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samedi 17 juin 2023

La sexualité intégrale #1: L'illusion derrière les pratiques sexuelles

 

La sexualité intégrale #1: L'illusion derrière les pratiques sexuelles

 

Vivre une sexualité intégrale,ou comment faire de sa sexualité un acte d'amour objet de nombreuses transformations pour l'individu en voie d'évolution ,promis on en parle juste après ça la sexualité dite courante ou ordinaire se caractérise par une stagnation de l'énergie sexuelle au premier et second
chakra.
Les chakras étant des centres d'énergie organisés en réseau est
présent au sein de chaque individu dans cette sexualité qu'il faut bien
l'avouer se rapprochent du comportement des animaux lego va chercher à se
sécuriser psychologiquement à travers une sexualité certes enflammée ,mais
limitantes sous nos contrées la sexualité est régi par tout un tas de fantasmes un désir
ardent de posséder l'autre voire de le dominer le tout étant agrémenté d'une
grande excitation psychologique qui prend sa source dans la somme des
mémoires collectives et individuelles d'une humanité lobotomisés fragmentés
dans son identité dans cet état l'homme où la femme est alors incapable de porter son attention
au delà de la ceinture ce qui va rendre toute tentative d'union amoureuse
limiter à une simple partie de jambes en l'air cette sexualité bien que possiblement
source de plaisir va laisser un sentiment d'incomplétude au fur et à
mesure que les rapports s'enchaînent comme une allumette la flamme qui au
départ était vaillante et vigoureuse finira par s'éteindre tragiquement dans
une auto immolation des plus soudaines il est fréquent d'observer que ce faux
sexuelle n'est pas linéaire et qu'il exige bien souvent un changement de
partenaires ou bien de nouvelles expériences toujours plus extrêmes et
objet de fantasme pour se réveiller à nouveau l'industrie du porno a d'ailleurs bien
compris cette tendance psychologique de l'être humain jamais contenté et sans
cesse stimuler pour finir complètement siphonnés de son énergie magnétisés par ce feu juvénile et naïf
bloquée dans ses parties génitales dans cette forme de sexualité l'individu manque cruellement de
contenance énergétique puisque son d'énergie stagne dans ses premiers
chakra avant dans le meilleur des cas de ceux dilapidé par une jouissance bien
mérité cet orgasme et 10 diffracté puisque la personne est incapable de contenir son
énergie sexuelle et de la faire circuler dans l'ensemble de ses canaux d'énergie
certaines traditions compare ainsi l'orgasme à une petite mort et on peut
dire que celle ci porte bien son nom trop souvent notre sexualité est l'objet
de marchandages énergétique un espace où le vampirisme est roi à la manière de
grandes multinationales qui nous vante monts et merveilles pour au final nous
des plus mais jusqu'à l'os à la fois poule aux oeufs d'or est victime de
cette grande machination nous avons depuis toujours été soumis au diktat
d'une sexualité moribonde est définitivement un volutes yves ceci étant dit voyons comment la
sexualité de demain déjà expérimenté par certains peut permettre de réconcilier
plaisir acte d'amour et de favoriser une plus grande connaissance de soi
la question de la sexualité est omniprésente dans notre quotidien et
pour preuve il existe de nombreux articles forum et livres qui traitent de
cette thématique bien conscient que quelque chose ne tourner pas rond une majorité d'entre
nous sommes en quête des meilleures pratiques et astuces pour sublimer nos
relations intimes mais je vais vous faire une confidence la sexualité de demain n'est plus une
affaire de pratiques alors faut-il nécessairement en venir à la pénétration les rapports bucco sont
ils un passage obligé ou peut-être doit-on réciter un mantra est dessiné le signe de l'infini du bout
de ses doigts pour la faire jouir que sais-je encore eh bien oui tout est possible mais tout
ça est pour le moins anecdotique et entre parenthèses il faut soit être ignorant soit démesurément orgueilleux pour avoir la prétention d'affirmer être le responsable de la jouissance de son
ou sa partenaire mais passons là où je veux vous amener c'est à reconsidérer la sexualité dans ce
qu'elle a de plus sacré c'est à dire comme un acte d'amour réunissant deux individus
c'est par cet état de conscience et de présence que secret le pont entre soi et
l'autre cette profonde intention de se rencontrer dans notre plus simple appareil au delà des artifices ne faire plus qu'un le temps d'un instant ne plus parvenir à dissocier le plaisir de l'un
et de l'autre sortir des limitations de notre corps physique jusqu'à en perdre la notion du
temps la sexualité intégral n'est l'objet d'aucune diminution d'aucune restriction
elle n'a de frontière que celle que l'on s'impose en miroir d'une conscience à
demi endormi dites moi en commentaires si vous souhaiteriez une seconde vidéo pour
approfondir davantage le sujet de la sexualité et des relations et dites moi
aussi quels sont selon vous les plus gros obstacles qui vous empêche d'accéder à cette sexualité intégral au plaisir de vous lire et en attendant je vous souhaite une belle et grande
sexualité et ce peu importe la forme !!!
 
 https://www.youtube.com/watch?v=SIPss86wWMg

lundi 27 juillet 2020

Comment réagir quand un ami est accusé d’inconduite sexuelle?


Comment réagir quand un ami est accusé d’inconduite sexuelle?

La vague de dénonciations a peut-être écorché un proche. Vous pouvez couper les ponts ou l'aider à évoluer. À vous de choisir.


Avec la liste d’agresseurs allégués qui s’allonge tous les jours sur les réseaux sociaux, il y a de fortes chances que l’un d’entre eux vous soit familier. Un ami, un parent, un collègue, un ex-partenaire… Des sexologues et psychothérapeutes nous expliquent comment gérer cette situation pour le moins troublante.

La victime d’abord

Quelle que soit la nature de votre relation ou des actes qui sont reprochés à votre proche, la personne envers laquelle vous devriez avoir le plus d’empathie est toujours la présumée victime, selon les experts avec qui HuffPost Québec a discuté.

«Longtemps, les victimes sont restées dans le silence parce qu’elles avaient peur de ne pas être crues. Elles parlent enfin et ça prend du courage. Montrez-leur que vous les croyez, que vous les entendez. Quand tu invalides une victime, c’est comme si tu invalidais le viol. Ne soyez pas sur la défensive et n’allez pas tout de suite tenter de “sauver“ la réputation votre ami [potentiellement, NDLR] agresseur», avertit Véronique Jodoin, sexologue et psychothérapeute.

«C’est ben plate, mais le mouvement sert à faire peur, à faire réfléchir les agresseurs qui n’ont jamais eu de conséquences.»

- Véronique Jodoin, sexologue psychothérapeute

C’est normal d’être abasourdi, déboussolé, déçu, voire choqué envers un proche dénoncé. Un temps de recul est nécessaire. Mettez-vous dans la peau de la présumée victime, et tentez de mettre de côté votre favoritisme envers votre ami. Puis évaluez ce qui en ressort. «Chacun a le droit de réagir à sa manière envers l’agresseur [allégué, NDLR], que ce soit drastique ou non», rappelle Mme Jodoin.

«Il ne m’a jamais fait ça, donc ça ne se peut pas»

Quand on aime quelqu’un s’installe involontairement (ou injustement) un biais envers lui. Célébrités, tatoueurs et autres musiciens dénoncés ont d’ailleurs joui d’un contre-mouvement, jugé toxique par les spécialistes interviewées par le HuffPost Québec, composé d’amis et de fans qui les défendaient.

«Ce n’est pas parce que tu n’as rien fait à une personne que tout le monde est épargné. [Le tueur en série] Ted Bundy a, par exemple, tué des dizaines de femmes, mais n’a jamais fait de mal à sa femme et ses enfants», illustre Véronique Jodoin.

Et évidemment les agresseurs n’ont pas tous l’apparence et le comportement des vilains dans les bandes dessinées. Ils peuvent avoir «l’air» doux comme un agneau, mais sont plus harcelants dans certains contextes ou peuvent avoir commis une ou des fautes à un moment ou à un autre.

Un peu de compassion

Durant la vague de dénonciations, certains couperont les ponts complètement avec les agresseurs allégués, d’autres décideront de les accompagner afin de changer un possible comportement inadéquat. Le plus important, selon la sexologue psychothérapeute Caroline Messier-Bellemare, est de ne pas tomber trop vite dans le blâme, la critique et les attaques.

«Le blâme est rarement la meilleure solution, car il tend à enliser les victimes dans un état émotionnel déchirant, incluant la rage, de l’impuissance et une tristesse inouïe. Mais il induit aussi un sentiment de honte chez les agresseurs, qui vont souvent avoir tendance à devenir défensifs et nier, ce qu’on veut éviter à tout prix».


Sinon, ne vous sentez pas coupable si vous démontrez un brin de bienveillance ou de pitié à l’égard d’un proche pointé du doigt. «Le but du mouvement, c’est de conscientiser, de faire réfléchir. Vous avez tout à fait le droit de dire à un ami accusé que vous n’approuvez pas son comportement, mais que vous l’aimez quand même. Rappelez-lui que c’est un bon moment pour réfléchir. Aidez-le à cheminer […] Sans jamais oublier la victime», explique Véronique Jodoin.

Vous pouvez également profiter de cette ouverture à la discussion pour lui rappeler certains comportements inappropriés dans le passé, comme telle fois au bar… Ou lui demander plus de spécifications sur son intimité ou sur sa manière d’aborder ses partenaires. «La communication est le seul outil dont on dispose pour faire évoluer les mentalités. Pour comprendre et faire comprendre», rappelle la sociologue et féministe Chiara Piazzesi, spécialiste des relations de couple.

Le pardon, c’est possible?

Le processus ne sera pas facile, mais, oui, le pardon est envisageable dans certaines situations. Par exemple, si une personne entame une thérapie, reconnaît ses torts, présente ses excuses, se mobilise pour s’améliorer, vous pourriez être davantage prédisposé à lui accorder votre pardon.

«Pardonner, ça ne veut pas dire excuser, précise la sexologue Véronique Jodoin. Tu peux reconnaître que ce que l’autre a fait n’était vraiment pas correct, mais tu peux te libérer d’émotions négatives entretenues envers lui. Ça peut soulager. Mais, encore une fois, c’est un processus personnel. On n’est vraiment pas obligé de pardonner.»

Vous avez besoin d’aide? Voici quelques ressources :

mercredi 3 décembre 2014

Facile de porter plainte contre lui pour attouchements ?

Encore a la mode ?
Mise à jour: 05/03/2010, mais encore le même pattern en 2014 !$$$$$
Après les implants... elle exigeait 100 000 $
 

QUÉBEC - Une femme de 24 ans, qui s'est fait payer des implants mammaires par un parent éloigné, a tenté de le faire chanter par la suite en le menaçant de porter plainte contre lui pour attouchements si elle ne recevait pas 100 000 $.
Catherine Rochette a plaidé coupable vendredi au palais de justice de Québec pour extorsion. Selon le récit de la Couronne, la jeune femme avait déjà reçu beaucoup d'argent de la victime dans cette affaire (de façon tout à fait volontaire) avant que les choses ne s'enveniment. L'octogénaire lui payait déjà sa voiture, son loyer et même ses prêts étudiants.
L'homme avait au surplus défrayé les coûts d’une augmentation mammaire, évaluée à 11 000 $, en août 2008. Insatisfaite du résultat et invoquant une «opération ratée», elle lui a réclamé un montant supplémentaire de 10 000 $, ce qu'il a refusé. L'accusée s'est mise à pleurer et a quitté son domicile.
Plus tard, Mademoiselle Rochette lui aurait offert de voir ses implants mammaires, ce qu'elle nie, affirmant plutôt que c'est lui qui «s'est offert». L'homme de 86 ans aurait touché ses seins et les aurait même embrassés à cette occasion. Il a ensuite refusé de lui verser des sommes d'argent, à l'exception de ses paiements mensuels pour la voiture.
La jeune femme est revenue à la charge quelques semaines plus tard et a exigé dans une série de courriels un paiement immédiat de 1000 $ et quatre-vingt-dix-neuf autres versements de 1000 $, sans quoi elle allait révéler les gestes à connotation sexuelle qu'il aurait commis.

Puis en 2014:
 Une ancienne réalisatrice de CBC, qui affirme avoir été harcelée sexuellement au travail par l'ex-animateur Jian Ghomeshi, révèle son identité : Kathryn Borel raconte son histoire au journal anglais The Guardian.
Mais jusqu'ou va les condamnations et le vrai du faux ? Qui croire,qui dit vrai,...............sinon un bon avocat vous faire retourner la situation en faveur de la femme ?

La délation est érigée en système,c'est la chasse a l'Homme ? 

 

-Je commencerai par dire que je n’ai jamais violé personne, je trouve que ça se place bien dans la conversation ces jours-ci. Reste que je suis un homme, et comme homme, je suis un violeur potentiel, oui madame, c’est comme ça qu’on disait dans les années 70-80, violeur potentiel. Marilyn French, Judith Lewis Herman, Susan Brownmiller dans Against Our Will : Men, Women and Rape : « de tout temps le viol est le moyen par lequel tous les hommes ont maintenu toutes les femmes dans un état de peur et d’asservissement ».
Pour Brownmiller, qui a été dans les années 70-80 la Simone de Beauvoir américaine, il y a deux sortes d’hommes : les violeurs et ceux qui sont farouchement contre le viol, mais ceux-là sont peut-être encore pires, ils défendent ce qu’ils considèrent comme leur propriété exclusive, le vagin de leur (s) femme (s).
Ce qu’il y avait de pratique avec les féministes de ces années-là, c’est qu’elles ne dénonçaient personne en particulier, elles fourraient tous les hommes dans le même grand panier et rabattaient le couvercle. On y était au chaud et solidaires, on continuait comme si de rien n’était à faire nos jokes d’épais, les épais n’ont jamais été aussi épais qu’à cette grande époque de féminisme radical.
Ce qui est beaucoup plus embêtant sur Twitter et Facebook ces jours-ci, c’est qu’on y dénonce aussi les hommes, mais un par un. Mon oncle. Mon père. Mon prof. Mon coach. Mon mari. Mon boss. Le type dans le métro. L’animateur de Toronto. Les deux députés libéraux. Au fait, sait-on ce qu’ils ont fait, ces deux-là ? Des beaux salauds, anyway. Tolérance zéro. Une main baladeuse ? Qu’on la coupe.
C’est ce climat un peu « Allemagne de l’Est » qui me fait revenir sur le sujet de l’heure même si, après les douloureuses affaires DSK et Polanski, je m’étais juré : plus jamais. J’ai résisté jusqu’à ce que j’entende à la radio un extrait d’une confession sur Twitter qui disait : « j’ai été agressée par quelqu’un de très connu ». Précisément ce genre de déballage qui me tue. Exactement ce genre de confusion entre dénonciation (d’une situation) et délation (la dénonciation d’une personne).
Mais plus que de la délation. On parle ici d’un système, d’un mouvement, d’une thérapie collective ayant pour ressort la délation.
Ce n’est pas le coup de téléphone aux flics pour dénoncer un voisin qui fait pousser du pot, c’est un appel à tous, thérapeutique : dénoncez, dénoncez, cela vous fera du bien.
Chaque fois que la délation est érigée en système, chaque fois elle sert à de tragiques règlements de comptes.
Combien de fausses accusations d’agressions dans les divorces ? Plus des trois quarts des profs accusés d’agressions sexuelles, aussitôt suspendus et mis au ban de la société, sont, à la fin de l’enquête, complètement blanchis, et complètement détruits même si ce sont les enfants qui mentaient.
Pour les féministes de mon temps, le viol était l’ « acting out » d’une attitude commune à tous les mâles, la suite logique du regard que tous les hommes portaient sur la fille qui passe. Depuis, on est rentré dans le détail. Qu’est-ce qu’un viol ?
Le mari rentre émoustillé de son party de bureau, sa femme endormie dit non. Il dit oui pareil. C’est un viol.
Sauf que le plus souvent, elle ne dit pas non. Elle dit rien même si elle n’a pas envie. Une agression sexuelle ?
J’ai connu une fille qui couchait de temps en temps avec un ministre. Il l’appelait quand il avait un moment. Telle heure, telle chambre. Des années plus tard, j’ai entendu la fille (qui était une collègue) rationaliser que c’était un rapport d’autorité entre un homme de pouvoir et la pauvre petite oie blanche qu’elle était à l’époque… C’était pas faux. Je me suis permis de l’envoyer chier quand même.
J’ai connu une étudiante qui a épousé son (vieux) prof, ils ont eu un de ces divorces tumultueux qui font revoler les gros mots, as-tu dit viol, ma chérie ? T’oublies que j’étais là.
Tu comprends pas.
Mais si. Très bien. Il t’a séduite du haut de sa chaire de prof, du haut de son autorité, de l’aura de sa réputation, c’est toi qui as sauté dessus, mais c’est lui qui t’a violée, tu parles que je comprends.
Vous allez hurler. Je connais une fille que son mononcle taponnait, un bien grand désagrément, résume-t-elle, mais un traumatisme ? Pas vraiment. Sauf le traumatisme de… de ne pas avoir été traumatisée.
Vous me faites penser, j’en connais une autre qui n’en faisait pas un plat non plus (ni un plaisir), vous la connaissez aussi, Marguerite Yourcenar, son oncle aussi, je crois…
Où je veux en venir ? À quelques vérités qui n’en sont pas. Non, l’émancipation ne passe pas par une grande chasse à l’homme. Non, on ne guérira pas du viol sur Facebook et Twitter. On en guérira avec le temps qui, en ce domaine comme en tant d’autres, avance à tout petits pas, d’autant plus petits qu’on a coupé dans les cours d’éducation sexuelle.
Si cela fait du bien de parler à une majorité de femmes, d’autres qui n’ont pas envie de raconter leur histoire ne sont pas sans courage pour autant. N’y en aurait-il qu’une seule que cette grande lessive rebute, une seule qui s’étant reconstruite pendant des années dans le secret du cabinet de son psy s’est sentie bousculée – allez, parle, nom de Dieu, parle – une seule, cette chronique est pour elle.

Source.:

jeudi 13 novembre 2014

La délation est érigée en système,c'est la chasse a l'Homme ?


PIERRE FOGLIA

La chasse à l’homme



La Chasse a l'Homme:.....a quand la chasse a la Femme ?

-Je commencerai par dire que je n’ai jamais violé personne, je trouve que ça se place bien dans la conversation ces jours-ci. Reste que je suis un homme, et comme homme, je suis un violeur potentiel, oui madame, c’est comme ça qu’on disait dans les années 70-80, violeur potentiel. Marilyn French, Judith Lewis Herman, Susan Brownmiller dans Against Our Will : Men, Women and Rape : « de tout temps le viol est le moyen par lequel tous les hommes ont maintenu toutes les femmes dans un état de peur et d’asservissement ».
Pour Brownmiller, qui a été dans les années 70-80 la Simone de Beauvoir américaine, il y a deux sortes d’hommes : les violeurs et ceux qui sont farouchement contre le viol, mais ceux-là sont peut-être encore pires, ils défendent ce qu’ils considèrent comme leur propriété exclusive, le vagin de leur (s) femme (s).
Ce qu’il y avait de pratique avec les féministes de ces années-là, c’est qu’elles ne dénonçaient personne en particulier, elles fourraient tous les hommes dans le même grand panier et rabattaient le couvercle. On y était au chaud et solidaires, on continuait comme si de rien n’était à faire nos jokes d’épais, les épais n’ont jamais été aussi épais qu’à cette grande époque de féminisme radical.
Ce qui est beaucoup plus embêtant sur Twitter et Facebook ces jours-ci, c’est qu’on y dénonce aussi les hommes, mais un par un. Mon oncle. Mon père. Mon prof. Mon coach. Mon mari. Mon boss. Le type dans le métro. L’animateur de Toronto. Les deux députés libéraux. Au fait, sait-on ce qu’ils ont fait, ces deux-là ? Des beaux salauds, anyway. Tolérance zéro. Une main baladeuse ? Qu’on la coupe.
C’est ce climat un peu « Allemagne de l’Est » qui me fait revenir sur le sujet de l’heure même si, après les douloureuses affaires DSK et Polanski, je m’étais juré : plus jamais. J’ai résisté jusqu’à ce que j’entende à la radio un extrait d’une confession sur Twitter qui disait : « j’ai été agressée par quelqu’un de très connu ». Précisément ce genre de déballage qui me tue. Exactement ce genre de confusion entre dénonciation (d’une situation) et délation (la dénonciation d’une personne).
Mais plus que de la délation. On parle ici d’un système, d’un mouvement, d’une thérapie collective ayant pour ressort la délation.
Ce n’est pas le coup de téléphone aux flics pour dénoncer un voisin qui fait pousser du pot, c’est un appel à tous, thérapeutique : dénoncez, dénoncez, cela vous fera du bien.
Chaque fois que la délation est érigée en système, chaque fois elle sert à de tragiques règlements de comptes.
Combien de fausses accusations d’agressions dans les divorces ? Plus des trois quarts des profs accusés d’agressions sexuelles, aussitôt suspendus et mis au ban de la société, sont, à la fin de l’enquête, complètement blanchis, et complètement détruits même si ce sont les enfants qui mentaient.
Pour les féministes de mon temps, le viol était l’ « acting out » d’une attitude commune à tous les mâles, la suite logique du regard que tous les hommes portaient sur la fille qui passe. Depuis, on est rentré dans le détail. Qu’est-ce qu’un viol ?
Le mari rentre émoustillé de son party de bureau, sa femme endormie dit non. Il dit oui pareil. C’est un viol.
Sauf que le plus souvent, elle ne dit pas non. Elle dit rien même si elle n’a pas envie. Une agression sexuelle ?
J’ai connu une fille qui couchait de temps en temps avec un ministre. Il l’appelait quand il avait un moment. Telle heure, telle chambre. Des années plus tard, j’ai entendu la fille (qui était une collègue) rationaliser que c’était un rapport d’autorité entre un homme de pouvoir et la pauvre petite oie blanche qu’elle était à l’époque… C’était pas faux. Je me suis permis de l’envoyer chier quand même.
J’ai connu une étudiante qui a épousé son (vieux) prof, ils ont eu un de ces divorces tumultueux qui font revoler les gros mots, as-tu dit viol, ma chérie ? T’oublies que j’étais là.
Tu comprends pas.
Mais si. Très bien. Il t’a séduite du haut de sa chaire de prof, du haut de son autorité, de l’aura de sa réputation, c’est toi qui as sauté dessus, mais c’est lui qui t’a violée, tu parles que je comprends.
Vous allez hurler. Je connais une fille que son mononcle taponnait, un bien grand désagrément, résume-t-elle, mais un traumatisme ? Pas vraiment. Sauf le traumatisme de… de ne pas avoir été traumatisée.
Vous me faites penser, j’en connais une autre qui n’en faisait pas un plat non plus (ni un plaisir), vous la connaissez aussi, Marguerite Yourcenar, son oncle aussi, je crois…
Où je veux en venir ? À quelques vérités qui n’en sont pas. Non, l’émancipation ne passe pas par une grande chasse à l’homme. Non, on ne guérira pas du viol sur Facebook et Twitter. On en guérira avec le temps qui, en ce domaine comme en tant d’autres, avance à tout petits pas, d’autant plus petits qu’on a coupé dans les cours d’éducation sexuelle.
Si cela fait du bien de parler à une majorité de femmes, d’autres qui n’ont pas envie de raconter leur histoire ne sont pas sans courage pour autant. N’y en aurait-il qu’une seule que cette grande lessive rebute, une seule qui s’étant reconstruite pendant des années dans le secret du cabinet de son psy s’est sentie bousculée – allez, parle, nom de Dieu, parle – une seule, cette chronique est pour elle.

REF.:

mercredi 8 octobre 2014

L'orgasme vaginal et le point G n’existent pas selon une nouvelle étude

L'orgasme vaginal et le point G n’existent pas. Voici les conclusions d’une étude scientifique publiée dans la revue médicale Clinical Anatomy.Sexy couple in bed
Les auteurs de la recherche soutiennent qu’il n’existe pas différents types d’orgasmes chez la femme. Le terme générique d’«orgasme féminin» devrait être utilisé, puisque l’«orgasme clitoridien» est un mythe, rapporte le Daily Mail.
Les experts affirment que la majorité des femmes n'ont jamais atteint l'orgasme pendant la pénétration. Ces dernières croient avoir un problème sexuel, basé sur des croyances populaires irréelles : l’orgasme vaginal.
Les chercheurs ont conclu que le clitoris, aussi appelé «pénis féminin», est la clé de l’orgasme chez la femme. Comme c’est le cas pour l’homme, la jouissance n’est pas possible si cet organe n’est pas stimulé.
Le docteur Vincenzo Puppo, qui a coécrit l’étude, affirme qu’«après avoir éjaculé, l’homme peut continuer à embrasser et caresser sa partenaire pour la mener à l’orgasme».
La taille importe
L’étude controversée survient quelques mois après celle qui a révélé que la taille du clitoris d'une femme peut nuire à sa capacité de jouir.
Publiées dans le Journal of Sexual Medicine, les recherches américaines ont prouvé que le clitoris des femmes qui atteignent difficilement l’orgasme est petit et situé loin du vagin.
Cette étude pourrait aider les chercheurs à élaborer un traitement pour les femmes souffrant d'anorgasmie (absence d’orgasme).


Source.:

jeudi 12 septembre 2013

Sexe: les femmes de 40 ans et plus font l'amour 1 fois sur 5

Une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires
En réalité elle sont bien 4 fois sur 5 ,si ont les entoure de tendresse!
Et les organes reproducteurs servent uniquement pour la reproduction de l'espèce,et non pour ;-)

Même si la situation – 40 ans après la révolution sexuelle – a beaucoup changé, il existe encore des moments où, sous la couverture, tout se joue comme un devoir conjugal… Les croyances ont la vie dure et l’impression de devoir avoir une vie sexuelle active (même si elle est vécue difficilement) pour préserver son bonheur de couple passe, pour de nombreuses femmes, par le «sacrifice» de soi. En 2013. Hé oui! Pourquoi? Que faire?
Avoir une vie sexuelle épanouie, divertissante et stimulante demande du temps, des efforts, une bonne connaissance de soi et de l’autre et une grosse dose de respect mutuel. Dans les cas où les femmes n’osent pas dire non sexuellement à leur partenaire, le respect mutuel se consomme à dose homéopathique… c’est-àdire, très peu à la fois.
On croit que l’amour est fort, que tous les couples font des compromis et que tout doit aller de soi: erreur monumentale! Les mondes si différents dans lesquels évoluent les hommes et les femmes les placent souvent devant des situations potentiellement problématiques. Le bonheur c’est de savoir se parler et conjuguer avec les différences, mais il faut être honnête, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
LA POSITION DE L’ÉTOILE
Alors pour « acheter » la paix, pour éviter les conflits ou les chicanes, plusieurs femmes acceptent de faire la position de l’étoile ( c’est- à- dire d’être passive et de se laisser faire) pour vivre une relation sexuelle.
Natalia, une femme de 34 ans, en relation avec son chum depuis six ans et nouvellement arrivée au Québec nous dit: «Je vis beaucoup d’anxiété depuis que j’habite Montréal. Ce n’est pas la ville, mais plutôt mon chum qui me met une pression. Je suis retournée aux études ici donc je ne travaille pas, j’en ai plein les bras et il le sait. L’adaptation n’est pas évidente. Il subvient à tous mes besoins financiers et en retour, il s’attend de moi à ce que je le “sexe” comme il me dit souvent. Ses paroles sont: la moindre des choses, c’est que tu me sexes deux ou trois fois par semaine, ça vaut au moins ça. Je sais, c’est complètement macho, mais j’ai l’impression que je lui dois du sexe. C’est vrai qu’il en fait beaucoup pour moi. Alors pour avoir la paix et surtout pour éviter les coups de gueule, je fais l’étoile et il se sert. Je vous l’écris et en l’écrivant je réalise l’horreur de mes paroles. Mais une chose est certaine, j’aime mon homme, c’est pour cette raison que j’accepte de le faire.»
Pour être tranquilles, pour éviter les conflits, les sautes d’humeur et pour éviter qu’il soit tenté d’aller voir ailleurs, plusieurs femmes sont prêtes à franchir cette limite: celle de s’oublier pour se conformer au diktat du plaisir de l’autre.
LA LIGNE EST MINCE
Certaines femmes interviewées m’ont avoué avoir l’impression d’être dans une relation «pute/client». Il pourvoit, elle livre le sexe. C’est du moins l’expression de Suzanne, une femme de 53 ans en couple avec son mari depuis 28 ans. «Je n’ai jamais osé lui dire non sexuellement. Sachez que je ne le fais pas toujours contre mon gré. Il m’arrive aussi d’en avoir envie. Mais il serait juste de mettre l’équation à une fois sur cinq. Donc une fois sur cinq, j’ai le goût et ça va super bien, mais les autres fois, je le fais pour lui, uniquement pour lui. Parce que je dois vous avouer, je n’ai jamais aimé lui faire des fellations ou me faire sodomiser. Mais ça l’excite et ensuite, les jours qui suivent, il est super attentionné et très disponible dans la maison, ça m’aide beaucoup. C’est un sacrifice que je suis prête à faire. Mais je réalise que ça n’a pas beaucoup de bon sens, ma fille de 29 ans m’a demandé conseil à ce sujet et je lui ai dit comment je fonctionnais avec son père et elle m’a dit: “la ligne est mince entre la prostitution et ce que tu fais m’man”. Un choc. Je l’ai donc encouragé à dire non à son mari dans ce cas-là. On va voir.»

Même si ce sont pour toutes les raisons invoquées ci- haut, aucune femme ( ni aucun homme) ne devrait en arriver à vivre des situations de contraintes sexuelles. Apprendre à dire non, c’est apprendre à se respecter et à s’affirmer. Aller chercher de l’aide professionnelle au besoin, car une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires et à détruire les individus.


REF.: