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mercredi 12 janvier 2011

le coup du siècle Castonguay veut implanter un prélèvement de 5 % de vos revenus pour un REER

Claude Castonguay prescrit le REER obligatoire

Après la Castonguette,............:Les Castagnettes !
Finances personnelles - Claude Castonguay prescrit le REER obligatoire
Claude Castonguay
© Archives

MONTRÉAL – Il faudrait prescrire aux Québécois qui ne bénéficient pas d'un régime d'épargne-retraite au travail un régime obligatoire fondé sur la structure des REER, car c’est ainsi qu’ils éviteront de s'appauvrir.

Celui qui préconise ce remède est Claude Castonguay, chercheur invité au CIRANO, le Centre interuniversitaire de recherche, de liaison et de transfert des savoirs en analyse des organisations. M. Castonguay est aussi l'ancien ministre provincial qui a lancé l'assurance-maladie.

Dans un rapport de 39 pages intitulé Le point sur les pensions et publié mardi, l'ex-ministre estime qu'un REER obligatoire est la seule façon de permettre aux aînés de vieillir actifs et en santé.

M. Castonguay se dit aussi inquiet, car il estime qu'une majorité de travailleurs se dirige vers une retraite avec des revenus insuffisants pour maintenir un niveau de vie adéquat.

Son analyse montre que seules les personnes à faibles revenus (moins de 25 000 $) ne perdent pas au change lorsqu'ils se retrouvent à la retraite et perçoivent les prestations des régimes publics.

Le nombre de régimes a par ailleurs fortement diminué entre 1985 et 2009, passant de 6964 à 2870 du coup, seulement un travailleur sur trois est couvert par un régime d'employeur. Une majorité (51,4 %) est constituée par des employés des secteurs public et parapublic. Les grandes entreprises offrent elles aussi l'épargne-retraite. Ceux qui ne bénéficient pas d'un régime sont surtout les employés des petites et moyennes entreprises (PME) et les travailleurs autonomes.

Un autre facteur qui suscite des craintes est l'importance décroissante des REER depuis quelques années. Même si une personne sur quatre cotise à un tel régime, les montants perçus en 2007 ne représentaient que 2 % des revenus des retraités. M. Castonguay en conclut que l'argent mis de côté a été retiré avant la retraite.

Les différences salariales font aussi apparaître d’importantes disparités. Environ 50 % des personnes qui gagnent de 35 000 $ à 70 000 $ par an déposent de l'argent dans un REER. Le pourcentage grimpe à 67,8 % chez ceux qui gagnent au moins 70 000 $, et à 72,7 % chez ceux qui gagnent plus de 100 000 $.

Les travailleurs visés par la «prescription Castonguay» sont ceux qui ont atteint 35 ans. En l'absence de régime d'employeur, ils seraient tenus de verser 5 % de leur revenu de travail, déductibles d'impôt, dans un compte personnel.

Les revenus couverts seraient d'un minimum de 25 000 $ à 35 000 $ et d’un maximum de 60 000 $ à 80 000 $. L'intérêt serait calculé en fonction des rendements obtenus sur l'investissement et il serait garanti par le gouvernement. Le calcul tiendrait compte de la croissance du produit intérieur brut.

L'argent géré par un organisme indépendant serait immobilisé, les retraits n'étant permis que pour des situations exceptionnelles comme l'achat d'une maison.

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Des bobettes «blindées» pour l’armée canadienne?

Insolite - Des bobettes «blindées» pour l’armée canadienne?
Avec son bouclier interne en kevlar, ses coutures placées à l’extérieur et son matériel à la fine pointe de la technologie qui permet à la peau de respirer, le caleçon antibombe pourrait assurer non seulement confort, mais aussi descendance aux milliers de militaires postés en Afghanistan.
© Courtoisie

Une nouvelle pièce d’équipement pourrait bientôt faire son apparition dans les bagages des soldats canadiens, au même titre que les lunettes de soleil, les bottes de combat et la traditionnelle tenue de camouflage : un caleçon blindé.

Une firme britannique BCB International tente présentement de vendre à l’armée canadienne ses caleçons nouveau genre nommés Blast Boxers.

Avec son bouclier interne en kevlar, ses coutures placées à l’extérieur et son matériel à la fine pointe de la technologie qui permet à la peau de respirer, le caleçon antibombe pourrait assurer non seulement confort, mais aussi descendance aux milliers de militaires postés en Afghanistan.

Ce seraient les limites conceptuelles des gilets pare-balles traditionnels qui auraient poussé les ingénieurs de l’entreprise britannique BCB International à concevoir un tel équipement.

«Les engins explosifs improvisés (EEI) sont la cause d’un grand nombre de blessures à la région la plus sensible du corps masculin, insuffisamment protégée par les gilets pare-balles que portent les soldats», peut-on lire dans un communiqué émis jeudi.

Protège le sexe et la vie

Le Blast Boxers, a non seulement pour fonction de préserver les organes génitaux, mais aussi d’empêcher la rupture du colon qui pourrait survenir après une détonation entre les jambes du soldat.

Le caleçon sophistiqué agit comme une cuirasse au niveau des artères fémorales, ces conduits sanguins situés dans le haut des cuisses et qui apportent le sang vers les membres inférieurs et le bassin.

«Une blessure aux parties les plus sensibles d’un soldat liées aux EEI peut être extrêmement traumatisante sinon mortelle», a écrit Andrew Howell, PDG de l’entreprise à l’origine du produit.

Le vêtement haut de gamme aurait été testé dans un environnement contrôlé et soumis à une déflagration de 15 kilogrammes d’explosif, peut-on lire sur le site Web de BCB International.

Le Blast Boxers aurait fait ses preuves au sein de l’armée anglaise.

L’entreprise BCB International était injoignable, jeudi. Il a donc été impossible de connaître le prix ainsi que le détail de leur offre de vente auprès des Forces canadiennes, qui n'ont pas non plus rendu les appels.

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Contrebande de Moufette ;-)

Ottawa - Famille outrée par une bavure policière à son domicile
Olivier MacQuat s'est fait interroger par des agents de la police de Gatineau au sujet de ses plantes.
©Jamie Long/Agence QMI

Famille outrée par une bavure policière à son domicile



OTTAWA - Une famille d’un quartier rural de Gatineau, au Québec, en veut à la police qui a fait irruption dans son domicile avec des armes chargées à la recherche d’une plantation de cannabis alors qu’en fait, l’odeur qui avait alerté les agents était celle d’une moufette ayant élu domicile sur leur propriété.

Mécanicien de son métier, Oliver MacQuat était seul à la maison un peu après 20 h, jeudi, lorsqu’il a aperçu les lueurs de lampes de poche à l’extérieur.

Il croyait que la petite usine d’embouteillage d’eau voisine était le théâtre d’un cambriolage, mais c’est chez lui que l’on a frappé.

Lorsque le père de deux enfants a ouvert la porte, deux agents de Gatineau lui ont déclaré qu’ils avaient un mandat pour fouiller son domicile et pour l’arrêter. « Je croyais que j’allais faire une syncope », a dit M. MacQuat, que l’on a menotté et assis sur un tabouret, tandis que des agents fouillaient sa maison.

« J’ai eu la peur de ma vie. Ils ont été respectueux, mais il est très humiliant d’avoir à porter des menottes et de voir des personnes fouiller ainsi sa maison dans les moindres recoins. »

On lui avait déjà dit que la senteur de la moufette — évidente lorsqu’on passe devant sa maison — est similaire à celle émanant d’une plantation de marijuana.

M. MacQuat a insisté sur le fait que la moufette a cru que le printemps était déjà arrivé en raison de la température inhabituellement clémente, mais les agents étaient persuadés qu’il ne s’agissait pas d’une moufette.

Selon M. MacQuat, à l’arrivée de son fils Emilio au domicile, durant ce raid qui a duré environ une demi-heure, 20 auto-patrouilles de la police de Gatineau et de la Sureté du Québec occupaient et encerclaient la propriété familiale.

Emilio, âgé de 18 ans, a été tenu en bordure du terrain familial et n’a pu entrer dans la maison qu’à la fin du raid, selon son père.

Quelques minutes plus tard, l’officier responsable de l’opération policière est entré pour informer ses collègues que l’odeur était bel et bien celle d’une moufette, tout comme l’avait plaidé M. MacQuat.

« Ils ont été vraiment embarrassés de leur erreur et leurs excuses étaient réellement sincères », a dit M. Macquat, propriétaire de son propre atelier de débosselage.

« Si par contre leur enquête avait été plus minutieuse, nous ne serions pas en train de tenir cette conversation. » La police a révélé plus tard à sa femme Paula que le peu de neige sur le toit de la maison de 150 ans était un indice supplémentaire de la présence d’une plantation de cannabis.

Contactées samedi, les forces policières ont refusé de commenter l’incident.

La famille précise que les agents n’ont pas été brutaux et se sont même essuyés les pieds avant d’entrer.

Oliver MacQuat a indiqué qu’il pourrait devoir consulter un avocat afin d’effacer les traces de cette erreur policière et rétablir sa bonne réputation, mais il n’envisage pas pour autant de poursuivre la police.

Il souhaite toutefois voir les forces de l’ordre améliorer leurs procédures de façon à éviter de telles erreurs.


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