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lundi 25 septembre 2017

Livre: Lucifer’s Banker




L'histoire inédite de la façon dont j'ai détruit le secret bancaire suisseBradley C. BirkenfeldEn tant que banquier privé travaillant pour la plus grande banque au monde, UBS, Bradley Birkenfeld était un expert dans le jeu de création de coquille vide et de sociétés offshore en Suisse et des comptes numérotés secrètes. Il a vécu et a dîné des clients ultra-riches dont les millions de dollars ont été cachés aux partenaires commerciaux, aux conjoints et aux autorités fiscales. À mesure que sa liste de clients augmentait, Birkenfeld vivait une vie d'argent, de voitures rapides et de belles femmes, mais quand il découvrit qu'UBS prévoyait de le trahir, il a siffler le gouvernement américain.
Le ministère de la Justice a méprisé le dénouement sans précédent de Birkenfeld et a tenté de le faire taire avec une accusation de conspiration. Pourtant, Birkenfeld ne serait pas intimidé. Il a pris ses secrets au Sénat américain, à la Securities and Exchange Commission et à l'Internal Revenue Service, où il a prévalu.
Ses révélations fut comme une bombe et ont aidé le Trésor des États-Unis à récupérer plus de 15 milliards de dollars (et compter) dans les taxes de retour, les amendes et les pénalités des tricheurs américains. Mais Birkenfeld a été choqué de découvrir qu'en même temps qu'il coopérait avec le gouvernement des États-Unis, le ministère de la Justice l'poursuivait obstinément. Il a été arrêté et hospitalisé pendant trente mois dans une prison fédérale. Quand il a émergé, l'Internal Revenue Service lui a donné un prix de dénonciation pour 104 millions de dollars, la plus grande récompense de l'histoire.
Un thriller de la vie réelle mit en page,dans son livre: Lucifer's Banker ,est un regard fascinant derrière le scandale sur l'industrie bancaire suisse à forte valeur nette et un compte rendu hétéro du système judiciaire de notre gouvernement. Les lecteurs suivront Birkenfeld et partageront son outrage avec l'incompétence et la corruption possible au ministère de la Justice, et ils l'encourageront alors qu'il «martelera» l'une des banques les plus connues et les plus puissantes au monde.
Bradley C. Birkenfeld est un professionnel de l'industrie financière à la retraite reconnu comme le siffleur d'alerte le plus important de l'histoire. Il se consacre à soutenir les initiatives de dénonciateurs qui exposent et éliminent la fraude. En raison des actions historiques de Brad, les risques et les coûts pour les institutions financières qui soutiennent l'évasion fiscale des clients, la fraude, la corruption et les activités terroristes ont considérablement augmenté.
Birkenfeld est titulaire d'un baccalauréat en économie de l'Université Norwich au Vermont et d'un MBA international de l'American Graduate School of Business en Suisse.
Il est aussi un fan des Boston Bruins, Brad travaille avec l'équipe pour aider les enfants défavorisés, avec d'autres efforts philanthropiques.


REF.:

mercredi 6 septembre 2017

Reality Winner, soupçonnée d’avoir fait fuiter un document de la NSA




Qui est Reality Winner, la jeune femme soupçonnée d’avoir fait fuiter un document de la NSA ?

La sous-traitante américaine de 25 ans encourt jusqu’à 10 ans de prison : la justice lui reproche d’avoir fourni un document détaillant une attaque russe contre le système électoral américain.
LE MONDE | | Par


Une photo de Reality Winner, postée sur son compte Instagram.

Reality Winner rentrait tout juste de vacances au Belize lorsqu’elle a été appréhendée, samedi 3 juin, par des agents du FBI, à son domicile d’Augusta (Géorgie) dans le sud-est des Etats-Unis. Cette native du Texas de 25 ans, employée de Pluribus, une entreprise sous-traitante de la NSA, la puissante agence de renseignement américaine, est accusée par les autorités d’avoir transmis à un média des informations classifiées.Ce document révèle que des pirates informatiques du renseignement militaire russe ont tenté à plusieurs reprises de s'introduire dans les systèmes électoraux américains avant l'élection présidentielle du 8 novembre.Reality Winner affirme que les services de renseignements militaires russes ont cherché, par une campagne d’hameçonnage, à manipuler les systèmes électroniques utilisés pour enregistrer les électeurs américains. L’analyse de la NSA ne précise pas si la tentative de piratage a eu un effet sur le scrutin et convient que « beaucoup d’inconnues demeurent » relativement à ce que ses auteurs ont pu accomplir. Le président russe Vladimir Poutine a toujours nié que son gouvernement ait tenté d’influencer le résultat du scrutin.

La nature de ces documents et l’identité du média ne sont pas précisées dans le document d’accusation, mais elles ne font guère de doute. Quelques minutes avant que le ministère de la justice n’annonce son arrestation, le site The Intercept a publié un document interne à la NSA révélant une attaque menée, selon l’agence, par les services de renseignement russes contre un fabricant de logiciel électoral.
Une publication qui a fait du bruit, puisque ce document est le premier élément tangible étayant les accusations, formulées en janvier par les autorités américaines, d’une ingérence russe dans la course à la Maison Blanche. Reality Winner a été accusée dans le cadre de l’Espionage Act, un texte du début du XXe siècle – une première sous l’ère Trump. Ce texte a été utilisé une dizaine de fois par l’administration Obama, notamment contre Chelsea Manning, la lanceuse d’alerte dont la peine de prison a été ensuite commuée. En cas de condamnation, Reality Winner encourt une peine de dix ans de prison.

Une « idéaliste » récompensée pour son travail dans l’armée

Dans un portrait, The Guardian décrit une jeune femme « idéaliste », très sportive, adepte de yoga, très proche des animaux et passionnée de la série télé Doctor Who. Après ses études, elle a rejoint l’armée de l’air, où elle est notamment chargée d’écouter et de transcrire les communications interceptées par les services de renseignement. Selon sa mère, elle y apprend le persan (une des principales langues parlées en Iran), le dari et le pachtoune (les deux langues officielles en Afghanistan). Mme Winner est « obsédée par le combat contre l’organisation Etat islamique », explique un de ses amis. Elle travaille dans l’armée de l’air jusqu’en 2016, où elle est récompensée d’une décoration pour la qualité de son travail.
Elle est ensuite engagée chez Pluribus, où ses fonctions ne sont pas connues, en février 2017. La NSA a inauguré dans cette ville un centre spécialisé dans la cryptographie en 2012.
Mme Winner n’a aucune affinité avec le nouveau président Donald Trump. « Une merde », dit-elle en février sur Facebook, selon The Guardian. « Un fasciste orange », tacle-t-elle sur Twitter, toujours en février, au sujet de sa politique migratoire. Pour autant, cette animosité, moins visible à partir de son embauche à la NSA, ne semble pas directement liée avec sa décision – un soupçon à ce stade –, de transmettre le document de la NSA à The Intercept. « Je n’aurais jamais pensé qu’elle soit capable de faire ça. Elle m’a dit qu’elle n’était pas fan de Trump, mais ce n’est pas le genre à participer à des émeutes ou à des grèves », a expliqué sa mère, Biller Winner-Davis, aux caméras de CNN. « C’est une patriote ; la voir calomniée ainsi dans les médias est démoralisant », a expliqué son beau-père, Gary Davis. « Ma plus grande peur, c’est qu’elle n’ait pas un procès juste, qu’on en fasse un exemple », a déclaré sa mère, toujours sur CNN.
Le texte qu’elle est accusée d’avoir enfreint, l’Espionage Act, est extrêmement strict et ne fait pas la différence entre des documents transmis à la presse et des informations communiquées à un Etat hostile aux Etats-Unis.
La police a découvert des notes en plusieurs langues au domicile de Mme Winner dont l'une disant « je veux brûler la Maison-Blanche », a précisé la procureure générale adjointe Jennifer Solari, selon la chaîne ABC News et le journal local The Augusta Chronicle.
Les réseaux sociaux fréquentés par la jeune femme révèlent une antipathie pour le président Donald Trump, qu'elle qualifie notamment de « fasciste orange ».
D'autres notes détaillent la manière d'accéder au « dark web », l'internet profond, ou listent les noms de responsables talibans.
« C’est très difficile pour elle de se défendre puisqu’elle ne pourra expliquer pourquoi elle a fait ça », en vertu de ce texte de loi, a expliqué Nancy Hollander, avocate de Chelsea Manning au Guardian.

Snowden et Assange en soutien

Reality Winner a reçu plusieurs soutiens, notamment celui du lanceur d’alerte Edward Snowden, dans un communiqué :
« Les poursuites judiciaires contre des sources (…) sont une menace fondamentale pour la liberté de la presse. »
« Reality Winner doit être soutenue. C’est une jeune femme accusée d’avoir eu le courage de nous aider à savoir », a estimé, dans un message sur Twitter, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
Son arrestation a également nourri les accusations contre le site The Intercept (dont le Monde est partenaire dans l’analyse des documents d’Edward Snowden). Certains l’accusent d’avoir facilité la tâche des autorités pour identifier leur source. Le site a en effet, comme c’est l’usage, fourni à la NSA le document en amont de la publication. En repérant que le fichier fourni était une copie d’un document imprimé, les enquêteurs n’ont eu aucun mal à remonter vers des suspects : seuls six agents ou sous-traitants de la NSA avaient récemment imprimé le document.
Un interlocuteur sollicité par le site d’information pour vérifier l’authenticité du document que le site s’apprêtait à publier a également fourni aux enquêteurs le code postal d’où avait été posté le document. Certains experts ont noté que les autorités chargées de remonter à la source ont aussi pu s’appuyer sur des marques quasiment invisibles laissées par l’imprimante, des petits points jaunes qui permettent de déterminer le modèle et l’heure exacte de l’impression qu’il aurait fallu effacer pour plus de discrétion.
Selon le document d’accusation, Mme Winner a reconnu les faits. Elle va comparaître devant un juge jeudi qui décidera, ou non, de sa remise en liberté conditionnelle.

REF.:

lundi 3 novembre 2014

Les Trolls du Net et les whistleblower ?

Ne discute pas avec les trolls : ça voudrait dire qu’ils ont gagné. » (Rules of the Internet1)
 Dans le vocabulaire d’Internet, le mot troll désigne :
  • une personne qui provoquePrécision les autres pour s’amuser de leur réaction (généralement sans leur dire) ; cette personne peut aussi être appelée « trolleur » ;
  • une action ou un sujet de discussion utilisé par cette personne pour créer cette provocation. C’est souvent un débat heurtant la sensibilité d’une partie des lecteurs (comme l’euthanasie, les religions, etc.). 
 Le troll a lieu au sein d’une communauté, c’est-à-dire dans un groupe de personnes. Ce sont ces personnes que le troll va provoquer. Souvent, cette communauté est constituée des membres d’un forum de discussionPrécision, mais pas forcément.

En argot Internet, un troll est un message (par exemple sur un forum) dont le caractère est susceptible de provoquer des polémiques, ou auquel on ne veut pas répondre et qu'on tente de discréditer en le nommant ainsi. Le mot troll peut également faire référence à un débat conflictuel dans son ensemble, soulevé dans cet objectif.
L'expression peut aussi s'appliquer à une personne qui participe à une discussion ou un débat dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l'équilibre de la communauté concernée1,2,3. Mais pour cet usage on utilise plus communément les termes trolleur/trolleuse.
Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation. En français, le terme « trollage4» existe aussi pour désigner le fait de susciter ou participer à un troll[réf. nécessaire]. Les usagers d'internet emploient généralement les termes « troll », « troller », comme synonymes de « moquerie provocatrice » plutôt que de « polémique ».
Le troll est à distinguer du « flaming », qui consiste en l'envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l'intention de créer un conflit.

D’où viennent les trolls ?

Le concept de troll semble être apparu entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 dans des groupes de discussion sur Usenet et dans des forums sur le Web. Ces groupes de discussion peuvent être vus comme des salons où les gens viennent pour parler d’un sujet en particulier (la pop, l’informatique, la politique, les séries télé, etc.). On qualifiait alors de troll une personne qui, volontairement, bloquait une discussion en émettant des avis exagérés ou déviait la conversation sur des sujets sur lesquels tout le monde finissait par se disputer.
Par exemple, le troll typique dans une discussion sur l’informatique consistait à déclarer que l’on préférait Linux à Windows (ou l’inverse) et à donner quelques arguments très discutables, tout en disant du mal de l’autre système. Si les arguments donnés n’avaient l’air ni complètement vrais ni trop évidemment faux, un défenseur du système adverse allait répliquer et ainsi enclencher un débat inutile.
Lorsque le débat était lancé, l’objectif du trolleur était atteint : il pouvait rire de la naïveté des autres personnes qui se lançaient dans la discussion sans comprendre qu’il s’agissait d’un troll.

Les deux trolls

Il ne faudrait cependant pas croire que troller n’est qu’une activité solitaire et marginalePrécision. Le troll étant très lié à Internet, l’évolution d’Internet a entraîné une évolution du troll lui-même.
Au début, sur Usenet, les connaisseurs du groupe de discussion alt.folklore.urban avaient pour habitude de relancer régulièrement les mêmes sujets afin de s’amuser des réponses (forcément naïves) des nouveaux utilisateurs. Leur but était aussi d’étudier la réaction de ces nouveaux ; en effet, on trouve chez de nombreux trolleurs une raison sociologiquePrécision à leur activité2.
Avec le déclin d’Usenet et le développement du Web, on a vu apparaître des sites qui, loin de redouter les trolls, s’en sont faits le repaire. Les plus connus et réputés d’entre eux sont probablement 4chan et l’Encyclopædia Dramatica.
L’imageboardPrécision 4chan et, plus particulièrement, l’un de ses boardsPrécision nommé « /b/ »3 ont joué un rôle central dans l’évolution du troll. Le site en avertit les lecteurs : « Les histoires et informations postées ici sont des œuvres artistiques de fiction et de mensonge. Seul un idiot prendrait quoi que ce soit posté ici pour la réalité ». Sur /b/, les contributeurs (souvent anonymes) cultivent entre autres l’humour noir, l’art de choquer et la schadenfreude, c’est-à-dire la joie provoquée par le malheur des autres. Ce dernier sentiment est proche de ce que recherche le troll, c’est pourquoi les participants à /b/ sont souvent eux-mêmes considérés comme des trolls. Dans l’argot d’Internet, on n’utilise pas le terme allemand schadenfreude mais lulz, qui est une déformation de LOL. Dans lulz, il y a également une idée de partage : « I did it for the lulzPrécision » est la phrase-type d’un internaute (pas forcément un habitué de 4chan, même si le principe est parti de là) qui vient de choquer ou d’humilier publiquement quelqu’un avec l’objectif d’en faire profiter toute une communauté (/b/ ou autre).
Par exemple, lorsque Anonymous et le groupe de pirates informatiques LulzSec ont dévoilé au monde entier des listes de noms, adresses courriel et mots de passe d’employés de firmes américaines de sécurité informatique (HBGary, Infraguard)4, c’était pour se moquer publiquement de la mauvaise sécurisation de leurs données. C’était « pour le lulz » car c’était moqueur, choquant (les noms, adresses, etc. sont des données privées et sensibles) et partagé (non seulement l’internaute était spectateur mais il était également encouragé à devenir acteur en utilisant les adresses et mots de passe dévoilés pour pirater, par exemple, le compte Facebook des employés des firmes de sécurité, ce pour continuer le lulz). Le but recherché, dans de tels cas, est une humiliation la plus large possible de la cible ; d’où le nécessaire partage, qui n’existait pas dans les premières définitions du troll.


Origine du terme


Un troll (créature) tirant la queue d'une vache.

La cuillère est un leurre pour attraper le poisson à la pêche à la traîne (trolling).



L'usage en français du verbe « troller » ou du nom commun « troll » (selon la signification présentée dans cet article) est un emprunt à l'argot Internet de langue anglaise. L'usage de ce terme en anglais est prétendu remonter aux années 1980, mais la première mention avérée daterait d'un message de 1992 sur le groupe Usenet alt.folklore.urban. Deux origines distinctes sont généralement proposées pour ce troll Internet :
  • selon la première hypothèse, le mot ferait référence au troll, une créature monstrueuse peu amicale ou agressive du folklore scandinave. Ce terme serait alors emprunté au troll des langues scandinaves (notamment suédois ou norvégien), lui-même emprunté au vieux norrois trǫll ou troll attesté dans la littérature nordique du Moyen Âge5. Au sens figuré, le troll désigne aussi dans les pays scandinaves un individu ayant un comportement inapproprié, violent ou agressif ;
  • selon la deuxième hypothèse, le mot dériverait du verbe anglais « to troll » ou du mot « trolling », qui font références à des techniques de pêche à la traine et à la cuillère. Ce verbe anglais to troll dérive peut-être du moyen français « troller, trôler », qui fait référence à des déplacements au hasard ou en vagabondant et s'applique à des techniques de chasse ou pêche6. L'usage de trolling en anglais, avec le sens figuré de « chercher à provoquer des réactions » aurait été documenté dès les années 1970 dans l'armée américaine.

Objectifs d’un troll

Les objectifs d’un troll peuvent être multiples et variés, allant du simple jeu à la volonté d’imposer ses idées, par plaisir pur et simple, ou même par tentative de détruire l’intérêt d’un forum ou d’une discussion visée par ses actions, par censure, et cætera.
Certains forums sont financés par la publicité et ont besoin d’activité pour générer des revenus. Le lancement et l'encouragement de trolls sont alors faits directement par les gestionnaires du site.
On distingue en général deux catégories intentionnelles, le troll bénin et le troll malin.

Le troll malin, le pire de tous:

Désigne une volonté délibérée de déstabiliser la discussion. L'initiateur comprend en général très bien le fonctionnement d’internet et sait qu’il est très facile de s’en servir pour manipuler ou provoquer. Il n'est pas à démontrer qu'il connaît parfaitement les mœurs des administrateurs qui modèrent le sujet de discussion cible7.
  • Il considère souvent l’espace de discussion sans autre intérêt que celui que peut représenter un jeu de rôle. Le but recherché est alors de faire vivre un personnage imaginaire, de gagner de la considération ou du respect en s’attribuant de fausses compétences ou en marquant des points sur d’autres intervenants arbitrairement considérés comme des adversaires pour le déroulement du « jeu ». Certains intervenants utilisent plusieurs personnages virtuels afin de les renforcer entre eux, ou de soutenir le personnage principal. Lorsque le personnage principal est découvert et banni ou en manque de prestige, le troll crée un nouveau personnage pour s'y substituer.
  • Un autre objectif possible du troll malin, et qui n'est que rarement compris par ses adversaires, est de dénoncer, par l'ironie et l'absurde, des comportements pouvant porter à polémique. Ainsi, sur certains réseaux sociaux, des trolls tournent en dérision la diffusion publique par certains parents d'images de leurs enfants, ou la prolifération de pages « hommage » mettant en avant des personnes mortes récemment.
Le troll malin n'a que rarement besoin d'insulter ou de devenir vulgaire pour provoquer. Les réponses agressives des personnes provoquées ont pour effet d'amuser le troll, qui verra qu'il a réussi à troller ces personnes, et qui les poussera de façon subtile[réf. nécessaire] et ironique à se ridiculiser encore plus.
  • Il peut vouloir censurer une discussion en la noyant sous un flot de propos sans intérêt.

Dans les jeux vidéo

On observe depuis peu le terme trolling aussi utilisé à tort et à travers dans le domaine des jeux vidéo.

Déroulement


Panneau d’interdiction de nourrir les trolls.
On dit qu’une discussion s’enflamme lorsque les échanges se multiplient entre les participants et que le ton monte. L’origine du conflit — si conflit il y a — n’est pas forcément un troll, ou tout du moins n’est pas forcément un troll « volontaire ». On ne parle de troll que lorsqu’on pense avoir décelé une volonté de polémiquer allant au-delà de la volonté d’avancer dans une discussion.
Les méthodes d’action du troll vont de la simple insulte au flood, en passant par diverses démarches, telles que :
  • ne jamais être d’accord sur quelque sujet que ce soit, ou à l’inverse l’être systématiquement. Le but n’est alors pas de donner son avis mais d’alimenter la polémique ;
  • ne jamais être d’accord avec un interlocuteur considéré comme gênant, le traitant de fake, d’inculte, de naïf, voire de troll ;
  • allusion à un débat voisin, mais hautement polémique (par exemple, allusion au conflit israélo-palestinien dans un débat sur la politique égyptienne) ;
  • attaques sur la forme (par exemple, commencer les réponses avec l’expression « c’est n’importe quoi », ou bien critiquer l'orthographe des autres pour les discréditer) ;
  • hors sujet ou Argumentum ad hominem (attaques personnelles, détournement du fond du débat) ;
  • double discours ;
  • sous-entendus menaçants ;
  • insultes visant un groupe de personnes (définis par leur nationalité, religion, opinion politique, etc.) et permettant de déclencher de nouvelles interventions ;
  • procès d'intention ;
  • délation et/ou diffamation ;
  • bluff ;
  • sophisme ;
  • autodérision de façade pour camoufler des intentions malveillantes ;
  • moquerie fraternelle et private joke ;
  • mélange de flatterie envers les uns et injures envers les autres, pour s’attirer à la fois alliés et ennemis. Lorsque le but du troll est le jeu ou la provocation, il tente de maximiser son nombre d’adversaires. Au contraire, s’il est déterminé à nuire il va tenter d’avoir un maximum d’alliés et d’isoler sa victime ;
  • « parler par slogan » est aussi une méthode utilisée par le troll qui souhaite envenimer une discussion, la ramenant par là-même à une forme simpliste du débat de départ.
Le sujet « part en troll » si des participants au débat « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile éloignée du sujet initial. On a tendance à dire que l’unique solution se trouve dans la phrase « Don’t feed the Troll » (en français : « Ne nourrissez pas le troll »), c’est-à-dire : ignorez le troll ou ne lui donnez pas matière à polémiquer.
Ne nourrissez pas le troll,.................pourquoi ?
Parce que sa chie partout et que dla marde c'est nécessaire pour faire avancer le monde et de montrer a ceux qui sente la marde ,qu'il devrait pas se laver nécessairement,mais de moins en manger !

Un troll peut être perçu positivement ou négativement selon les situations et les personnes. Il est toujours pugnace, abandonne parfois le débat mais jamais le sujet qui l’obsède. Ainsi, un troll ignoré ou insatisfait tentera à plusieurs reprises d’enflammer la discussion. Le troll obsessionnel est attaché à un sujet et ramène toujours le débat à lui, en général un concept, une idée simpliste ou même un mot d’ordre. Généralement, si la discussion s’envenime suffisamment et que les arguments viennent à manquer, le troll ou l’un de ceux qui le nourrissent finit par atteindre le point Godwin. Mener leurs victimes jusqu’à ce point peut être vu par certains trolls comme l'aboutissement de leur action.
  • Il existe aussi le troll, comprenant une erreur (appelée fail en anglais), donnant naissance aux trolls faces (visages de trolls).
  • Les trolls utilisent les mèmes(suiveux,ceux qui nous imite) sont devenus l'arme puissante de choix, une guerre d'idées en escalade. J'ai vu de visu les forces qui prennent pour cible la culture dominante, contribuant ainsi à alimenter la rivalité politique qui engloutit la nation, et les enjeux ne peuvent être plus élevés. Pourtant, alors que les progressistes libéraux luttent pour contrer leur attaque, je ne peux m'empêcher de me demander à quoi ressemblera le paysage culturel si les trolls continuent de gagner.
Conclusion:

On n'a besoin des Trolls,car si 53% des gens n'arrive pas a comprendre le sens d'un discours,les trolls seront la pour bien expliquer la frime de notre système corrumpu! Que se soit politique comme avec Trump,journalistique Patrick Lagacé ou le droit de libre expression comme avec Martineau ,ils seront la !

A t'on besoin des Trolls,des dénonciateurs(whisleblowers,), des chefs de meutes du Web ?
La liberté d'expression des Forums,des Réseaux sociaux et autres n'est que le besoin de notre liberté a tous !
Car tout ce qui a déformé la réalité sera un jour connu.L'énergie incarné dans la matière la déforme;C'est pour ça que la vérité est déformé ,désinformé ,pour que les newbies la découvre par eux-même ,a leurs rythme,sans qu'il perdre le contrôle de leurs conscience !

Un jour la masse crétique atteinte des consciences,élus etc.,fera connaître au troupeau la vérité,il ne vous restera qu'a l'assimiler.Lorsque que tous les bureaucraces prendont leurs retraites dorées,vous pourrez prendre leurs places,mais faudra lutter pour la cause,pour l'Homme éthérique et non votre Égo,ou vos Égo$ !
Vous vous appercevrez que le Monde a toujours été a l'envers ! Pourquoi ?
Parce-qu'il est descendu a nous et maintenant il est déja remonté a lui ,il est dans l'autre direction !
Rien ne se perd ,tout est créé.C'est le cheminement même le l'énergie de l'invisible !

Si pendant toute ta vie ,tu n'a vue, touché,senti,écouté et entendu,tu n'a rien compris , ce qui te reste a faire est de trouver l'invisible, l'impalpable ,c'est facile,....................sauf pour ceux qui sont hantés par le monde astral, la schizophrènie et ceux qui sont encore sous l'emprise de leur Égo(le péché original).Plus tu es loin de l'égo,plus tu es proche de l'énergie,de la source,de ta source ,l'égo c'est une coque qui garde l'énergie qui ne lui appartient pas.L'égo va vous tuer,avant votre temps,si vous ne la pulvérisez pas !

Tu ne peut rien expliquer ,ni forcer a comprendre a un Être,s'il ne le veut pas ou s'il ne monte pas en vibration ,tout est vibratoire,...................alors la, Pluton va tout balayer sur son passage,avec l'aide de l'univers qui elle, avance en vibration malgré votre acharnement a résister a ce flux cosmique . Si tu n'aime pas l'initiation Lunaire , tu vivra l'initiation Solaire ,malgré toi ! Il se pourrait que ton égo puisse ne pas pouvoir subir ce choc !
Mais tout est déja dans le plan cosmique,vous n'avez pas a le savoir ,vous allez simplement le vivre et l'expérimenter !



REF.: Trolls,