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mercredi 14 juillet 2021

Comment un policier vous traque pour une contravention de vitesse ou d'arrêt obligatoire ?

 

 

 Comment un policier vous traque pour une contravention de vitesse ou d'arrêt obligatoire ?

Vieux truc,......mais amélioré,car aujourd'hui les auto-patrouilles scannent les voitures par numéro de licence pour vous repérer,mais aussi par les panneaux de détermination de vitesse et de caméra au feux de circulation pour les arrêts obligatoires installées a un feux de circulation ou d'arrêt stop !

Alors,la traque s'installe et l'info se transmet au policiers municipaux qui de paire avec la SQ ,se stationne dans des stationnements de stations services ou ailleurs pour regarder votre itinéaire, allez et retour de votre travail et se placer pour vous coller un billet a des points comme les arrêts stop ou les zones scolaires avec passage piétonnier.Pour ce qui est de la municipalité ,le réseau routier de la ville ajoute des one way et des dos d'âne ainsi de des pots de fleurs en ciment dans les ruelle pour vous désister a emprunter ces trajets,les zones a plantation d'arbres aux intersections,les panneaux de vitesse avec poteaux a chaque 100 pieds dans le centre de la rue rétrécissant la largeur de cette rue,sans compter les rues et ruelles désignées pétonnes pour la saisons de l'été !

Moralité,regarde en arrière pour ta sécurité,.......on sait jamais s'il n'y a pas de cons a écraser!

REF.:unmirroirçaXist.comm

 

mardi 4 février 2020

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Une bonne police:

 



police, policier a l'envers des autres, policier blanchis, Polichier, politicaillerie,




REF.: Patrick Lagacé


Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne. Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
J’ai échappé un « Yessss » bien senti en apprenant la condamnation de Neverson. J’avais presque oublié son procès, qui est un peu passé sous le radar ces derniers mois.
Septimus Neverson est pourtant une authentique crapule, un fou furieux : une douzaine de violations de domicile avec agression, un meurtre, trois tentatives de meurtre, une traque qui s’est étirée sur des années.
Il entrait chez les gens, exigeait argent et bijoux. Et quand ses victimes hésitaient ou résistaient, il tirait.
Neverson a frappé de 2006 à 2009, en deux vagues distinctes. La violence du suspect inquiétait la police de Montréal, qui menait l’enquête.
Mais le plus inquiétant, c’est que la police n’avait à peu près pas d’indices pour le coincer.
Pendant longtemps, la police a couru après une ombre encagoulée à l’accent anglais des Antilles.
***
En 2010, j’ai fait le récit dans La Presse de la fois où la police avait failli le coincer, dans Côte-des-Neiges. Il s’en était sorti en prenant un enfant de 10 ans en otage.
Ce fantôme que la police traquait était d’un sang-froid et d’une efficacité qui étonnaient les enquêteurs. Il agissait seul, alors que les violations de domicile avec agression sont souvent le fait de petits groupes de truands.
À l’époque, un superviseur aux crimes majeurs du SPVM m’avait dit ceci : « C’est un gars d’un calme incroyable, même dans les situations tendues. C’est le style de gars qui pourrait avoir été mercenaire : il n’y a rien à son épreuve. »
Il a fini par être attrapé, heureusement. En 2015, avec Vincent Larouche, nous avons raconté ce que nous savions de la traque qui a permis de l’arrêter à Trinité-et-Tobago.
***
Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne… »
Je suis allé sur l’appli de La Presse. Neverson, son regard de porc frais, impassible, coiffait l’article de Louis-Samuel Perron : coupable des 54 chefs d’accusation, il risque la prison à vie. J’ai eu une pensée pour Jacques Sénécal et sa famille. M. Sénécal a été tué en 2006 par Neverson…
« … Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
Je savais. Je ne l’avais jamais écrit.
La police a longtemps nagé en plein mystère. Elle n’avait que quelques indices…
L’accent des Antilles, fort probablement de Trinité : une de ses victimes, qui avait parlé avec Neverson, était de Trinité. Cet accent-là était pour elle aussi reconnaissable que pour un Québécois qui entend l’accent du Lac à l’autre bout du monde.
Un autre indice : une échelle, laissée sur place lors de l’attaque de Côte-des-Neiges. Cela a mené la police dans une quincaillerie, où elle a obtenu une photo floue du suspect.
Et cet indice, capital, trouvé grâce à la minutie des techniciens de scène de crime du Service de police de Laval : sur un fil provenant d’un gant de Neverson, la police a trouvé du matériel génétique microscopique. L’ADN du tueur. Mais même cet indice débouchait sur un cul-de-sac : l’ADN du suspect ne se trouvait dans aucune base de données policière.
Quelques indices, donc. Qui ont fini par aider grandement la police. Voyez ces indices comme des dominos, prêts à tomber jusqu’à Septimus Neverson…
Mais il manquait le premier domino, celui qui allait faire tomber les autres.
En 2011, l’équipe de policiers qui traquait le fantôme Neverson s’est mise en dormance. Le suspect avait cessé de frapper. Et l’enquête n’allait nulle part.
Mais en novembre 2013, le déblocage est survenu. Quelqu’un s’est présenté dans un poste de police et il a demandé de parler à un enquêteur en particulier.
Le nom de cet enquêteur est Fayçal Djelidi.
***
Je connais Fayçal Djelidi, je ne peux pas le cacher. L’affaire de mon espionnage du SPVM en 2016, ça part de Djelidi. C’est lui qui a été injustement arrêté avec d’autres policiers en juillet 2016 sous des prétextes qui étaient si stupides et si surréalistes que la cause s’est écroulée devant les tribunaux.
Le fait que Fayçal Djelidi était en contact avec moi, journaliste à La Presse, a été utilisé comme prétexte pour le faire piéger par les affaires internes. Je l’ai dit à plusieurs reprises.
Djelidi, excellent enquêteur, a un talent particulier pour recruter des sources dans le milieu criminel. À l’époque où il œuvrait dans la lutte contre les gangs de rue, c’était une de ses grandes forces : les sources.
Je précise que Djelidi ne m’a jamais donné de secrets d’enquête. Il m’a souvent expliqué « comment ça marche », dans la rue, dans le milieu criminel, dans la police, dans ce métier qu’il adorait…
Fayçal Djelidi était donc « connu » dans la rue pour être un policier fiable, à la réputation « clean » avec ses sources. Et il avait beaucoup de sources, ce qui l’aidait dans ses enquêtes.
Or, quand la source s’est présentée au poste de police, en ce jour de novembre 2013 pour dénoncer Septimus Neverson, Djelidi ne connaissait pas la source.
Mais la source le connaissait, lui, de réputation.
La source a tout balancé : l’identité de Neverson, son modus operandi, les endroits où il avait frappé, l’identité et le quartier de résidence de sa fille habitant à Montréal…
Et un objet volé lors d’un braquage.
De l’état de « dormance », l’enquête policière est passée en cinquième vitesse. On a formé une escouade mixte de Gestion d’enquête de criminel en série (GECS) composée de policiers de la SQ, du SPVM et de Laval pour le traquer. La source de Djelidi a reçu le statut d’ACI, « agent civil d’infiltration », et a participé activement à l’enquête pour capturer Septimus Neverson. Et Fayçal Djelidi s’est joint au GECS.
Un peu plus de deux ans plus tard, Septimus Neverson était arrêté chez lui, à Port of Spain.
***
Entre novembre 2013 et février 2015, la police est donc passée en cinquième vitesse pour monter le dossier et trouver Neverson.
Un travail admirable, où ils ont déployé des trésors d’imagination pour jeter leurs filets…
Un exemple ?
La fille de Neverson habite Montréal. Elle a une petite fille. Pour crédibiliser certaines informations et faire un lien entre Neverson – alias David Munroe, nom figurant sur son faux passeport canadien – et Montréal, il fallait établir si cette femme était en effet la fille de Septimus Neverson.
Comment établir ce lien de filiation ?
Avec l’ADN.
Les policiers ont élaboré un scénario hollywoodien pour obtenir l’ADN de la fille de Neverson et de sa petite-fille sans éveiller les soupçons. Ils se sont déguisés en mascottes et ont inventé un faux concours pour gagner un voyage à Disney…
Et ils ont intercepté les enfants qui passaient sur une rue d’un quartier de Montréal, pour leur faire remplir un formulaire…
Et leur faire boire un petit verre de jus. Ainsi qu’à leurs parents.
Cette mise en scène visait uniquement à recueillir l’ADN de deux personnes soupçonnées d’être la fille et la petite-fille de Septimus Neverson.
La mise en scène a fonctionné. Les policiers ont réussi à faire boire du jus à la fille de Neverson et à sa petite-fille. Les deux verres de plastique ont été conservés dans une poubelle distincte. Et les analyses en laboratoire ont démontré que l’ADN recueilli à Laval sur la scène du meurtre de Jacques Sénécal était indubitablement lié à la femme et à sa petite-fille qui ont bu le jus tendu par les policiers déguisés en mascotte…
Quand j’ai contacté Djelidi ce week-end, il n’avait qu’une seule chose à me dire : « Gros travail d’équipe. »
Gros travail d’équipe sous la direction du commandant Pascal Côté du SPVM, travail qui va vraisemblablement envoyer Septimus Neverson en prison jusqu’à la fin de ses jours.
***
La police a donc travaillé de façon admirable.
Mais chaque indice a fini par former un tout cohérent quand l’enquêteur Djelidi a reçu les confessions d’une source qui avait entendu parler de lui dans la rue. Et qui a fait confiance à Djelidi avec son secret, l’identité d’un dangereux criminel qui n’hésitait pas à tuer.
Mais tragiquement, trois ans plus tard, Djelidi se faisait piéger avec d’autres enquêteurs du SPVM dans une enquête interne si mal ficelée qu’elle est devenue une crise politique qui a fini par déboucher sur une commission d’enquête et la démission du directeur du SPVM.
L’enquête contre Djelidi et ses coéquipiers était politiquement dirigée, menée par les inspecteurs Gadget des Affaires internes du SPVM, ces incompétents qui ont menti éhontément dans des mandats de perquisition si puants que la Couronne a fini par retirer les accusations…
D’où l’immense ironie de la culpabilité de Septimus Neverson aux 54 chefs d’accusation qui pesaient contre lui : Fayçal Djelidi, décoré pour son travail dans cette enquête, n’est à ce jour toujours pas réintégré comme enquêteur au sein du SPVM.
Juste avant d’envoyer ce texte à La Presse, j’ai envoyé un texto à Djelidi, si durement éprouvé par l’incompétence des enquêteurs des Affaires internes, je lui ai parlé comme ils se parlent entre eux…
Je lui ai dit : Oublie jamais que t’es une bonne police.

REF.:

jeudi 22 juin 2017

L'éternel réalité de la corruption Municipale(1937 ... 2017) et de la force Policière

Monsieur,...............Pacifique Plante,un exemple parmis tant d'autres qui se répette !

avocat et policier canadien:
 
 Pacifique Plante (né le à Montréal[1], mort le [2] à Guadalajara), surnommé Pax Plante, est un avocat et un policier. Il est célèbre pour ses actions contre le crime organisé à Montréal pendant les années 1940 et les années 1950 et contre la corruption dans l'administration municipale.
 
 
Avocat de formation, Pacifique Plante devient greffier à la Cour municipale de Montréal en 1937. Il constate alors la corruption qui sévit dans les services municipaux. La situation avait été dénoncée en 1934 par un rapport qui déclarait que Montréal était une « ville ouverte » pour le « vice commercialisé », comme on appelait alors le crime organisé. Il sévissait sous la forme de maisons de jeu illégales, de débits de boisson clandestins et d’un réseau de prostitution centré sur le quartier du Red Light.
En 1945, une Ligue de vigilance sociale, appuyée par l’archevêque de Montréal, monseigneur Joseph Charbonneau, commence à revendiquer la tenue d’une enquête sur la corruption dans le service de police. Plante commence, à la même époque, à faire pression pour que des poursuites soient intentées de façon sérieuse contre les patrons du crime organisé. En 1946, l’assassinat, en plein jour, du « roi du jeu » Harry Davis, crée un émoi dans le grand public. Le directeur du comité exécutif de la ville, J. Omer Asselin, nomme alors Pacifique Plante, que le public surnomme « Pax » (mot latin signifiant paix), chef de l’escouade de la moralité. Elle était notoirement la plus corrompue du service de police.
Plante entreprend une série de descentes spectaculaires dans les établissements clandestins. Il y invite la presse pour donner le maximum de publicité aux opérations et pour faire connaître les visages et les noms des coupables. Quelques clients arrêtés se trouvent être des personnalités connues. Il demeure en poste 18 mois et est suspendu (mars 1948), puis congédié avec fracas (mai 1948), le chef de police Albert Langlois prétextant l'inconduite d’un agent de l’escouade. La population y vit un congédiement politique.
Plante se met alors à publier, dans le quotidien Le Devoir, une série d’articles intitulée Montréal, ville ouverte, dans lesquels il décrit le modus operandi des différents réseaux de bookmakers, de souteneurs et de bootleggers de la ville. Les articles, publiés en feuilleton de novembre 1949 à février 1950, démontrent que tous ces réseaux ne pouvaient exister qu’avec la complicité des autorités.
Jean Drapeau et Pacifique Plante en 1954
Le docteur Ruben Lévesque fonde en mars 1950 le Comité de moralité publique. Ce comité, avec l'aide d’un jeune avocat du nom de Jean Drapeau et grâce aux informations amassées par Plante, demande et obtient de la Cour supérieure du Québec, une enquête publique pour juger des accusations visant 58 officiers de police et 5 politiciens du comité exécutif de Montréal. L’enquête Caron, du nom du juge qui la préside, dépose son jugement le . 20 officiers de police, dont les chefs Dufresne et Langlois, sont blâmés et, dans certains cas, condamnés à l'amende et déclarés inaptes à occuper une charge municipale. Le jugement tombe alors que Jean Drapeau fait campagne pour être élu à la mairie lors de la prochaine élection municipale, prévue pour le 25 octobre[3]. Candidat de la Ligue d'action civique, il profite de l’effet Caron et, avec un programme de « nettoyage » de la ville, devient maire de Montréal. Aussitôt, Pacifique Plante retrouve le poste de chef de l’escouade de la moralité.
Une vague intense de répression contre les maisons de jeu (« barbotes »), les bordels et les débits de boisson clandestins (« blind pigs ») s’ensuit. Ces actions ne se sont pas sans un effet dépressif sur l'ensemble des cabarets montréalais alors en pleine effervescence.
Le milieu n’a cependant pas l’intention de se laisser faire : en 1955, on lapide la maison du maire, des coups de feu sont tirés en direction de Plante, sans l’atteindre toutefois, et Ruben Lévesque est assailli et battu. Une certaine presse à sensation s’attaque violemment à l’administration et, en 1957, après une élection entachée d’irrégularités, Drapeau est évincé de l’hôtel de ville et remplacé par Sarto Fournier.
Plante est congédié de nouveau. Il lui faut quitter le pays et il vit dans une semi-clandestinité au Mexique le reste de sa vie. Les activités du crime organisé se poursuivent dans un contexte changeant, au milieu de fréquentes et meurtrières guerres de gang.
En 1960, Drapeau revient au pouvoir et il y reste plus de deux décennies. Le crime organisé est muselé à des degrés variables, mais jamais éradiqué.
Plante ne revient qu'occasionnellement au Québec pour de très brefs séjours, entre autres à l'époque de la Commission d'enquête sur le crime organisé (CECO), dans les années 1970. Il meurt au Mexique en 1976.

BibliographieModifier

  • Pax Plante, Montréal sous le règne de la pègre, Éditions de l'Action nationale, Montréal, 1950 (livre réunissant les articles de Pax Plante publiés dans Le Devoir).
  • Alain Stanké et Jean-Louis Morgan, Pax, lutte à finir avec la pègre, Éditions La Presse, Montréal, 1972, 251 pages.
  • Mathieu Lapointe, Nettoyer Montréal. Les campagnes de moralité publique, 1940-1954, Éditions Septentrion, Québec, 2014, 400 pages.

En 2017:


Beaucoup d’enquêtes, peu de résultats

(NDLR: Le problême est en haut ,très haut dans la pyramide!)

Quatre policiers sur cinq visés par une enquête criminelle des affaires internes du SPVM ne sont jamais accusés. Et plus de la moitié de ceux qui doivent comparaître devant un juge seront finalement acquittés.
Ces données pour le moins surprenantes sur la performance de la controversée Division des affaires internes, et dont Le Journal a pris connaissance, sont compilées dans le rapport annuel de 2016 du SPVM.
On y apprend notamment qu’entre les années 2012 à 2015, inclusivement, les affaires internes ont ouvert des dossiers d’enquêtes pour des allégations criminelles impliquant 168 policiers du SPVM.
Seulement 32 d’entre eux — soit 19% — avaient dû faire face à des accusations au palais de justice.
Au moment où le rapport a été produit, soit au printemps 2016, onze de ces 32 policiers avaient été déclarés coupables, tandis que 12autres ont reçu des verdicts d’acquittement.
LA BONNE FOI
C’est donc dire que les affaires internes ne «jouent» même pas pour une moyenne de ,500 devant les tribunaux.
Parallèlement à ces dossiers criminels, les affaires internes ont aussi ouvert des enquêtes disciplinaires concernant 299 de leurs quelque 4600 policiers durant cette période. Les sanctions imposées au terme de ce processus de discipline totalisaient 183 journées de suspension.
Dans son rapport annuel de 2009, le SPVM expliquait par écrit qu’il gérait la discipline «dans l’esprit d’un bon père de famille». Et que sa «philosophie d’intervention» en la matière «met l’accent sur la bonne foi» des policiers.
«Le leadership provincial du SPVM en matière de traitement des affaires internes permet de maintenir une équité dans le traitement de la Loi sur la police et, surtout, de mettre en place des mécanismes pour éviter à ses ressources humaines de se placer dans des situations risquées», peut-on lire dans ce rapport.
Il y a fort à parier que le SPVM ne se doutait pas que huit ans plus tard, tout le Québec, le gouvernement et cinq autres corps de police s’intéresseraient autant aux pratiques de ses «ressources humaines» à l’intérieur même de sa Division des affaires internes.
NDLR: On dirait qu'un Juge  fait une différence entre un dossier Politique et Policier,surtout s'il y a des grosses Têtes , des Politiciens et des Cadres d' impliqués ou la Mafia ?

A l'émissiopn JE:
Au SPVM, fuites,faux rapports,campagne de salissage,le SPVM est ébranlé plus que jamais.
On discrédite des policiers avec de faux rapports.La Mafia s'est infiltré dans les affaires minicipales(on se croirait en italie ou au Brésil),a ce moment est dans une crise sans précédent. c'était le début de la commission Charbonneau ,le SPVM

On a su que le policier Ian Davidson (La Taupe ?)avait tenté de vendre toute la liste des informateurs de police, a la Mafia.Règne alors au SPVM un climat de terreur et de règlements de comptes. Une guerre de clan fait rage !

En Janvier 2012,une voiture va chercher un policier du SPVM,Pietro Poletti,il est au coeur de cette affrontement. On l'amène au 20 ième étage de l'Hôtel Intercontinentale du vieux-Mtl ,chambre 2020
loué par Nicodemo Milano le 19-01-2012.
A l'intérieure,les hommes les plus influent de la province:
Marc Parent directeur du SPVM,Jacques Duchesnau Chef de l'unité Anticollusion qui tire beaucoup de ficelle,Nicodémo Milano enquêteur spéçialisé dans les affaires Mafieuses et Pietro Poletti. Il y a deux clans dans cette rencontre:
Ceux qui veulent blanchir Poletti d'allégations criminels dans ce qui serait contenu dans un faux rapport ,rédigé par un clan adverse.Un faux rapport c'est grave et c'est pas la seule fois ou ça se serait produit. Et ceux qui ont dénoncé ce faux rapport,ce sont les agents sonneurs d'alarme: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione.Ils ont été patrouilleurs,agents doubles,responsables d'enquêtes sur les Hell Angels et la Mafia, les deux ont plus de 57 ans aux total en expérience.Selon eux ça commencé en 1990,ils étaient catalogués comme des gars de la Mafia par les policiers et même par les câdres du SPVM.
Ça vraiment commancé en 2012,lorsqu'ils ont dit que un certain policier était corrompu et que la GRC les auraient mit sur écoute pendant ce temps la.La GRC avait intercepté des communications avec le policier Correti et le scandale de BCIA qui aurait des pratiques douteuses(racculé des compteurs automobile,engager des policiers retraités avec méthodes douteuses ,...).
Correti avait été accusé de fraude avec BCIA,mais les procédures contre lui ont été abandonnées.
L'ex-policier Claude Aubin aurait écrit le 16-10-2014,au Journal de Mtl que Di Feo aurait souvent accompagné le fils de Correti a la sortie de l'école,alors que dans les faits Correti n'a pas d'enfant !(NDLR On devine dans quel Clan est Au-bain). Pourquoi ça ? ........................Parce que Cacchione et Di Feo l'avait (Claude Aubin)fait accusé d'avoir vendu des renseignements au crime organisé ,il y a 15 ans, il a plaidé coupable (Claude Aubin)!Ensuite Di Feo et Cacchione divulguent que : Des policiers recevaient de l'argent du crime organisé,anomalies dans le traitement des sources etc...
Un matin de Juin,ils sont convoqués au SPVM et sont congédiés ,aucune accusations criminels,12 accusations disciplinaires,aucune destitution(ce que voulait le SPVM),ça se termine avec 50,000$ de frais d'avocats et un règlement a l'amiable,dont les termes sont confidentiels,un règlement qui annule toutes les procédures disciplinaires.Dans les déclarations assermentatées: les noms de Michael Ward,Pierre Brochet,Dominic Werotte,Michel Guillemette , apparaisse.
 L'ingérence de la direction du SPVM dans les enquêtes: Ils y a de la fabrication d'allégations,par lesquels on commance des enquêtes dans le but de museler des gens qui ont des choses a dire. Et que les directeurs adjoints du SPVM , connaissent cette façon de faire !!!

L'ancien enquêteur Roger Larivière ,le 09-10-2014 est attablé au Restaurant Eldorado de l'avenue Mont-Royal avec le commantateur Stéphane Berthomet(les Média). Ce que Larivière lui a dit ,c'était la même chose que la lettre sans réponse qu'il avait envoyé au Chef Marc Parent ,que les policiers des enquêtes internes du SPVM ne fesaient pas leur job . Le SPVM avait essayé de prouver que Larivière était un gars instable psychologiquement ,sans preuve. On enquête sur Larivière ,car il aurait eu accès a des documents d'enquêtes confidentielles et peut être transmis ces documents.

Un Policier haut dans la hyérarchie au SPVM(non identifié)aurait dit:
Le sort réservé,lorsqu'ont fait des allégations criminelles ou disciplinaires est variables,selon qu'ont soit ami du parti, c.a.d. dans les bonnes grâces du Chef ou l'inverse ! C'est dégeullase de la façon dont les enquêtes sont bâclées ,afin de satisfaire le désir de vengance des hauts dirigeants. Les enquêtes internes fonctionnent encore comme ça ,comme dans les années 50 , en trouvant un suspect qu'ont veut se venger puis ont tente d'arranger ou de trouver des preuves pour l'accuser.

Le 10-11-2015,un policier porte plainte contre un haut gradé du SPVM ,pour une affaire d'entrave a la justice sur fond d'ingéreance politique. Le 19Nov ont déclanche une enquête sur le policier qui a porté plainte ,on retrouve que son collègue ,F. Djelidi planterait de l'héroine dans les poches de revendeur de drogue afin de les faire chanter pour recevoir de l'information;Alors que l'information avait déja été fourni en Septembre 2015(2 mois avant) par une source codé du SPVM (cette source avait des épisodes un peu  parano selon le SPVM),étrage !

Le SPVM a essuyer plusieurs revers avec les policiers: J. Cacchione,Di Feo,Tony Bianco,Mario Lambert,Roger Larivière, André Thibodeau, toutes des enquêtes dont les suspects ont été blanchis.
Selon Philippe Bensimon,Docteur en criminologie : tout est politique , rendu a un certain niveau.

Deux noms reviennent souvent: Costa Labos et Normand Borduas, enquêté par la SQ, ils seraient en lien avec la Mafia(NDLR: ou manipulé par la Mafia) , et c'est par eux qu'arriva le scandale d'espionnage des journalistes Patrick Lagacé et cie, ont voulait savoir qui était les sources des fuites journalistiques(NDLR: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione).

La question: Est-ce que le SPVM fabriquerait de la preuve  ? ...................... On connait déja la réponse dans le public !)
REF.:

mardi 21 février 2017

Le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés !

Enquête publique au SPVM: Une Pétition pour une enquête sur le SPVM.

À la suite des révélations faites par «J.E.», le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Philippe Pichet demande à la Sûreté du Québec (SQ) de revoir des enquêtes menées par les Affaires internes du SPVM.
M. Pichet s’est dit «très préoccupé» par les allégations formulées par des anciens employés du corps de police montréalais selon lesquelles le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés.


«Il y a certains faits troublants aussi quand on regarde l’émission, toutes sortes de rencontres, a-t-il déclaré. Je vous dirais que tout de suite après l’émission, j’ai parlé à M. Martin Prud’homme, directeur général de la SQ, et question de transparence, je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes. Au moins les trois, celles de monsieur Di Feo, celles de M. Cacchione et celles de M. Roger Larivière, parce que les autres sont devant les tribunaux présentement. Je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes et aussi d’y inclure les faits nouveaux qu’on pourrait rapporter.»
Par le fait même, le directeur du SPVM invite les intervenants qui ont participé au reportage de «J.E.» et qui souhaitent transmettre des informations à contacter la SQ «à partir de maintenant».

Pétition pour une enquête sur le SPVM

De leur côté, les policiers du SPVM réclament une enquête publique sur leur propre corps de police. Une pétition «réaffirmant que les policiers ont les mêmes droits fondamentaux» que les citoyens circule d’ailleurs dans bon nombre de postes de quartier.
Selon une source, «c’est l’émission «J.E.» dans laquelle plusieurs témoignages démontraient la façon de faire des Affaires internes du SPVM lors d’enquête sur les policiers qui a déclenché le mouvement».
Le document déjà signé par plusieurs policiers dans une dizaine de commissariats et dans trois centres d’enquête de la police de Montréal fait état d’une «inquiétude grandissante» au sein des 4600 policiers du SPVM.

Intervention demandée

«Nous demandons au ministre Martin Coiteux et au gouvernement du Québec d'intervenir en déclenchant une enquête publique visant le SPVM et ses dirigeants, particulièrement les affaires internes ainsi que les enquêtes spéciales...» peut-on y lire.
Les signataires de la pétition dénoncent:
- les multiples fouilles intrusives dans la vie privée des policiers
- l’utilisation du Code criminel pour enquêter sur le disciplinaire
- la manipulation des faits dans les affidavits
- les enquêtes internes instiguées par esprit de vengeance
- la chasse aux sorcières pour trouver les sources journalistiques
- l’ingérence malsaine de l'administration municipale

Accusations graves

Lors de l’émission «J.E.», notre Bureau d’enquête a recueilli, pour une première fois, le témoignage à visage découvert de trois ex-employés de la police de Montréal.
Ceux-ci affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Le directeur de la police montréalaise a nié avec force ces allégations.
Les instigateurs du mouvement allèguent qu’«à la lumière des nombreuses sorties médiatiques récentes à ce sujet, il est légitime de douter de l'impartialité avec laquelle nos membres sont enquêtés et accusés par le personnel des enquêtes spéciales"
Ils enjoignent le ministre de la Sécurité publique à «réviser les dossiers d’accusations contre nos (les) policiers au cours des dernières années» et «à trouver les responsables de toute irrégularité et prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir la justice.»

Paul Arcand du 98,5FM a dit que des Policiers du Poste 22 s'organisaient et créaient des billets d'infractions et que les 2 pommes pourrites de ce stratège avait été dernièrement ,relocalisées ensemble au même endroit !

 Source.:

SPVM: Le détective Normand Borduas sait ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade

Les Enquêtes bizarres du SPVM ;-)


Une enquête qui dure sept mois et qui vise des policiers de Montréal : cinq policiers sont arrêtés. Du lot, deux policiers sont accusés, notamment de parjure et d'abus de confiance. C'est une bombe qui éclate en juillet 2016. C'est le Projet Escouade.
Les deux policiers sont des enquêteurs, Fayçal Djelidi et David Chartrand, qui traquent les gangs de rue dans la région Ouest de l'île. C'est dans le cadre de cette enquête que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) obtient le droit - inusité, controversé - de m'espionner.
Le Projet Escouade naît donc à la fin de 2015 et est mené par les Enquêtes spéciales du SPVM, puisqu'il vise des policiers. Tout commence quand un informateur fait l'objet d'une vérification aléatoire par le Module de contrôle des informateurs (MCI).
Cet informateur donne au MCI des renseignements troublants : un policier du nom de «Fayçal» mettrait de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer avec lui.
Une information explosive.
Mais...
***
Avant d'aller plus loin, clarifions les termes.
«Informateurs» : la police de Montréal a des milliers d'informateurs. Ils sont fichés. Certains sont payés pour informer la police. Cela peut mener à des arrestations de personnes, à des saisies de drogue. Exemple : 1000 $ pour une info menant à la capture d'un fugitif recherché.
Plus les renseignements d'un informateur portent leurs fruits, plus ses indices mènent à des succès policiers - arrestations, saisies -, mieux il est payé.
L'inverse est vrai : un informateur qui fournit des renseignements peu utiles est peu payé. Ou pas payé du tout.
Le MCI, lui, gère les procédures selon lesquelles les policiers de Montréal interagissent avec leurs sources.
Le MCI peut faire des contrôles aléatoires de sources. Au hasard, donc, il communique avec la source A pour vérifier si le policier B lui a bel et bien remis une somme de X, à la date Y. Et pour vérifier si la source A a bel et bien refilé au policier B les informations W et Z contenues dans le rapport dudit policier.
Sans ces informateurs, sans ces dollars refilés aux informateurs, le travail de la police de Montréal serait beaucoup plus difficile.
***
L'information sur ce «Fayçal», sur Djelidi, était explosive, disais-je plus haut.
Pensez : un policier «planterait» de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer. Si c'est vrai, c'est un crime; un piratage de justice.
J'ai aussi dit ceci : «mais...»
Mais permettez que je cite le document soumis à la cour par le détective Normand Borduas au sujet de cette source présumée fiable qui n'est pas nommée :
«L'informateur n'a jamais été rémunéré [...] l'informateur a "des épisodes paranoïaques en lien avec sa sécurité, présentement il se sent suivi par des policiers"...»
Bref, ce qui lance une enquête de sept mois, ce sont les allégations d'une source paranoïaque dont les informations n'ont jamais été assez bonnes pour lui valoir un sou du SPVM.
Bizarre...
Je cite un ancien enquêteur du SPVM à propos de la «qualité» de la source qui lance le Projet Escouade, il a lu la description faite de la source : «C'est de la merde. Une bonne source est une source rémunérée [...] C'est pas assez pour partir une enquête.»
Bizarrerie no 2 : à la fin de 2015, une plainte a été portée à l'interne contre un policier du MCI pour une insulte lancée à propos de Djelidi. Peu après cet incident, boum, le MCI fait ce contrôle aléatoire d'un informateur... Qui incrimine ce «Fayçal».
Bizarrerie no 3 : pourquoi perdre du temps à contrôler une source qui n'a jamais donné de renseignements assez fiables pour lui valoir une récompense?
Bizarrerie no 4 : parmi les cinq policiers arrêtés se trouve un policier, Denis B. : celui-ci a écrit une lettre pour se plaindre de l'ingérence d'un membre haut placé du SPVM, quelqu'un de la garde rapprochée du chef Philippe Pichet, dans une enquête criminelle, fin 2015. Un hasard, sûrement : peu après cette plainte de Denis B., l'enquête Projet Escouade est lancée, dans laquelle il sera arrêté (mais la Couronne refusera de l'accuser).
On décrypte trois choses des cinq premiers mois du Projet Escouade en lisant les déclarations sous serment soumises par l'enquêteur Borduas à des juges :
1) Djelidi fréquente des salons de massage érotique (une infraction pénale, et non pas criminelle) ;
2) Djelidi a des contacts téléphoniques avec un journaliste de La Presse : moi ;
3) Il est aussi question de matériel informatique utilisé de façon non réglementaire par Djelidi.
Selon plusieurs policiers à qui j'ai parlé depuis l'été dernier, pour cinq mois d'une enquête impliquant de l'écoute électronique, de la filature, de l'interception de métadonnées et du monitorage par GPS : c'est mince, comme bilan du Projet Escouade, au printemps 2016.
Ce qui nous amène à la bizarrerie no 5 : l'histoire de la drogue supposément plantée par Djelidi ne revient jamais dans les déclarations sous serment signées par l'enquêteur Borduas, au fil de son enquête.
C'est pourtant ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade. Qu'a-t-on fait pour établir la véracité de cette information qui constitue la genèse du Projet Escouade?
Seul l'enquêteur Borduas le sait.
Et il n'a pas répondu à ma demande d'entrevue, hier.
***
Après cinq mois d'enquête aux maigres résultats, on finit par envoyer un agent double de la GRC dans les pattes du groupe d'enquêteurs, pour les appâter : l'agent double affirme qu'il sait où la police peut trouver une importante cargaison de drogue. C'est Denis B. qui est ciblé par la manoeuvre.
L'agent double de la GRC donne des détails sur la drogue aux policiers du groupe de Djelidi et Chartrand. Disons les détails A, B et C : où, quand, comment trouver la dope.
Les accusations de parjure et d'abus de confiance déposées contre Djelidi et Chartrand tiennent à ceci : ils sont soupçonnés d'avoir pesé fort sur le crayon en demandant leur mandat de perquisition... D'avoir ajouté, disons, un D aux A, B, et C de l'agent double de la GRC.
Est-ce vrai?
On verra si ça tient en cour.
Mais on est loin, très, très, très loin de l'information initiale qui voulait qu'un «Fayçal» plantait de la drogue dans les poches de suspects, tel que l'affirmait un informateur anonyme qui a des «épisodes paranoïaques», dont la qualité des infos ne lui a jamais valu un dollar du SPVM et qui a été contrôlé par le MCI, dont un des policiers est visé pour des insultes à l'endroit de Fayçal Djelidi.
Bizarre, encore.
***
Finalement, cinq policiers ont été arrêtés dans le Projet Escouade. Mais la Couronne n'a accepté de déposer des accusations que pour deux d'entre eux, Djelidi et Chartrand.
C'est à l'image du bilan de plusieurs dossiers majeurs lancés par les Enquêtes spéciales et les Enquêtes internes - toutes deux dirigées jusqu'à récemment par le commandant Costa Labos -, quand elles ont ciblé des policiers du SPVM, ces dernières années.
Ces policiers visés par des enquêtes d'envergure ont ceci en commun, qu'ils soient cadres ou syndiqués : ils n'ont jamais été reconnus coupables.
Je répète : jamais.
Ils s'appellent Philippe Paul, Mario Lambert, Joe Di Feo, Jimmy Cacchione, Tony Bianco, André Thibodeau, Annie Lavoie, Roger Larivière. Et trois policiers de la section des agents d'infiltration.
Autant d'enquêtes en forme de montagnes qui ont accouché de souris en forme de suspension ou de départ à la retraite ou d'acquittements en cour.
Ce soir à l'émission J.E., le journaliste Félix Séguin présente un reportage sur les Enquêtes spéciales du SPVM. Selon ce que j'en sais, le matériel colligé par Félix Séguin est explosif. Si j'étais le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux, je programmerais mon enregistreur numérique pour 19h30, à TVA.
La police de Montréal est le plus important corps de police au Québec, et ses enquêtes ont des ramifications provinciales. Ces dernières années, le SPVM a été secoué par des scandales terribles, je pense notamment aux taupes Ian Davidson et Benoit Roberge, deux policiers qui ont trahi la police au profit du crime organisé.
Mais les enquêtes remplies de bizarreries - et d'échecs - menées par les Enquêtes spéciales du SPVM constituent un autre de ces scandales qui minent le SPVM, un scandale dont on commence à deviner les contours.
Ces scandales regorgent de questions...
Les Enquêtes spéciales constituent-elles le bras armé de la direction du SPVM pour régler des problèmes politiques qui pourraient l'éclabousser?
Pendant le Projet Escouade, des policiers qui n'avaient rien à se reprocher ont vu leurs conversations interceptées quand ils parlaient avec les cibles de l'enquête. Les paroles de certains de ces policiers ont été utilisées dans un cadre disciplinaire parce qu'ils ont critiqué le SPVM dans des conversations (qu'ils croyaient) privées. Pourquoi?
Plusieurs des policiers arrêtés au fil des années par les Enquêtes spéciales étaient réputés avoir de très bonnes sources dans le crime organisé. Ils ont tous été embêtés par leur propre service de police. Je ne pose pas de question, ici. Je note.
Les policiers des Enquêtes spéciales enquêtent sur les policiers du SPVM : qui enquête sur les policiers des Enquêtes spéciales?
Tant de questions...(NDLR: quand on a trop de question on est porté a penser a un État Politisé,la GRC et la Mafia)

Source.:

Des Policiers déchus du SPVM parlent: Les cadres du SPVM corrumpus



D'anciens policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D’ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés: la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée à l’émission J.E. ce soir, à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.



D’ex-policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D'ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés : la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée dans l’émission «J.E.» ce soir à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.

Écoute électronique

Ce que les deux collègues ne savaient pas, c’est qu’alors qu’ils discutaient de l’inaction de leur employeur dans cette affaire, ils faisaient l’objet d’écoute électronique de la Gendarmerie Royale du Canada.
La direction du SPVM les soupçonnait d’entretenir des fréquentations douteuses, entre autres avec le controversé Luigi Coretti, de l’agence de sécurité BCIA. Coretti a été accusé de fraude dans cette affaire, puis les procédures contre lui ont été abandonnées.
À ce jour, les deux ex-policiers, qui cumulent 58 ans d’ancienneté dans la force constabulaire, n’ont toujours pas reçu la preuve qui leur a valu un congédiement (annulé par la suite par une entente confidentielle).
Le duo de policiers qui se décrit comme «des lanceurs d’alerte» croit toutefois après avoir consulté certains documents que la section des affaires internes du SPVM a fabriqué de la preuve afin de les faire taire.

Fabrication

«Aujourd’hui il y a de la fabrication d’allégations et à partir de ça on initie des enquêtes afin de museler les gens qui ont des choses à dire», raconte M. Cacchione.
À titre d’exemple, selon les documents consultés par notre Bureau d’enquête, le SPVM allègue que Giovanni Di Feo est le parrain du fils de Luigi Coretti. Or, lorsque joint au téléphone, ce dernier nous a affirmé ne pas avoir d’enfant.
«Les directeurs adjoints qui sont en place connaissent cette façon de faire», estime Di Feo.
Dans le cadre du reportage diffusé à 19h30 ce soir à TVA, trois autres cas similaires sont abordés.
Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, nous a accordé une entrevue afin de justifier les pratiques controversées des Affaires internes du SPVM.
«Nos policiers ne fabriquent pas de preuve, pas à ma connaissance» a-t-il affirmé. «Si j’en avais la preuve, je référerais tout de suite le dossier à un autre corps de police pour qu’il y ait enquête là-dessus», a assuré le chef de police.(Allo GRC ?)
 

 

Source.:

 

jeudi 26 mai 2016

Panama Papers: Deux policiers ont créé un empire immobilier de près de 25 M$




Selon le recensement effectué par notre bureau d’enquête, ils posséderaient une soixantaine d’immeubles, la plupart étant des édifices à revenus d’une valeur foncière un peu inférieure à 25 M$. Ils ne sont pas millionnaires pour autant, car leur portefeuille immobilier semble considérablement hypothéqué selon les registres publics.
Le duo de policiers-hommes d’affaires utilise régulièrement l’adresse du 7275 Sherbrooke Est dans ses documents légaux. Il s’agit, en fait, de la Place Versailles, où est situé le centre des enquêtes spéciales du SPVM.
Le commandant Jean Mustaky et le sergent-détective Félix Bellevue du SPVM Lorsque nous avons contacté Félix Bellevue afin de louer un de ses appartements, il a répondu à son cellulaire, le vendredi 18 mars, peu avant 10 h. Vérifications faites avec le SPVM, celui-ci se trouvait au travail à cette heure précise.

«Tout est légal»

Mustaky est commandant au centre d’enquête Sud alors que le sergent-détective Bellevue est affecté à section des affaires spéciales du SPVM
«Ce sont tous des biens que l’on a acquis en achetant et en vendant [des propriétés]», a déclaré Jean Mustaky, lors d’un entretien téléphonique.
«Tout est légal, tout est bien et ça n’a aucune incidence sur notre travail, il y a du monde qui gère ça pour nous», a-t-il poursuivi.
Quant à Félix Bellevue, il a coupé court à la conversation lorsque nous avons commencé à le questionner sur ses biens immobiliers. «Je n’ai rien absolument rien à vous dire», a-t-il dit a-t-il avant de raccrocher.
Des collègues des deux policiers à qui nous avons parlé sur le couvert de l’anonymat se questionnent.
«Comment peuvent-ils être policiers et en même temps des big shots de l’immobilier? se demande l’un d’eux. Selon moi, tu ne peux pas faire les deux [être policier et gestionnaire immobilier]», ajoute-t-il.

Avec le Fonds de retraite

Pour financer l’expansion de leurs investissements en immobilier, les deux policiers ont fait des emprunts à différents prêteurs, dont leur propre fonds de pension.
Ils ont emprunté pour plus de 5 M$ à l’Association de bienfaisance et de retraite des policiers de Montréal, selon les documents hypothécaires que nous avons consultés, mais seulement 1,7 M$ d’hypothèques sont encore actifs.
Le vice-président de cette association, Joël Savard, affirme que toutes les règles internes ont été respectées. «Toutes les règles d’investissement... sont respectées, dit-il. Il faut bien comprendre que les documents du registre foncier du Québec [...] ne donnent pas nécessairement une idée juste des montants réellement prêtés.»

Le SPVM dit être au courant

«On était déjà au fait de cette situation. On faisait déjà des vérifications sur ces allégations. C'est tout ce qu'on peut dire pour le moment. Certaines informations sont préservées pour ne pas nuire à l'enquête», a indiqué Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.


Source.:

mardi 1 mars 2016

La Réalité pour les aspirants Policiers c'est :

La désillusion,du monde réel de notre société dysfonctionnelle.





Des étudiants de l'école nationale de police du québec assistent à la projection de police académie




C'est ce que près de 300 aspirants policiers ont pu voir dans le documentaire Police Académie de la réalisatrice Mélissa Beaudet, à l'École nationale de police du Québec (ENPQ), à Nicolet. Aux étudiants de l'institution se sont greffés quelques curieux du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Ellis de Drummondville qui étudient présentement en techniques policières.



Quel type de formation reçoivent les policiers? Comment sont-ils formés pour répondre aux appels de détresse et de violence? Comment font-ils pour gérer leur stress? Ce sont les questions auxquelles Mélissa Beaudet tente de répondre.

Selon une étude menée pendant 7 ans, sur 734 policiers ,l'éthique professionnelle des diplômés de l'école nationale de police du Québec,se détériore considérablement une fois qu'ils sont embauchés.
La principale cause serait la Désillusion !

Le stress,la maladie mentale,la pauvreté,la drogue ,le racisme et la mauvaise presse du corps policier sont directement responsable de cette désillusion.
La police du 21 ième siècle devra être de plus en plus des travailleurs sociaux.
Dans tout les emplois,il faut chercher a devenir plus Humain,car le demon du monde vous rattrapera !
Il est en enfer,............la au fond de ta tête , situé entre 2 neuronnes ,a la limite du chromosome de vos ancêtres .


Il faut aimer l'être humain ,avant de l'aider !
Donc les valeurs de respect,intégrité et de l'engagement du SPVM,font parti du monde a l'envers.
Pour sortir de cette enfer,il faudra être respectable pour être respecté,être intègre c'est de sortir d'abord les pommes pourrites du troupeau canin et l'engagement ça vient de vos Boss,c'est bien mieux "servir" a la place !



REF.:

lundi 16 novembre 2015

Policier du SPVM arrêté pour trafic de drogue ,.........et a la S.Q. rien de spéçial apparemment !






Un policier de Montréal a été accusé de trafic de speed et d’ecstasy après avoir été piégé par un agent double, a appris le Bureau d’enquête.

Le policier Philippe Bonenfant, âgé de 29 ans, a été arrêté mercredi après-midi par ses collègues des affaires internes du Service de police de Montréal (SPVM).
L’agent qui compte six ans d’ancienneté (ça tu pris 6 ans pour le savoir ? )travaillait au poste de quartier 21 situé au centre-ville de Montréal. Il sera de retour en cour aujourd’hui après avoir passé la nuit en prison.
Depuis le dépôt des accusations, le policier a été suspendu sans solde, a confirmé le SPVM.
Quatre accusations
En plus de comparaître au palais de justice de Montréal jeudi pour trafic de drogue, Bonenfant a été accusé de possession d’une arme prohibée, soit un poing américain, et d’avoir incité une femme à faire le trafic de stupéfiants.
Les crimes qui lui sont reprochés ont tous eu lieu mercredi dernier.
Il fait face aussi à une accusation pour s’être servi d’un ordinateur à des fins frauduleuses entre mars et septembre 2015.
Le policier aurait utilisé la banque de données confidentielle du SPVM à ses propres fins.
Le commandant du SPVM KhanhDu Dinh n’a pas voulu donner plus d’informations sur l’enquête qui a mené à l’arrestation de l’un des leurs.
Toutefois, il a tenu à souligner que la «grande majorité de ses policiers font du très bon travail», mais «nous ne sommes pas à l’abri des cas qui défient nos normes d’éthique et d’intégrité», a-t-il ajouté.
Le policier Bonenfant sera de retour devant les tribunaux aujourd’hui pour son enquête sur remise en liberté.
Quant à la Fraternité des policiers et policières de Montréal, elle n’a pas voulu commenter l’affaire.
Policiers arrêtés
Cette arrestation est une autre tuile sur la tête du SPVM.
En effet, en janvier dernier, le sergent André Thibodeau a été arrêté dans une affaire de paris illégaux liés au crime organisé italien. Le policier qui comptait 25 ans d’expérience a été accusé de gangstérisme, complot, bookmaking, entrave à la justice et abus de confiance.
Un autre cas a fait la manchette en mai dernier. Le policier Amir El Alfy du SPVM avait plaidé coupable pour avoir importé illégalement, pour sa consommation personnelle, 250 comprimés de Cialis et de Viagra, des médicaments pour les troubles érectiles.

Source.: Félix Séguin et Marie-Christine Noël

jeudi 7 mai 2015

L'implosion de la Matrice:

Lorsque vous verrez le système judiciaire, libérer des accusations et des poursuites les criminels ceux-ci ,........................c'est que la Machine Humaine aura été trop loin !

C'est a partir de la que l'implosion commencera !
Vous y participerez tous,car les Banque$ vous ont eut !

Loin de Dieu,loin de la lumière ,.........................qui vous fait vivre,ou survivre !





Résultat de recherche d'images pour "matrice judiciaire"


Est-ce la Ville qui est insatisfaite de Marc Parent? Ou Marc Parent qui est insatisfait de la Ville? Ou encore aucune de ces réponses ? Le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) quitte ses fonctions.


 Oui, le juge Michel Girouard a été soupçonné de s’être procuré des stupéfiants alors qu’il était avocat de la défense.






Source.:
ici,

samedi 6 décembre 2014

Racisme Policier,.......... ça existe ?

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ? 

Racisme Policier,.....même Obama , le président noir, est mal a l'aise !

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.



D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

dimanche 2 novembre 2014

Un peloton d’exécution au Michigan : Suspect armé d’un couteau tué par 46 tirs de 8 policiers ?

Entouré de 8 policiers, il essuie 46 tirs


Il s’agit d’une vidéo choc, nul doute.
L’Union américaine pour les libertés civiles vient de dévoiler la vidéo d’une fusillade survenue à Saginaw, au Michigan, en 2012.
Dans la vidéo, Milton Hall, 49 ans, armé d’un couteau, se montre menaçant envers les policiers.
Il est entouré de 8 agents et un chien et il est sommé de déposer son arme.
Lorsqu’il s’avance vers les agents, il essuie 46 tirs.
Il est atteint de 14 projectiles et meurt.
La vidéo suivante vient d’une voiture de police.
Le son est celui du téléphone cellulaire d’un témoin.



La UCLA a soumis cette vidéo à un comité de l’Organisation des États américains (OEA) qui se penche sur la fusillade.
En février, le ministère américain de la Justice, qui avait révisé l’affaire, avait conclu qu’il n’existait pas assez d’éléments pour conclure à une inconduite grave et délibérée des officiers.
La UCLA estime que la vidéo montre que les policiers se sont comportés comme s’ils se trouvaient dans un peloton d’exécution.
L’association espère que sa démarche auprès de l’OEA mènera le ministère de la Justice à se pencher sur la fusillade à nouveau.

Source.:

mercredi 8 octobre 2014

Cibler les sources des journalistes, c'est cibler le journalisme


Quand la police traque les sources journalistiques


Le 23 septembre dernier, mon téléphone a sonné en début d'après-midi. Numéro non identifié. Au bout du fil, un homme s'identifie comme Michel Comeau, enquêteur à la Sûreté du Québec.
Voici, au meilleur de mon souvenir, et sur la foi de notes prises immédiatement après les faits, ce qui s'est passé après.
«Il faudrait que je vous voie.
- OK... À quel sujet?
- Euh, écoutez, je vais vous en parler en personne. Êtes-vous disponible maintenant?
- Maintenant, non, je suis en déplacement pour La Presse...
- Il faudrait que ce soit le plus tôt possible. On peut aller vous voir, ou vous pouvez venir à la Sûreté du Québec.»
J'étais curieux. Et j'étais inquiet. La police qui m'appelle, ça semble urgent, on refuse de me dire l'objet de la rencontre: j'ai imaginé quelques scénarios déplaisants impliquant des proches ou ma personne.
«Bon, OK. À La Presse, à 18h.
- Parfait, a répondu Comeau, soudainement très pressé de raccrocher. Merci, on se voit t...
- Un instant, l'ai-je interrompu. C'est à quel sujet? Est-ce que ça a un rapport avec ma job?
- Hum, écoutez, je vais vous dire ça tantôt.»
À 17h50, texto de Comeau, en débarquant de la voiture: Patrick! Un peu mal à l'aise d'aller te rencontrer à La Presse. Aurais-tu un endroit neutre proche de ton bureau?
«Mal à l'aise» ? Misère...
Starbucks, à côté du journal, ai-je signifié au cachottier policier provincial.
Le sergent Michel Comeau est arrivé avec son partenaire, le lieutenant Patrick Tremblay. Cheveux en brosse, petit, d'un âge qui doit frôler celui de la retraite à la SQ. L'autre, un géant, mon âge. Les deux portaient un costard sorti du même tailleur sans talent qui habille tous les agents en civil de la SQ.
Comeau et Tremblay, qui travaillent pour la division des Normes professionnelles de la SQ, étaient très souriants, très amicaux. Ils ont ouvert la discussion en s'intéressant à mon travail. Dans mon souvenir, Comeau et Tremblay étaient:
1. Sincèrement impressionnés par mon habileté à jongler avec La Presse, Deux hommes en or et mes commentaires chez Paul Houde, au 98,5 FM: «T'es partout!»
2. Sincèrement admiratifs de mon talent: «C'est bon, c'que tu fais!»
3. Sincèrement fan de l'émission Deux hommes en or: «Je regarde ça avec ma femme, le vendredi!»
4. Sincèrement convaincus que le journalisme est «tellement important!»
Bref, je ne les sentais pas sincères du tout.
On aurait dit deux récents diplômés du cours Comment se faire des amis? de l'institut Dale Carnegie qui testaient leurs nouvelles techniques sur moi...
Je ne savais toujours pas de quoi les deux flics voulaient me parler. Mais je savais qu'il y avait une crosse dans l'air.
J'ai arrêté de parler.
Comeau a fini par dire:
«Tu sais pourquoi on veut te voir, non?
- Non.
- Ben là, t'as quand même une idée?
- Aucune idée, Michel.
- Sérieux?
- Sérieux.»
J'ai pensé que si le sujet du meeting était SI évident, pourquoi diable ne pas m'en avoir parlé au téléphone plus tôt?
«On enquête sur l'affaire Ian Davidson.
- OK.»
Là, j'ai tout compris.
***
Comeau et Tremblay me conviaient à une partie de pêche, dont j'étais le poisson, afin de connaître les sources de La Presse, quand le journal a raconté les dessous de la traque du policier ripou Ian Davidson, qui a tenté de vendre la liste des informateurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à la mafia.
Le 18 janvier 2012, avec Fabrice de Pierrebourg et Vincent Larouche, j'ai signé un texte rempli de détails sur la traque frénétique de Davidson par ses anciens collègues du SPVM, à l'automne 2011. Un texte qui nommait Davidson. Celui-ci s'est suicidé, ce jour-là.
«T'as deux choix, m'a dit Comeau. Un, tu te lèves et tu t'en vas: t'es pas obligé de nous parler. La jurisprudence est claire! Les journalistes ont le droit d'avoir des sources et de les protéger!
- OK.
- Deux, tu nous parles, pour aider cette personne-là...»
C'est alors que l'autre flic, Tremblay, appliquant sans doute la troisième partie de son cours chez Dale Carnegie, s'est penché vers moi, le non-verbal full empathique:
«On le sait que c'est une bonne personne, cette personne-là.
- Oui, a fait Comeau en se penchant à son tour vers moi, l'image même de la sollicitude, c'est une très bonne personne...»
J'oublie la façon exacte dont Comeau m'a présenté la chose, mais il m'a dit que si d'aventure j'acceptais d'expliquer à la police les motivations de cette «bonne personne», ils pourraient appuyer moins fort sur le crayon, au moment de déposer des accusations. Accusations imminentes, m'a-t-il juré.
***
Appuyons sur pause, avant d'aller plus loin.
Parfois, des sources aident les journalistes. Ce sont des gens qui ne sont pas autorisés à parler aux journalistes. Des gens qui ont leurs propres raisons de vouloir parler, de lever le voile sur des enjeux que le pouvoir - l'État, les partis politiques, des intérêts syndicaux, des gens d'affaires - voudrait occulter.
L'enquêteur Comeau avait raison: les tribunaux, la Cour suprême en tête, encadrent cette relation privilégiée entre les journalistes et leurs sources confidentielles d'information. Ce n'est pas une relation aussi protégée que celle d'un avocat et de son client. Mais elle est plus protégée que celle entre un boucher et son client...
Sans sources confidentielles, il n'y a pas de journalisme digne de ce nom. Il y a des communiqués de presse et des versions officielles écrites par des faiseurs d'image qui ont tout à gagner à vous présenter la version Disney des choses, une version rose qui sent - vous l'aurez deviné! - le lilas.
Or, depuis quelques années, il y a une réelle paranoïa par rapport aux sources des journalistes au sein de l'État québécois, qu'il soit géré par le PQ ou le PLQ. Les vices du système importent peu: il faut débusquer ceux qui informent les journalistes sur ces vices. Et le pouvoir utilise la SQ pour trouver ces sources. Le but étant de vous présenter la version des choses qui plaît au pouvoir, celle - eh oui! - qui sent le lilas.
Je ne suis pas journaliste d'enquête. Mais parfois, je fais des enquêtes, je participe à des enquêtes avec des collègues.
Et j'ai cette règle, bien simple: je ne parle pas des sources. Jamais. Je ne dis pas à qui je parle. À qui je ne parle pas. De quoi je leur parle. Ou pas.
Je ne parle des sources à personne, ni à ma mère morte, ni à mes blondes, ni à mon chat.
Et surtout pas aux flics.
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Comeau venait donc de me donner deux options.
«Ça va être l'option un, Michel. Je vais me lever et m'en aller.
- On respecte ça.
- À qui je parle, à qui je ne parle pas, désolé, ça ne regarde personne.»
Il m'est passé par la tête que je ne savais même pas qui était cette «bonne personne» dont Comeau et Tremblay voulaient me parler. La Presse avait, sur l'affaire Davidson, des sources...
Je me suis levé. Comeau, encore assis, m'a alors dit de garder le silence sur cette rencontre et sur ce qui venait de s'y dire, même s'il ne s'était rien dit de conséquent.
«Si tu en parlais, m'a-t-il dit, ça pourrait être vu comme une entrave au travail des policiers.»
L'article 129 (a) du Code criminel canadien touche l'entrave au travail des policiers. Comeau était donc en train de me menacer, à mots à peine voilés, de me coller une accusation criminelle.
Je m'attends donc à ce que le sergent Comeau vienne m'arrêter prochainement. Parce que je viens d'écrire tout ce que j'ai vu et entendu dans le piège à con qu'il m'a tendu.
Sinon, il me faudra prendre ses paroles pour ce que je crois qu'elles étaient: des menaces vides.
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Permettez que j'appuie sur pause, encore une fois.
La SQ, en 2002, est allée à Laval, avec les pouvoirs de la police, pour enquêter sur l'administration Vaillancourt. Et elle n'a rien trouvé! Sachant ce qu'on sait aujourd'hui sur Laval, sachant que c'était un dépotoir de collusion à ciel ouvert, c'est à mon sens une autre preuve que la SQ est une police politique qui n'embête jamais trop, trop le pouvoir...
La SQ a vu une de ses enquêtes sur la FTQ capoter, il y a quelques années. Pourquoi? Parce que quelqu'un, à la SQ, a prévenu le gouvernement de Jean Charest que cette enquête était en cours. La FTQ, mystérieusement, a su qu'elle était visée. Les cibles ont cessé de se parler au téléphone. L'enquête a avorté.
Y a-t-il eu une enquête criminelle pour savoir qui, à la SQ, a prévenu le gouvernement?
Non.
Y a-t-il eu une enquête criminelle pour savoir qui, dans le gouvernement Charest, a prévenu la FTQ?
Non.
La SQ, sur ordre de Québec, a plutôt déclenché une enquête pour savoir... qui a raconté les dessous de cette enquête avortée au Journal de Montréal.
Le pouvoir n'aime pas quand ses versions roses, qui sentent le lilas, sont contredites. La SQ est alors utilisée pour faire peur à quiconque voudrait parler. Le pattern est connu.
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Jeudi dernier, j'ai appelé mon ami Félix Séguin, journaliste à TVA Nouvelles, pour le féliciter d'un scoop, un scoop portant justement sur l'affaire Davidson: la fuite était plus grave que la police ne l'avait admis à l'origine et Félix l'a prouvé, avec son collègue Andrew McIntosh.
«Si t'as cinq minutes, lui ai-je dit, je voudrais te voir aujourd'hui. Faut que je te parle d'un truc.
- Tu veux me parler de ta rencontre avec la SQ?»
Je suis tombé à la renverse.
«Comment tu sais ça?!
- Un contact me l'a dit. Et y a des policiers qui laissent entendre que tu offres une belle collaboration...»
Félix savait bien, en entendant cette fable, que c'était de la merde. Mais j'y voyais maintenant plus clair: non seulement la SQ était allée à la pêche avec moi, non seulement elle avait tenté de me piéger, mais elle laisse en plus courir le bruit que je parle, tactique d'enquête vieille comme le monde...
Il y a un mot pour ça, il commence avec un «c» et il rime avec soeur.
On dira que c'est une affaire de journalistes. Faux. C'est une affaire qui concerne tout le monde: la SQ met plus d'efforts à traquer les sources des journalistes qu'à coffrer les amis du pouvoir. Cibler les sources des journalistes, c'est cibler le journalisme.
Inquiétant.

La version de la Sûreté du Québec

Michel Forget, directeur des communications de la Sûreté du Québec, a défendu la conduite des enquêteurs Comeau et Tremblay, qui ont tenté d'inciter un chroniqueur de La Presse à révéler des sources journalistiques.
«Initialement, on suspectait une fuite policière. La plainte émanait du Directeur des poursuites criminelles et pénales. Oui, le supérieur des enquêteurs, l'inspecteur-chef Mario Smith, pour une rencontre de cette importance, en avait été informé. J'ignore s'il était au courant du modus operandi choisi par les enquêteurs pour vous rencontrer.
«Oui, j'étais au courant que les enquêteurs allaient vous rencontrer. Non, je ne savais pas de quelle façon ils allaient vous approcher.
«S'ils ont préféré vous rencontrer hors de La Presse, c'est par souci de discrétion envers la personne que l'on rencontre, afin qu'elle n'ait pas à expliquer à ses confrères pourquoi elle rencontre la police.
«Non, vous n'avez pas été mis sur écoute pour cette enquête. Vous n'avez pas été suivi. Ni vos collègues journalistes.
«Non, ce n'est pas du tout normal que le journaliste Félix Séguin ait appris que la SQ vous avait rencontré. Si quelqu'un en a parlé, c'est un manque d'éthique.
«Si vous rapportez le verbatim de votre rencontre avec la police dans La Presse, et que ça ne nuit pas à l'enquête, non, vous ne serez pas accusé d'entrave au travail des policiers. Si ce que vous rapportez nuit à une enquête, tout est subjectif par la suite.
«Dire à quelqu'un qu'il peut être accusé d'entrave s'il parle d'une rencontre avec la police, ce n'est pas des menaces. C'est une façon de conclure une rencontre.»


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