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mercredi 2 juillet 2025

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle

Corinne Hanon thérapeute: Donner n'est pas un rôle


 Donner n’est pas un rôle.

Ce n’est pas un devoir, une fonction, ni une image à incarner.

Ce n’est pas s’effacer pour mériter, ni s’user pour être utile.


Ce qui épuise, ce n’est pas le don.

C’est de donner pour plaire. Pour être aimé·e. Pour acheter la présence de l’autre. Pour éviter l’abandon.

C’est de se perdre dans une posture, au lieu d’être en lien.


On a travesti le don.

On l’a déguisé en sacrifice, en devoir, en vertu.

On l’a confondu avec une générosité de façade — celle qui pousse à trop donner pour être “quelqu’un de bien”.

Mais la vraie générosité, ce n’est pas se forcer à avoir bon cœur.

C’est avoir le cœur ouvert, sans peur, sans stratégie, sans attente.


Donner, vraiment, c’est un mouvement dans la relation et pour la relation.

C’est une manière d’être, enracinée dans la vie, dans l’instant.

Une main ouverte. Vivante. Sans dette. Sans rôle.


Le vrai don ne cherche rien. Il ne s’explique pas. Il ne s’impose pas.

Il circule. Il relie. Il transforme.


Ce n’est pas “se donner” qui épuise.

C’est s’oublier en jouant le rôle de celle ou celui qui donne.

C’est s’enferrer dans l’image du dévoué·e, au lieu d’être simplement là, libre, humain·e.


Et si donner redevenait un geste clair, une force tranquille,

une générosité qui ne se prouve pas, mais qui se vit et qui est la vie ?


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute

lundi 30 juin 2025

Corinne Hanon: Les moments où tu dis “Ce n’est pas à moi de réparer.”

Corinne Hanon: Les moments où tu dis  “Ce n’est pas à moi de réparer.”


 

Il y a des moments où tu dis enfin :

“Ce n’est pas à moi de réparer.”


Et ce n’est pas de l’égoïsme.

C’est le moment où tu déposes un fardeau qui n’a jamais été le tien.


Tu as essayé d’être vrai, d’exprimer tes besoins, de poser tes limites…

Mais dès que tu sortais du rôle qu’on attendait de toi — le rôle de l’utile, du calme, du disponible —

alors, tu devenais “le problème”.


Tu vois clair aujourd’hui :

🔸 Ce n’était pas de l’amour, c’était un lien sous contrôle.

🔸 On voulait de toi ta présence, mais pas ta liberté.

🔸 Dès que tu disais “voilà qui je suis”, tu devenais une menace.

🔸 Et parfois même, ton retrait était suivi d’un malaise, comme pour te faire croire que tu faisais du mal en te respectant.


Mais tu n’es pas responsable de la douleur de l’autre.

Tu n’es pas l’origine du mal-être.

Tu n’as rien “cassé” en te choisissant, en te centrant.


Tu as simplement quitté un rôle.

Celui de celui qui sauve, qui comprend, qui porte tout.


Et oui, c’est dur de sentir encore l’influence de cette culpabilité.

Mais il n’y a pas de victime.

Juste deux histoires qui n’ont pas pu se rencontrer.


Aujourd’hui, je choisis de ne plus me sacrifier pour ne pas déranger.

Je choisis de ne plus être utile au détriment de mon vrai moi.

Je choisis de ne plus réparer ce que je n’ai pas cassé.


Ce n’est pas à moi de sauver.

Ce n’est pas à moi de porter.

Ce n’est plus mon rôle.


Et ça… c’est une vraie libération.


Réf.:  Corinne Hanon 

https://www.facebook.com/corinnehanontherapeute