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samedi 13 décembre 2014

90 jours de prison pour un verre de vin ?

Conduite en état d'ébriété

La prison pour Claude Dubois


Pour avoir conduit un véhicule en état d'ébriété, le chanteur Claude Dubois devra vraisemblablement purger 90 jours de prison.
À cela s'ajoutera une interdiction de conduire de trois ans, puisqu'il en est à sa troisième condamnation pour alcool au volant.
Ce matin, au palais de justice de Québec, Claude-André Dubois, 67 ans, s'est engagé, via son avocat, à plaider coupable à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies, en échange du transfert de son dossier au palais de justice de Saint-Jérôme.
Les parties se sont également entendues sur une peine de d'emprisonnement ferme de 90 jours et sur le retrait de son permis de conduire.
Tout cela sera donc soumis au juge qui va instruire la cause à Saint-Jérôme, d'ici une trentaine de jours, explique le procureur de la Couronne, François Godin.
«Le débat pourrait porter éventuellement sur la question de savoir si la peine doit être purgée de façon continue ou de façon discontinue. Nous souhaitons qu'elle soit continue et la défense va demander une peine discontinue. On verra alors, premièrement, si le juge entérine la peine et, deuxièmement, quelle sera sa décision sur la façon de purger ces jours de prison là.»
Claude Dubois avait été arrêté le 19 juillet dernier, alors qu'il avait quitté son hôtel pour se rendre à un restaurant avec ses deux enfants de 3 et 7 ans. Il avait été dénoncé par un citoyen, qui jugeait qu'il avait trop bu pour prendre le volant.
Soumis à l'alcootest, il avait affiché près du double de la limite légale.
Le chanteur avait déjà été condamné en 1984 et en 1994 pour conduite en état d'ébriété.

Source.:

samedi 21 mai 2011

Big Brother parental pour jeune conducteur


Gadget - Big Brother parental pour jeune conducteur
Jocelyn Désy, président de TECHNICOMM
©Agence QMI

Une entreprise québécoise offrira bientôt une technologie qui permettra aux parents de surveiller leurs jeunes conducteurs.
TECHNICOMM s’apprête à lancer sur le marché canadien un nouveau gadget pour que les parents contrôlent à distance les déplacements de leurs enfants.



«Le système interactif CONTACT combine la technologie du GPS et du cellulaire. Les parents peuvent ainsi établir une limite de vitesse que le conducteur ne peut dépasser, ou empêcher la voiture de démarrer après une certaine heure», explique Jocelyn Désy, président de TECHNICOMM, qui se spécialise dans la communication sans fils et dans l’installation d’accessoires automobiles.Plusieurs options s’offrent encore aux parents. Lorsqu’un jeune conducteur dépasse la limite de vitesse préconisée, une alarme très dérangeante retentit et ne s’arrête que si le conducteur ralentit. Un courriel est alors envoyé aux parents en précisant les faits.
«C’est comme si un mentor était assis dans la voiture car il peut voir en temps réel, les déplacements, la vitesse et la localisation du véhicule sur son ordinateur, sa tablette et même sur son téléphone intelligent», ajoute-t-il.
«La plupart des personnes que nous avons interrogées sur le dispositif affichaient au début un certain scepticisme. Mais, si nous les laissions choisir entre augmenter l’âge d’obtention du permis de conduire à 18 ans ou imposer un couvre-feu et CONTACT, la plupart choisissaient le système interactif», précise le président.

Changer les habitudes
Le coroner Yvon Garneau a effectivement recommandé, au début du mois de mai, à la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) d'imposer un couvre-feu de minuit à 5 h du matin à tous les conducteurs de moins de 24 ans. Cette proposition fait suite à un accident de la route au cours duquel quatre jeunes ont trouvé la mort à Drummondville en octobre 2010.
«Immédiatement après l’installation, nous prévoyons un changement des habitudes de conduite, diminuant ainsi directement les risques d’accident, l’usure prématurée du véhicule et la consommation d’essence», continue M. Désy.
TECHNICOMM s’apprête à signer un contrat avec un distributeur présent à l’échelle nationale, dévoile M. Désy. Il n’a pas tenu à préciser le nom de ce distributeur, mais il s’agit d’un garage indépendant.
«Nous n’avons pas voulu traiter avec des concessionnaires, car nous souhaitions que la technologie puisse s’installer dans toutes les autos», ajoute-t-il.
«Nous avons cependant approché les compagnies d’assurance qui se sont montrées très intéressées par le projet. Elles attendent, toutefois, que le dispositif soit disponible en vente avant d’élaborer un quelconque contrat», ajoute-t-il. Les compagnies d’assurance pourraient utiliser ce système pour réévaluer les primes de leurs clients.
Le système interactif CONTACT devrait couter environ 400 $ à l’achat. À cela s’ajoute un abonnement mensuel de 20$ qui permettra, entre autres, de payer les frais d’accès à un réseau cellulaire.
TECHNICOMM, qui est basée à Berthierville emploie près de 25 personnes. Elle possède trois autres succursales à Repentigny, Montréal et Boucherville.

REF.: