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jeudi 23 juin 2011

Quand sa sent pas bon,........... il n'y a jamais d'enquête publique

MONTRÉAL – La fusillade impliquant des policiers qui a fait deux victimes, Mario Hamel et Patrick Limoges, le 7 juin au centre-ville de Montréal, ne fera pas l’objet d’une enquête publique.
Selon le quotidien La Presse, le bureau du coroner soutient qu’il n’est pas question, pour l’instant, de déclencher une telle enquête.
Même son de cloche au bureau du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil. Un porte-parole a indiqué que tant que l’enquête policière de la Sûreté du Québec et que l’investigation du coroner ne sont pas terminées, il n’est pas possible de lancer une enquête publique.
Cependant, du côté de l’avocat Alain Arsenault, qui a souvent défendu des personnes contre la police, le gouvernement ne pourra faire autrement que d’ordonner une enquête publique, parce qu’il y a clairement eu négligence dans l’incident. Selon lui, il y avait définitivement d’autres façons de gérer la situation pour les policiers et c’est ce qu’une enquête publique pourrait préciser.
Le 7 juin dernier, en matinée, quatre agents de la police de Montréal ont tenté de maîtriser un sans-abri (Mario Hamel) en état de crise et armé d’un couteau, sur la rue Saint-Denis, au centre-ville. Talonné, celui-ci aurait chargé les policiers, qui ont répondu en l’abattant. Les coups de feu des agents ont toutefois aussi atteint mortellement un passant, Patrick Limoges, qui se rendait à son travail. 

Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre


Lutte contre la pauvreté - Centraide distribue 44 millions $
 
© Courtoisie


MONTRÉAL – Centraide aura distribué cette année 43,6 millions $ à 353 organismes et projets du Grand Montréal qui combattent la pauvreté.
Ces groupes «améliorent les conditions de vie des enfants et des familles, qui soutiennent les personnes exclues et marginalisées, tout en mettant en commun leurs efforts pour lutter contre la pauvreté dans les quartiers», a indiqué l’organisation par voie de communiqué, mercredi.
Centraide alloue ainsi 813 500 $ de plus que l’an dernier aux organismes de son réseau, auquel se sont ajoutés cinq joueurs cette année : le Centre communautaire Bon Courage de place Benoît, le Centre de femmes du Haut-Richelieu, le Comité logement de Montréal-Nord, le Complexe Le Partage de La Prairie et Macadam Sud, à Longueuil.
«Nous accentuons nos efforts pour briser le cercle de la pauvreté en faisant en sorte que les jeunes de milieux défavorisés puissent avoir des chances égales pour réussir», a souligné la présidente-directrice générale de Centraide du Grand Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire.
Une personne sur quatre est pauvre sur l’île de Montréal. Et une personne sur dix l’est à Laval et sur la Rive-Sud. Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre.

Charest, par son laxisme, est directement responsable de cette facture d’intérêts

Congés parentaux

Une facture de 29 millions $ en intérêts

QUÉBEC — Les Québécois devront assumer une facture de 29 millions $ en intérêts parce que le gouvernement Charest a négligé de rembourser une dette contractée auprès d’Ottawa lors de la création de son régime d’assurance parentale.
En implantant son régime en 2006, le gouvernement Charest savait qu’il devrait rembourser la somme de 346,6 millions $ au gouvernement fédéral, qui continuait de payer les congés des nouveaux parents québécois amorcés en 2005.
L’hypothèse utilisée pour le remboursement à la suite de discussions entre les deux ordres de gouvernement, exposée dans le rapport actuariel 2006 du Régime québécois d’assurance parentale, est un étalement sur cinq ans, sans intérêt, à raison de 69,3 millions $, payable chaque année de 2008 à 2012.
Or, le gouvernement du Québec n’a pas versé un sou jusqu’à ce qu’il décide de faire un chèque couvrant la totalité de sa dette de 346,6 millions en janvier.
Ultimement, c’est le conseil de gestion du RQAP qui a dû ramasser la note et contracter un emprunt au Fonds de financement du ministère des Finances au taux de 2,7 %. Résultat : d’ici à la fin de 2015, il fera quatre paiements de 93,9 millions $, incluant 29 millions en intérêts, qui gonfleront son déficit accumulé.
En fait, la facture totale des intérêts aurait atteint 54 millions, n’eût été la nouvelle hausse de cotisations autorisée mercredi par le gouvernement.
« Laxisme »
La porte-parole péquiste en matière de famille, Carole Poirier, soutient que le gouvernement Charest, par son laxisme, est directement responsable de cette facture d’intérêts qui devra être assumée par l’ensemble des Québécois.
« C’est odieux! Ottawa permettait des paiements sans intérêt, mais là, le gouvernement du Québec augmentera les cotisations pour couvrir des frais d’intérêts et le déficit du régime. Nous allons tous payer pour cela », a dit Mme Poirier au « Journal de Québec ».
La responsable des communications du conseil de gestion du RQAP, Nadine Rouillard, a répliqué que de toute façon, l’organisme aurait pu difficilement rembourser plus tôt l’argent dû à Ottawa.
« Même en 2006 ou en 2007, le fonds d’assurance parentale n’aurait pas été capable de payer le gouvernement fédéral sans emprunter, et là, à 2,7 %, nous bénéficions d’un faible taux d’intérêt ». 

Ville de Mouriale: Trop de câdres ou trop d'employés ?


Ville de Montréal - On met la hache dans les régimes de retraite
En 2012, près de 10 % du budget de la Ville de Montréal sera consacré aux caisses de retraite. 
© Archives


Aux prises avec une situation financière précaire, l'administration Tremblay a décidé de sabrer dans les régimes de retraite des employés de la ville de Montréal. Elle leur demande de travailler plus longtemps, d'augmenter leurs cotisations, et d'accepter une incertitude quant au montant de la pension qu'ils recevront.
L'annonce du maire Gérald Tremblay a été accueillie comme une douche froide par la plupart des représentants syndicaux des 47 000 employés municipaux actifs ou retraités, car elle signifie la fin des années fastes pour bien des travailleurs.
Cols bleus, pompiers, policiers, fonctionnaires, cadres ; tous devront mettre l'épaule à la roue.
«Un changement de cap est essentiel et urgent», a martelé le maire en conférence de presse, sans quoi il faudra augmenter les taxes municipales de 4,5 % l'année prochaine, uniquement pour couvrir la hausse des coûts des régimes de retraite.
Pris à la gorge
Les changements touchent seulement les années à venir. Ceux qui sont déjà retraités ne verront aucune différence dans les prestations qu'ils reçoivent. Par contre, dès 2012, les employés actifs seront tous affectés.
La démarche entreprise par la Ville de Montréal est à l'image de ce qu'ont dû faire de nombreuses entreprises privées et administrations publiques depuis quelques années.
En cause, le vieillissement de la population, qui force les employeurs à verser des prestations plus longtemps, augmentant ainsi les coûts. Aussi, pendant la crise financière de 2008, les caisses de retraite ont affiché un rendement négatif de 16 %.
À Montréal, pour couronner le tout, les fusions-défusions du début des années 2000 ont compliqué la gestion des régimes de retraite.
En conséquence, pour que les coûts des régimes baissent de 50 millions annuellement, le nombre d'années de service nécessaires avant de pouvoir prendre sa retraite sera revu à la hausse.
Aussi, les cotisations des employés, qui comptent pour environ 30 % des coûts totaux du régime, seront augmentées à 50 %, de manière à réduire la participation de la Ville.
Finalement, en cas de récession économique, on augmentera les cotisations des employés, de manière à ce que la baisse des taux d'intérêt ne soit pas uniquement absorbée par la Ville.
«Crier au loup»
Suite à l'annonce, Michel Parent, le président du syndicat des cols bleus, a accusé la Ville d'amplifier le problème en «criant au loup». Il a cependant indiqué que des négociations avaient déjà été entreprises.
Perry Bisson, le président de l'Association des pompiers de Montréal (APM), a été encore plus cinglant. «Il y a un paquet d'autres problématiques qui coûtent cher à Montréal, dont le nombre de cadres qui augmente sans cesse», a-t-il estimé.
Quant à Monique Côté, présidente du syndicat des fonctionnaires municipaux, elle s'est dite «étonnée» que ces discussions aient lieu «sur la place publique».


Pour chaque dollar gagné, les Canadiens doivent 1,47$.

Endettement des Canadiens

Ça ne cesse d'augmenter!

Endettement des Canadiens - Ça ne cesse d'augmenter!
Katherine Scott, directrice des programmes de l’Institut Vanier de la famille, croit qu'il faut s'inquiéter de l'augmentation des dettes privées.  
© AFP

MONTRÉAL – Le niveau d’endettement des familles canadiennes ne cesse de progresser, a indiqué lundi Statistique Canada. Selon l’agence fédérale, la dette sur le marché du crédit (qui comprend les hypothèques, le crédit à la consommation et les prêts) a augmenté de 1,3 % au premier trimestre, dépassant le revenu personnel disponible, qui n’a progressé que de 0,7 %.
Le ratio de la dette des ménages sur le marché du crédit par rapport au revenu personnel disponible s'est accru, pour se situer à 147,3 %, au premier trimestre. Ainsi, pour chaque dollar gagné, les Canadiens doivent 1,47$.
L'augmentation de la dette des ménages relative au crédit à la consommation a été moins forte au premier trimestre, en raison d'un ralentissement des dépenses de consommation en biens durables.
En outre, la dette hypothécaire a augmenté, à cause du coût d'emprunt relativement stable et de la hausse des activités de revente et de rénovation de maisons.
Le niveau d'endettement des ménages au Canada a alarmé les décideurs politiques, qui craignent que les consommateurs se retrouvent en difficulté financière, une fois que les taux d'intérêt recommencent à augmenter.
«Nous sommes en période d'incertitude économique, a souligné Katherine Scott, directrice des programmes de l’Institut Vanier de la famille. Il y a des inquiétudes sur la faible croissance des revenus alors que les Canadiens ont accumulé plusieurs dettes pendant la récession.»
En revanche, les économistes de la RBC ont relativisé la situation. David Onyett-Jeffries, économiste de RBC Economics, a souligné que les chiffres correspondent au premier trimestre, avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles resserrant les règles hypothécaires.
Les données économiques du mois d'avril ont montré que le crédit des ménages a reculé pour la première fois depuis 2008, tandis que les chiffres de lundi ont également révélé que la richesse du Canada a continué d'augmenter, quoiqu’à un rythme plus lent qu’au dernier trimestre de 2010.
«Le ralentissement du rythme d'accumulation de la dette, combinée à l'augmentation des revenus et des soldes d'actifs devraient apaiser certaines des craintes du marché entourant la dette des ménages et apaiser certaines préoccupations de la Banque du Canada concernant l'effet sur les ménages d'une hausse des taux d'intérêt», a déclaré M. Onyett-Jeffries.
La valeur des actifs canadiens a progressé de 1 % à 6,3 milliards $ au premier trimestre, comparativement à une hausse de 2,4 % au quatrième trimestre. Par habitant, la valeur nette des ménages s’est établie à 184 700 $, comparativement à 183 300 $ au cours des trois derniers mois de 2010.
Selon Statistique Canada, les capitaux propres des propriétaires de maison, exprimés en pourcentage des actifs immobiliers, ont légèrement diminué, poursuivant une tendance amorcée en 2010.
Par ailleurs, a-t-on ajouté, la dette des ménages sur le marché du crédit en proportion de leur valeur nette a atteint 24,0 %, interrompant ainsi la baisse observée au trimestre précédent.

où se situent les forces et les faiblesses des CSSS ?

Soins de santé

Plus du tiers des CSSS ont une gestion «peu efficiente»

Soins de santé - Plus du tiers des CSSS ont une gestion «peu efficiente»
Lise Denis, directrice générale de l'Association québécoise d'établissements de santé et services sociaux. 
© Agence QMI / Éric Bolté

MONTRÉAL – Plus du tiers des Centres de santé et des services sociaux (CSSS) du Québec sont peu efficients dans leur gestion.
C’est ce qui ressort du rapport de l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) dévoilé mardi. La performance des 95 CSSS de la province a été évaluée selon cinq critères principaux en 2008-2009.
La gestion efficiente des CSSS est le critère qui pêche le plus, avec 41% des centres dont l’indice de performance se situe entre 40 et 70%. Six des 39 centres visés se retrouvent d’ailleurs sur l’île de Montréal.
Il s’agit du CSSS Jeanne-Mance, Saint-Léonard et Saint-Michel, Cavendish, Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent, Lucille-Teasdale et celui de la Pointe-de-l’Île.
Sans indiquer clairement les résultats obtenus par les CSSS, le rapport a mesuré leur capacité à «produire des soins et des services de santé et à améliorer la santé des patients» selon le niveau de ressources utilisées (humaines, financières et matérielles).
Exercice de comparaison
Lise Denis, directrice générale de l’AQESSS, a insisté pour dire qu’il ne s’agit pas d’un bulletin pour les CSSS, mais plutôt d’«un instrument de comparaison» afin d’identifier où se situent les forces et les faiblesses de chacun.
Tous les CSSS ont été évalués sur 161 indicateurs différents, dont l’accessibilité, la qualité des soins ou encore l’humanisation des services. Les conseils d’administration disposent déjà du rapport détaillé les concernant.
«Ils ont tout ce qu’il faut pour s’améliorer. Les établissements pourront même entrer en contact avec les autres pour savoir ce qu’un autre fait pour atteindre un meilleur résultat», a suggéré Mme Denis.
Par ailleurs, celle-ci remarque que la plupart des résultats sont satisfaisants, comme celui de l’efficacité à améliorer la santé de la population, avec la note de 77%.
L’AQESSS prévoit produire un rapport sur la performance des établissements universitaires et des centres hospitaliers psychiatriques dès l’automne.

Quand la crise économique vous rend riche

Millionnaires dans le monde | 2010

On atteint un record en 2011 !

Millionnaires dans le monde | 2010 - On atteint un record!
Par pays, le palmarès reste dominé par les États-Unis. 
© Shutterstock.com

PARIS - Le monde comptait, en 2010, 10,9 millions de millionnaires en dollars, un record qui surpasse même le niveau atteint juste avant la crise financière, selon une étude publiée mercredi par l'Américain Merrill Lynch Wealth Management et le groupe français de conseil Capgemini.
La population concernée est celle des individus disposant d'un patrimoine financier de plus d'un million de dollars hors résidence principale, biens durables et collections.
Après un très fort rebond en 2009, la progression enregistrée en 2010 a été moindre mais elle a permis de dépasser le chiffre de 10,1 millions observé en 2007, avant la crise financière.
En 2009, le nombre de millionnaires dans la région Asie et Pacifique avait égalé celui de l'Europe. Un an plus tard, l'Asie-Pacifique compte 3,3 millions de millionnaires, contre 3,1 millions seulement en Europe.
La région Amérique du Nord conserve néanmoins la tête des principales zones du monde, avec 3,4 millions.
Quant à la fortune de ces millionnaires, elle a aussi dépassé le niveau de 2007, avec 42 700 milliards de dollars, soit un patrimoine moyen de 3,9 millions de dollars.
«Le grand vecteur de croissance de la richesse, c'est la croissance du PIB (produit intérieur brut, mesure de la richesse dégagée par l'économie d'un pays)», a commenté Gilles Dard, président de l'activité gestion privée France et Europe continentale de Merrill Lynch Global Wealth Management.
La croissance économique est notamment alimentée par la création d'entreprises, qui induit une création de patrimoine pour les dirigeants de ces sociétés, a expliqué M. Dard.
Par pays, le palmarès reste dominé par les États-Unis (3,1 millions de millionnaires), le Japon (1,7) et l'Allemagne (0,9). Encore à distance, la Chine poursuit sa progression soutenue (+12% à 535 000).

dimanche 19 juin 2011

Quand l'Humain a mal aux mains ;)


Garderies - «On n'a rien à cacher»
Même s'il existe un «noyau dur» de garderies délinquantes, la qualité des services de garde demeure «exceptionnelle» au Québec, selon l'Association des garderies privées.
©Archives
Ça donne des problêmes,comme ci-dessous,............................et c'est surtout que personnes veut laver,frotter,et si c'est brun et que sa pue c'est pire,alors quand tout le monde dit que c'est pas sont tour et qui sont pas payés pour nettoyer..............ça donne de beau gâchis.

Accusant les inspecteurs du ministère de la Famille de vouloir «nuire» aux garderies par des inspections trop sévères, l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ) prépare une vaste offensive, pour «rétablir sa crédibilité» aux yeux des parents.
Sans avoir obtenu l'accord préalable de Québec, l'AQPE commencera dans les prochaines semaines à publier sur son site Web des versions «commentées» des rapports d'inspection, afin de démontrer son mécontentement à l'égard du travail effectué par les inspecteurs du ministère de la Famille.
«Je suis tanné des rapports d'inspection négatifs qui font passer les propriétaires de garderies pour un gang d'incompétents. On a fini de faire rire de nous autres», rage le président de l'AGPQ, Sylvain Lévesque.
Au lendemain de la parution d'une compilation effectuée par le Journal sur les garderies les plus négligentes en matière de propreté et de sécurité, ce dernier tient à mettre les pendules à l'heure.
«Ça va faire. Ça existe des garderies à but lucratif debonnequalité.Oui, ilyadesendroits horribles qui font l'objet de plaintes à répétition, mais ce n'est pas généralisé», soutient M. Lévesque, qui compte indiquer sur les rapports qu'il rendra publics les faits qu'il considère comme étant «erronés».
Des dizaines de garderies outrées
Depuis novembre 2009, les parents peuvent accéder à un sommaire des rapports d'inspection réalisés dans des Centres de la petite enfance (CPE) et garderies, par l'entremise du site Internet du ministère de la Famille.
Ces sommaires contiennent les manquements faits à la Loi sur les services de garde, mais ne sont pas accompagnés de justifications. C'est justement ce qui met en rogne les garderies privées.
«Il y a beaucoup de place à l'interprétation, si on n'explique pas pourquoi tel ou tel règlement a été enfreint», croit Sylvain Lévesque.
«Par exemple, si l'inspecteur passe le doigt sur un rebord d'une fenêtre que j'ai époussetée il y a deux jours, c'est sûr qu'il va trouver de la poussière, poursuit ce dernier. Ça ne veut pas dire pour autant que je n'époussette jamais ma garderie. Or, dans le rapport d'inspection, il sera écrit que je suis malpropre.»
Des inspecteurs zélés
Selon le directeur général de l'AGPQ, Jean-François Belleau, l'association recevrait chaque semaine les doléances de dizaines de garderies, «paniquées» à l'idée que leur rapport d'inspection leur fasse mauvaise presse auprès des parents.
«On constate présentement une recrudescence dans la sévérité des inspections, en raison du nombre élevé de nouveaux inspecteurs sur le terrain», affirme-t-il.
«On voit des cas ridicules. Par exemple, dans une garderie, la solution de désinfectant à jouet (spray) est rangée dans la salle de bain du personnel, qui est verrouillée en tout temps. Une éducatrice a laissé une fois son sac à main sur la même tablette», raconte-t-il.
«L'inspectrice a donné un manquement à la garderie puisque : «la bouteille pourrait tomber sur le sac à main, se vider dans celui-ci, contaminer un éventuel paquet de gomme à mâcher, et lorsque l'éducatrice prendrait une gomme, elle pourrait s'intoxiquer.» C'est ridicule !»
Les inspections de permis ont généralement lieu dans les six mois suivant l'émission d'un permis, ainsi qu'au cours des deux années précédant le renouvellement du permis.
À la suite d'une inspection, les services de garde fautifs doivent produire un «plan d'action » qui permet généralement de corriger les irrégularités constatées.



Parce que du babeurre c'est du Beurre ?

Becel condamné

Parce que du beurre, c'est du beurre,..............au goût de lactosérum ? .......,après le p'tit Québec ,le p'tit babeurre ?

Becel condamné - Parce que du beurre, c'est du beurre
Réservé à l’industrie laitière, le mot «beurre» ne peut être utilisé pour vendre de la margarine. 
© Pierre-Paul Poulin/Agence QMI

On ne sait avec quoi elle tartine ses rôties le matin, mais la juge Réna Émond vient de trancher que la mention «au goût de beurre», affichée sur certains contenants de margarine Becel, est une astuce de mise en marché illégale au Québec.
VOTRE OPINION :
La juge a condamné l’entreprise Unilever Canada à payer une amende symbolique de 500 $ pour avoir enfreint la Loi sur les produits alimentaires, le 3 juin, après trois ans de litige.
Le géant de l’alimentation et des produits d’hygiène avait lancé la Becel «Or au goût de beurre» en 2008, peu après la fin de la saga sur la coloration de la margarine au Québec.
Protéger l’industrie laitière
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales n’avait pas tardé à déposer une accusation contre l’entreprise, soutenant qu’il est clairement interdit d’employer le mot «beurre» pour désigner un succédané de produit laitier dans la province.
La juge de la Cour du Québec lui a donné raison, rappelant que les dispositions de la Loi sur les produits alimentaires visaient notamment à «empêcher toute confusion chez l’acheteur».
Mais surtout, l’article de la loi qu’a contourné le fabricant de la margarine Becel a pour but de «protéger l’industrie laitière et l’intégrité de la consommation de ses produits, un objectif dont la légitimité est confirmée par la Cour suprême».
«Le législateur ne parle pas pour rien dire», a fait remarquer la juge Émond, en observant que la loi contestée par Unilever «ne souffre d’aucune ambiguïté».
Fait-on la distinction?
«L’intention de la défenderesse d’utiliser le mot «beurre» en référence directe au goût de la margarine, plutôt qu’à sa désignation, n’est aucunement pertinente, non plus que celle de ne pas tromper le consommateur», a ajouté la juge.
La défenderesse plaidait l’invalidité constitutionnelle de cette loi, qu’elle trouve «imprécise». De plus, elle soutenait que les Québécois «font la distinction entre sa margarine au banc des accusés et «son goût de beurre», d’après un sondage mené pour son compte.
«On ne peut prohiber l’utilisation du mot «beurre» dans tous les contextes», a argué l’avocat de la défense, Me Pierre Legault, lors du procès qui s’est tenu à Québec, en mars dernier.
Le procureur ajoutait que sa cliente ne cherchait certes pas à faire croire que la Becel Or est du beurre quand ses contenants précisent que ce produit «contient 80% moins de gras que le beurre».
Autant d’arguments que la juge a écartés du revers du couteau.
Il n’a pas été possible de savoir si Unilever Canada allait se conformer au jugement en retirant ses produits des tablettes et en modifiant leurs contenants, ou si elle porterait l’affaire en appel. Son avocat dans ce dossier était en vacances hier et la direction des relations publiques d’Unilever, à Toronto, n’a pas retourné l’appel du Journal.

La margarine jaune, présente partout en Amérique du Nord, est apparue chez nos épiciers en 2008, Québec ayant abrogé le règlement interdisant sa coloration. Les ventes de margarine ont baissé de 2% dans l’année qui a suivi, au Canada, alors que les ventes de beurre ont augmenté de 3%.