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samedi 22 octobre 2011

«Police partout, justice nulle part!»


Montréal - Manifestation contre les bavures policières
Les quelque 120 personnes réunies samedi pour une marche en mémoire des victimes de bavures policières ont fait savoir qu’ils n’acceptaient pas le «régime d’impunité» des policiers. 
©Joël LEMAY

Manifestation contre les bavures policières

MONTRÉAL - «Police partout, justice nulle part!» Les quelque 120 personnes réunies samedi dans les rues de Montréal pour une marche en mémoire des victimes de bavures policières ont fait savoir haut et fort qu’ils n’acceptaient pas le «régime d’impunité» des policiers.
La manifestation, organisée pour une deuxième année consécutive par la Coalition Justice pour les victimes de la brutalité policière, rassemblait non seulement des citoyens sympathiques à la cause, mais aussi des proches et amis de ceux qui ont trouvé la mort.
«Dans ma vie quotidienne, le drame de la perte de mon fils en 2005 ne me quitte jamais. J’ai des boules dans l’estomac. C’est très dur. C’est difficile», a raconté Mohamed, le père d’Anas Bennis, tué en 2005 par un agent du Service de police de Montréal (SPVM).
Se tenant bien droite parmi les manifestants, la mère de Freddy Villanueva, Lilian Maribel Madrid Antunes, témoignait du bouleversement qui a balayé sa vie depuis la perte de son fils en août 2008.
«C’est un combat perpétuel, a expliqué la mère éprouvée. Tous les jours je me bats. Je prends des pilules pour dormir depuis tout ce temps, des médicaments pour la dépression aussi.»

L’importance de la vérité

La marche a débuté sur la rue Gilford, devant le quartier général du syndicat de la Fraternité des policiers et policières de Montréal.
Le cortège animé s’est ensuite déplacé sur la rue Saint-Denis pour atteindre le lieu où l’itinérant Mario Hamel et le travailleur Patrick Limoge ont été abattu en juin dernier. Sur fond de musique hip hop on pouvait entendre les slogans : «Justice, dignité, vérité», «Abus policiers, ça suffit!» ou encore «Comment pouvez-vous dormir tranquille?»
Malgré la hargne des manifestants, aucun incident n’a nécessité l’intervention de la police. La marche a pris fin au Square Berri. La coalition estime que 60 personnes ont péri sous les balles des policiers uniquement à Montréal, depuis 1987.


vendredi 21 octobre 2011

il y a deux justices: celle pour le public et celle pour les policiers



Policier suspendu - Il a donné un passe-droit à un collègue

© Agence QMI / Archives
Policier suspendu ?

Il a donné un passe-droit à un collègue ?................a bon;)


MONTRÉAL - Un policier de la Sûreté du Québec a écopé de deux jours de suspension sans salaire pour avoir négligé de remettre un constat d’infraction pour excès de vitesse à l’un de ses collègues.

Le 28 avril 2010, l’agent Richard Labbé maniait le radar sur l’autoroute 55, à proximité de la sortie 202 dans Maskinongé. Policier depuis plus de 20 ans, il est rattaché au poste autoroutier de Trois-Rivières.
Vers 9 h 55, il a intercepté un véhicule Sebring mauve qui roule à une vitesse d’environ 140 kilomètres à l’heure. Au volant, l’agent Sunny Lapierre, lui aussi de la Sûreté du Québec, n’était pas en service.
Avisant l’identité du conducteur, l’agent Labbé a choisi de ne pas lui remettre de constat d’infraction pour son infraction au Code de la route.
Saisi du dossier, le Comité de déontologie policière lui reproche de ne pas s’être «comporté de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction à l’égard du public, en omettant de remettre un constat d’infraction à Sunny Lapierre alors qu’il avait excédé la limite de vitesse autorisée».
Dès le début des audiences, l’agent Labbé a admis sa culpabilité, lui qui possédait un dossier déontologique sans tache jusqu’aux événements qui lui sont reprochés.
«Son comportement laisse croire qu’il y a deux justices: celle pour le public et celle pour les policiers», peut-on lire dans le document faisant état de la décision rendue par le Comité le 12 octobre dernier.
«Le policier a, de par son geste, décidé de ne pas intervenir alors que la vitesse est un danger pour lequel les policiers doivent intervenir afin de sauvegarder la sécurité du public», y est-il ajouté.
Richard Labbé a donc été condamné à deux jours de suspension.


1 % de la population contrôle 39 % de la richesse


Enquête Credit Suisse - 1 % de la population contrôle 39 % de la richesse
L’enquête de Credit Suisse vient donner de l’eau au moulin des manifestants d’Occupy Wall Street. 
©AFP/ Timothy A.Clary
C'est pas Wall Street,......la Maison Blanche ???
Les quelque 29,7 millions de personnes dans le monde dont la richesse atteint au moins un million $ contrôlent 89 000 milliards $ US, soit 38,5 % de toute la richesse mondiale.
C’est ce qui ressort d’une enquête annuelle de la banque Credit Suisse, dont les résultats ont été dévoilés jeudi.
L’enquête de Credit Suisse précise que ces millionnaires représentent moins de 1 % de toute la population mondiale, ce qui vient donner de l’eau au moulin des manifestants d’Occupy Wall Street.
La banque suisse souligne aussi que la part de richesse concentrée dans les mains des plus riches a augmenté par rapport à l’enquête précédente, où ils contrôlaient 35,6 % de la richesse mondiale.
Les plus riches de la planète se sont enrichis d’environ 20 000 milliards $, ce qui représente une augmentation de 29 %.
Pendant ce temps, la richesse mondiale dans son ensemble progressait deux fois moins vite en totalisant 231 000 milliards $.
Les États-Unis ont été les plus importants créateurs de richesse au cours de 18 derniers mois, générant 4600 milliards $ de nouvelle richesse. La Chine (4000 milliards $), le Japon (3800 milliards $), le Brésil (1870 milliards $) et l’Australie (1850 milliards $) suivent la marche.
Il y a maintenant 84 700 personnes dans le monde dont la fortune s’établit à 50 millions $ US et plus, dont 35 400 aux États-Unis. Il y a 29 000 personnes dont la fortune est de 100 millions $ et plus, et il y en a 2700 dont les actifs valent plus de 500 millions $ US.
L’enquête prédit que la création de richesse sera la plus forte dans les pays émergents dans les prochaines années. Trois pays, la Chine, l’Inde et le Brésil devraient s’accaparer la part du lion de cette croissance.
Credit Suisse souligne que la Chine compte maintenant plus d’un million de millionnaires. La banque prévoit aussi que la richesse de l’Afrique croîtra de 90 % d’ici 2016 pour s’établir à 5800 milliards $.


Kadhafi vivant au moment de sa capture ???


Selon des images de télévisions - Kadhafi vivant au moment de sa capture
Des combattants des forces du CNT soutiennent Kadhafi et tentent de le maintenir sur ses pieds. 
AFP PHOTO/AL-SUMUD TV


TRIPOLI, Libye - Mouammar Kadhafi était vivant au moment de sa capture, selon des images diffusées jeudi par les télévisions arabes Al-Arabiya et Al-Jazira.
Les premières photos et vidéo diffusées après l'annonce de sa capture ne permettaient pas d'établir s'il était vivant ou mort mais les images diffusées par ces deux chaînes de télévision le montrent clairement vivant et blessé.
Des combattants des forces du Conseil national de transition (CNT) le soutiennent et tentent de le maintenir sur ses pieds alors qu'il semble leur crier quelque chose. Tête nue, revêtu d'un treillis, il a déjà du sang sur le visage et les épaules.
EN IMAGES:
Kadhafi, une vie en images
S'il n'est pas possible d'établir avec certitude qu'il s'agit bien de Mouammar Kadhafi, la caméra bougeant beaucoup et son visage apparaissant rarement plein champ, ses traits présentent une forte ressemblance avec le dirigeant libyen déchu.
Un combattant du CNT semble tenir un pistolet très près de sa tête mais il n'est pas possible de déterminer s'il en fait usage. Kadhafi est ensuite hissé sur le capot d'une voiture qui démarre, surchargée de combattants surexcités.
C'est apparemment à partir de ce moment que sont prises d'autres photos et d'autres vidéos qui avaient été diffusées auparavant dans la journée.
Sa mort a été annoncée jeudi par le porte-parole officiel du CNT à Benghazi (est), Abdel Hafez Ghoga.
«Nous annonçons au monde que Kadhafi a été tué aux mains des révolutionnaires», avait-il indiqué à la presse.
L'AFP a été jeudi le premier média international à obtenir une photo de Mouammar Kadhafi ensanglanté prise après sa capture.
Cette photo avait été prise par un photographe de l'AFP sur un téléphone portable d'un combattant du CNT qui l'avait lui-même prise au moment de l'arrestation du dirigeant libyen.
Cette photo ne permettait toutefois pas de déterminer si Kadhafi était encore mort ou vivant même si le haut de son corps est ensanglanté et les yeux mi-clos.
Une vidéo, également diffusée par l'AFP, montre la même scène avec Mouammar Kadhafi en treillis transporté par des combattants du CNT surexcités, tirant en l'air pour manifester leur joie. Là encore, il n'était pas possible de déterminer sur la base de ces images s'il était encore vivant et à quel moment ces images ont été prises par rapport à celles qui le montrent vivant.
Selon les combattants du CNT qui ont arrêté Kadhafi, il tentait de fuir Syrte et se dissimulait dans des conduites de béton au moment de sa capture. 
Lit les commentaires :

On n'est pas des caves ?


Commission Charbonneau - Une première volte-face pour Jean Charest
Jean Charest. 
©Agence QMI/ Jean-François Desgagnes
Vas te faire F%#$?&%?(*)_Charest;)
Commission Charbonneau

Une première volte-face pour Jean Charest,car ils nous prend pour des navets!......Non le monde icitte, ne sont pas des caves !

QUÉBEC - Devant l'insatisfaction populaire, le premier ministre Jean Charest fait volte-face. La commission d'enquête sur l'industrie de la construction pourrait finalement contraindre des personnes à témoigner.
En prononçant le discours d'ouverture du congrès du Parti libéral à Québec, M. Charest a annoncé que, si dans le cadre de ses travaux, la juge France Charbonneau en venait à la conclusion que le pouvoir de contrainte devenait nécessaire, «le gouvernement accèdera à sa requête».

mercredi 19 octobre 2011

Mafia, collusion, trafic d’influence, entrepreneurs véreux et politiciens corrompus

Depuis la publication du rapport Duchesneau sur les malversations dans l'industrie de la construction et ses ramifications politiques, le Québec est replongé dans une crise qui le ronge depuis plusieurs mois déjà. Mafia, collusion, trafic d’influence, entrepreneurs véreux et politiciens corrompus : ces termes font maintenant partie du quotidien des Québécois. Patrick Lagacé discute de l’ampleur de la crise et de ses racines avec trois témoins privilégiés : André Cédilot, journaliste d’enquête à La Presse pendant 35 ans et coauteur du livre Mafia inc., Kathleen Lévesque, journaliste au Devoir, et Tony Cannavino, ex-enquêteur à la Sûreté du Québec.




REF.: TéléQc,

Détruire le système monétaire mondial, Tel est la Mission Américaine,des Faucons de la Maison Blanche

Avez-vous entendu la bonne nouvelle? La récession est terminée ! C'est du moins ce qu'affirment Newsweek, Ben Bernanke et l'administration Obama.
Je suis de nature optimiste et j'estime que toutes lés bonnes nouvelles méritent d'être célébrées... à condition d'être fondées! Avant de sabler le Champagne, il faut donc répondre à une question , fondamentale: les éléments déclencheurs de la crise ont-ils été maîtrisés ?
n y a 18 mois, les consommateurs améri­cains et Washington étaient surendettés. L'épargne était inexistante. Les politiques de la Fed encourageaient la consommation excessive et l'emprunt irresponsable, ce qui a alimenté la bulle immobilière. Mais les bulles, qui sont des périodes de croissance artificielle, sont insoutenables et éclatent fatalement, entraînant dans leur sillage d'autres pans de l'économie.
En réaction aux troubles économiques, l'Oncle Sam a adopté plusieurs mesures : plans de relance; plans de sauvetage; nationalisation de constructeurs automo­biles et de banques; hausse des dépenses de Washington; taux d'intérêt de la Fed prati­quement nul et injection de monnaie dans des proportions historiques; programmes d'incitation à la consommation; etc.
Résultat ? Le gouvernement américain s'est tellement endetté qu'on peut
raisonnablement décréter qu'il esfen failli­te. La dette actuelle s'élève à \y$ billions $ (soit 11 600 milliards $) ! Si l'an tient compte de la dette du Medicare et de la sécurité so­ciale uniquement, on atteint rapidement 118 billions $. Ce chiffre n'inclut pas les budgets alloués à la défense et à une quanti­té d'autres programmes, mais, déjà là, quelques calculs élémentaires jettent un éclairage assassin sur les finances de l'État américain. Washington enregistre chaque année des recettes de ronfredfiy
--
ce qui indique un ratïo~dêtte7revenus égal à 47 ! C'est comjne,sLun.travaa}e«r^ttHeuehe
éteT.3 mfflkmsj). Inutile d'être comptable ou tsanquTSr pour comprendre qu'il est impossible d'honorer un tel engagement.
DU SUICIDE
De plus, les diverses interventions de la Fed se sont traduites par une augmentation spectaculaire et suicidaire de la^uantité de monnaie en circulation. En avril dernier, j'avais écrit qu'une telle politique risque d'occasionner une résurgence de l'inflation, et de transformer les États-Unis en une ré­publique de bananes. À l'instar d'un nombre gràndissariFfl'analystes, le célèbre financier Warren Buffet exprimait les mêmes inquiétudes dans un texte publié dans le New York Times du 18 août dernier.
Ainsi, pour résoudre un problème causé par un endettement extrême etx
de monnaie excessive, les États-Unis ont choM-d*aHgffiéntèr "davantage leur dette el d'injecter encore plus de mojmaie. C'est aussi absurde que de préténdrê~regler un problème d'obésité en mangeant davantage. Et si dévorer un gâteau à la crème procure incontestablement une satisfaction immé­diate, il n'en aggrave pas moins la situation.
n est donc fort peu probable que le cauchemar américain soit terminé. Bien au contraire! D'ailleurs, si l'économie .américaine s'améliorait, comment expliquer la faiblesse du dollar US?
Quant à l'augmentation des cours boursiers, beaucoup y voient la preuve que la récession achève. 0'e.st une erreur! Fin 2007, à l'aube de la récession, le Dow Jones atteignait des sommets historiques. Si la bourse n'a pas vu venir la crise actuelle, pourquoi serait-elle en mesure d'en annoncer la fin?
Les conditions à l'origine de la crise sont toujours présentes. Le rebond américain est artificiel et temporaire, car les fondements de l'économie sont inchangés. Et comme la performance du Canada est affectée par la conjoncture américaine, ne nous réjouis­sons pas trop vite ! Empressons-nous plutôt de développer de nouveaux marchés et de réduire notre dépendance économique envers les États-Unis.


REF.: Google est ton ami,

Brutalité policière: Un policier de Montréal a honte d’être policier.


Brutalité policière - La police attaque un autiste
Francis Guay
©TVA Nouvelles




Brutalité policière

La police attaque un autiste


Un jeune autiste a passé un mauvais moment quand des policiers qui le croyaient armé l’ont rudoyé, en novembre dernier, à Bois-des-Filion, dans les Basses-Laurentides.
Son père, Daniel Guay, a raconté l’incident à Claude Poirier, dans le cadre de l’émission Le vrai Négociateur, jeudi matin, à LCN.
EN VIDÉO:
Un jeune autiste brassé par des policiers

«Francis avait 17 ans – maintenant 18 – et il a l’âge mental d’un enfant de 5 ou 6 ans, a-t-il expliqué. Avant ça, les policiers étaient ses héros. Ce n’est pas un jeune à problème: il se promène toujours à vélo, dit bonjour à tout le monde, il joue parfois au policier avec des amis.»
Ce jour-là, une dame avait appelé les policiers, disant avoir vu un homme armé dans un parc, âgé d’environ 25 ans et portant un manteau de cuir. Lorsque les trois agents de la police de Terrebonne-Sainte-Anne-des-Plaines-Bois-des-Filion sont arrivés sur place, c’est plutôt le jeune autiste qu’ils ont vu, qui s’y amusait. Même s’il portait un manteau en coton et qu’il avait 17 ans, ils ont jugé qu’il pouvait être l’individu dont parlait la dame.
Lorsqu’ils lui ont posé des questions, le garçon a mis la main dans sa poche. Les policiers ont réagi en lui attrapant le bras, et les choses ont dégénéré.
«Ma voisine est venue cogner à ma porte, affolée, pour me dire que mon fils se faisait battre, a raconté Daniel Guay. Lorsque je suis arrivé au parc, Francis était couché par terre et avait le visage ensanglanté. Un policier lui avait mis un genou dans le dos, un autre lui tenait les jambes et le troisième lui tenait les épaules.»
«Je leur disais qu’ils s’en étaient pris à un garçon autiste. Il a fallu que je crie assez fort pour qu’on m’écoute. Quand les choses se sont calmées, ils ont trouvé une arme sur lui : un fusil jouet de trois pouces servant à tirer des fléchettes en plastique.»
Finalement, le jeune Francis n’a pas été arrêté et les policiers ont fermé le dossier. Mais il a eu toute une frousse. «Il n’a pas compris, il se faisait attaquer par ses héros, a expliqué M. Guay. Mais mon garçon a des problèmes, il ne sort presque plus depuis que c’est arrivé. On cherche de l’aide psychologique pour lui.»
Apparemment, M. Guay n’a pas déposé de plainte concernant l’incident. La police de Terrebonne-Sainte-Anne-des-Plaines-Bois-des-Filion, reconnaissant peut-être ses torts, a rencontré le garçon un peu plus tard.
«Ils lui ont donné des cadeaux, ils l’ont fait monter dans une voiture de police, a raconté M. Guay. On a distribué plusieurs centaines de lettres dans le quartier, racontant l’histoire. On a reçu du support de la part de beaucoup de gens, que je tiens à remercier. Un policier de Montréal, qui habite proche, m’a appelé pour me dire qu’il avait presque honte d’être policier.»

Philippe est le "Bonhomnme a Lunette"





Philippe Rochette, est un opticien d’ordonnances qui s’est donné pour mission d’offrir des lunettes de qualité à des prix abordables pour tous les porteurs de lunettes, peu importe leur budget. Actif dans les milieux communautaires, le bonhomme s’engage à remettre 10$ pour chaque paire de lunettes vendues à un organisme de votre choix parmi ses partenaires.

REF.: http://www.bonhommealunettes.org/

Les rouages du contrôle des ressources alimentaires



Les auteurs d'un documentaire démontent les rouages du contrôle des ressources alimentaires, plus spécifiquement dans le marché du riz, qui ont donné lieu aux émeutes de la faim en 2008. En remontant la filière mondiale du riz, le documentaire révèle au grand jour qui en sont les acteurs à tous les échelons, de la Thaïlande au Sénégal, en passant par la Suisse et les Philippines. Pleins feux également sur des spéculateurs irresponsables, des monopoles abusifs et des états corrompus qui ont conduit à cette pénurie alimentaire. Une enquête fouillée au plus près des producteurs et des exportateurs, des négociants internationaux et des importateurs de la précieuse denrée qui nous montre en détail la fragilité de l’équilibre alimentaire mondial.

REF.: Google,

La retraite des pauvres


Les personnes âgées au Québec s’enterrent sous les dettes. Mais ce n’est rien comparé au sort qui attend leurs enfants.
Le nombre de ménages endettés de 65 ans et plus a plus que doublé depuis 17 ans. Il est passé de 25 % à 60 %, selon une étude de l’IRIS. Nos doyens vivant dans la pauvreté ont presque triplé. Leur proportion atteint aujourd’hui 12,3 %.
Ces chiffres ont de quoi inquiéter. Surtout quand on sait que les retraités d’aujourd’hui ont, de façon générale, géré leurs finances personnelles de manière assez responsable. En tous cas, mieux que leurs enfants et petits-enfants. Et c’est ce qui fait peur : si les vieux d’aujourd’hui « n’arrivent pas », quel enfer attend la génération je-couche-devant-le-Apple-store-pour-m’acheter-à-crédit-un-gadget-dont-je-n’ai-pas-besoin?
Épargne? Connais pas!
Dans les années 1980, nos parents engraissaient leur petit cochon. Imaginez : le taux d’épargne des Canadiens dépassaient les 20 %! Depuis, c’est la chute libre. Jusqu’à tout récemment, ce taux était négatif, à -0,5 %. Il oscille aujourd’hui autour de 2 %. En même temps, les nombreuses cartes de crédit défoncent nos portefeuilles. Notre endettement bat des records, à 150 % du revenu disponible. Belle recette pour une catastrophe!
Bien sûr, certains d’entre nous épargnent de façon exemplaire. Mais ils se font de plus en plus rares. Il s’est passé quelque chose, un choc culturel. Nous — la génération des 40 ans et moins — avons complètement décroché de l’épargne. Nous vivons au jour le jour. Pensez-y : paraît qu’il faut accumuler près d’un million de dollars pour jouir d’une retraite qui a de l’allure. Combien d’entre vous pensez atteindre cet objectif?
Dans les années 1980, c’était payant de laisser dormir son argent en banque. Les taux d’intérêt dépassaient les 20 % par moment. Aujourd’hui, quelles motivations avons-nous à épargner? La banque centrale écrase les taux d’intérêt au plancher depuis des années. Ce qui pousse les gens à s’endetter — en achetant une maison deux fois trop grosse vu les bas taux hypothécaires — plutôt qu’à épargner. Les obligations du gouvernement ne rapportent rien, et l’inflation mange tout rendement. En plus, ça fait deux fois en 10 ans que la bourse massacre les petits épargnants avec des krachs. Krachs qui, selon plusieurs économistes, pourraient devenir plus fréquents dans les années à venir.
Le REER, pas très tentant
Le REER est loin d’être la solution rêvée. On ne fait que reporter à plus tard l’impôt à payer. Soit à notre retraite, quand notre revenu et notre taux d’imposition seront plus faibles. De là l’avantage. Je vois cependant un problème : vu l’incompétence totale de notre gouvernement à réduire ses dépenses, celui-ci n’aura d’autre choix que de hausser nos impôts dans le futur. Si c’est le cas, il ne restera plus beaucoup d’avantages à placer son argent dans un REER…
Que faire? Forcer les gens à épargner? Eux qui n’arrivent même pas à boucler leurs fins de mois? Bonifier le régime public en haussant — encore! — les cotisations à payer pour l’employé et l’employeur?
Pour les gens âgés, un vieux gag circule sur le web : plaçons-les en prison. Ils auront leur douche quotidienne, trois repas par jour, la télé, un gym et une bibliothèque remplie de livres. Et en échange, envoyons les criminels en maison de retraite! Ils mangeront des repas froids, prendront un bain par semaine, et recevront une facture de quelques milliers de dollars par mois…
Plus sérieusement : il faut débattre de ce problème, et trouver une solution au plus vite. Sinon dans 20 ou 30 ans, des pauvres couchés sur le trottoir, vous allez en voir. Et ils ne seront pas là pour acheter le prochain iPhone.


REF.: David Descoteaux,

Appelons ça la redistribution de richesse, à l’envers


Montréalais, votre compte de taxes foncières grimpe chaque année. Dans la métropole aux 103 élus, on taxe maintenant via les parcomètres, les stationnements, l’essence, l’eau, la voirie, les voitures. Vous essayez de fuir en métro ou en autobus? On va vous chercher avec votre carte mensuelle (la CAM), dont le prix augmente pas mal plus vite que l’inflation.
Mais n’ayez crainte, votre argent est bien dépensé. La preuve : le nombre d’employés de la Ville qui gagne 100 000 $ et plus a triplé entre 2009 et 2010, rapportait la chaîne Global il y a deux semaines. Quelque 1700 employés — surtout des cadres supérieurs — font maintenant partie du club des 100 000 $ et plus. Ils étaient 626 un an plus tôt. Grâce à vous, ces gens peuvent éviter la récession et se payer une belle vie. On appelle ça la solidarité. C’est ce qui nous distingue des capitalistes sans-cœur.
Si vous pensez que notre générosité se bute aux limites de Montréal, c’est mal connaître les Québécois. Cette semaine, on apprend que dans les tours à bureaux, à Québec, 2795 fonctionnaires gagnent 100 000 $ et plus. C’est plus du double qu’en 2005! Et six fois plus qu’en 2001, selon La Presse.
On est tricotés serrés au Québec. Tu crains de ne pas pouvoir emmener tes enfants à Cuba cet hiver, pendant tes cinq semaines de vacances? Pas de problème. Je vais payer 1 % de plus de TVQ cette année, pour que tu puisses y aller. Non, je te jure. Ça me fait plaisir.
Ce n’est rien, ça. On ignore les chiffres des organismes et sociétés d’État. Comme Radio-Canada, Hydro, la SAQ ou la société de transport de Montréal (STM). Ces hauts lieux où priment la rigueur budgétaire, et une quête inlassable d’efficacité. Mais en contribuables débordant de compassion que nous sommes, j’ai confiance qu’on s’est assuré de ne laisser personne y crever de faim. Ou pire, d’avoir à manger trop souvent des sandwichs le midi.
En lisant ces nouvelles, un ami m’a dit : « Ça n’a pas d’allure. On dit aux gens de se serrer la ceinture parce que c’est la récession, pendant qu’on fait vivre des pachas avec leurs impôts! » Sa réflexion m’a fait douter pendant un moment. Mais j’ai écouté les divers porte-parole nous livrer des justifications supplémentaires, et ils m’ont rassuré.
« Ce n’est pas que le nombre de cadres au gouvernement a augmenté », a dit la porte-parole du Conseil du Trésor. C’est parce qu’un groupe important, les « cadres 3 », était tout près du seuil de 100 000 $ au début de la décennie. C’est une progression normale dans les échelons salariaux.
Ah, ok.
À Montréal, un porte-parole a dit qu’il faut bien payer les employés, parce que la Ville est en concurrence avec le privé.
Bien sûr. Comment ai-je pu oublier ça?
À un journaliste de Global qui voulait savoir ce que le maire Tremblay en pense, un porte-parole des ressources humaines a répondu : « pourquoi vous faites une nouvelle avec ça? Les employés de la Ville sont censés travailler gratuitement? »
Voilà. Dans les dents. Circulez, contribuables. Ya rien à voir.


david.descoteaux 

La commission d'enquête sur la construction tourne en VoxPOP !


C'est décidément pas une commission d'enquête que Charest nous présente !
Parce que les gens sont appeler a se présenter volontairement a la commission sans être poursuivi.Un vrai Colloque le "Charestloque" !
QUÉBEC - Après deux ans d'attente, Jean Charest offre finalement aux Québécois une commission d'enquête sur la construction aux pouvoirs limités, dont la majeure partie se déroulera à huis clos et qui durera deux années.

La très attendue commission d'enquête portera plus précisément sur l'existence de stratagèmes et de possibles activités de collusion et de corruption dans l'octroi et la gestion de contrats publics dans l'industrie de la construction.
Cette instance, annoncée en grande pompe mercredi par Jean Charest, porte le titre de commission d'enquête, mais n'est toutefois pas constituée en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête, comme l'était par exemple la Commission Bastarache.
La Commission Charbonneau
Les travaux de cette commission couvriront les activités des 15 dernières années et seront présidés par France Charbonneau, juge à la Cour supérieure du Québec, une candidature qui a été recommandée par l'actuel juge en chef François Rolland. La juge Charbonneau aura le mandat de « s'adjoindre deux commissaires de son choix afin de la seconder».
Commission sur invitation
Comme n'a cessé de le répéter le premier ministre Jean Charest depuis des semaines, pas question que cette commission ne vienne nuire de quelque façon que ce soit aux enquêtes policières en cours menées par l'Unité permanente anti-corruption (UPAC).
En conséquence, l'immunité ne sera pas accordée aux personnes qui viendront y témoigner, c'est donc dire que les commissaires ne pourront contraindre quelqu'un à comparaître.
Comme l'avait proposé le patron de l'Unité anticollusion (UAC), Jacques Duchesneau, la majeure partie des audiences se tiendra à huis clos. Le volet public concernera notamment les témoignages d'experts.
Le rapport de la commission est attendu le 19 octobre 2013.


Mise a jour:
Déja , Le  1 Mars 2012,le Minustre Charest mettait en garde la juge France Charbonneau de la commisssion,que plusieurs courriels avaient été interceptés par des pirates informatiques !
(REF.: Journal Métro de Mtl en dâte du 1 Mars 2012.)


Selon Pauline Marois: Les Québécois sont invité a un Colloque sur la collusion de la construction


Construction - La «Commission Charbonneau» voit le jour
Jean Charest 
© Agence QMI
C'est décidément pas une commission d'enquête que Charest nous présente !
Parce que les gens sont appeler a se présenter volontairement a la commission sans être poursuivi.Un vrai Colloque le "Charestloque" !
QUÉBEC - Après deux ans d'attente, Jean Charest offre finalement aux Québécois une commission d'enquête sur la construction aux pouvoirs limités, dont la majeure partie se déroulera à huis clos et qui durera deux années.
La très attendue commission d'enquête portera plus précisément sur l'existence de stratagèmes et de possibles activités de collusion et de corruption dans l'octroi et la gestion de contrats publics dans l'industrie de la construction.
Cette instance, annoncée en grande pompe mercredi par Jean Charest, porte le titre de commission d'enquête, mais n'est toutefois pas constituée en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête, comme l'était par exemple la Commission Bastarache.
La Commission Charbonneau
Les travaux de cette commission couvriront les activités des 15 dernières années et seront présidés par France Charbonneau, juge à la Cour supérieure du Québec, une candidature qui a été recommandée par l'actuel juge en chef François Rolland. La juge Charbonneau aura le mandat de « s'adjoindre deux commissaires de son choix afin de la seconder».
Commission sur invitation
Comme n'a cessé de le répéter le premier ministre Jean Charest depuis des semaines, pas question que cette commission ne vienne nuire de quelque façon que ce soit aux enquêtes policières en cours menées par l'Unité permanente anti-corruption (UPAC).
En conséquence, l'immunité ne sera pas accordée aux personnes qui viendront y témoigner, c'est donc dire que les commissaires ne pourront contraindre quelqu'un à comparaître.
Comme l'avait proposé le patron de l'Unité anticollusion (UAC), Jacques Duchesneau, la majeure partie des audiences se tiendra à huis clos. Le volet public concernera notamment les témoignages d'experts.
Le rapport de la commission est attendu le 19 octobre 2013.


mardi 18 octobre 2011

Ce qui se passera le Vendredi 14 octobre 2050 à Montréal ?


Le forum technologique Rogers de ce jeudi 13 octobre 2011 était le troisième du genre. Parmi les conférenciers invités, Réjean Bourgeault, président de 5Deka Inc, a présenté les technologies émergentes des 50 prochaines années. BRANCHEZ-VOUS! vous propose d'explorer cette piste...
Montréal, le vendredi 14 octobre 2050
Après avoir analysé pendant la nuit mon cycle de sommeil, mon Bio moniteur portable personnel me réveille à 6h47 par le biais d'un petit robot programmé avec une douce musique et les informations de la journée à venir. «Bonjour Nicolas, j'espère que tu as passé une belle nuit. On annonce du beau temps aujourd'hui et une température de 19°. Tu as rendez-vous avec le vide-président marketing de Rogers à 10h, un déjeuner avec ton fils à 13h [...] En nouvelles, le Canadien fera une cérémonie pour sa trentième coupe Stanley au Centre Jean Béliveau (ancien Centre Bell)...».
Pendant que je prends ma douche sonique, le robot domestique Asimo 6 me prépare un bon petit-déjeuner. Celui-ci est bien évidemment établi en fonction de ma condition de santé. Je regarde les grands titres sur mon écran holographique et envoie par commande vocale une copie à mes collègues de travail.
En sortant de chez moi, je prends le transport en commun sur la Skyway 40 qui me conduit en quelques minutes à mon bureau à Toronto. Je passe plusieurs appels holographiques avec des vendeurs et responsables se trouvant un peu partout au Canada. Pouvoir se retrouver dans le bureau de mon vice-président marketing à Vancouver grâce à l'holographie, c'est tout simplement génial! Je repense à mes débuts dans l'entreprise il y a 40 ans seulement... le monde a vraiment changé.
Pour le repas de 13h, mon bio-moniteur m'indique que je suis en surpoids et les aliments à éviter. Vous saviez que l'espérance de vie des êtres humains est passé à près de 100 ans de nos jours? Avec les bio-moniteurs, on peut détecter tout problème en temps réel et les secours sont aussitôt avertis et informés de ma position grâce au GPS intégré.
Au cours du repas, mon fils me dit qu'il veut un enfant et qu'avec sa femme ils vont aller faire un test ADN pour voir si le futur bébé aurait des complications. Désormais, il faut moins de 10 minutes pour décrypter de l'ADN et ça coûte 500 $ NAD (North-America Dollars). La Cyber-génération (enfants nés après les années 2010) a vraiment de la chance.
Après mes différents rendez-vous et ma journée de travail, je fais un petit détour par l'Apple Store, car c'est aujourd'hui que sort l'iPad 23. Oh bien sûr, l'iPad n'a plus rien à voir avec ces vieux machins qu'on avait dans les années 2010. Grâce à l'holographie on peut faire apparaître des écrans un peu où l'on veut maintenant. Je me rends donc à la boutique, et en entrant je reçois un message de bienvenue personnalisé à travers mon écouteur intégré sans fil (utilisant la nanotechnologie, on m'a injecté ce petit appareil dans l'oreille il y a 5 ans). M'ayant immédiatement reconnu grâce au scanner facial de l'entrée et à l'e-bibliothèque humaine universelle, l'Apple Store me propose un rabais sur certains accessoires.
Une fois mon iPad (dont la capacité est environ 500 millions de fois plus élevé que dans les années 2010) et mes accessoires en main, je me dirige lentement vers la sortie. Un petit bip et un message de remerciement m'indique que les achats ont été automatiquement débités sur mon compte bancaire. Les puces RFID ayant remplacé les codes barres dans les années 2020 sont en effet directement intégrés dans les produits. Cela évite de fastidieux inventaires et plus besoin de changer les prix manuellement, puisqu'en une commande vocale tous les prix se réajustent.
Parmi les accessoires que je me suis acheté, j'ai pris un programme pour me familiariser aux conditions de vie dans l'espace. Le tourisme spatial a vraiment explosé dans les années 2030-2040 et maintenant que je gagne un bon salaire, il est temps d'en profiter! L'hôtel Excelsior en orbite nous tend les bras.
En rentrant à la maison, je connecte donc le programme à mon interface bio-neurale et le téléverse directement dans mon e-cerveau, ce petit appareil connecté à mon réseau neuronal qui me permet d'ajouter un peu de mémoire à mon cerveau «biologique». C'est vraiment pratique de pouvoir téléverser des compétences ou des informations directement dans le cerveau, on ne perd plus de temps en apprentissage! Bien sûr, les écoles ont encore leur utilité, mais les contenus sont bien différents. Ca me rappelle un film diffusé à la fin des années 1990: Matrix. Je me rappelle qu'on pouvait charger des programmes d'apprentissage en un instant dans ce film. Peut-être le réalisateur avait-il vu le futur... enfin mon présent.
Bref, en attendant le voyage, je vais regarder la diffusion en direct de ma fille Anne qui se trouve en Australie. Grâce à ses lunettes caméras sans fil, elle diffuse en direct sur un canal de YouTube Live. J'ai bien hâte de découvrir ses recherches sur l'anti-gravité.
Bon, maintenant c'est l'heure de la cérémonie au Centre Jean Béliveau. Je vous laisse, ma famille m'attend dans notre salon. Vive l'holographie qui nous permet de «participer» passivement à l'évènement!

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