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mercredi 17 octobre 2018

L’Université de la singularité vise à influencer positivement la vie de millions de personnes d’ici 10 ans



La Singularity University est une société privée californienne1 étant à la fois une université, un think-tank et un centre d'incubation d'entreprises2. Elle est située dans la Silicon Valley et, selon son slogan, vise à « éduquer, inspirer et responsabiliser les leaders afin qu'ils appliquent des technologies exponentielles pour répondre aux grands défis de l'humanité » 3. Elle a été fondée en 2008 par Peter Diamandis, Ray Kurzweil et Salim Ismail (en) dans le NASA Research Park de Californie3.
La Singularity University a débuté par un programme d'été de 10 semaines et est devenu depuis un centre d'innovations avec des séries de conférences, des classes, et un laboratoire d'incubation de start-ups ainsi qu'un réseau d'alumni4.


Qu’est ce que l’Université de la Singularité?


Depuis 2009, Google et la NASA font promouvoir l’Université de la Singularité. Comment est  cette institution éducative?


Le terme de singularité fait référence à un événement potentiel futur ; l’accélération exponentielle du progrès technologique et du changement social grâce au développement d’une intelligence surhumaine.

Tout le monde sait que Google est beaucoup plus qu’un moteur de recherche internet : l’entreprise fondée par Larry Page et Sergey Brin est un jardin où sortent des idées innovatrices, des systèmes opératifs (Android) en passant par des voitures autonomes ou des lunettes de réalité. Cependant, le projet principal de cette entreprise est loin d’être possible, nous parlons de changer le monde dans par exemple  l’éducation, l’immortalité humaine ou la recherche de nouvelles manières d’obtenir des aliments et eau pour fournir toute l’humanité.

Google – avec l’aide de la NASA- a crée l’institution académique privée, qui cherche à “réunir, éduquer et inspirer un groupe de dirigeants qui s’efforcent pour comprendre et faciliter le développement exponentielle des technologies et promouvoir, appliquer, orienter et guider ces outils pour résoudre les grands défis de l’humanité ”.

Elle est installé près des bureaux centraux de Google à Mountain View (même s’il y a des sièges sociaux  en Espagne Séville – Israel Tel Aviv), l’Université de la Singularité est dirigée  par Ray Kurzweil, qui a réussi à avancer l’arrivée de la singularité technologique (quand les robots surpasseront les hommes)

Quels objectifs?

L’Université de la singularité veut résoudre les grandes problématiques du monde et des être vivants par la recherche et développement ainsi que les nouvelles technologies. Elle veut la démocratisation de l’éducation en facilitant l’accès à l’information et aux habilités technologies à tous les habitants du monde, ainsi que l’utilisation égale et sure de l’espace, sans oublier les défis de la croissance de la population mondiale et la dégradation de l’environnement

Aussi ils ont des objectifs au niveau de la pauvreté, dans la résilience aux catastrophes naturelles, ou dans la santé, où le but recherché est l’immortalité de l’être humain, en combinant notre propre vie avec celles des machines si nécessaire.

Interdisciplinarité et créativité
L’Université de la singularité vise à influencer positivement la vie de millions de personnes d’ici 10 ans.

Une variété de sujet qui se concrétisent y compris des études de réseau et systèmes informatiques, biotechnologies et bioinformatique, nanotechnologie, médecine, neuroscience, intelligence artificielle, robotique, énergie et systèmes écologiques, science physique, politique, finance, conception. L’objectif est que les élèves entrent en contact avec des personnes capables de transmettre leurs connaissances et de les inspirer.


mercredi 27 juillet 2016

Le monde en 2050 ?



Il y aura, selon l'ONU, 250 millions de réfugiés climatiques en 2050, si rien n'est fait.
Il est fort probable que d’ici environ un siècle, le monde soit en moyenne plus chaud de quatre degrés qu’à la fin du 19ème siècle". Mais alors justement, à quoi ressemblerait le Monde si le réchauffement climatique dépasse deux degrés Celsius ? 

Des îles pourraient disparaître. La température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 1°C au cours de la période 1901–2012.
La conséquence directe de la récurrence de ces phénomènes climatiques extrêmes est la montée du niveau de la mer et donc la disparition de certaines îles. Le niveau des océans s’est élevé de dix centimètres ces 50 dernières années et cela n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, une augmentation de deux degrés en moyenne sur le globe ne signifie pas que le thermomètre grimpera de deux degrés partout, uniformément. La hausse de température sera donc beaucoup plus forte dans l’Arctique que sur l'Équateur et la température aux pôles pourrait grimper de huit à dix degrés. Cette forte augmentation va accélérer la fonte des calottes glaciaires qui, conjuguée à la fonte des petits glaciers de montagne et la dilatation des molécules d’eau à cause de la chaleur, entraînera une montée du niveau des océans de 30 à 80 centimètres pour deux degrés de plus. A titre d’exemple, d’ici 2100, la dune du Pyla pourrait perdre 80% de sa surface. Et selon une étude du CNRS, 10.000 à 20.000 îles et archipels pourraient totalement disparaître avant la fin du siècle.

 Des écosystèmes disparaîtront. Selon les spécialistes, une augmentation de température de trois degrés Celsius entraînera une migration des espèces de 500 kilomètres vers le Nord. Et c’est d’ailleurs pour cela, que les frelons asiatiques ou les chenilles processionnaires ont fait leur apparition chez nous. Plus grave encore, en analysant les résultats d’une centaine d’études qui portent sur l’impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore, des chercheurs américains ont établi qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre se poursuit.

L'essayiste américain Jeremy Rifkin prédit un changement de paradigme de notre époque. Le passage de la verticalité de l’ère charbon-pétrole à l’horizontalité de l’ère internet qui pourrait nous mener vers un monde plus écologique, plus durable et plus démocratique.Si le monde décrit par Rifkin prenait complètement corps dans la réalité, cela donnerait une planète où tout le monde serait connecté, où l’énergie (solaire, éolienne, géothermique…) serait propre, infinie et peu coûteuse, où le monopole des multinationales serait mangé par les individus et petites structures qui seraient en situation de produire eux-mêmes une partie de leur biens.Et comme il le dit, personne n’a d’autres plans alternatifs pour sortir de la crise économique, écologique et sociale dans laquelle nous sommes plongés.


 Le cycle du charbon-pétrole a déjà atteint son pic et redescend. Une économie basée sur ce type d’énergie ne peut plus croître. Presque tous les produits sont faits à partir du pétrole. La raréfaction du pétrole va faire grimper les prix de toutes les marchandises, ce qui va ralentir encore plus l’économie. On touche aux dernières années de ce cycle, et c’est convulsif, comme le montrent les diverses crises.

L'objectif de notre société est de sortir de l'économie du carbone d'ici 2030,ce qui implique un changement radical de notre façon de vivre !
Ce futur c'est la 3ième révolution industrielle.Comme pour la 2ième révolution ,il y aura un nouveau régime énergétique associé a un nouveau moyen de communication.Soit le charbon et l'imprimerie,et après l'électricité et l'essence puis maintenant l'énergie renouvelable et l'internet !


 Au XIXe siècle, révolution industrielle : on est passé des presses manuelles aux presses à vapeur, on a inventé le télégraphe, la production de charbon a augmenté, les prix du charbon ont baissé. Charbon, vapeur, ont amené la création des chemins de fer. On est passé d’une économie locale à une économie nationale. Ensuite sont venus dans la foulée les Etats-nations, les grosses firmes, les sociétés anonymes, parce que les réseaux de chemin de fer ou de télégraphie demandaient de gros investissements. Ce capitalisme industriel était structuré par de grosses entités verticales afin de gérer ces nouvelles énergies et nouveaux transports à l’échelle nationale. Puis au XXe siècle, on a inventé le téléphone, la télévision, le pétrole, tout cela a amené la voiture, les camions, l’infrastructure routière, etc. Que se passe-t-il maintenant, en Chine, en Allemagne ? La troisième révolution industrielle. La nouvelle technologie de la communication, internet, va bientôt devenir l’internet des objets. L’internet bouleverse les communications : téléphones mobiles, GPS, voitures intelligentes, etc. Les grandes sociétés comme IBM, Cisco, GEC, sont en train de créer l’infrastructure informatique en installant des capteurs partout : champs, usines, routes intelligentes, boutiques, maisons intelligentes, etc. Si on part de l’hypothèse que les grosses multinationales vont rester neutres et ne pas s’arroger un monopole (et je suis conscient que cette hypothèse est fragile), ce réseau informatique va permettre des choses immenses. Aujourd’hui, 40 % de l’humanité est connectée à internet. Dans vingt ans, presque toute l’humanité sera connectée. Chacun d’entre nous aura la possibilité d’aller vers l’internet des objets, chacun d’entre nous pourra potentiellement devenir producteur d’information, de culture, d’objets… Chacun pourra devenir prosommateur, à la fois consommateur et producteur.

 Un watt solaire coûte aujourd’hui 66 cents, ce n’est rien. Bref, une fois payés les coûts fixes d’installation, l’énergie solaire ne coûte rien. Je vais vous livrer un scoop : le soleil, le vent, la géothermie n’envoient pas de facture !On pourra stocker cette énergie supplémentaire dans l'eau pour ensuite faire de l'hydrogène par électrolyse ;parce lorsqu'il n'y a pas assez de soleil on transforme l'hydrogène en électricité,dans une pile a combustible.

Les grandes compagnies allemandes de l’énergie ont connu la même situation que les multinationales du disque ou de l’édition, elles ont perdu des parts de marchés au profit des individus qui produisent et échangent leur énergie. Qui aurait cru cela possible ? Pourtant, c’est en marche. L’Allemagne n’est pas seule, la Californie s’y met aussi. Les choses sont en train de bouger.

 Un ancien dirigeant de General Motors est maintenant prof à l’université du Michigan : selon lui, si l’internet et la culture du partage continuent à se développer, on pourra réduire de 80 % la production de voitures dans le monde. Il y a un milliard de véhicules sur terre, on pourra en supprimer 800 millions, les 200 millions restants seront électriques et partagés, comme avec autolib.


Les 5 piliers pour (re)construire une économie durable;

Tirer parti de ces nouvelles forces, plutôt que subir leur avènement désordonné, suppose d’agir de manière concertée, en partageant les perspectives. Pour y parvenir, Jeremy Rifkin identifie 5 piliers qui doivent être mis en œuvre simultanément :

1-Le développement des énergies renouvelables à grande échelle (champs éoliens, centrales photovoltaïques, énergies marines … )
2-La généralisation des énergies renouvelables à l’échelle de chaque bâtiment transformé en mini-centrales électriques(191 millions d'immeubles gouvernementale en Europe)
3-Le déploiement des technologies de stockage, par le biais de l’hydrogène ou d’autres moyens, dans chaque bâtiment et dans toute l’infrastructure, pour emmagasiner et réguler la production de ces énergies intermittentes
4-L’utilisation de la technologie de l’Internet pour transformer le réseau électrique en système intelligent de distribution décentralisée de l’énergie
5-La transformation de la flotte de transport en véhicules électriques rechargeables ou à piles à combustible, pouvant acheter ou vendre de l’électricité sur un réseau électrique intelligent
Lorsque les 5 piliers entrent en synergie et sont couplés à des progrès significatifs en termes d’efficacité énergétique, ils forment une nouvelle plateforme technologique indivisible qui permet d’augmenter considérablement la productivité des entreprises et des industries, de créer de nouvelles opportunités commerciales, de développer la création d’emplois, et d’atteindre des objectifs de développement durable ambitieux.

 Un individu pourra stocker de l'énergie, produire des biens et services, les consommer et jusqu'à les recycler. Il pourra par exemple créer facilement sa propre application. La productivité va grandement s'améliorer tout en réduisant de manière importante le coût marginal. Un nombre important de biens et de services vont même s'approcher d'un coût marginal zéro. Ils deviendront gratuits et sortiront donc du circuit économique classique. C'est ce qu'on appelle l'économie collaborative. Il s'agit du premier nouveau système économique à émerger depuis l'avènement du capitalisme et du socialisme dans les années 1970. Même si cette économie collaborative peut paraître encore balbutiante, elle n'en demeure pas moins importante car elle oblige le système capitaliste à changer. En effet, ce que nous observons c'est l'émergence d'un système hybride avec d'un côté l'économie de marché, dit capitalistique, et de l'autre l'économie de partage, fondée sur les biens et services quasi-gratuits. Je considère que d'ici 35 ans, ce système dual sera arrivé complètement à maturité.


L'Allemagne,en l'espace de 10 ans, le pays produit lui-même sa propre énergie avec l'installation de milliers de mini-centres de production d'énergie solaire et éolienne sur les bâtiments et habitations. Nous en sommes à 27% d'énergies renouvelables, et l'objectif est de passer à 35% d'ici 2020, et même 100% en 2040! Nous n'utiliserons alors plus de pétrole ni de nucléaire. Et tout ça avec l'idée de partager, pas de faire des profits.
 Si on se maintient dans la 2e révolution industrielle, on aura beau faire toutes les réformes que l’on veut ça ne marchera pas. C’est vraiment le passage à la 3e révolution industrielle qui nous sauvera.





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