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mardi 21 août 2018

Corruption de fonctionnaires à l'ARC : 7 arrestations


Francesco Bruno et six autres hommes ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des actes illégaux qui visaient à frauder l'Agence du revenu du Canada (ARC).




revenu canada, corruption, fonctionnaires corrompus

La Presse canadienne
Des accusations de corruption de fonctionnaires, complot, fraude, abus de confiance par un fonctionnaire public et fraude envers le gouvernement ont été déposées contre eux par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Ces personnes auraient été mêlées à plusieurs complots impliquant des entreprises, leurs propriétaires et d'anciens fonctionnaires corrompus au sein de l'ARC.
Par le biais de Delvex, une compagnie spécialisée dans l'obtention de crédits d'impôt pour diverses entreprises, les manoeuvres des accusés leur ont permis de bénéficier de commissions sur des crédits d'impôts frauduleusement obtenus.
L'entreprise était dirigée par Marcello Furgiuele, âgé de 38 ans. Quatre hommes ont été identifiés comme actionnaires fantômes de la compagnie Delvex. Il s'agit de Francesco Bruno, 52 ans, et trois anciens fonctionnaires de l'ARC, Americo Comparelli, 44 ans, Adriano Furgiuele, 45 ans, et Antonio Girardi, 49 ans.
Selon la GRC, ces personnes présentaient de fausses réclamations de crédits dans le cadre du Programme de recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE). Le quart de la valeur totale des crédits d'impôts frauduleusement obtenus accordés par l'ARC était ensuite remis à Delvex, stipule le communiqué émis lundi par la police fédérale.
Ces arrestations viennent conclure une enquête amorcée en 2008, afin de faire la lumière sur des allégations de corruption de fonctionnaires. Au total, 15 individus ont été accusés dans le cadre de cette enquête, dont huit anciens fonctionnaires de l'ARC. Pas moins de 142 chefs d'accusation ont été déposés.
Ces cinq coaccusés comparaîtront le 7 avril prochain au Palais de justice de Montréal.
Parallèlement, Francesco Bertucci, 62 ans, aurait offert un pot-de-vin à Adriano Furgiuele, 45 ans, en échange d'une intervention dans le traitement de son dossier fiscal ainsi que celui de sa compagnie Thomson Tremblay Inc, traités par Nicola Iammarrone, 53 ans. Il aurait éludé pour plus de 2 millions de dollars en impôt fédéral en lien avec une perte à titre de placement d'entreprise.
Pour ces trois coaccusés, la comparution et prévue le 19 mars au Palais de justice de Montréal.
Plusieurs des sept accusés n'en sont pas à leurs premières armes en matière de fraude. Il y a un peu plus d'un an, Francesco Bruno avait été visé par Revenu Québec, qui lui avait réclamé plus de 2 millions de dollars en amendes pour des fraudes fiscales contre les sociétés B.T. Céramiques, de Montréal, et Entretien Torrelli, de Laval.
En août 2012, Francesco Bruno avait aussi été arrêté en compagnie de l'entrepreneur Tony Accurso pour un complot et une fraude de plus de 3 millions de dollars. Ils faisaient partie d'un groupe de cinq hommes d'affaires qui avaient détourné de l'impôt fédéral.
Selon la GRC, Adriano Furgiuele avait aussi été visé par une plainte de l'ARC en lien avec un stratagème de fausses facturations en septembre 2008.


Ce dossier, nous dit une source, est pourtant «insignifiant» par rapport au degré de corruption qu'on a découvert à l'Agence.
Un exemple de ce que la GRC a découvert, d'après un mandat de perquisition de l'été dernier : le chef d'équipe Adriano Furgiuele a participé à la falsification d'une vérification fiscale au profit de B.T. Céramique, propriété du fameux Francesco Bruno. Bruno est le cousin de cet ex-employé de l'ARC.
Y avait-il vraiment des employés du fisc qui vendaient une sorte d'«assurance», en faisant des vérifications bidon suivies d'avis de cotisation minimes pour couvrir leur opération?
Pour l'instant, aucune déclaration officielle n'a fait le point sur le degré de pourriture du bureau montréalais de cette agence. Mais en mettant ensemble les nouvelles des derniers mois, il y a de quoi s'inquiéter.
Le cash, toujours le cash
Au sujet de la fraude de Simard-Beaudry et de Louisbourg, on n'a vu que la partie fiscale de l'affaire: les entreprises de Tony Accurso envoient des chèques à des sociétés bidon, qui délivrent des reçus comme si elles avaient fait du travail de sous-traitance. Ça permet de déduire de fausses dépenses.
Mais que font les sociétés bidon de Francesco Bruno avec l'argent? Elles le remettent aux entreprises de Tony Accurso, puisque c'étaient des factures bidon. Pour ne pas laisser de traces, l'argent n'est pas remis par chèque, mais cash. Où va tout cet argent? Ça fait quand même quelques valises, 3,9 millions en cinq ans, seulement pour les sociétés de Francesco Bruno...
Qu'ont fait les gens de Simard-Beaudry et de Construction Louisbourg avec ces millions de dollars? Francis Vailles répond à la question ce matin: c'est allé en salaires dans les chantiers... et en «dépenses personnelles». Dépenses de quelles personnes, et pour quoi faire au juste? Le fisc ne s'en soucie pas tellement et n'a qu'à percevoir l'impôt éludé.
Simard-Beaudry et Louisbourg n'ont donc pas fini de payer: après le fisc fédéral, ce sera Revenu Québec, puis la TPS et la TVQ. Et avec une menace de suspension de permis à la clé, l'année qui vient paraît bien incertaine pour ces géants de la construction.




À lire aussi :
REF.:

jeudi 22 juin 2017

L'éternel réalité de la corruption Municipale(1937 ... 2017) et de la force Policière

Monsieur,...............Pacifique Plante,un exemple parmis tant d'autres qui se répette !

avocat et policier canadien:
 
 Pacifique Plante (né le à Montréal[1], mort le [2] à Guadalajara), surnommé Pax Plante, est un avocat et un policier. Il est célèbre pour ses actions contre le crime organisé à Montréal pendant les années 1940 et les années 1950 et contre la corruption dans l'administration municipale.
 
 
Avocat de formation, Pacifique Plante devient greffier à la Cour municipale de Montréal en 1937. Il constate alors la corruption qui sévit dans les services municipaux. La situation avait été dénoncée en 1934 par un rapport qui déclarait que Montréal était une « ville ouverte » pour le « vice commercialisé », comme on appelait alors le crime organisé. Il sévissait sous la forme de maisons de jeu illégales, de débits de boisson clandestins et d’un réseau de prostitution centré sur le quartier du Red Light.
En 1945, une Ligue de vigilance sociale, appuyée par l’archevêque de Montréal, monseigneur Joseph Charbonneau, commence à revendiquer la tenue d’une enquête sur la corruption dans le service de police. Plante commence, à la même époque, à faire pression pour que des poursuites soient intentées de façon sérieuse contre les patrons du crime organisé. En 1946, l’assassinat, en plein jour, du « roi du jeu » Harry Davis, crée un émoi dans le grand public. Le directeur du comité exécutif de la ville, J. Omer Asselin, nomme alors Pacifique Plante, que le public surnomme « Pax » (mot latin signifiant paix), chef de l’escouade de la moralité. Elle était notoirement la plus corrompue du service de police.
Plante entreprend une série de descentes spectaculaires dans les établissements clandestins. Il y invite la presse pour donner le maximum de publicité aux opérations et pour faire connaître les visages et les noms des coupables. Quelques clients arrêtés se trouvent être des personnalités connues. Il demeure en poste 18 mois et est suspendu (mars 1948), puis congédié avec fracas (mai 1948), le chef de police Albert Langlois prétextant l'inconduite d’un agent de l’escouade. La population y vit un congédiement politique.
Plante se met alors à publier, dans le quotidien Le Devoir, une série d’articles intitulée Montréal, ville ouverte, dans lesquels il décrit le modus operandi des différents réseaux de bookmakers, de souteneurs et de bootleggers de la ville. Les articles, publiés en feuilleton de novembre 1949 à février 1950, démontrent que tous ces réseaux ne pouvaient exister qu’avec la complicité des autorités.
Jean Drapeau et Pacifique Plante en 1954
Le docteur Ruben Lévesque fonde en mars 1950 le Comité de moralité publique. Ce comité, avec l'aide d’un jeune avocat du nom de Jean Drapeau et grâce aux informations amassées par Plante, demande et obtient de la Cour supérieure du Québec, une enquête publique pour juger des accusations visant 58 officiers de police et 5 politiciens du comité exécutif de Montréal. L’enquête Caron, du nom du juge qui la préside, dépose son jugement le . 20 officiers de police, dont les chefs Dufresne et Langlois, sont blâmés et, dans certains cas, condamnés à l'amende et déclarés inaptes à occuper une charge municipale. Le jugement tombe alors que Jean Drapeau fait campagne pour être élu à la mairie lors de la prochaine élection municipale, prévue pour le 25 octobre[3]. Candidat de la Ligue d'action civique, il profite de l’effet Caron et, avec un programme de « nettoyage » de la ville, devient maire de Montréal. Aussitôt, Pacifique Plante retrouve le poste de chef de l’escouade de la moralité.
Une vague intense de répression contre les maisons de jeu (« barbotes »), les bordels et les débits de boisson clandestins (« blind pigs ») s’ensuit. Ces actions ne se sont pas sans un effet dépressif sur l'ensemble des cabarets montréalais alors en pleine effervescence.
Le milieu n’a cependant pas l’intention de se laisser faire : en 1955, on lapide la maison du maire, des coups de feu sont tirés en direction de Plante, sans l’atteindre toutefois, et Ruben Lévesque est assailli et battu. Une certaine presse à sensation s’attaque violemment à l’administration et, en 1957, après une élection entachée d’irrégularités, Drapeau est évincé de l’hôtel de ville et remplacé par Sarto Fournier.
Plante est congédié de nouveau. Il lui faut quitter le pays et il vit dans une semi-clandestinité au Mexique le reste de sa vie. Les activités du crime organisé se poursuivent dans un contexte changeant, au milieu de fréquentes et meurtrières guerres de gang.
En 1960, Drapeau revient au pouvoir et il y reste plus de deux décennies. Le crime organisé est muselé à des degrés variables, mais jamais éradiqué.
Plante ne revient qu'occasionnellement au Québec pour de très brefs séjours, entre autres à l'époque de la Commission d'enquête sur le crime organisé (CECO), dans les années 1970. Il meurt au Mexique en 1976.

BibliographieModifier

  • Pax Plante, Montréal sous le règne de la pègre, Éditions de l'Action nationale, Montréal, 1950 (livre réunissant les articles de Pax Plante publiés dans Le Devoir).
  • Alain Stanké et Jean-Louis Morgan, Pax, lutte à finir avec la pègre, Éditions La Presse, Montréal, 1972, 251 pages.
  • Mathieu Lapointe, Nettoyer Montréal. Les campagnes de moralité publique, 1940-1954, Éditions Septentrion, Québec, 2014, 400 pages.

En 2017:


Beaucoup d’enquêtes, peu de résultats

(NDLR: Le problême est en haut ,très haut dans la pyramide!)

Quatre policiers sur cinq visés par une enquête criminelle des affaires internes du SPVM ne sont jamais accusés. Et plus de la moitié de ceux qui doivent comparaître devant un juge seront finalement acquittés.
Ces données pour le moins surprenantes sur la performance de la controversée Division des affaires internes, et dont Le Journal a pris connaissance, sont compilées dans le rapport annuel de 2016 du SPVM.
On y apprend notamment qu’entre les années 2012 à 2015, inclusivement, les affaires internes ont ouvert des dossiers d’enquêtes pour des allégations criminelles impliquant 168 policiers du SPVM.
Seulement 32 d’entre eux — soit 19% — avaient dû faire face à des accusations au palais de justice.
Au moment où le rapport a été produit, soit au printemps 2016, onze de ces 32 policiers avaient été déclarés coupables, tandis que 12autres ont reçu des verdicts d’acquittement.
LA BONNE FOI
C’est donc dire que les affaires internes ne «jouent» même pas pour une moyenne de ,500 devant les tribunaux.
Parallèlement à ces dossiers criminels, les affaires internes ont aussi ouvert des enquêtes disciplinaires concernant 299 de leurs quelque 4600 policiers durant cette période. Les sanctions imposées au terme de ce processus de discipline totalisaient 183 journées de suspension.
Dans son rapport annuel de 2009, le SPVM expliquait par écrit qu’il gérait la discipline «dans l’esprit d’un bon père de famille». Et que sa «philosophie d’intervention» en la matière «met l’accent sur la bonne foi» des policiers.
«Le leadership provincial du SPVM en matière de traitement des affaires internes permet de maintenir une équité dans le traitement de la Loi sur la police et, surtout, de mettre en place des mécanismes pour éviter à ses ressources humaines de se placer dans des situations risquées», peut-on lire dans ce rapport.
Il y a fort à parier que le SPVM ne se doutait pas que huit ans plus tard, tout le Québec, le gouvernement et cinq autres corps de police s’intéresseraient autant aux pratiques de ses «ressources humaines» à l’intérieur même de sa Division des affaires internes.
NDLR: On dirait qu'un Juge  fait une différence entre un dossier Politique et Policier,surtout s'il y a des grosses Têtes , des Politiciens et des Cadres d' impliqués ou la Mafia ?

A l'émissiopn JE:
Au SPVM, fuites,faux rapports,campagne de salissage,le SPVM est ébranlé plus que jamais.
On discrédite des policiers avec de faux rapports.La Mafia s'est infiltré dans les affaires minicipales(on se croirait en italie ou au Brésil),a ce moment est dans une crise sans précédent. c'était le début de la commission Charbonneau ,le SPVM

On a su que le policier Ian Davidson (La Taupe ?)avait tenté de vendre toute la liste des informateurs de police, a la Mafia.Règne alors au SPVM un climat de terreur et de règlements de comptes. Une guerre de clan fait rage !

En Janvier 2012,une voiture va chercher un policier du SPVM,Pietro Poletti,il est au coeur de cette affrontement. On l'amène au 20 ième étage de l'Hôtel Intercontinentale du vieux-Mtl ,chambre 2020
loué par Nicodemo Milano le 19-01-2012.
A l'intérieure,les hommes les plus influent de la province:
Marc Parent directeur du SPVM,Jacques Duchesnau Chef de l'unité Anticollusion qui tire beaucoup de ficelle,Nicodémo Milano enquêteur spéçialisé dans les affaires Mafieuses et Pietro Poletti. Il y a deux clans dans cette rencontre:
Ceux qui veulent blanchir Poletti d'allégations criminels dans ce qui serait contenu dans un faux rapport ,rédigé par un clan adverse.Un faux rapport c'est grave et c'est pas la seule fois ou ça se serait produit. Et ceux qui ont dénoncé ce faux rapport,ce sont les agents sonneurs d'alarme: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione.Ils ont été patrouilleurs,agents doubles,responsables d'enquêtes sur les Hell Angels et la Mafia, les deux ont plus de 57 ans aux total en expérience.Selon eux ça commencé en 1990,ils étaient catalogués comme des gars de la Mafia par les policiers et même par les câdres du SPVM.
Ça vraiment commancé en 2012,lorsqu'ils ont dit que un certain policier était corrompu et que la GRC les auraient mit sur écoute pendant ce temps la.La GRC avait intercepté des communications avec le policier Correti et le scandale de BCIA qui aurait des pratiques douteuses(racculé des compteurs automobile,engager des policiers retraités avec méthodes douteuses ,...).
Correti avait été accusé de fraude avec BCIA,mais les procédures contre lui ont été abandonnées.
L'ex-policier Claude Aubin aurait écrit le 16-10-2014,au Journal de Mtl que Di Feo aurait souvent accompagné le fils de Correti a la sortie de l'école,alors que dans les faits Correti n'a pas d'enfant !(NDLR On devine dans quel Clan est Au-bain). Pourquoi ça ? ........................Parce que Cacchione et Di Feo l'avait (Claude Aubin)fait accusé d'avoir vendu des renseignements au crime organisé ,il y a 15 ans, il a plaidé coupable (Claude Aubin)!Ensuite Di Feo et Cacchione divulguent que : Des policiers recevaient de l'argent du crime organisé,anomalies dans le traitement des sources etc...
Un matin de Juin,ils sont convoqués au SPVM et sont congédiés ,aucune accusations criminels,12 accusations disciplinaires,aucune destitution(ce que voulait le SPVM),ça se termine avec 50,000$ de frais d'avocats et un règlement a l'amiable,dont les termes sont confidentiels,un règlement qui annule toutes les procédures disciplinaires.Dans les déclarations assermentatées: les noms de Michael Ward,Pierre Brochet,Dominic Werotte,Michel Guillemette , apparaisse.
 L'ingérence de la direction du SPVM dans les enquêtes: Ils y a de la fabrication d'allégations,par lesquels on commance des enquêtes dans le but de museler des gens qui ont des choses a dire. Et que les directeurs adjoints du SPVM , connaissent cette façon de faire !!!

L'ancien enquêteur Roger Larivière ,le 09-10-2014 est attablé au Restaurant Eldorado de l'avenue Mont-Royal avec le commantateur Stéphane Berthomet(les Média). Ce que Larivière lui a dit ,c'était la même chose que la lettre sans réponse qu'il avait envoyé au Chef Marc Parent ,que les policiers des enquêtes internes du SPVM ne fesaient pas leur job . Le SPVM avait essayé de prouver que Larivière était un gars instable psychologiquement ,sans preuve. On enquête sur Larivière ,car il aurait eu accès a des documents d'enquêtes confidentielles et peut être transmis ces documents.

Un Policier haut dans la hyérarchie au SPVM(non identifié)aurait dit:
Le sort réservé,lorsqu'ont fait des allégations criminelles ou disciplinaires est variables,selon qu'ont soit ami du parti, c.a.d. dans les bonnes grâces du Chef ou l'inverse ! C'est dégeullase de la façon dont les enquêtes sont bâclées ,afin de satisfaire le désir de vengance des hauts dirigeants. Les enquêtes internes fonctionnent encore comme ça ,comme dans les années 50 , en trouvant un suspect qu'ont veut se venger puis ont tente d'arranger ou de trouver des preuves pour l'accuser.

Le 10-11-2015,un policier porte plainte contre un haut gradé du SPVM ,pour une affaire d'entrave a la justice sur fond d'ingéreance politique. Le 19Nov ont déclanche une enquête sur le policier qui a porté plainte ,on retrouve que son collègue ,F. Djelidi planterait de l'héroine dans les poches de revendeur de drogue afin de les faire chanter pour recevoir de l'information;Alors que l'information avait déja été fourni en Septembre 2015(2 mois avant) par une source codé du SPVM (cette source avait des épisodes un peu  parano selon le SPVM),étrage !

Le SPVM a essuyer plusieurs revers avec les policiers: J. Cacchione,Di Feo,Tony Bianco,Mario Lambert,Roger Larivière, André Thibodeau, toutes des enquêtes dont les suspects ont été blanchis.
Selon Philippe Bensimon,Docteur en criminologie : tout est politique , rendu a un certain niveau.

Deux noms reviennent souvent: Costa Labos et Normand Borduas, enquêté par la SQ, ils seraient en lien avec la Mafia(NDLR: ou manipulé par la Mafia) , et c'est par eux qu'arriva le scandale d'espionnage des journalistes Patrick Lagacé et cie, ont voulait savoir qui était les sources des fuites journalistiques(NDLR: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione).

La question: Est-ce que le SPVM fabriquerait de la preuve  ? ...................... On connait déja la réponse dans le public !)
REF.:

jeudi 10 novembre 2016

La haute direction de l'UPAC , joue une game politique


La haute direction de l'UPAC « joue une game politique », accuse Lino Zambito

La haute direction de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) « joue une game politique » qui a une incidence directe sur la conclusion d'enquêtes policières, accuse l'ancien témoin-vedette de la commission Charbonneau, Lino Zambito.
Radio-Canada avec La Presse canadienne
Dans des entrevues accordées jeudi à Radio-Canada à l'occasion de la publication de son livre intitulé Le témoin, l'ancien entrepreneur en construction déplore les « relations malsaines » que l'UPAC entretient avec le bureau du premier ministre du Québec.
Après quatre ans de collaboration avec l'UPAC, et 35 rencontres avec ses enquêteurs, M. Zambito dit avoir longtemps espéré que la haute direction de l'UPAC « ferait [sa] job correctement », avant de déchanter.
[Mon livre] est une façon polie de dire aux dirigeants de l'UPAC qu'ils ont le mandat clair de faire le ménage dans l'industrie de la construction et dans le financement politique des partis provinciaux. Je trouve qu'ils ne le font pas. C'est une façon polie de leur dire de se réveiller et d'assumer leurs responsabilités.

Lino Zambito
« Je me suis aperçu que les enquêtes étaient mises sur des bureaux et qu'elles ne débouchaient pas », explique-t-il. « La seule façon de donner ma version et de poser des questions [...], c'est d'écrire les faits dans un livre. »
Les enquêteurs de l'UPAC font un « excellent travail », précise M. Zambito, mais « la haute direction de l'UPAC [...] décide de finaliser certains dossiers et de ne pas amener des accusations dans d'autres dossiers. »
La haute direction de l'UPAC [...] joue une game politique. Il y a des relations malsaines avec le bureau du premier ministre. On décide de temps en temps d'accuser une personne [...] On tente de faire baisser la pression médiatique. [...] Ils ont la preuve pour arrêter beaucoup plus de monde qu'ils ne l'ont fait.

Lino Zambito

Le commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, le jour de l'arrestation de sept personnes dont Nathalie Normandeau
Le commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, le jour de l'arrestation de sept personnes dont Nathalie Normandeau   Photo : Ryan Remiorz
M. Zambito soutient par exemple qu'un enquêteur de l'UPAC dans un dossier lié à la Ville de Boisbriand lui a confirmé lors de son passage à la commission Charbonneau que ses supérieurs avaient fait pression pour qu'il soit arrêté. « Lui a tout le temps voulu me rencontrer, et on lui a dit : "non, tu vas l'arrêter" », relate-t-il
« Quand il y a nécessité, ils sont prêts à frapper », poursuit-il, en disant tenir pour preuve l'arrestation de l'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau, survenue en mars dernier, alors que le patron de l'UPAC, Robert Lafrenière, sollicitait un nouveau mandat.
L'enquête s'est faite en deux mois, ça pressait. Il y avait urgence. J'ai été rencontré le 23 décembre, le 5 janvier. Ils sont venus chez nous, [déclaration assermentée] KGB, notaire. [...] J'ai dit aux enquêteurs sur le terrain : "votre boss a besoin de renouveler sa job?". Ils se sont mis à sourire.

Lino Zambito
L'UPAC affirme pour sa part que cette arrestation résulte de la fusion des opérations Joug et Lierre, ouvertes en 2014, avant d'être fusionnées.
Couillard nie toute ingérence
À l'Assemblée nationale, le premier ministre Philippe Couillard a nié toute ingérence de son cabinet dans les enquêtes de l'UPAC. « Jamais, jamais il n'y a quelque communication entre mon cabinet et les forces policières au sujet de l'enquête », a-t-il dit. « Il y a, comme c'est normal que ce soit le cas, des contacts pour les vérifications de sécurité qui entourent les nominations de membres du Conseil des ministres, ce qui est tout à fait régulier, normal. »
M. Couillard répondait à une question du chef péquiste, Jean-François Lisée, qui réclamait que des vérifications soient faites. Dans un point de presse tenu plus tôt en journée, M. Lisée disait être « énormément troublé » par les allégations de M. Zambito sur ces liens. M. Lisée disait espérer que l'UPAC ne soit pas sous influence politique, mais soutenait que les dires de M. Zambito « ouvrent des pistes que c'est peut-être pas le cas ». 
Quand la commission Charbonneau fait l'impasse sur le financement politique
M. Zambito soutient également que la commission Charbonneau a effectué du bon travail pour débusquer des rouages des systèmes de collusion et de corruption mis en place au niveau municipal, mais pas en ce qui concerne le financement politique.
Il dit cependant avoir été surpris de constater que l'ancien grand argentier libéral Marc Bibeau et l'ex-premier ministre Jean Charest n'aient pas été appelés à témoigner.
« Pourquoi on ne l'a pas fait? Pour des raisons politiques? », lui a demandé l'animateur Alain Gravel, jeudi matin, à son émision de radio. « Je ne vois pas d'autre raison. [...] La question se pose sur pourquoi on ne l'a pas fait », répond M. Zambito.
Il déplore du coup qu'un ancien conseiller de M. Charest, Alain Lauzier, ait agi comme conseiller de la commission. « J'ai un problème avec ça », dit-il, en rappelant qu'il y avait un « problème flagrant » avec le financement du PLQ. « Comment voulez-vous qu'on aille au fond de ce sujet-là? »
On veut faire des exemples avec des personnes ciblées, mais les responsables, le système de financement politique au Parti libéral, c'est Bibeau qui le pilotait. Et il avait un chef qui était Jean Charest. Et ces gens-là semblent être protégés par l'UPAC.

Lino Zambito
L'influence de Marc Bibeau

Dans la mire de l'UPAC, Marc Bibeau, est décrit par les dénonciations liées aux mandats de perquisition comme étant « le grand argentier du PLQ ».
Dans la mire de l'UPAC, Marc Bibeau est décrit par les dénonciations liées aux mandats de perquisition comme étant « le grand argentier du PLQ ».
L'ex-entrepreneur soutient avoir été frappé de constater l'influence qu'avait Marc Bibeau dans un évènement politique tenu à Laval en 2009. M. Zambito lui avait alors demandé de l'aider à faire débloquer un projet d'infrastructures à Boisbriand.
L'argentier libéral aurait accepté sans détour, étant donné que M. Zambito lui avait précédemment rendu un service en participant à convaincre la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-Îles de reconduire un bail qu'elle avait dans un édifice lui appartenant.
M. Bibeau aurait alors appelé le chef de cabinet de Jean Charest, Dan Gagnier, au grand étonnement de M. Zambito. Le contrat qu'il souhaitait faire débloquer était d'une valeur de 4 millions de dollars, ce qui ne justifiait pas d'appeler au bureau du premier ministre, selon lui.
L'affaire aurait été réglée en « cinq minutes », et le dossier aurait effectivement été débloqué quelques semaines plus tard.
Marc Bibeau lui aurait alors lancé : « Quand on forme un Conseil des ministres, on est cinq dans le war room. Je suis un des cinq et les ministres le savent. J'ai du poids. Quand on a besoin qu'un dossier se règle, ils sont mieux de bouger ».
M. Zambito n'est guère surpris que Marc Bibeau ait d'ores et déjà nié avoir tenu ces propos. « Écoutez, ça fait six ans qu'il nie tout ce qu'il fait, tout ce qu'on révèle sur lui », laisse-t-il tomber.
La mairesse de Boisbriand dans la ligne de mire

La mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato
La mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato (archives)
Lino Zambito a lui-même plaidé coupable à six chefs d'accusation de fraude, de complot et de corruption, après avoir admis avoir illégalement financé le parti de l'ex-mairesse de Boisbriand Sylvie St-Jean en échange de contrats pour sa firme, Infrabec. Il a écopé d'une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité.
En entrevue à Gravel le matin, il a expliqué qu'il venait tout juste de purger sa première année, au cours de laquelle il ne pouvait sortir de chez lui sans prévenir un agent de probation. Depuis minuit, et pour la prochaine année, il peut maintenant sortir librement pendant le jour, mais demeure soumis à un couvre-feu entre 22 h et 6 h.
L'ancien entrepreneur en construction se prépare aujourd'hui à donner des conférences pour inciter la population à s'engager dans la lutte contre la corruption et « à talonner le gouvernement Couillard pour qu'on fasse le ménage correctement ».
Il dénonce notamment que la mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato, soit toujours en poste, bien que son rôle dans les histoires de corruption touchant sa municipalité soit consigné dans une déclaration conjointe des faits acceptés dans le cadre du procès de l'ex-mairesse, Sylvie St-Jean.
« Dans cette déclaration-là, la Couronne accepte que Cordato en 2006 a [pris] part à un système de corruption à Boisbriand. Elle a favorisé la firme d'ingénieurs Genivar et le bureau d'avocats Dunton Rainville. C'est écrit blanc sur noir. Et il y a un juge qui a accepté ça. »
« C'est inacceptable que cette dame-là soit encore à la tête d'une ville », dénonce M. Zambito « Faut que la population se prenne en main, que la population réagisse. Faut faire changer ces mœurs au Québec. »
Cette déclaration n'implique cependant pas une reconnaissance des faits de la part de la mairesse, qui nie avoir participé à un système de collusion. En entrevue à La Presse, elle accuse M. Zambito d'agir par vengeance parce qu'elle l'a dénoncé à la police.

Source.:

vendredi 4 novembre 2016

Politicaillerie : Le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)




La SIQ, « c'est une gang de pas bons » - Monique Jérôme-Forget





EXCLUSIF - En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n'était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d'administration pour lesquels elle n'avait toutefois pas une grande estime.
Un texte de Marie-Maude DenisTwitterCourriel et Gaétan PouliotTwitterCourriel d'Enquête « Sincèrement, ça ne m'intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m'intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m'intéressait pas », nous a avoué l'ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.
Bien qu'au moment de l'entrevue elle n'ait pas été au courant des détails de l'enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.
Cette société d'État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget a été présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.
C'est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l'ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d'importantes sommes d'argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.
Allégations de fraude impliquant des collecteurs de fonds du PLQ Pour assurer la bonne gouvernance de l'institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d'administration.
Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu'elle en était responsable?
« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent ne souhaitait être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.
« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller [au] conseil d'administration de la SIQ, ce n'est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.
Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.
C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt.
Monique Jérôme-Forget
Fait troublant, tous les membres du conseil d'administration de la SIQ nommés avec l'arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.
« Quelqu'un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.
Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.
C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux.
Monique Jérôme-Forget
Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d'administration à l'époque.
« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n'avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. [...] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que "c'est une gang de pas bons" », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.
Selon Mme Boulanger, le conseil d'administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu'il était pdg.
Mise à pied de Marc-André Fortier
Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c'est aussi elle qui l'a renvoyé.
Marc-André Fortier
Photo : Radio-Canada/Jasmin Simard
En 2008, le vérificateur général informe Mme Jérôme-Forget d'irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.
M. Fortier sera d'ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l'a condamné à rembourser 75 000 $.
Lors de son procès, il a déclaré qu'il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir exercé des pressions sur des personnes « pesantes » au PLQ.
« On m'a demandé de le rencontrer. Je n'ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l'homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.
Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l'époque, Jean Charest.


Radio-Canada a appris que Marc-André Fortier, pdg de la SIQ de 2003 à 2008, et les collecteurs de fonds libéraux William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongation de baux.
Plusieurs documents obtenus lors de notre enquête démontrent que la SIQ opte la plupart du temps pour des baux de 10 ans et moins.
Pourtant, en 2004, la société d’État a signé un bail de 17 ans pour la location de presque tous les étages du plus important édifice de la place D’Youville, à Québec. 
Deux mois plus tard, le gestionnaire de l’immeuble aurait donné l’ordre de virer 1,25 million de dollars d’une banque du Liechtenstein à un compte en Suisse.
La majorité de cette somme aurait ensuite pris le chemin de quatre comptes aux Bahamas.
Le manège se serait répété en 2006 lorsque la SIQ a signé des baux de 20 et 25 ans pour deux autres immeubles à Québec.
Cette fois, le gestionnaire aurait versé 2,1 millions de dollars à un consultant en immobilier. L'argent aurait ensuite transité de Montréal vers une banque en Belgique et dans plusieurs autres comptes en Suisse.
Au bout de la chaîne, 902 000 $ auraient été déposés dans un compte de William Bartlett, qui en plus d’être un collecteur de fonds du PLQ est un ancien vice-président de la SIQ.
Il aurait transféré la moitié de cette somme dans une banque des Bahamas. De là, trois traites bancaires auraient été émises aux noms de Marc-André Fortier (170 000 $), de Charles Rondeau (100 000 $) et de Franco Fava (100 000 $).
Les gestionnaires d’immeubles nous ont dit ne pas savoir qui a bénéficié ultimement des sommes d’argent. 




Maxim Martin de la radio Énergie a dit de lui: Que le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)


Source.:

dimanche 26 mai 2013

Des fonctionnaires de l’ARC (l'Agence du revenu du Canada) corrompus ?

Fraude de 4,5 millions - Trois hommes arrêtés
 
Photo Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – Le comptable agréé Francesco Fiorino ainsi que deux de ses complices, les anciens fonctionnaires de l'Agence du revenu du Canada (ARC) Gennaro Di Marzio et Nicola Iammarrone feront face à des accusations pour des fraudes estimées à 4,5 millions $, a affirmé la GRC par communiqué jeudi matin.

Fraude de 4,5 millions


Trois hommes arrêtés

Les trois hommes auraient établi un système permettant d’éviter de payer l’impôt fédéral.
En demandant une certaine somme d’argent à ses clients, le comptable de 54 ans Francesco Fiorino leur promettait de payer moins d’impôts. Il offrait par la suite un montant d’argent à certains fonctionnaires de l’ARC dans le but de contourner les contrôles fiscaux.
De leur côté, les fonctionnaires Di Marzio, 49 ans, et Iammarone, 53 ans, s’occupaient de distribuer des pots-de-vin à d’autres fonctionnaires à leur service pour qu’ils participent à ce stratagème.
Le comptable Francesco Fiorino avait déjà été arrêté en août dernier, en même temps que les entrepreneurs Tony Accurso et Francesco Bruno, de B.T. Céramique, dans un précédent volet de cette enquête. À l’époque, Fiorino avait en sa possession un «plan d’action» détaillé décrivant comment protéger des entreprises appartenant aux deux entrepreneurs des inspections fiscales de l’ARC.
Les trois hommes arrêtés jeudi feront face à plusieurs accusations, dont celles de corruption de fonctionnaires, d’abus de confiance par un fonctionnaire public, de fraude envers le gouvernement et de fraude. Ils comparaîtront le 4 juillet à Montréal.
La GRC mentionne qu’un autre individu a été arrêté dans le cadre de cette opération afin d’être interrogé et qu’il pourrait être accusé.




Cette enquête, nommée projet Coche, a été amorcée par la GRC en 2008 et a pour but d’enquêter sur des allégations de corruption de fonctionnaires à l’ARC.