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lundi 5 avril 2021

Résilience imposée, a l'aide d'un Virus venu de Terra Nova :

 Résilience imposée, a l'aide d'un Virus venu de Terra Nova :

 

Extrait de l'Émission Avant/Après:
Et dire que ce sale petit virus n'avait même pas l'intention de nous faire du mal. Il a quand même mis notre monde tout a l'envers.Je crois que la résilience ce n'est pas simplement de survivre,c'est aussi être transformé par ce qui nous arrive.Je pense qu'après nous ne serons plus tout a fait comme avant et peut-être que nous serons un peu plus résilients.
La résilience,c'est la première étape vers une paix universel ? 
Les Rwandais l'on compris,comme tous les peuples,qui vivent des génocides.
Le diamant brut que nous sommes,ira vers la Lumière,lorsqu'il sera bien poli.
 
Le Divin impose un rythme prédéterminé et défini dans notre espace-temps,l'apocalypse continu dans notre réalité déja dé-fini,la création a jamais commencé elle Est ,simplement,vivez-la consciemment !
 

lundi 21 décembre 2020

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

 

 

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

 

 

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

D’où vient réellement la Covid-19 ? Le marché de Wuhan est-il la source ou la victime du coronavirus ? Tant de questions que les chercheurs continuent de se poser. Une nouvelle fuite du plan du marché de Wuhan en Chine n’aide pas à résoudre le mystère.

L’épicentre de la pandémie de Covid-19 est localisé en Chine, et plus précisément dans le marché de Wuhan de la province du Hubei. Au début, les experts locaux ne s’attendaient pas à ce que le coronavirus puisse être transmis d’homme à homme. Ils pensaient qu’il s’agissait uniquement d’une transmission de l’animal vers l’homme. En l’occurrence, c’est le pangolin qui serait l’hôte intermédiaire de la transmission du coronavirus à l’homme. Il aurait lui-même contracté le virus de la chauve-souris, chez qui le SARS-CoV-2 circule depuis des décennies.


Néanmoins, il est rapidement devenu évident que la transmission s’effectuait d’homme à homme. La pandémie de Covid-19 a alors ravagé le monde, causant plus de 1,6 million de décès au cours des derniers mois. Une nouvelle fuite révélant le plan du marché de Wuhan donne un aperçu de la propagation à l’intérieur du bâtiment. Ce marché joue un rôle d’une grande importance pour retracer les origines de la Covid-19. Seulement voilà, ce n’est toujours pas clair si le marché de Wuhan est la source du coronavirus, ou seulement la victime.

Plusieurs versions de ce plan ont été effectuées par les chercheurs chinois

Le South China Morning Post a reçu et partagé un plan du sol du marché de Wuhan. Il a été créé par les chercheurs du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Leur objectif était de comprendre la propagation du coronavirus. Comme vous pouvez le voir, un code couleur est utilisé pour illustrer les cas positifs, les cas suspects, les clusters positifs et les stands où l’environnement a été testé positif.

Reproduction du plan du marché de Wuhan
Reproduction du plan du marché de Wuhan – Crédit : South China Morning Post

Un porte-parole de la Commission nationale de la santé (NHC) n’a pas voulu commenter sur ce plan. Cependant, il a précisé que plusieurs versions du plan ont été utilisées en janvier. La NHC a effectivement déclaré que « les experts de la lutte contre la maladie élaborent souvent un plan schématique et continuent de l’ajuster et de le mettre à jour si nécessaire ».

Le coronavirus aurait-il été importé par une cargaison de poissons congelés ?

Comme la précisé le South China Morning Post, « les stands qui contenaient le plus d’échantillons environnementaux positifs étaient concentrés dans deux sections, l’une vendant des animaux sauvages et de la volaille et l’autre vendant des poissons et des fruits de mer ». Cela rend impossible de vérifier la déclaration d’un responsable du CDC chinois selon laquelle les cas étaient concentrés dans la section des poissons. D’ailleurs, il pense que le coronavirus aurait pu être importé dans le marché de Wuhan. Il aurait pu s’agir d’une cargaison contaminée de poissons ou fruits de mer congelés.

Quoi qu’il en soit, ce plan à lui seul ne peut pas résoudre le mystère des origines de la Covid-19. Par contre, il indique un point très important. La Chine a mené une enquête très détaillée sur l’épidémie de Wuhan. Aurait-elle obtenu des réponses supplémentaires qui n’ont pas encore été partagées avec le monde entier ? De telles données seraient cruciales pour éviter que cela se reproduise dans le futur. En attendant, presque tous les vaccins devraient être efficaces et utilisables d’ici février 2021, selon Bill Gates. Ce dernier estime d’ailleurs que les 4 à 6 prochains mois de la pandémie seront les pires que l’on ait connus jusqu’à présent. Enfin, l’OMS a prévu d’enquêter sur le marché de Wuhan, mais nous ne savons pas encore quand cela commencera.

Source. : BGR

samedi 28 mars 2020

Le pangolin aurait bien transmis le coronavirus de la chauve-souris à l’Homme



Le pangolin aurait bien transmis le coronavirus de la chauve-souris à l’Homme

Une étude rigoureuse suggère que le pangolin est l’hôte intermédiaire à l’origine de la transmission du SARS-CoV-2 à l’homme. La découverte du chaînon manquant permettra de prévenir les prochaines pandémies et de les affronter plus efficacement.
Au même titre que les traitements du SARS-CoV-2, son évolution constitue un sujet majeur d’étude pour le combattre et prévenir les prochaines épidémies. S’il ne fait aucun doute que le virus prend sa source chez les chauves-souris, l’hôte intermédiaire à l’origine de la transmission humaine agite la sphère scientifique. Certains mettent en cause les serpents, d’autres établissent une relation entre une protéine clé du virus et le VIH-1. Une nouvelle étude réfute les autres et suggère que le pangolin constitue le chaînon manquant entre les chauves-souris et l’homme.

Pour mener son étude, le département de bio-informatique et de médecine de l’Université du Michigan s’appuie sur un large volume de données, et des méthodes de bio-informatique précises pour analyser les génomes des virus. Les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence les carences des études précédentes. Les similarités entre le SARS-CoV-2 et le VIH-1 ne sont pas si étonnantes qu’annoncées, les protéines qu’ils partagent sont également communes à de nombreux virus. L’hypothèse du serpent en tant qu’hôte intermédiaire n’a pas résisté à la rigueur des scientifiques qui l’ont attribuée à des erreurs d’analyse.
L’analyse des séquences ADN et des protéines prélevées dans les poumons d’animaux malades suggère que le pangolin est à l’origine de la transmission à l’Homme. Les protéines de l’animal sont en effet identiques à 91 % aux protéines du virus humain. D’autre part, la fameuse protéine « spike » qui permet au virus de se propager ne présente que cinq différences d’acides aminés par rapport au CoV-2 du SRAS. Tout porte à croire que le pangolin est effectivement le chaînon manquant entre l’animal à l’Homme. Les chercheurs n’excluent pas pour autant l’existence d’autres hôtes intermédiaires.

REF.:

mercredi 25 mars 2020

Le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.

Le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.

Covid-19 : le coronavirus serait un hybride de deux autres virus


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Une chauve-souris qui transmet le virus à un pangolin qui finit dans l'assiette d'un humain ? Le scénario expliquant le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.
Le SARS-CoV-2 au microscope électronique. Il est responsable de l'épidémie de coronavirus.
 
 
D'où le Sars-Cov-2, ce virus de la famille des coronavirus responsable de l'épidémie actuelle de Covid-19, vient-il ? Écartons tout de suite les hypothèses farfelues ou complotistes de fabrication par un État, un laboratoire ou une provenance extraterrestre.
Il ne fait guère de doute que ce virus s'est adapté à l'humain chez un animal ("réservoir") et a infecté notre espèce dans des conditions qui restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux origines est la génétique. Pour cela, ils isolent la longue molécule d'ARN qui contient l'information génétique du virus et la "séquencent", c'est-à-dire déchiffrent son contenu qui se présente sous la forme d'une succession de molécules, les nucléotides, que l'on représente par quatre lettres : A, G, C, U. Le Sars-CoV-2 en compte 30.000 environ. Cette analyse permet de savoir si le virus évolue dans le temps, mais aussi d'essayer de trouver des virus similaires chez les animaux dont ils pourraient être issus.

Premiers suspects : la chauve-souris et le pangolin

Les scientifiques pensent qu'un réservoir probable est la chauve-souris. On sait en effet depuis une quinzaine d'années que ces animaux hébergent des coronavirus. Ils s'y développent, se transforment, sans que la chauve-souris ne tombe malade elle-même. L'épidémie de Sras qui a démarré en 2002 touchant 8000 personnes était déjà dû à un virus similaire qui s'était développé chez ces mammifères dans une grotte reculée de la province du Yunnan, à 60 kilomètres de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine. Il était alors passé à l'humain par l'intermédiaire de la civette masquée, un petit mammifère carnivore.
Et justement, dès le 3 février, des chercheurs chinois annonçaient dans la revue Nature avoir trouvé un coronavirus chez la chauve-souris semblable à 96 % à celui sévissant actuellement sur la planète. Mais quelques jours après, une autre équipe chinoise, à l'université d'agriculture de Chine du Sud trouve mieux encore et annonce que le Sars-CoV-2 est identique à 99 % à un virus affectant le pangolin – l'espèce animale la plus braconnée au monde. Une découverte largement médiatisée bien que non publiée dans un journal scientifique. Pourtant, le 20 février une prépublication révèle que, selon les gènes étudiés, les choses semblent donc plus compliquées que prévu : la similarité ne dépasserait pas les 90 %.

Un virus issu d'une recombinaison de deux virus

Cependant la partie du génome impliquée dans la pénétration du virus dans les cellules est identique, ce qui n'est pas le cas du virus trouvé chez la chauve-souris. "Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d'entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris ne l'est pas, résume Alexandre Hassanin, maître de conférences à Sorbonne Université dans The Conversation. Le virus Sars-CoV-2 serait issu d'une recombinaison entre deux virus différents."
Quels virus ? Et quel animal a-t-il été infecté simultanément pas eux pour que la recombinaison se produise ? Il faudra peut-être plusieurs années pour répondre à ces questions, comme cela fut le cas pour le Sars.

REF.:

Arnaques: Virus tueur Covid-19

Arnaques: Virus tueur Covid-19

WTF – Virus tueur Covid-19


By : Damien Bancal

Les arnaques se multiplient autour du Corona Virus Covid-19. ZATAZ vous en montre plusieurs afin de ne pas tomber dans le piège de ces vendeurs de peur.


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Oui, le Corona Virus est une « grippe » problématique ! Oui, le Covid-19 peut entraîner de graves complications, dans le pire des cas, la mort. L’importance du confinement et du respect des règles fixées par de vrais professionnels de la santé sont donc à suivre à la lettre (OMS, …).
Cette période de confinement est propice à une utilisation d’Internet beaucoup plus importante. Messages, vidéos, sites … Une augmentation exponentielles d’informations … et de fakes news. Les arnaques se multiplient, se diversifient comment ZATAZ a pu vous en parler dans l’article « Non, l’attestation de déplacement dérogatoire ne coûte pas 5, 10 ou 100€« .
Voici des exemples de faux sites jouant sur la peur, proposant des produits et des « solutions » pour « survivre ». Des pièges ! Ne vous faites pas avoir ; alertez vos proches et ami(e)s de ne pas tomber dans ce type de travers.
Comme à chaque catastrophique humanitaire, sanitaire ou écologique, les escrocs sont là pour en tirer profit. Souvenez-vous de l’ouragan Katrina et les dizaines de fausses collectes de dons, de logiciels piégés. Pour le Corona Virus, rien de nouveau, sauf l’ampleur mondiale du phénomène.

Faux sites

Ils se cachent sous des noms tels que sante24, 1tpe, Corona x, boutique.se-former.app …

Ils promettent des « livres » pour survivre !

Pour éviter la contagion

Recevoir une liste pour protéger votre famille !

Eviter les rupture de stock dans les magasins

Des produits défiants toutes concurrence


Bref, prudence. Pour rappel, un faux message à 77% de plus de chance d’être repartagé qu’une information légitime. Ne soyez pas dans ce pourcentage !
Des arnaques qui peuvent fonctionner ? Le cas d’un laboratoire pharmaceutique de Rouen a de quoi apporter une petite réponse. L’entreprise a perdu 6,6 millions d’euros dans l’achat de masques et produits de désinfection. L’argent a été viré en Asie ! Une fraude au président (Fraude au faux virement – FOVI) qui a changé de thème. Après les otages qu’il faut récupérer ; après les impôts ; après une facture à payer … voici le FoVI Corona Virus !
Attention aux mails vous demandant de changer le « virement bancaire » concernant, selon les pirates : votre mutuelle, votre logement, …

REF.:

mardi 4 février 2020

Le SRAS-CoV,venait d'une chauve-souris Chinoise !

Le SRAS-CoV,venait d'une chauve-souris Chinoise !

Le SRAS-CoV,venait d’une chauve-souris Chinoise ! Et pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

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 « Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois »

Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

L’épidémie de coronavirus est partie d’un marché à Wuhan en Chine. C’était aussi le cas pour le terrible SRAS en 2003, car les «wet markets» asiatiques réunissent toutes les conditions pour le passage d’un virus de l’animal à l’Homme.

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virus, SRAS, Coronavirus, maladie, santé, Chine,
  • Par Grégory Rozières, HuffPost France
Staff Photographer / ReutersLe marché de Qingping à Guangzhou, en Chine, l’un des nombreux « wet markets » asiatiques où l’on peut acheter des animaux vivants, afin de les préparer pour le dîner plus tard. C’est dans un de ces marchés qu’aurait émergé le nouveau coronavirus.
L’épidémie s’accélère de jour en jour. Le nouveau coronavirus qui a émergé dans un marché en Chine fin 2019 a contaminé plus de 400 personnes et fait plusieurs morts, a-t-on appris ce mercredi 22 janvier. Certains pays, dont les États-Unis, ont identifié des cas sur leur territoire.
Il ne faut pour autant pas céder à la panique, car le virus semble pour l’instant avoir un faible taux de contamination et de mortalité. Mais les institutions de santé publique sont évidemment en état d’alerte afin d’endiguer ce nouveau coronavirus, baptisé 2019-nCov, car elles craignent un risque de mutation.
Surtout, l’OMS souhaite éviter à tout pris un scénario similaire à 2003 où un autre coronavirus, le SRAS-CoV, avait contaminé 8000 personnes dans 37 pays, en tuant 774. Le tout en l’espace de neuf mois.
Le SRAS-CoV était lui aussi parti de Chine. Et il avait sûrement lui aussi contaminé ses premiers humains dans un marché. On soupçonne également que le premier lieu de contamination de certaines grippes aviaires soit un marché chinois. Et cela n’a rien d’un hasard: ces lieux, appelés «wet market», cochent toutes les cases permettant à une épidémie de démarrer.

Un hôte intermédiaire 

Pour bien comprendre, il faut déjà savoir que les coronavirus sont à l’origine des virus qui se trouvent chez les animaux. En général, il y a une espèce, que l’on appelle «réservoir», qui est contaminée par le virus. «La plupart du temps, ce sont des chauves-souris asymptomatiques, elles sont porteuses du virus, mais pas malades», explique au HuffPost Éric D’Ortenzio, coordinateur scientifique pour l’Inserm, spécialiste des maladies infectieuses émergentes.
Le problème, c’est donc quand ce virus arrive à «sauter» vers une autre espèce, pour laquelle il est nuisible. «Mais souvent, le virus ne saute pas directement du réservoir à l’Homme, il faut un hôte intermédiaire, un autre animal», précise le docteur. «Parfois, il y a une mutation du virus entre la chauve-souris et l’hôte intermédiaire qui fait qu’il devient transmissible à l’Homme».
Pour le SRAS-CoV, c’était la «civette palmiste», un petit mammifère sauvage dont les Chinois raffolent. Pour faire simple, ce que l’on pense, c’est que le virus est passé d’une chauve-souris à une civette où il a muté, puis à l’Homme. Et ce contact aurait eu lieu dans un «wet market». AFPLe marché de Wuhan, un «wet market» d’où est partie l’épidémie du nouveau coronavirus.
Ces marchés chinois et asiatiques ont une particularité: on y vend très souvent des animaux vivants, y compris des animaux sauvages. C’est une coutume dans beaucoup de pays d’Asie, rappelle Bloomberg, qui permet de s’assurer de la qualité de l’animal et de sa fraîcheur. «On a tous les éléments réunis dans ces marchés, car il y a un brassage d’animaux et un contact entre animaux et personnes», précise Éric D’Ortenzio.
Si les «wet markets» chinois ont vu l’émergence de plusieurs virus, ce ne sont pas les seuls à fonctionner ainsi en Asie, loin de là. Une étude de 2012 au Laos montrait que sur les dizaines de marchés de ce type, des milliers d’animaux, parfois sauvages et même protégés, étaient vendus. Souvent avec des conditions sanitaires déplorables: seuls 4 d’entre eux disposaient d’eau courante.

Le marché de Wuhan au centre de l’épidémie

Pour l’épidémie actuelle, c’est le marché de Wuhan en Chine qui est le principal accusé. «Les premiers malades ont visité ce marché de poissons, mais qui vend aussi d’autres animaux», explique-t-il.
Selon CNN, ce marché vendait des animaux vivants et morts. Y compris des civettes palmistes, dont la vente est pourtant interdite en Chine depuis l’épidémie du SRAS en 2003, au vu des images obtenues par la chaîne d’information.
L’OMS recommande d’ailleurs, en raison de la découverte de 2019-nCov, d’éviter ce type de marchés pour les personnes à risque et, pour les autres, d’éviter de toucher le nez, les yeux ou la bouche d’animaux et de bien se laver les mains après avoir été dans un «wet market».
«Pour l’instant, on ne sait pas quel est le réservoir ni l’hôte intermédiaire de ce coronavirus», rappelle Éric D’Ortenzio. Le marché de Wuhan a été fermé au public le 1er janvier et des analyses sur des animaux vendus sur place sont en cours pour essayer de trouver l’hôte intermédiaire de ce nouveau coronavirus, qui pourrait donc avoir été un animal stocké dans le marché. Mais il faudra encore attendre un peu pour avoir des réponses définitives.


REF.: Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois



Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

L'épidémie de coronavirus est partie d'un marché à Wuhan en Chine. C'était aussi le cas pour le terrible SRAS en 2003, car les «wet markets» asiatiques réunissent toutes les conditions pour le passage d'un virus de l'animal à l'Homme.

 

 

 
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Staff Photographer / Reuters
Le marché de Qingping à Guangzhou, en Chine, l'un des nombreux "wet markets" asiatiques où l'on peut acheter des animaux vivants, afin de les préparer pour le dîner plus tard. C'est dans un de ces marchés qu'aurait émergé le nouveau coronavirus.
L’épidémie s’accélère de jour en jour. Le nouveau coronavirus qui a émergé dans un marché en Chine fin 2019 a contaminé plus de 400 personnes et fait plusieurs morts, a-t-on appris ce mercredi 22 janvier. Certains pays, dont les États-Unis, ont identifié des cas sur leur territoire.
Il ne faut pour autant pas céder à la panique, car le virus semble pour l’instant avoir un faible taux de contamination et de mortalité. Mais les institutions de santé publique sont évidemment en état d’alerte afin d’endiguer ce nouveau coronavirus, baptisé 2019-nCov, car elles craignent un risque de mutation.
Surtout, l’OMS souhaite éviter à tout pris un scénario similaire à 2003 où un autre coronavirus, le SRAS-CoV, avait contaminé 8000 personnes dans 37 pays, en tuant 774. Le tout en l’espace de neuf mois.
Le SRAS-CoV était lui aussi parti de Chine. Et il avait sûrement lui aussi contaminé ses premiers humains dans un marché. On soupçonne également que le premier lieu de contamination de certaines grippes aviaires soit un marché chinois. Et cela n’a rien d’un hasard: ces lieux, appelés «wet market», cochent toutes les cases permettant à une épidémie de démarrer.

Un hôte intermédiaire 

Pour bien comprendre, il faut déjà savoir que les coronavirus sont à l’origine des virus qui se trouvent chez les animaux. En général, il y a une espèce, que l’on appelle «réservoir», qui est contaminée par le virus. «La plupart du temps, ce sont des chauves-souris asymptomatiques, elles sont porteuses du virus, mais pas malades», explique au HuffPost Éric D’Ortenzio, coordinateur scientifique pour l’Inserm, spécialiste des maladies infectieuses émergentes.
Le problème, c’est donc quand ce virus arrive à «sauter» vers une autre espèce, pour laquelle il est nuisible. «Mais souvent, le virus ne saute pas directement du réservoir à l’Homme, il faut un hôte intermédiaire, un autre animal», précise le docteur. «Parfois, il y a une mutation du virus entre la chauve-souris et l’hôte intermédiaire qui fait qu’il devient transmissible à l’Homme».
Pour le SRAS-CoV, c’était la «civette palmiste», un petit mammifère sauvage dont les Chinois raffolent. Pour faire simple, ce que l’on pense, c’est que le virus est passé d’une chauve-souris à une civette où il a muté, puis à l’Homme. Et ce contact aurait eu lieu dans un «wet market».
AFP
Le marché de Wuhan, un «wet market» d'où est partie l'épidémie du nouveau coronavirus.
Ces marchés chinois et asiatiques ont une particularité: on y vend très souvent des animaux vivants, y compris des animaux sauvages. C’est une coutume dans beaucoup de pays d’Asie, rappelle Bloomberg, qui permet de s’assurer de la qualité de l’animal et de sa fraîcheur. «On a tous les éléments réunis dans ces marchés, car il y a un brassage d’animaux et un contact entre animaux et personnes», précise Éric D’Ortenzio.
Si les «wet markets» chinois ont vu l’émergence de plusieurs virus, ce ne sont pas les seuls à fonctionner ainsi en Asie, loin de là. Une étude de 2012 au Laos montrait que sur les dizaines de marchés de ce type, des milliers d’animaux, parfois sauvages et même protégés, étaient vendus. Souvent avec des conditions sanitaires déplorables: seuls 4 d’entre eux disposaient d’eau courante.

Le marché de Wuhan au centre de l’épidémie

Pour l’épidémie actuelle, c’est le marché de Wuhan en Chine qui est le principal accusé. «Les premiers malades ont visité ce marché de poissons, mais qui vend aussi d’autres animaux», explique-t-il.
Selon CNN, ce marché vendait des animaux vivants et morts. Y compris des civettes palmistes, dont la vente est pourtant interdite en Chine depuis l’épidémie du SRAS en 2003, au vu des images obtenues par la chaîne d’information.
L’OMS recommande d’ailleurs, en raison de la découverte de 2019-nCov, d’éviter ce type de marchés pour les personnes à risque et, pour les autres, d’éviter de toucher le nez, les yeux ou la bouche d’animaux et de bien se laver les mains après avoir été dans un «wet market».
«Pour l’instant, on ne sait pas quel est le réservoir ni l’hôte intermédiaire de ce coronavirus», rappelle Éric D’Ortenzio. Le marché de Wuhan a été fermé au public le 1er janvier et des analyses sur des animaux vendus sur place sont en cours pour essayer de trouver l’hôte intermédiaire de ce nouveau coronavirus, qui pourrait donc avoir été un animal stocké dans le marché. Mais il faudra encore attendre un peu pour avoir des réponses définitives.


REF.: Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.