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samedi 6 décembre 2014

Racisme Policier,.......... ça existe ?

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ? 

Racisme Policier,.....même Obama , le président noir, est mal a l'aise !

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.



D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

vendredi 5 décembre 2014

On ne doit pas blanchir: L'off. Darren Wilson,qui a tué Michael Brown

Une rencontre fatale de 90 secondes,entre Wilson et Brown !








Il y a tu du racisme la dedans ?
La Police est telle bien encadré ?
Un citoyen drogué,déficient ou itinérant ,est-t'il différent des autres citoyens ?  Doit-on les
exterminer ,Non, et on ne doit pas retourner au temps des Nazis ?
L’affaire Michael Brown concerne les événements entourant la mort de Michael Brown, un Afro-Américain âgé de 18 ans, non-armé au moment des faits, abattu le 9 août 2014 par six coups de feu tirés par Darren Wilson, policier à Ferguson, Missouri1,2. Les faits n'ont pas été filmés et les versions qu'en donnent respectivement la police et les témoins divergent. Selon la police, Wilson a agi en état de légitime défense. Selon les témoins, Brown est abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Brown n'avait aucun casier judiciaire et les états de service de Wilson étaient vierges au moment des faits.
L'affaire entraine des émeutes dans une région avec des tensions raciales et une discrimination parmi les plus fortes des États-Unis3. L'événement obtient une couverture médiatique internationale, étant comparé par certains commentateurs à l'affaire Trayvon Martin4,5. Il mène à plusieurs jours de manifestations et d'émeutes à Ferguson dans le Missouri à partir du 10 août.
Le 11 août, le Federal Bureau of Investigation (FBI) ouvre une enquête sur la fusillade. Le jour suivant, le président des États-Unis Barack Obama fait une déclaration, exprimant ses condoléances à la famille Brown et affirmant que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Le 16 août, à la suite de l'augmentation des pillages et de la violence, le gouverneur du Missouri Jay Nixon déclare l'état d'urgence, impose un couvre-feu et demande l'aide de la Garde nationale6. Deux jours plus tard, le couvre-feu n'ayant pas réussi à contrôler la violence, Nixon lève ce dernier7



L'officier de police auteur des coups de feu se nomme Darren Wilson. Il est âgé de 28 ans au moment des faits. Son nom est révélé par la police de Ferguson une semaine après l'incident11. En février 2014, Wilson reçoit une citation pour « effort extraordinaire dans l'exercice du devoir » pour avoir capturé un conducteur vendant de larges quantités de marijuana12. Wilson est mis en congé payé administratif à la suite de la fusillade13.
 Le samedi 9 août, aux environs de 14 h (heure locale), Michael Brown et Dorian Johnson se dirigent vers la maison de la grand-mère de Brown2,14. À ce moment, un officier de police dirige son véhicule vers eux. La suite des événements est décrite de manière différente selon les témoins.


Version de la police

Selon Joe Belmar, chef de la police du comté de Saint Louis (en), Michael Brown a été blessé mortellement après avoir agressé un policier de Ferguson et tenté de lui dérober son arme. Selon cette version, un premier coup de feu a été tiré de la voiture du policier, puis le policier est sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises en direction du jeune homme. Celui-ci s'est affaissé à une dizaine de mètres de la voiture de police, vers 14 h 1510. Selon l'officier de police Wilson, Brown aurait baissé les bras après les avoir levé et se serait dirigé vers lui de façon menaçante, le poussant à recourir au tir pour tuer (deadly force)15.
Le chef de la police de Ferguson, Thomas Jackson, déclare depuis que l'officier qui a tiré sur Brown a été blessé dans l'incident16. Wilson aurait été sévèrement battu, et souffrirait d'une fracture du plancher orbital. Il serait en outre traumatisé, craignant pour sa vie et celle de ses proches et redoutant de servir d'exemple17.

Version de Dorian Johnson

Dorian Johnson soutient qu'il marchait aux côtés de Michael Brown quand un policier leur a dit de marcher sur le trottoir plutôt que dans la rue. Michael Brown et lui n'en ont pas tenu compte, dit-il, de sorte que le policier est revenu à la charge, d'abord dans sa voiture, puis à l'extérieur, où il a tiré un coup de feu. Effrayés, les deux jeunes hommes ont pris la fuite18.
Dorian Johnson déclare que le policier « a tiré de nouveau, et lorsque mon ami a senti ce coup, il s'est retourné, a mis les mains dans les airs et a commencé à se baisser. Mais le policier a continué d'approcher avec son fusil en joue et a tiré plusieurs autres coups »18

Piaget Crenshaw

Témoin de la fusillade, Piaget Crenshaw dit qu'il lui a semblé voir une lutte entre le policier et Brown, avant que le policier ne tire sur Brown depuis l'intérieur de son véhicule. Brown aurait alors pris la fuite, le policier le poursuivant sur une distance de 6 mètres avant de tirer de nouveau. Lorsque Brown se serait arrêté les mains en l'air, le policier aurait tiré de nouveau à deux reprises19,20.
Après la publication du compte-rendu de l'autopsie préliminaire, Crenshaw estime que les tirs du policier alors que Brown fuyait en lui tournant le dos n'ont pas atteint la victime (tirs d'avertissement). Les tirs mortels auraient été effectués après qu'il se soit arrêté et retourné vers le policier21.
 Le 11 août, le FBI ouvre une enquête26. Le procureur général Eric Holder ordonne au personnel du département de la justice de suivre les éventuels développements27. Selon une porte-parole du FBI, les manifestations et émeutes n'ont joué aucun rôle quant à la décision d'ouvrir une enquête28.

À la demande de la famille, une autopsie préliminaire a été menée le 17 août par le docteur Michael Baden, ancien examinateur médical en chef de la ville de New York. Selon le rapport d'autopsie du médecin légiste, révélé le 18 août, Michael Brown a été touché par six balles. Les quatre premières ont atteint l'adolescent au bras droit, les deux dernières à la tête. Toujours d'après le médecin, seule une de ces blessures, infligée par une balle reçue au sommet du crâne, était mortelle. L'autopsie ne relève « aucune trace de lutte », attribuant les quelques abrasions présentes sur le corps de la victime à la chute sur la route. Une donnée qui contredit et discrédite la version de la police, selon qui Michael Brown a été tué après une altercation avec un agent auquel il avait essayé de voler son arme. Selon le médecin légiste, aucun résidu de poudre n'a été relevé sur la peau de Michael Brown ce qui signifie que l'arme se trouvait « au moins à plus de 30 à 60 centimètres »29.
Mary Case, examinateur médical du comté de Saint-Louis déclare que Brown avait subit des tirs de face et a refusé de donner davantage d'informations du fait de l'enquête en cours30,15.
Le procureur général Eric Holder ordonne une troisième autopsie du corps de Michael Brown31,32.
 Au terme de trois mois d'enquête le procureur du comté de St Louis annonce que le grand jury - composé de neuf personnes ayant le teint blanc et de trois personnes ayant le teint noir - a décidé de ne pas inculper le policier qui a tué Michaël Brown. Selon le procureur le grand jury a entendu pas moins de soixante-dix témoins et trois médecins légistes. Le ministre de la justice Eric Holder précise toutefois qu'une enquête fédérale indépendante de l'enquête locale a toujours cours et qu'elle se poursuivra33. La chaîne d'informations américaine MSNBC affirme que la procureure Kathy Alizadeh34 a donné à lire aux membres du grand jury, juste avant le témoignage du gardien de la paix Wilson, un extrait d'une loi qui autorise prétendument les officiers de police à tirer sur un suspect en fuite, mais déclarée inconstitutionnelle en 1985, influençant ainsi la décision des jurés.

Le 12 août, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Clayton, le siège du comté d'une action pénale de l'agent impliqué dans la fusillade. Les manifestants portaient des pancartes à Ferguson et beaucoup ont levé les mains en l'air en criant « Don't shoot » (« Ne tirez pas »). Selon la police, certains manifestants ont lancé des bouteilles sur les policiers, ce qui les a obligé à utiliser à nouveau des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Le lendemain, une unité spécialisée lourdement armée, le SWAT, dépêche une équipe d'environ 70 officiers exigeant que les manifestants se dispersent41. Dans la nuit du 13 août, certaines personnes ont jeté des cocktails Molotov et d'autres objets sur les policiers qui ont riposté avec des bombes fumigènes, des grenades flash, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Des séquences vidéo des événements enregistrés par KARG Argus Radio montrent la police tirant des gaz lacrymogènes dans un quartier résidentiel et ordonnant aux journalistes de cesser l'enregistrement.
Le weekend du 10 au 13 octobre, baptisé Ferguson October, a été marqué par une série de manifestations calmes à St. Louis et à Ferguson, une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police suite à de nombreux affrontements à Ferguson et St Louis4 Le 24 novembre 2014 la décision du grand jury de ne pas poursuivre le policier auteur des tirs relance les émeutes à Ferguson malgré les appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du jeune Michael Brown et contraint le gouverneur de l'état du Missouri, Jay Nixon, à déclarer l'état d'urgence faire appel à la garde nationale pour maintenir l'ordre. La police de Ferguson a été la cible de nombreux tirs et une douzaine d'immeubles ont été incendiés. 29 manifestants ont été arrêtés. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco. Selon le site américain Buzzfeed, qui relaye les propos du chef de la police du compté de Ferguson, ce dernier a personnellement entendu plus de 150 coups de feu tiré contre les forces de l'ordre. Mais la police n'a pas riposté. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco43,33

Auteur des tirs

Le 29 novembre 2014 le journal St. Louis Post-Dispatch annonce que Darren Wilson, l'auteur des tirs mortels, aurait quitté la police en invoquant notamment le fait que s'il restait en fonction il ferait « courir des risques aux habitants et aux officiers de police de Ferguson »44.

 Le jeudi 4 septembre 2014, l’avocat général du département de justice des États-Unis, Eric Holder, a annoncé qu’une nouvelle enquête sera ouverte afin d’étudier les pratiques à long terme de la police de Ferguson48.

Le policier Darren Wilson, qui a abattu le jeune Noir Michael Brown à Ferguson, au Missouri, n'a pas reçu d'indemnité de départ lorsqu'il a remis sa démission en fin de semaine, a mentionné le maire de la localité, dimanche.
M. Wilson et la petite banlieue de Saint Louis ont rompu leurs liens, a précisé James Knowles lors d'un point de presse au lendemain de la démission du policier, qui est entrée en vigueur immédiatement. Il ne recevra donc plus de salaire ni d'avantages sociaux de la part du service de police de la ville.
Le maire a d'ailleurs assuré que lui-même ne démissionnerait pas, même si la gestion de la crise par son administration a été maintes fois critiquée.
Darren Wilson, un policier blanc âgé de 28 ans, a tué Michael Brown, 18 ans, qui n'était pas armé, le 9 août. Un grand jury a statué il y a près d'une semaine que des accusations ne pouvaient pas être portées contre M. Wilson, ce qui a provoqué des manifestations parfois violentes dans plusieurs villes des États-Unis.
Protéger ses collègues
Dans sa lettre de démission, le policier a expliqué que sa présence risquait de mettre en danger les résidents et les autres policiers de Ferguson. Son avocat a dit à l'Associated Press qu'il avait décidé de quitter son poste lorsqu'on l'avait informé de menaces à l'égard de ses collègues.
M. Wilson, qui travaillait depuis moins de trois ans pour la police de Ferguson, envisageait de partir depuis quelque temps, jugeant qu'il serait impossible pour lui de poursuivre son travail à cet endroit.
Un des avocats de la famille Brown estime que la démission du policier n'a rien de surprenant.
 

Me Crump a ajouté que les parents de Michael Brown réfléchissaient toujours à la possibilité de poursuivre le policier au civil.







Source.:

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ?

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.
D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

jeudi 4 décembre 2014

La pensée est considérée comme un sens






La pensée est considérée comme un sens,
Les pensées nous parviennent au moment même
où le corps ressent des sensations.
Elles proviennent de la même source vibratoire.
La pensée n’est qu’un outil.
Un des six sens.
Mais nous l’avons élevée à un tel niveau nous
nous identifions avec nos pensées.

Ne pas identifier la pensée comme un des six sens
est très significatif.
On se laisse tellement submergés par la pensée que d’essayer de la définir en terme de sens est comme parler de l’eau à un poisson.
L’eau, quelle l’eau ?
« non pas ce que l’œil peut voir, mais ce par quoi l’œil peut voir :
Pas ce que l’oreille peut entendre, mais ce par quoi l’oreille peut entendre.
Pas ce que la parole peut éclairer, mais ce par quoi la parole peut être éclairée.
Pas ce que l'esprit peut penser, mais ce par quoi l'esprit peut penser.Les neurones se relient le plus quand une personne focalise son attention.
Cela signifie qu’on peut diriger notre propre expérience
subjective de la réalité.
Littéralement, si nos pensées engendrent la peur, l’inquiétude, l’anxiété
et la négativité, on stimule le réseau à produire davantage de pensées similaires.
Si nos pensées engendrent l’amour,
la compassion, la gratitude et la joie,
on stimule le réseau à reproduire ces expériences.

Mais comment fait-on si la violence et la souffrance nous entourent ?
Ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion ou d’idéalisme ?
On accepte sa réalité exactement telle qu’elle est – telle qu’elle est EN RÉALITÉ.
Mais on la ressent au niveau fondamental des sensations,
au niveau vibratoire ou au niveau énergétique,
sans qu’elle soit préjugée ou influencée par la pensée.
En focalisant son attention au niveau fondamental de la conscience,
0n crée un réseau qui suscite une perception tout à fait différente de la réalité.
La plupart du temps, on fait l’inverse.
On laisse constamment des idées sur le monde extérieur influencer nos réseaux neuraux,
mais notre équanimité intérieure éprouve le besoin de ne pas être conditionnée par les évènements extérieurs.
Les circonstances n’ont pas d’importance.
Seul mon état de conscience importe.
En sanskrit, méditation signifie se libérer de la mesure.
Se libérer de toute comparaison.
Se libérer de tout devenir.
Vous n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre.
Vous êtes bien dans votre peau.
Il faut adopter la douleur physique
pour la dépasser.
L’accepter.
Elle fait alors partie de soi plutôt
qu’on ne fait partie d’elle.
Comment vit-on si la conscience
est en contradiction avec ce qu’elle contient ?
Comment vide-t-on son cœur d’ambitions insignifiantes ?
Cela doit être la révolution totale dans la conscience.
Un changement radical d’orientation du monde extérieur vers le monde intérieur.
Il ne s’agit pas d’une révolution déclenchée uniquement par la volonté ou l’effort.
L’acceptation de la réalité telle qu’elle est.
L’image du cœur ouvert du Christ exprime avec force l’idée
qu’on doit accepter toute douleur,
qu’on doit tout accepter si on veut rester ouvert
à la source évolutionnaire.
Cela ne veut pas dire que vous devenez masochiste,
vous ne rechercher la douleur.
Mais quand elle se présente, ce qui est inévitable,
vous l’acceptez simplement la réalité comme elle est
au lieu de vouloir une autre réalité.

Ressentir sa propre énergie comme étant
l’énergie de l’univers est une étape universelle
ou archétype que les gens ressentent dans le processus d’éveil du centre du cœur.
Tout ne fait qu’un lorsqu’on s’autorise à ressentir cet amour,
à être cet amour,
lorsqu’on relie notre monde intérieur
avec le monde extérieur.
Comment peut-on ressentir la musique des sphères ?
Comment un cœur s’ouvre-t-il ?
Sri Ramana Maharshi déclara :
"Dieu est en vous, en tant que vous,
et vous ne devez rien faire pour être Dieu
réalisé ou auto-réalisé."
Il s’agit déjà de votre véritable état naturel.
Abandonnez toute recherche,
concentrez-vous vers l’intérieur
et sacrifiez votre esprit à votre être unique,
en rayonnant dans le cœur de votre être même.
L’introspection est la voie directe et immédiate vers l’expérience
personnelle vécue dans le présent.
En méditant et en observant vos propres sensations et votre vivacité à l’intérieur,
en réalité, vous observez le changement.
Cette force de changement s’élève et passe au moment
où l’énergie change de forme.
Le niveau d’évolution ou d’illumination d’une personne
dépend de sa capacité à s’adapter
à chaque moment,
ou à transformer en félicité le flot humain de circonstances,
de douleurs et de plaisir
qui change sans cesse.
Tolstoï, auteur de Guerre et Paix, dit :
"tout le monde pense à changer le monde,
mais personne ne pense à se changer soi-même."
Darwin déclara que la caractéristique la plus importante
pour la survie des espèces n’est ni l’intelligence, ni la force,
mais bien l’adaptabilité au changement.
On doit passer maître en adaptation.
C’est l’enseignement bouddhiste d’ "annica"
tout s’élève et s’éloigne, en changeant.
En changeant sans cesse.
la souffrance n’existe que parce qu’on s’attache à une forme particulière.
Quand on se rattache à la partie-témoin de soi-même
qui comprend annica, le cœur s’emplit de félicité.
Le masculin pénètre dans la spirale de vie
et le féminin s’abandonne au changement.
Témoigner et accepter inconditionnellement tout ce qui est.
Pour ouvrir son cœur,on doit s’ouvrir au changement.
Pour vivre dans le monde solide en apparence,
il faut danser avec lui,
s’y engager,
vivre pleinement,
aimer pleinement,
tout en sachant que ce n’est pas permanent
et que toute forme finit par se dissiper et par changer.
La félicité est l’énergie qui répond au calme.
Elle naît en vidant la conscience de tout son contenu.
Une nouvelle conscience du cœur. La conscience, c’est le contenu de cette énergie de félicité engendrée par le calme.
Une conscience reliée à TOUT ce qui est.



REF.:

mercredi 3 décembre 2014

Facile de porter plainte contre lui pour attouchements ?

Encore a la mode ?
Mise à jour: 05/03/2010, mais encore le même pattern en 2014 !$$$$$
Après les implants... elle exigeait 100 000 $
 

QUÉBEC - Une femme de 24 ans, qui s'est fait payer des implants mammaires par un parent éloigné, a tenté de le faire chanter par la suite en le menaçant de porter plainte contre lui pour attouchements si elle ne recevait pas 100 000 $.
Catherine Rochette a plaidé coupable vendredi au palais de justice de Québec pour extorsion. Selon le récit de la Couronne, la jeune femme avait déjà reçu beaucoup d'argent de la victime dans cette affaire (de façon tout à fait volontaire) avant que les choses ne s'enveniment. L'octogénaire lui payait déjà sa voiture, son loyer et même ses prêts étudiants.
L'homme avait au surplus défrayé les coûts d’une augmentation mammaire, évaluée à 11 000 $, en août 2008. Insatisfaite du résultat et invoquant une «opération ratée», elle lui a réclamé un montant supplémentaire de 10 000 $, ce qu'il a refusé. L'accusée s'est mise à pleurer et a quitté son domicile.
Plus tard, Mademoiselle Rochette lui aurait offert de voir ses implants mammaires, ce qu'elle nie, affirmant plutôt que c'est lui qui «s'est offert». L'homme de 86 ans aurait touché ses seins et les aurait même embrassés à cette occasion. Il a ensuite refusé de lui verser des sommes d'argent, à l'exception de ses paiements mensuels pour la voiture.
La jeune femme est revenue à la charge quelques semaines plus tard et a exigé dans une série de courriels un paiement immédiat de 1000 $ et quatre-vingt-dix-neuf autres versements de 1000 $, sans quoi elle allait révéler les gestes à connotation sexuelle qu'il aurait commis.

Puis en 2014:
 Une ancienne réalisatrice de CBC, qui affirme avoir été harcelée sexuellement au travail par l'ex-animateur Jian Ghomeshi, révèle son identité : Kathryn Borel raconte son histoire au journal anglais The Guardian.
Mais jusqu'ou va les condamnations et le vrai du faux ? Qui croire,qui dit vrai,...............sinon un bon avocat vous faire retourner la situation en faveur de la femme ?

La délation est érigée en système,c'est la chasse a l'Homme ? 

 

-Je commencerai par dire que je n’ai jamais violé personne, je trouve que ça se place bien dans la conversation ces jours-ci. Reste que je suis un homme, et comme homme, je suis un violeur potentiel, oui madame, c’est comme ça qu’on disait dans les années 70-80, violeur potentiel. Marilyn French, Judith Lewis Herman, Susan Brownmiller dans Against Our Will : Men, Women and Rape : « de tout temps le viol est le moyen par lequel tous les hommes ont maintenu toutes les femmes dans un état de peur et d’asservissement ».
Pour Brownmiller, qui a été dans les années 70-80 la Simone de Beauvoir américaine, il y a deux sortes d’hommes : les violeurs et ceux qui sont farouchement contre le viol, mais ceux-là sont peut-être encore pires, ils défendent ce qu’ils considèrent comme leur propriété exclusive, le vagin de leur (s) femme (s).
Ce qu’il y avait de pratique avec les féministes de ces années-là, c’est qu’elles ne dénonçaient personne en particulier, elles fourraient tous les hommes dans le même grand panier et rabattaient le couvercle. On y était au chaud et solidaires, on continuait comme si de rien n’était à faire nos jokes d’épais, les épais n’ont jamais été aussi épais qu’à cette grande époque de féminisme radical.
Ce qui est beaucoup plus embêtant sur Twitter et Facebook ces jours-ci, c’est qu’on y dénonce aussi les hommes, mais un par un. Mon oncle. Mon père. Mon prof. Mon coach. Mon mari. Mon boss. Le type dans le métro. L’animateur de Toronto. Les deux députés libéraux. Au fait, sait-on ce qu’ils ont fait, ces deux-là ? Des beaux salauds, anyway. Tolérance zéro. Une main baladeuse ? Qu’on la coupe.
C’est ce climat un peu « Allemagne de l’Est » qui me fait revenir sur le sujet de l’heure même si, après les douloureuses affaires DSK et Polanski, je m’étais juré : plus jamais. J’ai résisté jusqu’à ce que j’entende à la radio un extrait d’une confession sur Twitter qui disait : « j’ai été agressée par quelqu’un de très connu ». Précisément ce genre de déballage qui me tue. Exactement ce genre de confusion entre dénonciation (d’une situation) et délation (la dénonciation d’une personne).
Mais plus que de la délation. On parle ici d’un système, d’un mouvement, d’une thérapie collective ayant pour ressort la délation.
Ce n’est pas le coup de téléphone aux flics pour dénoncer un voisin qui fait pousser du pot, c’est un appel à tous, thérapeutique : dénoncez, dénoncez, cela vous fera du bien.
Chaque fois que la délation est érigée en système, chaque fois elle sert à de tragiques règlements de comptes.
Combien de fausses accusations d’agressions dans les divorces ? Plus des trois quarts des profs accusés d’agressions sexuelles, aussitôt suspendus et mis au ban de la société, sont, à la fin de l’enquête, complètement blanchis, et complètement détruits même si ce sont les enfants qui mentaient.
Pour les féministes de mon temps, le viol était l’ « acting out » d’une attitude commune à tous les mâles, la suite logique du regard que tous les hommes portaient sur la fille qui passe. Depuis, on est rentré dans le détail. Qu’est-ce qu’un viol ?
Le mari rentre émoustillé de son party de bureau, sa femme endormie dit non. Il dit oui pareil. C’est un viol.
Sauf que le plus souvent, elle ne dit pas non. Elle dit rien même si elle n’a pas envie. Une agression sexuelle ?
J’ai connu une fille qui couchait de temps en temps avec un ministre. Il l’appelait quand il avait un moment. Telle heure, telle chambre. Des années plus tard, j’ai entendu la fille (qui était une collègue) rationaliser que c’était un rapport d’autorité entre un homme de pouvoir et la pauvre petite oie blanche qu’elle était à l’époque… C’était pas faux. Je me suis permis de l’envoyer chier quand même.
J’ai connu une étudiante qui a épousé son (vieux) prof, ils ont eu un de ces divorces tumultueux qui font revoler les gros mots, as-tu dit viol, ma chérie ? T’oublies que j’étais là.
Tu comprends pas.
Mais si. Très bien. Il t’a séduite du haut de sa chaire de prof, du haut de son autorité, de l’aura de sa réputation, c’est toi qui as sauté dessus, mais c’est lui qui t’a violée, tu parles que je comprends.
Vous allez hurler. Je connais une fille que son mononcle taponnait, un bien grand désagrément, résume-t-elle, mais un traumatisme ? Pas vraiment. Sauf le traumatisme de… de ne pas avoir été traumatisée.
Vous me faites penser, j’en connais une autre qui n’en faisait pas un plat non plus (ni un plaisir), vous la connaissez aussi, Marguerite Yourcenar, son oncle aussi, je crois…
Où je veux en venir ? À quelques vérités qui n’en sont pas. Non, l’émancipation ne passe pas par une grande chasse à l’homme. Non, on ne guérira pas du viol sur Facebook et Twitter. On en guérira avec le temps qui, en ce domaine comme en tant d’autres, avance à tout petits pas, d’autant plus petits qu’on a coupé dans les cours d’éducation sexuelle.
Si cela fait du bien de parler à une majorité de femmes, d’autres qui n’ont pas envie de raconter leur histoire ne sont pas sans courage pour autant. N’y en aurait-il qu’une seule que cette grande lessive rebute, une seule qui s’étant reconstruite pendant des années dans le secret du cabinet de son psy s’est sentie bousculée – allez, parle, nom de Dieu, parle – une seule, cette chronique est pour elle.

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Léo-Paul Lauzon: L'emmerdeur s'intéresse toujours aux banquiers canadiens

Léo-Paul

Ce matin, le coloré professeur de sciences comptables Léo-Paul Lauzon va probablement découper cet article, souligner des passages avant de le classer dans une chemise thématique, probablement celle consacrée aux banques et aux paradis fiscaux.


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«J'haïs ces gens-là»
Jour après jour, dans sa résidence des Laurentides, c'est le rituel matinal du titulaire de la Chaire socioéconomique de l'UQAM: il consacre deux heures à la lecture des journaux du jour, à les annoter et à les classer méticuleusement.
«Les ordinateurs, je n'aime pas beaucoup ça», avoue-t-il.

Une phrase qui étonne quand même, depuis 2010, dans la bouche d'un professeur universitaire. Ce qui surprend aussi, c'est d'apprendre que ce prof de comptabilité rebelle a maintenant 67 ans.

Quoique, à bien y penser, il y a longtemps que le prof Lauzon est présent dans le paysage médiatique, lui qui demeure l'un des seuls à offrir un contre-discours et à montrer la face cachée du capitalisme.

Les banques dans sa valise

Comme il le fait une fois l'an, le prof Lauzon s'est envolé pour un séjour vacances-travail de trois semaines dans une maison qu'il loue à Cuba (il ne découpera donc pas cet article ce matin!).

Dans ses valises, il a apporté quelques-unes de ses chemises thématiques remplies de découpures de journaux et de magazines, ainsi que des rapports annuels.

Il s'intéressera cette fois-ci à l'évasion fiscale des banques et de certaines grandes entreprises (avec la complicité des banques) dans les paradis fiscaux.

Quelques questions qui font mal

«À Cuba, je travaille quatre heures par jour sans téléphone, sans personne pour me déranger. C'est incroyable la quantité de travail qu'on peut abattre dans ce temps-là», dit-il.

Les détracteurs du prof Lauzon trouvent qu'il utilise trop souvent des raccourcis douteux.

Mais d'aucuns s'entendent pour dire qu'ils soulèvent souvent de très bonnes questions, dont plusieurs qui font mal. Dans le club de la haute finance, on l'a baptisé «l'emmerdeur» depuis longtemps.

«Si quiconque dérange l'ordre établi est un emmerdeur, alors oui, j'en suis un!», avait-il d'ailleurs lui-même reconnu, un jour, en entrevue à La Presse.

Bouffons de service...

Vingt-cinq ans après son premier rapport socioéconomique décapant sur Vidéotron, alors propriété de la famille Chagnon (qui avait été largement financée par la Caisse de dépôt pour doter le Québec de son premier réseau de câblodistribution), le prof Lauzon trouve que les Québécois se laissent encore trop souvent endormir par l'élite.

Il n'a rien contre le monde des affaires proprement dit. Ceux qu'il vise, ce sont ces «bouffons de service» et «ces affairistes et opportunistes» qui, selon lui, disent «faites ce que je dis, pas ce que je fais».

«Je ne me prends pas comme un gars intelligent, dit-il. Mais quand je vois toutes les énormités et les inepties que disent ces gens-là, je me dis que je peux pas faire pire qu'eux!»

Son dédain inclut aussi des économistes bien connus, qu'il considère en total conflit d'intérêts lorsqu'ils acceptent de lucratifs mandats de consultation, à gauche comme à droite, en plus de leurs fonctions bien rémunérées de professeurs d'université.

Et ça inclut aussi les journalistes qui, selon lui, couvrent le monde économique avec un esprit contemplatif, en surfant trop souvent sur leurs dossiers et en posant rarement les vraies bonnes questions.


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A quand la fin des Banques ?

 Lauzon

«J'haïs ces gens-là»

En 2010 , il disait, et dit encore :
J'haïs ces gens-là, ces faces de carême-là, ces faux frères qui donnent des leçons, qui s'expriment sur tout, dont la santé et le décrochage scolaire, et qui se comportent autrement. Ils ont du front tout le tour de la tête!»


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Léo-Paul Lauzon n'apprécie pas, entre autres, de voir un banquier comme Jacques Ménard, de la Banque de Montréal, publier un livre ( Au-delà des chiffres... une affaire de coeur) consacré au décrochage scolaire.
«Pourquoi n'y a-t-il pas un journaliste ici qui lui apporte son propre rapport annuel et lui demande poliment: «Regardez, M. Ménard, pourquoi votre banque a-t-elle des bureaux dans les paradis fiscaux? Pourquoi les banquiers se font-ils payer en options d'achat pour éviter de payer de l'impôt? Vous savez, la fiscalité, ça a un lien avec le décrochage scolaire et nos hôpitaux en décrépitude...»»

Dans une chronique publiée il y a deux semaines dans l'hebdomadaire Métro, le prof Lauzon reprenait d'autres propos du banquier Ménard, lui qui déclarait il y a un mois: «Moi, je n'ai pas de bibittes ou d'appréhensions existentielles à l'égard du monde syndical. Ça fait partie de la toile sociale qu'est le Québec.»

«Parlant de bibittes, lui répond le prof Lauzon dans la chronique, il faut dire qu'il n'y a pas de syndicat à la Banque de Montréal...»

Il s'étonne encore aujourd'hui qu'il n'y ait pas eu un seul journaliste pour lui poser la question à savoir pourquoi les banques avaient toujours réussi à éviter la syndicalisation, elles qui n'ont d'ailleurs pas toujours pris des moyens gracieux pour le faire.


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