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mardi 23 janvier 2024

Pourquoi ne se rappelle-t-on jamais du nom des gens ?

 Pourquoi ne se rappelle-t-on jamais du nom des gens ?

PAR MYLÈNE WASCOWISKI


Si son visage vous dit bien quelque chose, impossible de retrouver le nom de cette personne. Mais pourquoi se retrouve-t-on si souvent dans l’impossibilité de se remémorer le nom d’une connaissance ? D’après le site sciencefriday.com, l’explication se trouverait dans notre cerveau, bien plus apte à mémoriser les informations visuelles que celles provenant des autres sens.

Impossible de vous souvenir du prénom du beau brun à l’autre bout de la pièce qui vous fait de grands sourires depuis une demi-heure. Pourtant c’est sûr, son visage vous dit quelque chose et on vous l’a sûrement déjà présenté. Mais rien à faire, ni son prénom ni son nom ne vous reviennent en tête. Rassurez-vous, si cela vous arrive parfois, vous êtes loin d’être un cas isolé. Mais pourquoi est-on si souvent inapte à se rappeler du nom des gens ? Selon le site sciencefriday.com qui s’est penché sur la question, cette incapacité récurrente trouverait son origine dans le fonctionnement même de notre cerveau. « Nous sommes des êtres visuels  » explique E. Clea Warburton, neuroscientifique à l’université de Bristol, « Notre cerveau a plus de cortex consacré au traitement des informations visuelles qu’aux informations provenant des autres sens. Nous sommes programmés pour encoder et extraire les informations visuelles, bien plus que les informations auditives ».


D’autre part, la spécialiste explique qu’il ne s’agit pas là « d’un problème de mémoire mais plutôt d’un problème d’attention » : « Vous n’avez pas mémorisé le nom parce que c’est une information donnée très rapidement » tandis que pendant le reste de la conversation, vous avez le temps de mémoriser le visage.


Autre explication avancée par les experts : un visage aurait « beaucoup plus de riches stimuli » qu’un prénom, explique Richard Russel, professeur de psychologie à l’université de Gettysburg. Alors que les visages contiennent une multitude d’informations (genre, âge, origine, humeur, attractivité…), les noms et prénoms d’une personne ne sont qu’une série de lettres extrêmement communes. Car si un visage est unique, combien de Thomas, Julien ou d’Emilie connait-on ?




LA PROSOPAGNOSIE, OU L’INCAPACITÉ PHYSIQUE DE RECONNAITRE UN VISAGE…

Si pour la plupart des gens il est donc plus facile de mémoriser un visage qu’un prénom, pour d’autres, cela est tout bonnement impossible. Il s’agit de la prosopagnosie, un trouble cérébral rendant impossible la mémorisation d’un visage. Les personnes touchées par cette maladie peuvent alors appendre à reconnaître une personne grâce à des détails autres, telles que sa voix, sa couleur de cheveux ou son style vestimentaire. Mais jamais grâce à son visage.


David Fine, un gastro-entérologue britannique aujourd'hui âgé de 60 ans et atteint de prosopagnosie, expliquait en novembre 2012 dans la revue Cognitive Neuropsychology, que reconnaitre son propre visage relevait du parcours du combattant : « Si une photographie a été prise sans que je m'en aperçoive (…) et si l'on ne me donne pas d'indices, je n'arrive pas à me trouver moi-même ».


REF.: https://www.marieclaire.fr/,memoire-visuelle-memoire-auditive-nom-des-gens-visage-prenom,695261.asp

jeudi 29 juin 2023

LES PERTES DE MEMOIRE CHEZ L'HOMME NOUVEAU

 

 

Chronique #3 
 
LES PERTES DE MEMOIRE CHEZ L'HOMME NOUVEAU 
 
Avec une conscience supérieure toutes les mémoires d'âmes seront effacées. Quand je dis les mémoires d'âmes seront effacées, je ne veux pas dire que les mémoires d'âmes n'existeront plus, mais qu'elles ne vont plus avoir d'influence sur l'ego dans l'Homme, pour ainsi ne laisser la place qu'à l'intelligence de l'esprit (le double éthérique). L'âme, c'est un bloc d'émotions et de mémoriel, elle est sensible et fragile, elle a également besoin d'expériences pour évoluer.
Tant que cette âme n'est pas fusionnée avec l'esprit, elle n'est qu'une mémoire personnelle et planétaire, récupérée dans un couloir temporel et son mémoriel vient de l’égo.
L’âme, quand elle a fini d'expérimenter la matière, l'esprit vient pour fusionner avec elle.
C’est à ce moment-là que l'âme devient un noyau central qui n’a plus d'influence polarisée sur l'Homme.
L'esprit lui, c'est notre intelligence réelle, c'est lui qui fait descendre l'énergie éthérique dans le mental de l'Homme et qui fait vibrer l'âme sur son noyau. L'esprit, c'est également du roc impénétrable et indestructible au mental froid qui n'a plus besoin d'expériences ni de mémoire raciale. Le mémoriel de l'esprit est électrique et instantané, c'est un véritable bulldozer, sa sensibilité s'exprime par du respect, de l'humilité ainsi que de l'Amour absolu non polarisé dans les émotions de faiblesse mémorielle.
L'Homme doit rester centré dans le mental pour créer une sorte de coque protectrice.
Les entités astrales ou spirituelles ou encore les parasites psychiques se cachent derrière l'intellect, ils utilisent les pensées et les mémoires d'âme ainsi que les événements vécus par l'Homme pour se nourrir de ses émotions polarisées et pour ainsi le faire quitter son centre mental.
Toute émotion polarisée et incontrôlée nourrit les entités du bas et du haut astral.
Ne plus avoir d'émotivité ne veut pas dire ne plus avoir de sensibilité.
Lorsque l'individu en fusion éprouve une sensibilité, l'émotion de cette sensibilité ne s'exprime plus par le plexus solaire, mais s'élève au cerveau, l'émotion devient alors mentale et refroidie.
La clé pour se protéger, c'est que l'ego reste présent dans son mental neutre aussi appelé (point zéro) et au besoin utiliser les pôles, le négatif pour repousser l'astral et le positif pour comprendre la réalité.
Le point zéro : c'est la conscience qui maintient l'équilibre entre tout ce négatif et tout ce positif. Nous sommes cet équilibre, nous sommes cette conscience qui doit maintenir cet équilibre.
De ce fait, il pourra bloquer toute tentative de pénétration des forces occultes dans son espace mental.
L'épuration du mental provoquera la descente de l'énergie supramentale dans le mental supérieur de l'Homme en fusion et fera en sorte que plus aucun parasite psychique ne puisse pénétrer, au risque d'être consumée (brûlée) instantanément par le feu cosmique.
L'Homme aura alors accès au plan de l'éther et au savoir instantané : l'esprit lui donnera alors les questions et les réponses dont il aura besoin dans l'instant même où il en aura besoin.
 

jeudi 1 juillet 2021

La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages

 

 La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages:

 

La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages, distinct de la prosopamnésie. C'est une agnosie visuelle spécifique rendant difficile ou impossible l'identification des visages humains. Le prosopagnosique reconnait les personnes en recourant à des subterfuges, comme l'identification visuelle par l'allure générale (démarche, taille, corpulence) ou à des détails (vêtement familier, coiffure, barbe, tache de naissance, lunettes) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignée de mainetc.)

Le mot est composé du grec πρόσωπον « visage », α (privatif) et γνωσία « reconnaissance ».

Elle se manifeste chez les sujets atteints par une incapacité à reconnaître et différencier les visages familiers tels que ceux de leurs proches, amis et parfois même leur propre visage. Les sujets atteints de cette pathologie sont capables de voir, mais pas de reconnaître. Leur acuité visuelle est normale, ils sont capables de décrire en détail un visage familier, mais n’y associent pas d’identité.

Historique et prévalence

La première description de la prosopagnosie acquise a été rapportée par un neurologue allemand, Joachim Bodamer (de) en 1947. Il publie une description détaillée de deux soldats qui sont incapables de reconnaître des visages familiers après des lésions cérébrales survenues pendant la guerre. Une forme pédiatrique est décrite en 1995 par une neurologue anglaise, Helen McConachie1,2.

Le développement des études scientifiques est facilité par l’essor de techniques d'imagerie.

La proportion de la population mondiale atteinte de cette pathologie n'est pas connue. Le seul chiffre disponible concernant la prévalence de la prosopagnosie est celui d'une étude allemande, qui a estimé sur la base d'un échantillon dans une université allemande que 2,5% de sujets étaient atteints3.

Formes

Il existe principalement deux types de prosopagnosie : la prosopagnosie innée et la prosopagnosie acquise.

  1. La prosopagnosie innée, aussi appelée développementale, correspond vraisemblablement à un défaut de développement du processus de reconnaissance des visages, sans lésions sous-jacentes. Certains auteurs comme Kennerknecht et al. évoquent la possible intervention d’un facteur génétique. Plus précisément, ces individus sont dans l’incapacité d’associer un visage à une personne. Déjà dans la petite enfance, ils ne reconnaissent pas leurs proches, en n’associant pas un visage à un signe distinctif particulier, propre et unique à une personne.
  2. La seconde forme recensée, la prosopagnosie acquise, avec comme principal signe une perte de la faculté de reconnaissance des visages, résulte d'une lésion cérébrale. La cause première d’apparition de ces lésions, comptant pour 40 % des cas, est un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (déficit d’approvisionnement sanguin en oxygène et sucre, ou ischémie) dans le territoire cérébral alimenté par l’artère cérébrale postérieure. La deuxième cause de lésion, en fréquence, est le traumatisme crânien (environ 20 %). D’autres causes sont moins fréquentes : hématomes cérébraux (AVC hémorragiques, 11 %), causes infectieuses comme les encéphalites virales (9 %), les tumeurs cérébrales (6 %). Les crises épileptiques (5 %) peuvent provoquer des lésions favorisant l’apparition de la pathologie. La maladie peut également être associée à des troubles mentaux, tels que les troubles de l'identité ou le dédoublement de personnalité. La prosopagnosie peut aussi prendre une forme dite progressive, se manifestant par une perte graduelle de la reconnaissance des visages. Elle est souvent associée à un processus neurodégénératif et, pour Gainotti (2007), elle est apparentée à une forme de démence sémantique.

Sous-formes de la prosopagnosie

Si on considère que le traitement précoce des informations permettant l’analyse des visages est préservé chez certains sujets mais pas chez d’autres, on est amené à penser qu’il existe différentes formes de prosopagnosie.

  1. La prosopagnosie aperceptive : elle se caractérise par une défaillance de l’analyse structurale des visages, empêchant l’élaboration d’un percept susceptible d’activer une unité de reconnaissance faciale.
  2. La prosopagnosie associative, dans laquelle l’accès aux processus de reconnaissance dysfonctionne. Dans ce cas, il y aurait vraisemblablement une construction correcte de la représentation structurale, mais celle-ci serait dans l’incapacité d’activer un registre de traitement nécessaire à l’accès aux informations sémantiques.

Cadre théorique

Il existe un cadre théorique permettant l’analyse des différents processus impliqués dans l’identification des visages. Bruce et Young en 1986, ont introduit l’un des modèles théoriques les plus influents, dans lequel ils postulent que le traitement des visages se réalise de manière sérielle, selon trois étapes :

  1. la première étape se caractérise par une analyse structurale de l’ensemble du visage, ce qui conduit à la formation d’un « percept » basé sur les dimensions et les rapports entre les traits faciaux ;
  2. la seconde étape permet un appareillement de ce percept aux unités de reconnaissances faciales ou URF ;
  3. dans un troisième temps, l’individu accède aux informations sémantiques relatives à l’identité de la personne, dans le cas où celle-ci est connue.

On estime que les étapes de traitement des images perçues des visages sont perturbées chez les patients prosopagnosiques. Le dysfonctionnement pourrait résider soit dans l’étape initiale du traitement, dès l’analyse structurale du visage, soit dans l’étape plus tardive, rendant impossible l’accès aux unités de reconnaissance faciale et/ou aux informations sémantiques. Ces hypothèses ont été analysées par des études utilisant des tâches de traitement d’appareillement de visages non familiers et/ou exprimant diverses émotions, présentés sous différents angles et éclairage. Toutefois, à nouveau les résultats divergent, tout comme les avis des chercheurs. Certains établissent que les mécanismes généraux du traitement des visages ne sont pas affectés, puisque les sujets prosopagnosiques de l’étude semblent être capables d’estimer l’âge, de distinguer le sexe du faciès, d’en juger l'expression, et d’appareiller différentes vues d’un même visage. D’autres chercheurs rapportent le contraire, en montrant que certains sujets atteints présentent des déficiences dans le traitement général des visages, ne distinguant ni le sexe ni l’âge ni les émotions.

Localisation cérébrale

Les données développées dans ce paragraphe sont issues de travaux de la littérature scientifique. Les études analytiques de patients atteints de prosopagnosie montrent que plus de la moitié d’entre eux présentent des lésions cérébrales bilatérales (des deux hémisphères cérébraux). Mais les avis divergent : certains auteurs parlent de bilatéralité univoque alors que d’autres estiment qu'une lésion unilatérale suffit pour qu'apparaisse le trouble. Une des raisons pouvant expliquer le débat est la symétrie cérébrale. En effet, la mise en place de cette symétrie ne suit pas de règles précises et dépend généralement de la latéralisation du sujet.

Qu’il s’agisse de lésions unilatérales ou bilatérales, ce sont les lobes temporaux et occipitaux qui sont les plus fréquemment touchés, tandis que les lobes frontaux et pariétaux semblent beaucoup moins touchés. Par ailleurs, il ressort de la littérature que ce sont les lésions droites et plus particulièrement situées dans les lobes temporal et occipital qui provoqueraient l’apparition des troubles. En effet, le lobe pariétal comprend certaines aires corticales composées de neurones liés aux processus mnésiques ainsi que de neurones dédiés à la reconnaissance d’objets associés, tels que les visages. Des lésions des aires visuelles de V4 (selon la topographie de Brodman) semblent provoquer la pathologie. Une étude réalisée en 1991 par J. Sergent a permis de révéler l’intervention de structures cérébrales particulières dans la pathologie. Grâce à la tomographie par émission de positons (TEP), la chercheuse française a découvert que les gyrus fusiforme et lingual droits situés dans le lobe temporal doit, ainsi que la partie antérieure des lobes temporaux sont activés lors de la présentation d’un stimulus facial. D’autres études ont permis de découvrir que le gyrus occipital inférieur serait fréquemment touché en cas de prosopagnosie.

Ces régions cérébrales hébergent notamment certaines zones fonctionnelles primordiales qui interviennent dans la reconnaissance des visages : « fusiforme face area » (FFA, ou aire fusiforme des visages), zone du gyrus fusiforme, « occipital face area » (OFA, ou aire occipitale des visages), zone du gyrus occipital inférieur. Lors d'études par imagerie cérébrale d'activation (IRM fonctionnelle), la reconnaissance d’un visage semble activer préférentiellement la FFA et la OFA de l’hémisphère droit. Il semble logique qu'une lésion d’une de ces deux zones entraîne l’apparition de la prosopagnosie. On retiendra qu’il est plus fréquent d’observer une prosopagnosie associée à une lésion de l’hémisphère droit qu’à une lésion unique de l’hémisphère gauche.

Le , une équipe de chercheurs de l'Université Ben Gourion du Néguev4 a étudié grâce à l'IRM fonctionnelle plusieurs sujets atteints de prosopagnosie congénitale (PC)5 :

  • pour les personnes souffrant de PC, l'activation de la zone centrale - qui contient le thalamus, le pont, le cervelet, la moelle et la formation réticulée - est normale en présence de stimuli visuels ;
  • ces mêmes personnes présentent toutefois une diminution de l'activation de la partie antérieure temporale droite du cortex cérébral, en particulier pour la zone impliquée dans la reconnaissance des visages connus, ainsi qu'une connectivité endommagée entre cette partie antérieure temporale et la zone centrale ;
  • l'activité de l'amygdale, région impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation des stimuli émotionnels, et ses relations avec la zone centrale sont intacts6.

Hypothèses explicatives

Il faut identifier les mécanismes cognitifs à l’origine des dysfonctionnements observés chez les patients prosopagnosiques. Plusieurs hypothèses s'opposent, mais l'une d’entre elles est largement répandue, qui suppose que prosopagnosie découlerait d’un déficit de traitement holistique. D’autres hypothèses sont apparues relativement récemment, mettant en cause une possible atteinte de la perception des distances, ou encore une atteinte des traitements visuels. Le courant de pensée « holistique » né à la fin du XIXe siècle considère que la perception sensorielle d’une entité globale est qualitativement différente de la somme des perceptions individuelles de chacune de ses composantes.

Au travers des publications scientifiques, une tendance s’est largement répandue pour expliquer la prosopagnosie en termes de déficit d’intégration de composants locaux en un tout indissocié. En effet, des auteurs tel Galton (1883) considèrent que les traits du visage ne seraient pas représentés et perçus de façon indépendante, mais intégrés dans une représentation perceptive globale. Certaines études en IRMf par présentation de visages inversés montrent la présence « d’inversions » pour les visages au niveau de l'aire fusiforme des visages (et dans une moindre mesure au niveau du lobe occipital). Ceci va dans le sens d’un processus de codage holistique dans cette région7 (Angélique Mazard et al., 2006)[source insuffisante]. Ces preuves sont cependant indirectes, étant donné que l’inversion haut-bas du stimulus visuel affecte non seulement l’intégration des traits faciaux en une représentation holistique, mais également le codage de traits localisés. Les données actuelles de la littérature font évoquer la possibilité d’intervention d’autres facteurs explicatifs.

Tests et prise en charge

Il existe assez peu de tests permettant une évaluation diagnostique de la pathologie qui permettrait de déterminer le type de prosopagnosie ou l'étape défaillante dans le traitement de l’information.

Un des tests généralement utilisé est celui des visages célèbres, dans lequel des visages de personnalités sont présentés aux sujets. Il existe aussi le test de reconnaissance facial de Benton (BFRT), basé sur l’appariement de visages identiques présentés sous différents angles.

Un autre test, développé par des chercheurs américains et anglais, et basé sur une présentation successive de stimuli visuels (objets, visages, animaux…), a montré que les sujets prosopagnosiques étaient incapables de reconnaître les visages qui leur avaient été présentés, alors qu'ils reconnaissaient les objets et animaux de la série.

La prise en charge de la prosopagnosie est souvent longue et semble apporter peu de résultats. L’échec des rééducations est probablement lié pour part à la méconnaissance des mécanismes responsables du déficit.

Quelques cas

Le neurologue Oliver Sacks parle de sa propre prosopagnosie dans son ouvrage L’Œil de l'esprit (2010). Il cite également le cas de la primatologue Jane Goodall, dont le déficit de reconnaissance faciale concerne autant les humains que les primates qu'elle étudie8. Parmi les personnalités contemporaines, les acteurs Thierry Lhermitte9 et Brad Pitt10, l'essayiste Éric Naulleau11, le journaliste Philippe Vandel, la comédienne Aude GG et l'auteur de bande dessinée Boulet12 reconnaissent être atteints de ce handicap. 

 

Prévenir la prosopagnosie

Les mécanismes impliqués dans le développement de la prosopagnosie sont encore mal compris. Aucune mesure de prévention n’a été clairement établie.

Certaines mesures semblent toutefois contribuer à lutter contre les prosopagnosies progressives en préservant les fonctions cognitives et en s’opposant au processus neurodégénératifs. Les recherches ont notamment mis en évidence l’importance de :

  • maintenir une alimentation saine et équilibrée ;
  • pratiquer une activité physique régulière ;
  • faire travailler son cerveau.

 

REF.: Wikipedia