Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé Céline Barsalo Leblanc. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Céline Barsalo Leblanc. Afficher tous les messages

dimanche 12 avril 2020

12 idées (gratuites, ou presque) pour vous divertir pendant le confinement



12 idées (gratuites, ou presque) pour vous divertir pendant le confinement

Des spectacles de Metallica à ceux de l'OSM, en passant par des quiz en ligne et des auteurs célèbres faisant la lecture aux enfants!





Covid19, pandémie, écoles, congé, Céline Barsalo Leblanc, livres,




Le confinement vous rend dingue au point que vous envisagez de repeinturer la salle de bain pour la troisième fois en deux ans ou de démonter votre aspirateur «juste pour voir»?
Il y a pourtant des façons beaucoup plus simples de passer le temps pendant cette période difficile.
En voici douze gratuites (ou presque).
――――――

1. Participez à un quiz en ligne

La boutique Randolph du comédien Normand d’Amour organise des quiz sur Facebook et fait tirer des prix chaque semaine.
(Il en existe plusieurs autres, vous pouvez notamment jeter un oeil du côté de Quiz Mtl, Pub Quiz Québec, C’est-tu ta toune?Quiz Tonic et Quiz musical HELM sur Electrik Erik.)

2. Assistez à des concerts de l’OSM

L’Orchestre symphonique de Montréal rediffuse ses concerts en ligne les lundis, mercredis et vendredis.

3. Assistez à un ‘show’ de Metallica

Le légendaire groupe Metallica offre sur ses plateformes web plusieurs ‘shows’ des dernières années. Un nouveau arrive tous les lundis soirs.


4. Assistez à une comédie musicale

Sir Andrew Lloyd Webber présente certaines de ses comédies musicales les plus célèbres sur YouTube (tous les vendredis à 19 h, pour une durée de 48 heures).

5. Allez au Cirque

Le Cirque du Soleil offre du contenu en ligne gratuitement, dont au moins deux vidéos d’une heure présentant les faits saillants de certains spectacles.

 

6. Allez au cinéma (ou faites-le venir à vous)

Ses salles étant fermées, la chaîne Cineplex propose de louer en ligne (parfois pour aussi peu que 4,99 $) des dizaines de films, dont les nouveautés de l’heure.

7. Pratiquez l’ornithologie

QuébecOiseaux rend accessible gratuitement le contenu numérique de son magazine. Vous pourrez ensuite participer au programme «Des oiseaux à la maison» du scientifique en chef du Québec.

8. Remettez-vous en forme

Nautilus Plus offre un accès gratuit et illimité à sa plateforme «UltimeFit» jusqu’à la fin de la crise au Québec.


9. Améliorez vos techniques de photo (en anglais)

La compagnie Nikon propose de multiples cours en ligne.

10. Laissez un auteur faire la lecture à vos enfants (en anglais).

Certains des auteurs de livres pour enfants les plus connus de la planète collaborent avec l’Unicef et font la lecture de leurs créations.


 · Voyez ma première capsule-atelier pour vos jeunes à la maison en ces temps de confinement. Place aux histoires!📖📚 https://youtu.be/J_Flp83aUqQ
 

11. Pratiquez la méditation

Le temps de la crise, au moins deux applications — HeadSpace et Sanivello —offrent gratuitement du contenu qui serait autrement payant. Sur Android et iOS.

12. Faites de la musique

Il existe de multiples cours gratuits de musique en ligne, peu importe votre instrument de prédilection. Il suffit de chercher pour trouver!

REF.:

dimanche 29 mars 2020

Condamnées à payer 70 000$ à une famille pour ne pas avoir protégé leur fille d'intimidation à l'école

Condamnées à payer 70 000$ à une famille pour ne pas avoir protégé leur fille d'intimidation à l'école




MISE À JOUR
Coup de boîte à lunch, cyberintimidation, lançage d’objets. Une commission scolaire, deux enseignantes et une directrice d’école sont condamnées à payer près de 70 000$ à une famille de la Montérégie pour ne pas avoir protégé leur fille de ses intimidateurs.




 

intimidation, écoles, livres, Céline Barsalo Leblanc



«Les défendeurs ont priorisé leur réputation professionnelle et celle de l’école, plutôt que de protéger [l’enfant]», conclut la juge Claude Dallaire dans une décision rendue le 1er octobre.
En 2012, Le Journal avait publié un article sur la poursuite intentée par des parents pour 400 000$ en raison de l’intimidation qu’a subie leur fillette en 2010-2011 à l’école Micheline-Brodeur de Saint-Paul-d’Abbotsford, près de Granby.
Sept ans plus tard, la justice leur donne partiellement raison. Elle condamne la commission scolaire des Hautes-Rivières, ainsi que trois membres de son personnel, à verser un total de 68 000$ à la famille pour leur «inaction».
Le Journal a choisi de ne pas nommer la fillette, qui avait entre 9 et 10 ans au moment des faits, pour ne pas lui causer de préjudice.
«Full lette»
Dès sa 3e année, elle reçoit un diagnostic d’arthrite juvénile qui l’oblige à porter des orthèses. Mais c’est lors de sa 4e année qu’elle commence à être ciblée à répétition par des élèves, malgré les interventions de la mère auprès de l’école, raconte-t-on dans le jugement.
Par exemple, un garçon répond à un potentiel commentaire de la fillette en lui assenant sur le dos un coup de boîte à lunch contenant un thermos.
Un mois plus tard, des élèves la qualifient de «full lette» sur Facebook.
En mars, trois enfants lui lancent des poches et des élastiques à deux reprises, indique le document.
L’enseignante qui surveillait la classe à ce moment-là n’était pas au courant de la situation d’intimidation que vivait la fillette, même si la direction s’était engagée dès décembre à aviser le personnel, explique-t-on dans le jugement.
De plus, la Commission scolaire a d’abord refusé de la changer de classe, puis d’école. «Pourquoi toute cette obstination?», se demande la juge.
Enfant à problème?
Dans la version de l’école, elle est décrite comme une enfant qui «provoque les réactions des autres par son attitude hautaine» et qui a «besoin d’attention», peut-on lire dans le jugement.
Relevant plusieurs contradictions, la juge a plutôt conclu que la fillette n’était pas une «enfant à problème» mais qu’elle a fait les frais d'une vision «biaisée» des intervenants de l’école. Elle conclut que la directrice Chantal Majeau et les enseignantes Marie-Josée Labrie et Chantal Lapointe ont fait de «l’aveuglement volontaire» vis-à-vis d’une enfant envers laquelle elles avaient «peu d’empathie».
D’ailleurs, la situation s’est améliorée dès que la fillette a changé d’école, note-t-on.
Depuis les événements, une loi provinciale est entrée en vigueur en 2012 pour obliger toutes les écoles à se doter d’un protocole de lutte à l’intimidation. Mais déjà à cette époque, la nécessité de protéger cette enfant «vulnérable» relevait de «gros bon sens et de sensibilité», note la juge. 
Jugement «important»
Ce n’est pas la première fois qu’un tribunal condamne une commission scolaire à dédommager des parents pour un cas d’intimidation, indiquent plusieurs juristes consultés par Le Journal.
Mais ce jugement est tout de même «important», analyse Me Virginie Dufresne-Lemire, car en plus de condamner l’école à compenser les dommages subis par la famille, la juge impose des dommages punitifs.
«C’est très rare», avoue l’avocate, notamment parce qu’il faut dans ce cas prouver que la faute a été «intentionnelle».
De plus, ce jugement vient envoyer un message aux commissions scolaires, leur rappelant l’importance de ne pas prendre l’intimidation à la légère, abonde Patrice Deslauriers, professeur de droit à l’Université de Montréal.
La cause a été portée en appel. Mmes Labrie, Majeau et Lapointe ne souhaitent pas commenter le dossier, indique la Commission scolaire des Hautes-Rivières par courriel. 
Avec la collaboration de Valérie Gonthier

EXTRAITS DU JUGEMENT

«À notre avis, la mère avait raison de revenir à la charge.»
«La preuve révèle qu’elle pleurait souvent, qu’elle ne voulait pas aller à l’école, qu’elle se sentait rejetée, isolée, insécure, et qu’elle faisait des cauchemars.»
«Il y a eu un manque au devoir de surveillance et de soins à l’endroit d’une enfant que les défendeurs avaient sous leur garde.»
«Personne ne semble avoir pensé un instant que [l’enfant], à force de dénoncer des comportements inadéquats de la part de ses camarades de classe, et de se faire rabrouer, a pu se fermer et devenir moins volubile, après s’être fait répondre des choses telles que : ‘’tu as dû faire quelque chose pour qu’ils soient sur ton dos’’. »
«Depuis que [l’enfant] est sortie de l’école Micheline-Brodeur, elle va beaucoup mieux. [...] Elle est appréciée à sa nouvelle école.»

REF.: