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dimanche 15 décembre 2019

Vol de données: départ de deux hauts dirigeants de Desjardins

Vol de données: départ de deux hauts dirigeants de Desjardins



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« C’est clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et administrateur de sociétés.
La crise liée à la fuite de renseignements personnels au Mouvement Desjardins entraîne le départ de deux membres de la garde rapprochée du PDG Guy Cormier.


Denis Berthiaume, premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation du Mouvement Desjardins, et Chadi Habib, premier vice-président, technologies de l’information, ne font plus partie de l’organisation.
La décision a été prise après « quelques mois de vérifications internes » entourant la fuite de données révélée en juin, a indiqué la coopérative dans un communiqué. Au final, les données personnelles des 4,2 millions de particuliers membres de Desjardins ont été dérobées.


« La confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est essentielle, a commenté Guy Cormier dans le communiqué de mardi. Les événements des derniers mois m’amènent à la conclusion qu’il faut apporter des changements dans la composition de la haute direction du Mouvement Desjardins. »
Il n’a pas été possible de parler à Guy Cormier pour obtenir plus de détails sur la réorganisation de son équipe. « Nous n’accorderons pas d’entrevue et ne ferons pas de commentaires », a fait savoir la porte-parole Chantal Corbeil.
« C’est clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et administrateur de sociétés. « Guy Cormier veut leur faire porter le fardeau du problème », ajoute-t-il.
« Ils [Denis Berthiaume et Chadi Habib] vont avoir de la difficulté à se trouver un autre emploi de même niveau. Quand vous êtes à ce niveau-là, les gens disent qu’ils sont bien payés, mais ils avaient de grandes responsabilités. C’est normal qu’ils assument ces responsabilités si effectivement ils sont responsables. Je n’ai pas de raison de douter de la bonne foi de Guy Cormier et du conseil d’administration », affirme Claude Garcia.
Pour cet observateur avisé du monde des affaires, il ne fait aucun doute que Guy Cormier a dû convaincre le conseil d’administration qu’il fallait faire ce geste. « Car le conseil doit être certain que ce n’est pas une façon pour lui de se sortir du trou. Il a fallu que Guy Cormier monte un dossier pour montrer que ces deux personnes-là étaient vraiment responsables. C’est une question de gouvernance. »


Pour Claude Garcia, les événements des derniers mois chez Desjardins démontrent qu’il y avait de « grosses faiblesses » au sein de l’organisation et que de « graves erreurs » ont été commises.
Le vol de données des clients de Desjardins aurait été commis par l’entremise d’une simple clé USB sur laquelle on a téléchargé les fichiers. 
À la Standard Life, dit-il, des cas de fraude « pas mal plus sophistiqués » ont été découverts alors qu’il était dirigeant. « On avait engagé une firme dont le mandat était de défoncer notre système. Ils finissent toujours par défoncer. Mais une fois que c’est fait, tu en corriges, des affaires. »
À ce compte-là, le départ de Chadi Habib n’est pas étonnant, selon lui. « Ça ne me surprend pas. »

Des dirigeants choisis par Guy Cormier

 

 

Denis Berthiaume et Chadi Habib avaient spécifiquement été choisis par Guy Cormier pour faire partie du comité de direction après son élection à la tête du Mouvement Desjardins, il y a trois ans. Il avait nommé Denis Berthiaume premier vice‐président exécutif et chef de l’exploitation avec pour mandat de superviser l’ensemble des opérations du Mouvement. M.Berthiaume cumulait une vingtaine d’années de service chez Desjardins.
À titre de premier vice-président, technologies de l’information, Chadi Habib assumait notamment le co-leadership de la transformation numérique, un virage visant à faire évoluer les services offerts aux membres et clients de Desjardins. Il travaillait chez Desjardins depuis huit ans et il relevait directement de Denis Berthiaume.
L’ancien patron du Mouvement Desjardins Alban D’Amours s’est dit très surpris quand La Presse lui a appris la restructuration. « Guy Cormier est en mesure de prendre les mesures qui s’imposent », a-t-il ajouté sans toutefois vouloir commenter davantage.
Réal Bellemare, qui occupait le poste de premier vice-président exécutif finances, trésorerie, administration et chef de la direction financière, est désigné pour prendre la relève de Denis Berthiaume. Il assurera aussi, par intérim, les responsabilités de premier vice-président technologies de l’information.
Réal Bellemare aura aussi comme responsabilité de mettre en place un Bureau de la sécurité pour notamment mettre en œuvre des stratégies en matière de sécurité, assurer la protection des membres et clients, de leurs actifs et de leurs renseignements personnels, et mettre en place un processus de reddition de comptes sur la sécurité, aligné sur les meilleures pratiques.
Il n’a pas été possible d’obtenir des commentaires de MM. Berthiaume et Habib hier.
L’enquête policière sur le vol de données chez Desjardins se poursuit toujours. Les autorités n’ont toujours effectué aucune arrestation. 

La crise des données personnelles en quelques dates

JEUDI 20 JUIN 2019

 

 

En conférence de presse, le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, annonce le vol dans ses systèmes informatiques de renseignements personnels concernant 2,9 millions de membres-clients du géant financier coopératif.
Desjardins avait été informé de ce vol massif de données, attribué à un employé à l’interne, par la police de Laval à la suite de son enquête sur une transaction suspecte qui lui avait été signalée à la fin de 2018.

VENDREDI 5 JUILLET 2019

Le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, fait part publiquement de son insatisfaction envers la firme de dossiers de crédit Equifax, qui a été mandatée pour fournir un service de surveillance et de protection des dossiers de crédit des membres de Desjardins touchés par le vol de renseignements personnels.

LUNDI 15 JUILLET 2019

Afin de « diminuer le niveau d’inquiétude » chez les membres touchés par la fuite de renseignements personnels, le Mouvement Desjardins bonifie les mesures de protection contre les transactions frauduleuses par vol d’identité parmi l’ensemble de ses 4,9 millions de membres particuliers et de ses 300 000 membres entreprises.


LUNDI 12 AOÛT 2019

Dans ses résultats de deuxième trimestre, le Mouvement Desjardins comptabilise une charge spéciale de 70 millions pour couvrir les premiers coûts liés à la fuite massive de renseignements de 2,9 millions de membres des caisses populaires. La fuite de renseignements avait été divulguée par Desjardins à 10 jours de la terminaison comptable de son deuxième trimestre au 30 juin.

VENDREDI 1er NOVEMBRE 2019

À la stupéfaction générale, le Mouvement Desjardins annonce que c’est l’ensemble de ses 4,2 millions de membres particuliers qui ont été victimes de la fuite de renseignements. « C’était important pour nous d’informer nos membres le plus rapidement possible », dira le président Guy Cormier, quelques minutes avant de prononcer un discours devant la Chambre de commerce de Montréal.

MARDI 3 DÉCEMBRE 2019

 

 Le Mouvement Desjardins remanie sa haute direction et justifie son geste par le vol massif de renseignements personnels ayant touché ses 4,2 millions de membres particuliers. Denis Berthiaume, qui était numéro deux en tant que premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation, ainsi que Chadi Habib, qui était premier vice-président des technologies de l’information, partent. « La confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est essentielle », fait valoir le président, Guy Cormier, dans un communiqué.

 

REF.:

vendredi 16 août 2019

Une banque américaine annule les dettes de cartes de crédit de ses clients canadiens



Une banque américaine annule les dettes de cartes de crédit de ses clients canadiens

La Presse canadienne
Libellés
fin $ ou fin des Banques, les banques vont manger des crouttes, banques, cartes crédits
Une banque américaine a décidé d'annuler toutes les dettes de cartes de crédit de ses clients canadiens dans le cadre d'un retrait de ce marché.
La banque Chase, établie à New York, a annoncé qu'elle annulait toutes les dettes impayées par les utilisateurs de ses deux cartes de crédit au Canada.
Dans le cadre de sa sortie du marché canadien des cartes de crédit, Chase a fermé tous les comptes Marriott Visa et Amazon l'an dernier, et a récemment décidé d'absorber les pertes.
La société a déclaré que les utilisateurs ayant un solde impayé en juin n'auraient pas à effectuer les versements.
Je suis stupéfait, pour être honnête. Voilà une chose de moins dont je dois me préoccuper.
Paul Adamson, client de Chase
Chase n'a pas voulu chiffrer le montant lié à sa décision ni le nombre de clients canadiens concernés.
Elena Jara, directrice de l'organisme sans but lucratif Credit Canada, affirme que la décision de la banque peut indiquer qu'elle a la capacité d'effacer les pertes qu'elle enregistrera.
Elle aurait pu le faire autrement, mais elle aurait dû y consacrer plus de temps et plus d'efforts pour y parvenir. En fin de compte, ce n'aurait pas été une bonne chose "pour l'entreprise". Il y a aussi la possibilité que les pertes soient couvertes par une compagnie d'assurance.
L'institution financière, propriété de J.P. Morgan Chase & Co, a décidé de quitter le marché canadien des cartes de crédit en mars 2018, après 13 ans dans ce marché.


REF.:


samedi 14 novembre 2015

Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux

Le racolage journalistique et le banquier



La flagornerie, ça va faire
Me semble que la première qualité de tout journaliste devrait être son indépendance d’esprit puis son sens critique, son éthique, son professionnalisme et sa quête incessante de la vérité dans sa description des événements, dans ses entrevues, dans son évaluation des politiques gouvernementales, etc. Pour quiconque est de bonne foi et a les talents, le métier de journaliste est motivant au plus haut point et a une portée grandiose dans les enjeux de société. Mais aujourd’hui, la profession de journaliste n’est hélas plus ce qu’elle était. Voilà pourquoi malheureusement certains empruntent la profession journalistique principalement par esprit opportuniste afin de s’en servir comme tremplin vers une autre carrière plus lucrative et plus «glamour» comme joindre éventuellement un parti politique ou se dénicher une job en communication ou en relations publiques dans le privé. Ce ne sont pas les cas probants qui manquent, mes amis. Par exemple, la firme de relations publiques National emploie d’ex-politiciens comme l’ex-député du Bloc québécois Yvan Loubier qui, comme François Blais du PLQ, s’affichait à titre de progressiste, de social-démocrate et de gauche.
Émilie Laperrière de La Presse: un exemple parmi d’autres
Mettons une chose au clair. Ce n’est pas parce que je critique souvent La Presse et ses représentants que je ne les aime pas. Mais, il y a toujours ben une limite à faire fi de ses responsabilités journalistiques et de verser dans la flatterie qui s’apparente à ce que j’appelle de l’infopub, surtout lorsqu’il est question de gens très très importants provenant de grosses, riches et puissantes compagnies. Je sais bien que ces entreprises sont de gros publicitaires à ne pas perdre, mais il y a quand même un boutte à toute! À titre d’exemple, l’entrevue du 12 septembre 2015 que la journaliste Émilie Laperrière de La Presse a réalisé avec le dirigeant de la Banque de Montréal, L. Jacques Ménard est remplie de questions que je jugeais doucereuses, que n’importe qui aimerait se faire poser. Le préambule était aussi absolument édifiant: «Vous êtes exceptionnellement engagé au sein de la communauté, particulièrement auprès des jeunes, de même qu’en culture et en éducation. Considérez-vous que cette implication fait partie de votre rôle de président?» Juste le titre de son article faisait peu de doutes sur le type de texte que la journaliste allait pondre: «savoir faire émerger les bonnes idées». Mais rien sur l’évasion fiscale, sur les hausses de frais bancaires, etc.
Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien
C’est toujours le même désolant pattern. Plusieurs grandes entreprises détournent chaque année des milliards de dollars dans les paradis fiscaux afin d’éviter de payer leurs impôts dus au Québec et au Canada, arnaquent les consommateurs et tiennent régulièrement en otage les gens en raison de leur puissance économique et politique issue de leur situation de quasi-monopole au pays (confirmées pour nos banquiers par la revue anglaise The Economist) comme augmenter en chœur, et au même taux, les tarifs bancaires des consommateurs captifs: «Des frais bancaire en hausse» (TVA nouvelles, 25 avril 2015); transfèrent des emplois canadiens en sous-traitance dans les pays en voie de développement afin de payer ces travailleurs à un salaire de misère, ne paient pas leurs employés d’ici pour les heures supplémentaires accomplies et versent honteusement des millions en salaires à leurs dirigeants sachant qu’au pays, pour diriger une banque, absolument pas besoin d’être une 100 watts. Ça, c’est le comportement réel de nos banques canadiennes et de plusieurs entreprises que certains comiques appellent nos fleurons. Pour être qualifié de «fleuron» et de «joyaux» faut que ça soit obligatoirement une entreprise privée, et en aucun cas une société d’État ou des biens et services collectifs. Des fleurons aussi qui font dans la corruption et le criminel comme SNC-Lavalin ou qui siphonnent des milliards en fonds publics que leurs élus leur octroient malgré une performance et une gestion pitoyable comme Bombardier.
Jouer la carte du bienfaiteur afin de camoufler
Alors, après avoir détourné des milliards de dollars dans les paradis fiscaux, augmenter récemment, sans motif sérieux, les frais bancaires et autres tarifs, après avoir sous-traité des employés à l’étranger et après avoir versé des millions en salaires aux patrons, rien de mieux pour leurrer et berner la population que de s’acheter des articles de journaux, des reportages à la radio et à la télévision et se payer des firmes de relations publiques et des élus afin de faire passer ces affairistes pour des gens débonnaires, plein de compassion, qui ont à cœur la réussite des jeunes, qui veulent supposément combattre les inégalités économiques, etc. La majorité du  temps, ils versent des sous qui ne sont pas à eux, mais à la compagnie qu’ils ne détiennent pas.
Attention, ce sont ces bienfaiteurs d’entreprises et individuels qui vont choisir, avec dans les faits notre argent, les bonnes causes et les bons groupes à financer (déductibles d’impôts) que ce soit en culture, en sport, au niveau communautaire, en éducation, auprès des jeunes, etc. Ils donnent aussi beaucoup d’argent à des universitaires et leurs chaires qui sont du bon côté. Pour recevoir leur appui, faut évidemment que les représentants de ces bonnes causes soient reconnaissants envers leur philanthrope, qu’ils ne critiquent pas négativement leurs donateurs et surtout qu’ils ne remettent aucunement en question le système capitaliste aux sources de la classe dominante. Faut absolument montrer patte blanche. Ah, j’oubliais, faut aussi que ce soit une «cause» qui leur permet de se faire voir souvent et partout, pour que le reste ne suscite pas d’intérêt.
Comme nos gouvernements se désistent du financement des organismes communautaires, ces derniers pour survivre doivent obligatoirement faire appel au privé, mais subventionnés par des fonds publics, auquel ils deviennent alors tributaires et tenus d’adopter les mêmes idéaux.
Absence à la commission parlementaire sur les paradis fiscaux
C’est drôle, mais L. Jacques Ménard, sa Banque de Montréal, le Mouvement Desjardins, les autres banques canadiennes et les gros bureaux d’avocats et de comptables, dont KPMG, le chaperon gouvernemental à la Commission scolaire de Montréal, ont refusé de comparaître et de venir se faire entendre à la récente commission parlementaire provinciale sur les paradis fiscaux dont ils sont pourtant les maîtres d’œuvre. Carrément un affront à la population, à nos institutions politiques et au gouvernement: «Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux» (Le Journal de Montréal, 1er octobre 2015). Allô démocratie. Martin Coiteux, Jacques Daoust et Carlos Leitao, en bons ex-banquiers qu’ils sont ne leur font aucun reproche en guise de solidarité. Eh oui, L. Jacques Ménard, que l’étincelant chroniqueur à La Presse, le seul et unique Jean-Philippe Décarie, a qualifié le 1er septembre 2012 de: «Philanthrope et engagé convaincu» brillait lui aussi par son absence à ladite commission parlementaire. Aurait-il, comme ces complices, des choses à cacher? L. Jacques Ménard préfère ergoter et cabotiner sur d’autres sujets accrocheurs avec son fan-club de journalistes qui l’accueillent toujours avec tous les honneurs. Je suppose que c’est pour le bien des jeunes et du bien commun que les banques et autres compagnies et individus s’adonnent à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Et puis, pourquoi ne pas avoir convoqué à cette commission, les ministres libéraux actuels Carlos Leitao et Jacques libéraux et l’ex-ministre Clément Gignac tous d’anciens banquiers qui s’y connaissent parfaitement en évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Leitao et Daoust parlent toujours avec suffisance de plein de sujets qu’ils ne connaissent pas, mais jamais de thèmes sur lesquels on ne peut douter de leur expertise! Vraiment suspect.


Source.:
CA_LeoPaul_Lauzon

jeudi 5 novembre 2015

Pourquoi les Banques doivent augmenter leurs profits ?

Par leurs pertes d'investissement et aussi les cybervols !
Comme,celui-ci:
 Les pirates siphonner 31 millions $ provenant de comptes bancaires britanniques.

Les pirates ont volé plus de 20 millions de £ (31 millions $) à partir de comptes bancaires en ligne britanniques utilisant des logiciels hostiles et intrusifs qui a repêché les connexions d' utilisateurs en détails.
Agence nationale de la criminalité au Royaume-Uni a établi un partenariat avec le FBI et européenne Europol agence du crime pour enquêter sur la violation, qui disent-ils a été perpétré à l'aide de logiciels malveillants appelé Dridex, détecté pour la première autour de Novembre 2014(la mise a jour des Banques dâte de quand ??? Ta
bar.......k). 
Une fois un ordinateur a été infecté par Dridex, les pirates peuvent accéder et voler les coordonnées bancaires du propriétaire. L'argent peut alors être siphonné lentement d'un compte sur une base mensuelle.
Le mardi, l'Agence nationale de la criminalité a averti les utilisateurs d'Internet au Royaume-Uni à être vigilants, en particulier les personnes utilisant des ordinateurs exécutant le logiciel Windows.
Seuls les comptes bancaires britanniques ont été touchés jusqu'à présent, mais les institutions financières à travers le monde ont été ciblés par Dridex. Le fichier a été créé par les cybercriminels très habiles d'Europe orientale, les agences de criminalité dit, et a été conçu pour passer inaperçu. Cela rend les pirates eux-mêmes extrêmement difficile à traquer.
Attaques de logiciels malveillants visant à épingler les coordonnées bancaires de personnes ont été autour depuis l'avènement de la banque en ligne. Mais ils ont augmenté de 9 pour cent l'année dernière, selon le chercheur en sécurité de Kaspersky Labs. Avant Dridex, il y avait Cridex, et avant Cridex il y avait beaucoup d'autres types de logiciels malveillants. Comme les consommateurs poussent de plus en plus sage d'attaques de logiciels malveillants, les pirates deviennent de plus en plus accompli à les déguisant.
"Ceux qui commettent la cybercriminalité sont très souvent hautement qualifiés et peut être opérant à partir de différents pays et continents," Robert Anderson, directeur exécutif adjoint du FBI, a déclaré dans un communiqué. "Ils peuvent et vont déployer de nouveaux logiciels malveillants et nous, avec nos partenaires, sont conscients de cette menace et sont constamment conçoivent de nouvelles approches pour lutter contre la cybercriminalité."
Cyberattaques par des pirates professionnels ciblent généralement les individus en les incitant à cliquer sur un lien qui télécharge des logiciels malveillants sur leurs appareils, souvent à leur insu. Les attaquants peuvent ensuite utiliser le malware soit voler à partir d'un appareil, ou de prendre le contrôle à distance de celui-ci.
Quand les ordinateurs sont pris en charge comme cela ils sont utilisés pour former un botnet - efficacement un réseau d'ordinateurs un attaquant peut contrôler et utiliser pour propager des virus et du spam à d'autres. L'Agence nationale de la criminalité et le FBI mènent actuellement des opérations simultanées de «Doline», à travers lequel ils tentent de couper la communication entre les pirates et les botnets qu'ils utilisent pour faire circuler Dridex.
Selon l'Agence nationale de la criminalité, il a "rendu une grande partie du botnet inoffensive" et est "maintenant initier une activité d'assainissement pour protéger les victimes". Les services de police de plusieurs pays ont également coordonné pour garantir un arrêt «significatif».
"Ceci est une forme particulièrement virulente de logiciels malveillants et nous avons travaillé avec nos partenaires de l'application des lois internationales, ainsi que des partenaires clés de l'industrie, afin d'atténuer les dommages qu'il cause", a déclaré Mike Hulett, les opérations se dirigent au Cyber ​​national de l'Agence nationale de la criminalité Crime Unit. "Notre enquête est en cours et nous nous attendons à de nouvelles arrestations à [être] fait."
Source.:  Sécurité

mercredi 20 mai 2015

Scandale financier: Les banques risquent de payer plus de 40 milliards de dollars d'amendes

Etats-Unis : 5,8 milliards de dollars d'amendes pour 6 grandes banques mondiales


JP Morgan Chase, Citigroup, Barclays et RBS plaident coupable dans l'affaire de manipulation des taux de change.
 
 Des charges sont aussi retenues contre UBS et Bank of America.
 
Pour la première fois depuis des décennies, des banques américaines sont forcées de reconnaître leur culpabilité devant la justice pénale. Mercredi, JP Morgan et Citigroup ont admis que des traders qu’elles employaient s’étaient entendus pour manipuler le marché des devises à leur avantage... et au détriment de leurs clients. Les traders , qui auraient dû être concurrents, se surnommaient eux-mêmes « le cartel », la « mafia » et « les mousquetaires». Les banques admettent n’avoir pas empêché leurs pratiques, malgré les avertissements de lanceurs d’alerte et les plaintes de certains clients. JP Morgan et Citigroup ne sont pas les seules dans ce cas : mercredi, ce sont pas moins de six banques (JPMorgan, Citigroup, Bank of America, RBS, Barclays et UBS) qui ont passé un accord amiable avec le ministre de la Justice américain, la Réserve fédérale et des régulateurs new-yorkais. Elles vont payer plus de 5,8 milliards de dollars d’amendes au total, qui s’ajoutent aux 3,4 milliards déjà versées pour la même affaire l’an dernier aux autorités britanniques, suisses et américaines.

Lourdes répercussions

Les amendes ont beau être très importantes, elles ne sont pas le plus intéressant dans cette affaire. La grande nouveauté est que des banques américaines soient contraintes de plaider coupable. Certains établissements étrangers l’ont déjà fait avant elles -on se souvient notamment de BNP Paribas l’an dernier . Mais les juges américains n’y avaient encore jamais forcé les banques américaines, de peur certainement de fragiliser des champions nationaux et de détruire des emplois aux Etats-Unis. Le cas « Arthur Andersen » a longtemps refroidi leurs ardeurs : le cabinet de conseil avait dû supprimer 28.000 postes après avoir reconnu sa responsabilité dans l’affaire Enron.
Les aveux de culpabilité de mercredi constituent une grande victoire pour les pourfendeurs de Wall Street, qui pensent que les amendes ne suffisent pas à changer les comportements. Plaider coupable peut avoir de lourdes répercussions : cela oblige les banques à faire acte de contrition, ce qui constitue un aveu très embarrassant vis à vis de leurs gros clients. Certains d’entre eux peuvent être contraints, pour des raisons éthiques ou réglementaires, de cesser leur collaboration avec la banque. Un risque particulièrement fort en gestion d’actifs.
Plus grave encore, le plaider coupable peut provoquer la perte de licences professionnelles, menaçant des pans entiers d’activités. Il n’y a guère de risque en Amérique, où les banques sont de grands pourvoyeurs d’emplois. Mais dans de nombreux pays, les licences bancaires sont conditionnées à l’absence de condamnations pénales. Le « plaider coupable » pourrait donc ouvrir une période d’incertitude pour ces banques, qui devront s’entendre avec des dizaines de régulateurs pour continuer à opérer localement.

Le feuilleton n’est pas fini

Les autorités américaines sont loin d’en avoir fini avec cette affaire. A en croire un rapport publié par Citigroup, les banques risquent de payer plus de 40 milliards de dollars (32 milliards d’euros) pour solder ce scandale financier. Deutsche Bank, qui a miraculeusement échappé aux sanctions pour l’instant, est la plus menacée à long terme : elle pourrait acquitter 6,5 milliards de dollars d’amendes au total, devant Barclays (4,8 milliards), indique Citigroup. Si les banques échappent aux poursuites pénales grâce aux accords amiables, elles ne protègent pas leurs salariés d’une éventuelle condamnation en justice. Des traders du forex sont actuellement poursuivis aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Les peines de prison restent toutefois extrêmement rares...
Lire aussi

  Source.:

mardi 28 avril 2015

Pas lire avant 2035 s.v.p.

Pourquoi,...........parce qu'a l'aube de l'austérité,on coupe la nourriture aux pauvres enfants de parents pauvres !





Résultat de recherche d'images pour "enfant maigre garderie"
  • A l'Émission : Dutrizac, l'après-midiau 98,5 FM
  • Titre : La CSDM a décidé de couper dans le programme d'aide alimentaire. Pour économiser 800 000$ on prive des enfants de repas.
  • Détails : Daniel Germain est président fondateur du Club des petits déjeuners et Dr Gilles Julien est pédiatre social
  • Intervenants : Benoît Dutrizac est en tabaslaque !
 Quant cette génération aura lu et compris dans 20 ans,ce qu'on leur a fait ils réagiront !



Source.:

dimanche 8 mars 2015

Comment crée-t-on l’argent ?




Comment crée-t-on l’argent ?
Comment crée-t-on l’argent ?
Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain. »-Henry Ford

La planche à billets ?

Pour la plupart des personnes, l’image ci-dessus représente la création d’argent. Les gens se disent que l’Etat, ou toute autre organisation, imprime des billets pour créer toute la monnaie nécessaire.
Il n’en est rien !
En fait, seulement 5% de la masse monétaire (tout l’argent sur terre) se trouvent être des pièces ou des billets. Les 95% restants sont des écritures informatiques, dit « argent scripturale ». Ces écritures, pour simplifier, disent par exemple : Mme X est à +10 000 € sur son compte, le FC Barcelone est à – 500 millions d’euros.
Vous avez déjà du entendre que si tout le monde retirait l’argent de son compte, le système s’effondrerait, en voici l’une des raisons : l’ensemble de l’argent n’existe pas matériellement !!!
Il est aussi facile de comprendre que, lorsque vous payez par carte bancaire au supermarché, votre compte sera débité de 150 € par exemple et que le compte du supermarché va passer de 300 000 € à 300 150 €. Pourtant, aucun échange de billet ou de pièce n’a été effectué, seules les écritures informatiques ont changées. De même que vous ne recevez jamais votre salaire en billets et pièces (ce qui est plus pratique) et que de plus en plus de transactions s’informatisent (traites, virements bancaires…).
« FAIT N°1 : 95% de l’argent sur Terre est informatique. Les 5% restant sont les pièces et billets que nous connaissons tous. »

La création monétaire par le crédit

Voici la partie sûrement la plus difficile à comprendre. Il est impératif de bien en cerner les subtilités. Prenez votre temps pour lire ce qui suit. Si le phénomène reste encore flou après explication, nous vous encourageons à relire ce passage une fois de plus :
La plupart des personnes pense que les banques ne prêtent que l’argent qu’elles possèdent.
Il n’en est rien !
En fait, la loi permet aux banques de prêter plus que ce qu’elles ont dans leurs comptes. Les « réserves obligatoires » représentent la partie d’argent que la banque se doit de garder pour accorder un prêt plus important.
N.B. : vous n’y croyez peut-être pas, mais cela est un fait ! Dans l’Union Européenne par exemple, les banques doivent seulement garder 8 € pour pouvoir en prêter 100 ! (Taux de réserve de 8%, c’est la loi !)
« FAIT N°2 : les banques peuvent prêter plus d’argent qu’elles n’en possèdent. Elles créent donc de l’argent en accordant un crédit ! »
Si vous pensez encore le contraire, rappelez-vous que 95% de l’argent sur la Terre est scriptural. Cette informatisation des échanges permet donc aux banquiers de réaliser le petit tour de passe-passe suivant :
Imaginez que Mr. Robert emprunte à une banque, 200 000 €, afin d’acheter sa maison. Que se passe-t-il ? La banque va uniquement changer les écritures du compte de Mr. Robert.
    7-1.jpg8.jpg
Par ce jeu d’écritures, 200 000 € s’affichent sur le relevé de compte de Mr. Robert ! Bien sûr, la banque vérifie si elle pourra être remboursée. Mais remarquez qu’aucun billet n’a été imprimé, seules les écritures informatiques ont changé !
Son banquier doit bien sûr garder 4 000 € (taux de réserve de 2%). Mais le fait est que la banque vient de créer 196000 € ! Cet argent arrivera sur le compte d’une autre banque lorsque Mr. Robert payera le constructeur de sa maison. La banque du constructeur pourra alors créer 192 080 € Et ainsi de suite… Les 192 080 € arriveront dans une autre banque qui pourra créer 188 238 €…etc… C’est donc l’ensemble des banques qui crée l’argent. Une banque seule ne pourrait se le permettre. Avec 10 % de taux de réserve et un dépôt initial de 1 000 € les banques peuvent créer 5 513 € en seulement 9 prêts. Les accords de Bâle régissent la valeur de ce taux.
Par la suite, et suivant une échéance bien réglée, Mr. Robert doit rembourser ses dettes. Il pourra le faire, car il touche un salaire. De la même façon, ces dettes sont effacées sans échange de pièces et de billets.
En fait l’argent disparaît au fur et à mesure que le prêt est remboursé. La banque crée une somme et l’emprunteur la rembourse avec l’argent qu’il aura gagné. Il échange du temps de travail contre de l’argent, et tout cela de façon informatique. La banque prête par rapport à la richesse potentielle de l’emprunteur.
Le système de création monétaire par le crédit est un système que nous pensons idéal ! Sans lui, aucune entreprise ne pourrait subsister et aucune nouvelle construction ne serait lancée par manque d’argent ! Cette création de monnaie reste le système le plus perfectionné à ce jour afin de motiver l’Homme pour investir dans le futur. En fait, la monnaie ne devrait servir qu’à fluidifier les échanges. Malheureusement, notre système est légèrement différent.    
Les banquiers demandent des taux d’intérêt…

La création monétaire par le crédit avec taux d’intérêt

 « FAIT N°3 : Les banquiers vous prêtent de l’argent qu’il n’ont pas et vous demandent un loyer dessus!  (Taux d’intérêt) »
Mr. Robert : « Je veux une maison… »
- Son banquier : « Pas de problème, voilà, je viens de créditer votre compte de 200 000 €, je ne les ai pas, mais la loi me le permet, je vais donc créer 200 000 €. Attendez, j’entre juste ça dans l’ordinateur… 200 000 € pour vous… Vous nous devez maintenant 343 739 € (taux de 4% / an) que vous rembourserez pendant 30 années. »
Trouvez-vous cela juste ? Si mon voisin me prête un billet de 100 €, il est normal que je paye un loyer et que je lui rende 104 €. Car il ne peut plus se servir de son billet. Je lui paye donc 4 € pour le service qu’il me rend. Mais les banques quant à elles, n’ont pas l’argent. Cela revient à se faire payer pour une chose qu’elles ne possèdent pas, qu’elles peuvent créer à partir de rien !
Nous l’avons vu, lorsqu’une banque accorde un prêt, elle rend disponible de l’argent qui ne l’était pas. Pour bien comprendre ce mécanisme, il faut imaginer que l’économie mondiale est une baignoire. La monnaie est donc l’eau qui la remplit.
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Lorsque la banque accorde le crédit à son client, elle crée cette somme d’argent à partir de rien. La baignoire se remplit donc du montant du prêt, 100 €.
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Voilà donc que la totalité de l’argent sur Terre vient d’augmenter de 100 € ! En contrepartie, lorsque l’emprunteur paye ses dettes, l’argent va disparaître. Mais comme la banque lui demande des intérêts, 104€ vont être demandés. La baignoire se vide donc plus vite (-104 €) qu’elle ne se remplit (+100 €) !
« FAIT N°4 : Lorsqu’un banquier crée (à partir de rien !!) 100€, il en demande 104 €. L’argent des intérêts n’a donc jamais été créé ! Les banquiers demandent plus d’argent qu’ils n’en créent ! »
 C’est pourquoi l’ensemble des banquiers mondiaux doivent constamment accorder de nouveaux prêts afin de remplir la baignoire ! Cette technique a cependant 2 limites :
 1)  Le marché est très moutonnier : par exemple, lorsque la confiance règne, les crédits vont et viennent comme jamais, tous les acteurs du marché suivent la même direction. De l’argent est créé en continu. Mais lorsqu’elle est altérée, la confiance va aussi très vite dans le sens inverse. Et si elles ont peur de ne pas se faire rembourser, les banques vont arrêter d’accorder des prêts afin d’être sûr d’être les premières à être remboursées. La baignoire se vide alors au fur à mesure que les prêts se remboursent. Lors de la crise de 2007, les banques se sont arrêtés de prêter, nous avons tous vu le résultat : le chômage commence à augmenter, plus d’argent, plus d’investissement.
2) Lorsque des personnes stockent de grandes quantités d’argent sans la réinvestir dans l’économie, une partie de l’eau de la baignoire reste indisponible !
Et lorsque que ces deux limites sont atteintes celui qui ne trouve plus d’argent peut-être :
- La personne qui vit seule et qui ne peut plus rembourser son emprunt auto, elle reçoit alors la visite d’un huissier.
– Le patron d’entreprise qui ne trouve pas assez d’argent et doit soit délocaliser soit fermer son entreprise. Dans les 2 cas, cela entraîne une augmentation du nombre de chômeurs.
– L’État qui, lorsqu’il ne peut pas rembourser ses dettes, doit réemprunter (donc augmenter encore ses frais d’intérêt à payer) afin de pouvoir payer sa dette !
Par essence, la création monétaire ex nihilo (à partir de rien) que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents » - Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Economiques
Rémi Mathieu (extrait du livre Comprendre la monnaie)
 

jeudi 1 janvier 2015

La fin du dollar programmé



La fin du dollar
Les organisations Américaines gouvernementales et para gouvernementales ainsi que l’ensemble des analystes économiques mondiaux s’entendent sur un point et craignent les conséquences : c’est la fin du dollar américain. Cet événement, aux répercussions considérables, est comparable à la fin de l’empire britannique de l’époque. La CIA, qui a pour mission de protéger la nation américaine des dangers, et la réserve fédérale, censée protéger le dollar, sont face à un problème conjoint puisque la CIA doit protéger du danger lié au dollar.
La dette a permis dans le temps d’augmenter le PIB (GDP). Un dollar de dette faisait bondir le PIB de 2,41$ dans les années 50 à 60. Aujourd’hui un dollar de dettes engendre 0,03$ de PIB. Une misère ! Les États-Unis sont dans une dépression aujourd’hui, comme ils l’ont été entre 1870 et 1900 pendant la « longue » dépression ou entre 1929 et 1940, la « grande » dépression.
Une petite digression en aparté : merci à la seconde guerre mondiale, pas perdue pour tout le monde avec le plan Marshall et les dettes de l’Allemagne et du Japon à l’Amérique payées à l’Amérique ainsi que l’occupation qui dure encore aujourd’hui sur leurs territoires et l’asservissement qui va avec, sans parler des dépenses d’armement considérables et des énormes bénéfices correspondants. Également, les avancées de l’Allemagne nazie avec Von Braun pour les fusées et la conquête de l’espace et celles de l’Angleterre avec les ordinateurs de Bletchley Park et du génie Alan Turing, qui sont allés tout droit chez IBM, ont bien servi les étasuniens. Je rends hommage à un de mes héros que j’admire sans réserves, Alan Turing, qui par son génie informatique et mathématique a permis de sauver des centaines de milliers de vies. Pas remercié, il a été poussé au suicide après la libération parce qu’il était homosexuel. Une énorme injustice de l’histoire que je vous incite à investiguer. Un grand merci aux Américains qui ont perdu un peu moins de 450 000 soldats héros dans l’aventure, et un immense merci à la Russie qui a perdu 27 millions d’âmes dans la défense de notre survie et de notre liberté. Les abrutis qui attaquent la Russie d’aujourd’hui feraient bien de se renseigner. Eh oui, la Russie nous a sauvé du nazisme et d’Hitler, n’en déplaise aux incultes.
Avec un taux de chômage réel de 23%, plus de 50 millions d’Américains à la soupe populaire, et 96 millions d’Américains hors du marché de l’emploi, l’Amérique va très mal et la fin du dollar l’expose à un crash de 100 000 milliards de dollars. Pour comparaison le GDP Français est de 2 000 milliards. La Fed peut imprimer tout l’argent qu’elle veut, si l’argent ne circule pas et n’est pas dépensé, ça ne sert à rien. La vélocité de l’argent est aujourd’hui inférieure à celle du temps de la grande dépression.
56 milliards de dollars de la Fed supportent 4 300 milliards de dettes sur leur bilan ! En 2008 le levier était de 23, il est aujourd’hui de 77. Pour les non initiés c’est du grec, pour les autres c’est un signe de coma dépassé. La capitalisation du marché d’action ramenée au PIB était de 83% au temps de la grande dépression et 203% aujourd’hui. Bien sûr le marché est surévalué d’au moins la moitié et seuls les taux d’intérêt à zéro le permettent temporairement, mais c’est un jeu de chaises musicales, vous savez ce jeu où on risque de se retrouver le postérieur par terre quand la musique s’arrêtera, en ayant tout perdu sauf l’honneur. La valeur des dérivés d’aujourd’hui est de plus de 700 000 milliards de dollars, soit 10 fois le PIB mondial. Il est impensable que ça se passe bien. Que ceux que ça n’inquiète pas retournent à leur activité favorite et continuent d’enfouir leur tête dans le sol comme les autruches. Le crash mondial se fera sans eux sauf qu’ils en paieront chèrement les conséquences.
La machine est en marche. La cabale a condamné l’Amérique et le dollar, au profit des SDR, premier pas vers une monnaie mondiale et donc d’un gouvernement mondial. Les BRICS, pour leur part, ont décidé de jouer la SCO, sur laquelle je ne saurais plus vous inciter à vous renseigner. La SCO est une des deux composantes qui nous sauveront, pour peu que nous y mettions du nôtre avec nos combats sur l’Internet et parfois dans les rues.
2015 est une année pivot, avec les décisions au FMI sur les SDR, les avancées de la SCO et la guerre contre la Russie. On va en avoir sur notre assiette. La fin du dollar aura des répercussions gravissimes sur le statut de l’Amérique comme super puissance. Les chamboulements géopolitiques souhaitables mais graves vont nous affecter. La crise de 2008 est une aimable plaisanterie à côté de ce qui nous attend. Vous vivez à un moment historique capital, la fin du dollar et, par extension, le début de la fin de l’Amérique comme pays de domination mondiale. Je jubile d’avance d’imaginer comment les vassaux de l’Amérique vont retourner leur veste quand ça arrivera.
Algarath
http://www.oulala.info/2014/12/la-fin-du-dollar/#sthash.mIGdiKYY.dpuf

Source.:

mercredi 3 décembre 2014

Léo-Paul Lauzon: L'emmerdeur s'intéresse toujours aux banquiers canadiens

Léo-Paul

Ce matin, le coloré professeur de sciences comptables Léo-Paul Lauzon va probablement découper cet article, souligner des passages avant de le classer dans une chemise thématique, probablement celle consacrée aux banques et aux paradis fiscaux.


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«J'haïs ces gens-là»
Jour après jour, dans sa résidence des Laurentides, c'est le rituel matinal du titulaire de la Chaire socioéconomique de l'UQAM: il consacre deux heures à la lecture des journaux du jour, à les annoter et à les classer méticuleusement.
«Les ordinateurs, je n'aime pas beaucoup ça», avoue-t-il.

Une phrase qui étonne quand même, depuis 2010, dans la bouche d'un professeur universitaire. Ce qui surprend aussi, c'est d'apprendre que ce prof de comptabilité rebelle a maintenant 67 ans.

Quoique, à bien y penser, il y a longtemps que le prof Lauzon est présent dans le paysage médiatique, lui qui demeure l'un des seuls à offrir un contre-discours et à montrer la face cachée du capitalisme.

Les banques dans sa valise

Comme il le fait une fois l'an, le prof Lauzon s'est envolé pour un séjour vacances-travail de trois semaines dans une maison qu'il loue à Cuba (il ne découpera donc pas cet article ce matin!).

Dans ses valises, il a apporté quelques-unes de ses chemises thématiques remplies de découpures de journaux et de magazines, ainsi que des rapports annuels.

Il s'intéressera cette fois-ci à l'évasion fiscale des banques et de certaines grandes entreprises (avec la complicité des banques) dans les paradis fiscaux.

Quelques questions qui font mal

«À Cuba, je travaille quatre heures par jour sans téléphone, sans personne pour me déranger. C'est incroyable la quantité de travail qu'on peut abattre dans ce temps-là», dit-il.

Les détracteurs du prof Lauzon trouvent qu'il utilise trop souvent des raccourcis douteux.

Mais d'aucuns s'entendent pour dire qu'ils soulèvent souvent de très bonnes questions, dont plusieurs qui font mal. Dans le club de la haute finance, on l'a baptisé «l'emmerdeur» depuis longtemps.

«Si quiconque dérange l'ordre établi est un emmerdeur, alors oui, j'en suis un!», avait-il d'ailleurs lui-même reconnu, un jour, en entrevue à La Presse.

Bouffons de service...

Vingt-cinq ans après son premier rapport socioéconomique décapant sur Vidéotron, alors propriété de la famille Chagnon (qui avait été largement financée par la Caisse de dépôt pour doter le Québec de son premier réseau de câblodistribution), le prof Lauzon trouve que les Québécois se laissent encore trop souvent endormir par l'élite.

Il n'a rien contre le monde des affaires proprement dit. Ceux qu'il vise, ce sont ces «bouffons de service» et «ces affairistes et opportunistes» qui, selon lui, disent «faites ce que je dis, pas ce que je fais».

«Je ne me prends pas comme un gars intelligent, dit-il. Mais quand je vois toutes les énormités et les inepties que disent ces gens-là, je me dis que je peux pas faire pire qu'eux!»

Son dédain inclut aussi des économistes bien connus, qu'il considère en total conflit d'intérêts lorsqu'ils acceptent de lucratifs mandats de consultation, à gauche comme à droite, en plus de leurs fonctions bien rémunérées de professeurs d'université.

Et ça inclut aussi les journalistes qui, selon lui, couvrent le monde économique avec un esprit contemplatif, en surfant trop souvent sur leurs dossiers et en posant rarement les vraies bonnes questions.


Source.:

A quand la fin des Banques ?

 Lauzon

«J'haïs ces gens-là»

En 2010 , il disait, et dit encore :
J'haïs ces gens-là, ces faces de carême-là, ces faux frères qui donnent des leçons, qui s'expriment sur tout, dont la santé et le décrochage scolaire, et qui se comportent autrement. Ils ont du front tout le tour de la tête!»


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Léo-Paul Lauzon n'apprécie pas, entre autres, de voir un banquier comme Jacques Ménard, de la Banque de Montréal, publier un livre ( Au-delà des chiffres... une affaire de coeur) consacré au décrochage scolaire.
«Pourquoi n'y a-t-il pas un journaliste ici qui lui apporte son propre rapport annuel et lui demande poliment: «Regardez, M. Ménard, pourquoi votre banque a-t-elle des bureaux dans les paradis fiscaux? Pourquoi les banquiers se font-ils payer en options d'achat pour éviter de payer de l'impôt? Vous savez, la fiscalité, ça a un lien avec le décrochage scolaire et nos hôpitaux en décrépitude...»»

Dans une chronique publiée il y a deux semaines dans l'hebdomadaire Métro, le prof Lauzon reprenait d'autres propos du banquier Ménard, lui qui déclarait il y a un mois: «Moi, je n'ai pas de bibittes ou d'appréhensions existentielles à l'égard du monde syndical. Ça fait partie de la toile sociale qu'est le Québec.»

«Parlant de bibittes, lui répond le prof Lauzon dans la chronique, il faut dire qu'il n'y a pas de syndicat à la Banque de Montréal...»

Il s'étonne encore aujourd'hui qu'il n'y ait pas eu un seul journaliste pour lui poser la question à savoir pourquoi les banques avaient toujours réussi à éviter la syndicalisation, elles qui n'ont d'ailleurs pas toujours pris des moyens gracieux pour le faire.


Source.:

lundi 27 octobre 2014

La Chine et 20 autres pays asiatiques lancent une banque rivale à la Banque Mondiale



La Chine et 20 autres pays asiatiques lancent une banque rivale à la Banque Mondiale
La Chine et vingt autres pays ont signé, le 24 octobre, un protocole d’accord visant à créer une banque régionale spécialisée dans le des infrastructures, et conçue comme une alternative à la .
L’Inde, Singapour, le Kazakhstan, le Pakistan, le Vietnam et le Qatar figurent parmi les  21 pays signataires de l’accord. Le Japon n’a pas signé cet accord en raison de la rivalité avérée entre Pékin et Tokyo sur les plans , économique et politique.
A noter également que l’Australie, l’Indonésie et la Corée du Sud n’étaient pas représentées à cette cérémonie.
La  «Banque asiatique d’ dans les infrastructures» (AIIB) sera dotée d’un capital initial de 50 milliards de dollars, et son siège sera situé à Pékin, selon les médias officiels chinois.
Les financements devraient notamment servir à développer des infrastructures dans toute la région, dont une ligne de chemin de fer colossale reliant Pékin à Bagdad, selon des sources citées par le Financial Times. «En chinois, nous avons un vieux proverbe qui dit: si vous voulez devenir riche, construisez d’abord des routes ; je crois que cela décrit de façon concrète l’importance des infrastructures pour le développement économique», a déclaré à cette occasion le président chinois Xi Jinping.
L’attachement de Pékin à mettre en place un concurrent à la Banque mondiale reflète sa frustration devant la domination des pays occidentaux sur la gouvernance des différents bailleurs de fonds multilatéraux.
Les puissances émergentes des (, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) avaient créé en juillet leur propre banque et un fonds de réserves, affichant ouvertement leur désir d’élaborer une architecture financière distincte d’organisations jugées aux mains des pays occidentaux.
Agence Ecofin


samedi 18 octobre 2014

La loi Rothschild

La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France

La prétendue "dette" de la France est une gigantesque arnaque, et il n’est pas question de la "rembourser" !
Extraits d’une biographie de Georges Pompidou :
Georges Pompidou fit parti du cercle restreint des proches du général de Gaulle, et cette proximité lui valut d’être nommé chef de son cabinet d’avril 1948 à 1953.
En 1953, il entra à la banque Rothschild, où il occupa rapidement les fonctions de directeur général et d’administrateur de nombreuses sociétés. Ce fut pour lui l’occasion de participer à la vie économique du pays, d’accroître le champs de ses compétences et d’établir un éventail plus large de relations.
Il rédigea néanmoins, durant cette période d’intense activité, trois présentations de classiques illustrés sur Racine, Taine et Malraux.
...
Le général de Gaulle élu à la présidence, Georges Pompidou retourna pendant quelques temps vers le monde de l’entreprise en réintégrant la banque Rothschild.
Membre du conseil constitutionnel en 1959, il profita également de cette période pour rédiger une anthologie de la poésie française.
Georges Pompidou s’installa à l’Élysée le 15 juin 1969. Son mandat fut écourté par son décès le 2 avril 1974 à Paris.
3 janvier 1973, réforme de la Banque de France
Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :
« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »
Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.
Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.
L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là. Voici en effet un graphique représentant l’évolution de la dette, avec et sans intérêt. La courbe rouge représente bien sûr la dette constatée, calculée avec les intérêts.
La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (*), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts.
1327 - 1306 = 21 Milliards d’Euros ! : Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui.
Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’il ait fait voter cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild.
C’est pourquoi, cette loi, je propose de l’appeler désormais la loi Rothschild.
 

NOTE (*) : La dette à la fin 1979 était en réalité de 82,8 milliards d’Euros, soit 21% du PIB ; mais en tenant compte de l’inflation, cela fait aujourd’hui 239 milliards d’Euros.


Source.:

vendredi 28 décembre 2012