peu déçu: «Il y a eu une chasse aux sorcières pour le vote de confiance qui est un peu troublante».
REF.:
encore 5 ans environ,faut attendre la sortie de la Charette,lorsqu'elle aura perdu sa roue;)
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