Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé economie. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé economie. Afficher tous les messages

dimanche 2 octobre 2011

Les «anti-Wall Street» continuent la lutte


New York - Les «anti-Wall Street» continuent la lutte
Des manifestants sur le pont de Brooklyn. 
©MARIO TAMA / AFP

NEW YORK - La plupart des 700 personnes arrêtées samedi à New York pour avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn au cours d'une manifestation contre les effets de la crise économique, ont été libérés dimanche alors que le mouvement «anti-Wall Street» prenait de l'ampleur.
S'inspirant à la fois des «indignés» espagnols et des révoltes du «printemps arabe», le mouvement «Occupons Wall Street» a été lancé le 17 septembre. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la bourse de New York, à l'extrême sud de Manhattan.
Dimanche, près de 800 personnes se sont encore réunies aux abords de Wall Street, a constaté un journaliste de l'AFP.
«Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les États-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays», dit le manifeste du mouvement.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur internet et une publicité sans précédent pour le mouvement.
Seule «une minorité» de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police de New York. La plupart ont été libérés après avoir l'objet de citations à comparaître pour trouble à l'ordre public, selon la même source.
«Beaucoup de manifestants sont de retour. C'est un groupe qui ne va pas se dissoudre», assure Robert Cammisos à 300 mètres de la bourse de New York. «Arrêtez l'un d'entre nous et vous en verrez deux autres arriver. Nous sommes une légion», affirme-t-il à l'AFP dimanche.
La veille, la manifestation avait débuté dans l'après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des centaines de personnes s'étaient ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident.
Des manifestants arboraient des pancartes écrites à la main incitant à «en finir avec la Fed», la Réserve fédérale, ou s'en prenant à Goldman Sachs, grande banque d'investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise économique générale en 2008.
Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement: «Nous sommes les 99%».
«Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances. Nous sommes la majorité. Nous sommes les 99%. Et, nous ne voulons plus être silencieux», expliquent les militants sur leur site web.
Plusieurs assemblées générales doivent se tenir dimanche et un appel à manifester a été lancé pour mercredi, indique le site internet du mouvement,occupywallst.org
«Il fait beau sur occupywallstreet. Nous sommes forts», proclamait dimanche un des comptes twitter du mouvement (@occupywallstNYC) au lendemain de la vague d'arrestation très suivie sur les réseaux sociaux.
«J'espère qu'on va maintenir la pression», souhaite Zephyr Teachout, une professeur de droit de 39 ans. «C'est un mouvement libre, les gens sentent qu'ils peuvent participer comme ils l'entendent», explique-t-elle tout en reconnaissant qu'il est «peu probable» que le mouvement obtienne les changements qu'il réclame dans le système financier. «Ca vaut le coup d'essayer», juge-t-elle.


mercredi 28 septembre 2011

Coopération: La solution,............La Coopérative Convivio

La Commission scolaire de la Capitale vient de conclure une entente avec une entreprise commerciale de Québec pour former une quarantaine d'élèves dans le programme de Certificat de formation à un métier semispécialisé (CFMSS).
À lire:
Il n'est pas nécessaire de réussir pour être diplômé
La Coopérative Convivio possède deux supermarchés IGA dans le secteur de Loretteville et s'apprête à en ouvrir un troisième à Val-Bélair. L'entreprise a un besoin pressant de maind'oeuvre dans 10 métiers d'alimentation.
Un premier groupe d'élèves débutera sa formation le 3 octobre et le second sera formé l'hiver prochain. Les élèves pourront, au terme de leur formation, recevoir le CFMSS du ministère de l'Éducation.
«Ces diplômes existent au ministère de l'Éducation sauf qu'ils ne sont pas exploités», signale Karen Daigle, directrice des ressources humaines chez Convivio.
Diplômer autrement
Pour accéder à ce programme, les candidats doivent être âgés de 15 ans, avoir suivi 200 heures de cours en français, 150 heures en mathématiques et 100 heures en anglais de 1re ou 2e secondaire, sans nécessairement avoir réussi ces cours.
«On donne une possibilité à une clientèle qui ne se plaît pas sur les bancs de l'école de se qualifier d'une façon différente. La formation est plus pratique, mais ça mène à un papier officiel du ministère de l'Éducation», explique Guylaine Boisvert, conseillère pédagogique au Centre d'éducation des adultes Saint-Louis, à la Commission scolaire de la Capitale.
Les élèves-employés recevront une formation pratique de 550 heures réparties sur six semaines dans les locaux et sur le plancher d'un supermarché Convivio et seront rémunérés au salaire minimum. Ils pourront choisir un métier semi-spécialisé d'alimentation, soit en boucherie, poissonnerie, charcuterie, fruits et légumes, service à la clientèle, etc.
Karen Daigle reconnaît qu'il s'agit là d'un moyen de recruter du personnel. Convivio emploie 300 personnes à ses deux magasins situés à Loretteville. L'entreprise aura besoin de 140 nouveaux employés à l'ouverture de son troisième magasin prévu pour la mi-novembre.


éviter de «faire du lynchage sur la place publique"



Ville de Québec - La ligne-dénonciation bientôt en service
Le maire de la ville de Québec, Régis Labeaume, dit innover avec son projet de ligne-dénonciation. 
©STEVENS LEBLANC/AGENCE QMI

Ville de Québec

La ligne-dénonciation bientôt en service

QUÉBEC — Le maire Régis Labeaume entend annoncer d’ici quelques semaines la mise en service d’une ligne-dénonciation à la Ville de Québec.
Le service permettra aux citoyens de dénoncer toute situation d’abus de la part d’un employé de la Ville, qu’il soit cadre, pompier, policier ou aux travaux publics.
«Je pense qu’on va innover pour tout le Québec», a déclaré le maire Régis Labeaume à propos de ce nouvel outil, qui sera géré par le vérificateur général de la Ville de Québec.
L’idée s’inscrit dans la foulée des mesures de bonne conduite adoptées en 2009, lesquelles sont applicables à tous les employés de la municipalité. «C’est un esprit qu’on veut créer à la Vill », a indiqué le maire Labeaume.
Son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, a expliqué que la ligne-dénonciation devrait permettre d’éviter de «faire du lynchage sur la place publique».


lundi 19 septembre 2011

1,2 milliard $ en fumée !

1,2 milliard $ perdu - Desjardins visé par un autre recours collectif
 
© Le Journal des Pays-d'en-Haut La Vallée / Archives

QUÉBEC – Le Mouvement Desjardins est visé par un nouveau recours collectif. Des milliers de petits investisseurs auraient perdu près de 1,2 milliard $ en capital et intérêts avec des produits vendus dans le réseau des caisses au Québec. Après une première demande, déposée en juin dernier, Desjardins est une nouvelle fois menacé par une seconde requête soumise, lundi, devant le tribunal à Québec.
Cette fois-ci, la démarche concerne les produits d'épargne Placement garanti Perspectives Plus et Placement garanti Gestion Active, qui étaient vendus dans les caisses Desjardins à travers toutes les régions du Québec depuis 1998.
«Nous estimons qu'au moins 5 milliards $ ont été investis dans ces dépôts à terme par de nombreux Québécois et qu'une bonne partie, soit près de 1,2 milliard $, a été perdue en capital et en absence de rendement», a expliqué Me Guy Paquette, procureur mandaté pour obtenir ce recours collectif.
Épargnants
Cette demande de recours collectif soutient que les placements en question étaient offerts comme étant très sécuritaires et à faible risque de la part des représentants de Desjardins.
Pourtant, les stratégies d'investissement utilisées par l'entreprise ont eu pour effet, à l'automne 2008, de liquider une partie des sommes des épargnants qui étaient dédiées à produire du rendement sur ces placements.
Des sommes auraient notamment disparu dans la crise des papiers commerciaux, selon l'avocat.
«Les investisseurs n'ont donc reçu aucun rendement sur leurs placements depuis l'automne 2008 et n'en recevront aucun d'ici l'échéance de ces placements en plus des pertes en capital», précisé Me Paquette.
Ce dernier représente Ronald Asselin, un investisseur de l'Estrie, mais il évalue que plusieurs milliers d'épargnants comme lui sont dans le même pétrin.
Cette requête pour obtenir l'autorisation d'exercer un recours collectif vise trois entités de l'institution financière québécoise, soit Fiducie Desjardins, Desjardins Cabinet de Services Financiers et Desjardins Gestion d'Actifs.
La première demande concerne Desjardins Sécurité Financière, la division d'assurances du mouvement qui vendait des dépôts à terme nommés Placement Indices Plus Stratégiques et Indices Plus Tactique.
Les procureurs précisent que tous les détenteurs des produits Placements PP et GA en date du 31 décembre 2008 sont admissibles à cette demande de recours collectif qui pourrait s'élever à 1,2 milliard $, en plus des dommages qui pourraient être versés.
Malheureusement, il n'a pas été possible de s'entretenir avec un membre de la direction de Desjardins pour connaître la position de l'entreprise sur ce sujet.


REF.:

Wall Street est le Ground Zero de la corruption des patrons


New York | États-Unis - Des centaines de manifestants tentent d'occuper Wall Street
 
https://occupywallst.org/

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi non loin de Wall Street, à New York, avec l'intention «d'occuper» la rue symbole de la finance mondiale pour protester contre la cupidité, la corruption et les coupes dans les budgets sociaux américains, a constaté l'AFP. Les manifestants, la plupart jeunes, avaient prévu de camper dans la rue qui abrite le New York Stock Exchange, la Bourse de New York, tant que leur colère à l'encontre d'un système financier qui selon eux favorise les riches et les puissants, n'aurait pas été entendue.
Mais la police a bloqué toutes les voies d'accès à Wall Street et aux rues avoisinantes où les plus grandes banques américaines ont leur siège, bien avant l'arrivée des jeunes gens qui avaient été appelés à manifester par plusieurs groupes anarchistes et le magazine en ligne Adbusters.
«La seule chose que nous avons en commun, c'est que nous sommes les 99% de la population qui ne tolèrent plus la cupidité et la corruption des 1% restant», indiquait un communiqué sur le site «Occuper Wall Street» (#occupywallstreet).
Les organisateurs espéraient transformer Wall Street en une «Place Tahrir américaine», en référence à l'esplanade du Caire où s'étaient rassemblés les manifestants ayant fait tomber le régime du président égyptien Hosni Moubarak en février.
À la mi-journée, quelque 700 personnes, dont beaucoup équipées de sacs de couchages, cherchaient une place où camper à environ un kilomètre de la Bourse de New York. C'est beaucoup moins que ce qu'espéraient les organisateurs, qui tablaient sur 20.000 personnes.
«Ceci est une manifestation contre la cupidité des patrons, et nous venons à Wall Street parce que Wall Street est le Ground Zero de la corruption des patrons», a expliqué Julia River Hitt, une étudiante en philosophie de 22 ans.
«Nous sommes là pour dire tout simplement que nous en avons assez, que nous n'allons plus supporter ça», a-t-elle ajouté.
Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «La corruption, ça suffit», «Assez de coupes budgétaires», «New York dit non à la cupidité de Wall Street».
Les États-Unis, qui peinent à se relever de la crise financière de 2008 et ploient sous une dette vertigineuse, ont dû procéder à d'importantes coupes budgétaire pour réduire leur énorme déficit, alors que le taux de chômage reste bloqué aux alentours de 9%.


REF.:

jeudi 18 août 2011

Buffett veut taxer les méga-riches, comme lui


États-Unis - Warren Buffett veut taxer les méga-riches, comme lui
Warren Buffett 
© SCOTT OLSON/ AFP


WASHINGTON - L'investisseur milliardaire Warren Buffett a appelé lundi les parlementaires américains à augmenter les impôts pour les plus riches afin de réduire l'énorme déficit budgétaire du pays, affirmant que cela ne nuira ni aux investissements, ni aux emplois.
Dans une tribune publiée par le New York Times, le patron du fonds d'investissement Berkshire Hathaway propose une hausse d'impôts pour les Américains dont les revenus dépassent au moins un million de dollars par an, et une hausse encore plus élevée pour ceux qui gagnent plus de 10 millions de dollars annuels.
«Nos dirigeants ont appelé à "un sacrifice partagé". Mais quand ils ont fait cette demande, ils m'ont épargné. J'ai vérifié auprès de mes amis méga-riches pour savoir à quels sacrifices ils s'attendaient. Eux non plus n'avaient pas été touchés», écrit le milliardaire.
«Pendant que les pauvres et les classes moyennes combattent pour nous en Afghanistan, et pendant que de nombreux Américains luttent pour joindre les deux bouts, nous, les méga-riches, continuons à bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires», poursuit-il.
M. Buffet explique que son taux d'imposition par l'État fédéral représentait 17,4% de ses revenus imposables l'an dernier, alors que celui des 20 personnes travaillant dans son bureau était compris entre 33 et 41%.
Le taux d'imposition des riches était «beaucoup plus élevé» dans les années 1980 et 1990, et pourtant près de 40 millions d'emplois ont été créés entre 1980 et 2000, rappelle M. Buffett.
«Vous savez ce qui s'est passé depuis: des impôts plus bas et beaucoup moins de créations d'emplois».
«Les gens investissent pour gagner de l'argent, et une imposition potentielle ne les a jamais fait fuir», écrit-il encore.
Le Congrès américain est parvenu à un accord de dernière minute le 2 août sur le relèvement du plafond de la dette, alors que le pays était à deux doigts du défaut de paiement et après des semaines de bras de fer entre républicains et démocrates. Le texte prévoit des coupes budgétaires mais aucune hausse d'impôts.

mercredi 8 juin 2011

Appeler la Banque FMI pour un taux de 1,5%,.......dépêchez-vous ;-)

 Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt de trois milliards de dollars à l'Égypte sur 12 mois pour aider le pays à redresser son économie, a annoncé dimanche le ministre égyptien des Finances Samir Radwane.
«L'Égypte annonce la fin des négociations avec le FMI et la conclusion d'un accord avec le Fonds pour relancer l'économie égyptienne», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
L'accord porte sur «un prêt de 3 milliards de dollars sur 12 mois (...) à un taux d'intérêt de 1,5%», a-t-il ajouté.

lundi 9 mai 2011

L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole........et vous le savez tous !

Alberta - L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole
Le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach. 
© Agence QMI

EDMONTON – Le pétrole ne sera pas toujours le principal moteur de l’économie albertaine, a prévenu jeudi le premier ministre de la province, Ed Stelmach.
Selon lui, bien que les revenus tirés du pétrole soient importants, l’Alberta a besoin d’une économie plus diversifiée pour assurer son avenir.
«Nous nous débrouillons bien pour une économie qui repose principalement sur une ressource, mais nous ne pourrons dépendre uniquement du pétrole dans le futur», a dit le premier ministre.
Son intervention coïncide avec la sortie d’un rapport sur l’avenir de la prospérité albertaine préparé par le Conseil pour la stratégie économique. Le document identifie une série de points clés pour soutenir l’économie de la province jusqu’en 2040, parmi lesquels les technologies de pointe, la prospérité des jeunes autochtones et l’implantation d’une nouvelle autorité pour la gestion de l’eau.
«Le monde change, et il change plus rapidement que nous l’avions prévu, a affirmé Ed Stelmach. Nous devons être prêts pour affronter ces changements ou nous aurons de sérieux problèmes ».
Le rapport a été préparé par des poids lourds des milieux économiques et académiques, incluant deux professeurs de l’Université d’Oxford, l’ancienne députée libérale Anne McLellan et la directrice générale de GE Canada, Elyse Allan.
D’une longueur de 112 pages, le document se concentre principalement sur les façons d’accroître les profits tirés des ressources énergétiques, d’élargir la base de l’économie et de prospérer dans un marché mondialisé.
Le président du Conseil pour la stratégie économique, David Emerson, a dit qu’au cours des 10 prochaines années, le gouvernement devra cesser d’utiliser les revenus provenant des ressources énergétiques pour soutenir ses opérations budgétaires. Cet argent devra selon lui être investi dans un fonds de l’avenir.

REF.:

jeudi 5 mai 2011

La société est de plus en plus psychiatrisée

Drames familiaux - Des dérapages imprévisibles
 
© Shutterstock / Agence QMI
Drames familiaux

Des dérapages imprévisibles

QUÉBEC - Les meurtres, les suicides et autres drames familiaux se succèdent dangereusement, mais les experts ont toujours de la difficulté à expliquer ces dérapages imprévisibles. Une mère se jette dans la rivière des Prairies avec sa progéniture, Cathy Gauthier-Lachance est emprisonnée pour la mort de ses trois enfants, un homme de 57 ans tue son ex âgée de 38 ans avant de se suicider, une mère et son fils de 9 ans sont trouvés sans vie à Saint-Élie-d'Orford, Adèle Sorella est accusée du meurtre prémédité de ses deux fillettes.
Ailleurs, Tobby Carrier est accusé du meurtre de son frère à Matane, le Dr Guy Turcotte est jugé pour la mort de ses enfants, un jeune homme de 24 ans aurait tué ses grands-parents en Gaspésie, Denis Philippon provoque volontairement deux accidents entre Plessisville et Saint-Ferdinand, tuant son fils de quatre ans, et deux frères de Laval. À cette longue liste s'ajoute la découverte des corps carbonisés de deux enfants, à Saint-Edmond-de-Grantham.
Des effets pervers
« Cela a toujours existé. Il n'y a pas grand-chose qui supporte l'idée selon laquelle il y a de plus en plus de drames semblables que par le passé. Il n'y a aucune étude sérieuse pour le démontrer. Il y a seulement une visibilité beaucoup plus grande. C'est la seule chose qui a véritablement changé », croit le psychologue Hubert Van Gijseghem, spécialisé dans ce type de tragédies. Selon lui, les histoires qui s'accumulent ne sont pas plus horribles qu'autrefois.
L'expert se demande toutefois si toute cette information détaillée entraîne un effet d'inhibition ou d'entraînement parmi le grand public.
« Pour des êtres fragiles et vulnérables, qui sont dans un état de grande détresse, d'avoir souvent l'information que d'autres ont trouvé cette solution, ça peut avoir un effet d'entraînement sur certaines personnes. Ce sont des gestes terribles, mais heureusement, ils restent forts rares. » Si les motifs sont parfois les mêmes, l'incompréhension persiste quant à découvrir le point de bascule, le moment précis où le père attentionné se transforme en criminel violent.
Des limites
« Je ne le sais pas. Je ne peux faire que des hypothèses. La mienne est qu'il s'agit d'une caractéristique de l'individu. Du narcissisme, de l'impulsivité ou une combinaison ? Ce n'est pas n'importe qui, qui va passer à l'acte. Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est prédire. Peut-être qu'un jour nous allons pouvoir », ajoute M. Van Gijseghem.
Le professeur à la retraite de l'Université de Montréal utilise l'expression « masque de santé mentale » pour décrire une personne en apparence normale pour son entourage. Malheureusement, les réponses viennent trop tard, après le coup.
« Il y a une limite à ce qu'on peut prévoir. La psychologie, la psychiatrie et même la statistique ne disent pas tout. C'est difficile d'amasser des données et de valider des théories », explique le psychologue Marc-André Lamontagne, de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec.

REF.:

mardi 19 avril 2011

La journée «mondiale» sans essence Une idée qui fait son chemin

La journée «mondiale» sans essence - Une idée qui fait son chemin
 
© Agence QMI / Joël Lemay

MONTRÉAL – Les automobilistes ont été invités à ne pas faire le plein d’essence, vendredi, un peu partout au Québec, pour protester contre son prix, qui avoisine les 1,37 $ le litre.
Près de 90 000 personnes soutiennent cette initiative sur Facebook, et des dizaines de milliers d'invitations ont été lancées d’un bout à l’autre du pays.
La première «journée sans essence» a été lancée en avril 1997 pour les mêmes motifs. Cette initiative avait apparemment donné lieu, le soir même, à une baisse du prix de l’or noir de 30 cents le gallon (6,5 cents le litre).
Un moyen de pression efficace? Selon les organisateurs de cette protestation, une grève du plein d’essence des usagers représenterait pour les compagnies pétrolières un manque à gagner de près de 2,3 milliards $.
Si l’initiative est jugée louable par le porte-parole de CAA Québec, Cédric Essiminy estime que les chances sont minces pour les automobilistes de voir baisser les prix à la pompe.
«Il faut savoir que les automobilistes constituent la minorité des consommateurs d’essence et bien que nous soyons en droit de prendre position lorsqu’on augmente de 10 à 15 $ le plein d’essence, au final, la seule personne à qui on fait du tort, c’est au détaillant, qui subit les fluctuations des prix du baril de pétrole», a expliqué M. Essiminy.
«Il faut se dire aussi que ceux qui boycottent l’essence aujourd’hui en auront encore besoin demain», a-t-il ajouté.
Pour M. Essiminy, la solution est plutôt du côté des conducteurs. «Ce sont surtout de petits gestes qui peuvent avoir une plus grande influence sur le portefeuille, en adoptant d’abord une conduite plus écoénergétique. Par exemple, passer de 120 à 100 km/heure sur l’autoroute fait économiser près de 20 % d’essence. On peut aussi s’assurer que la pression des pneus est adéquate », a expliqué M. Essiminy.
Avec la récente hausse du prix de l’essence, Montréal a remporté vendredi la palme des prix les plus élevés de la province, les stations-service affichant entre 1,34 $ et 1,37 $ le litre.
À titre comparatif, on pouvait faire le plein d’essence pour 1,23 $ le litre à Orford, dans les Cantons de l’Est.

REF.:

A côté de Mame Paillé, M. Côté ,c'est celui qui est pas a côté de la traque

Après Mme Paillé: M. Côté, un citoyen qui s'appauvrit

Fédérales 2011 - Après Mme Paillé: M. Côté, un citoyen qui s'appauvritQUÉBEC – Bruno Côté est demeuré convaincu que la classe moyenne continuera à s’appauvrir, après avoir entendu les réponses que lui ont données les quatre chefs politiques à l'occasion du débat en français présenté sur les grandes chaînes de télévision cette semaine.
M. Côté a été l’un des citoyens qui, comme Muguette Paillé, ont participé au débat des chefs en leur posant des questions. Il a expliqué que son salaire de fonctionnaire ne permettait pas à sa famille de joindre les deux bouts et qu’il a dû se trouver un deuxième emploi. Il travaille donc à temps partiel depuis 10 ans comme chauffeur d’autocars. Il a demandé aux politiciens ce qu’ils comptent faire pour la classe moyenne qui s’appauvrit.
«C’est une question que je porte depuis des années, explique-t-il en entrevue. On s’appauvrit tout le temps. Le chèque de paie n’augmente pas, le coût de la vie augmente, il y a le prix de l’essence... À l’épicerie, les contenants diminuent et les prix augmentent. Puis il y a les études des enfants. Je ne vois pas comment le gouvernement fédéral nous a aidés. Il n’y a rien pour la famille.»
«Éviter les réponses»
Les chefs politiques n’ont pas répondu à sa question, affirme Bruno Côté. «L’art de tout politicien est d’éviter les réponses. Mais j’ai accueilli celle de [Jack] Layton (plafonner à 5 % les taux d’intérêt sur les soldes de cartes de crédit). Ce fut la réponse la plus concrète.»
M. Côté ira tout de même voter, le 2 mai, pour accomplir son devoir de citoyen. Il souhaite que le prochain gouvernement soit minoritaire pour qu’il demeure à l’écoute des autres partis et des citoyens, dit-il.
Bruno Côté ne se fait pas d’illusion. Les réductions d’impôts aux grandes entreprises demeureront. «Les politiciens savent que c’est du suicide politique s’ils enlèvent les abris fiscaux, dit-il. Les caisses électorales en dépendent. Les riches continueront à s’enrichir, la classe moyenne et les pauvres s’appauvriront. Il n’y a aucune volonté de changement. Les promesses de politiciens, c’est comme écrire sur la glace au printemps, ça fond comme neige au soleil.»
Bruno Côté ne cache pas son penchant pour le NPD, le parti le plus proche des citoyens, croit-il. Il se dit sympathique à la cause du Bloc québécois, mais «commence à trouver qu’ils font du surplace à Ottawa».
REF.:

Le Québec devra devenir des végétarien$


Faillite

400 fermes porcines pourraient disparaître

SANS INDICATIF - Quelque 400 fermes porcines risquent d’être acculées à la faillite d’ici deux ans si les gouvernements ne les épaulent pas davantage financièrement. Des centaines de producteurs ne seront pas en mesure d’amorcer, en mars 2012, le remboursement d’avances de fonds qu’ils ont obtenu d’un programme fédéral pour redorer leur bilan.
Ils sont près de 900 producteurs québécois à s’être partagé 130 millions $ provenant du Programme de paiement anticipé (PPA) d’Ottawa.
La Fédération des producteurs de porcs du Québec indique que la presque totalité de ces agriculteurs ne seraient pas en mesure de rembourser ces prêts si les paiements devaient s’amorcer dès aujourd’hui.
En coulisse, des acteurs du monde agricole affirment que jusqu’à 400 fermes risquent de devoir lancer la serviette en 2012 lorsqu’ils devront commencer à rembourser ces dettes. C’est une ferme sur cinq qui risque d’écoper ou 22 % des 1800 que compte le Québec.
Des fermes fragiles
« Les producteurs ne font pas leurs frais parce que le coût des intrants (NDLR : grain, médicaments) est très élevé et que leur situation est précaire depuis plusieurs années », a expliqué Jean-Guy Vincent, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec.
Après avoir été frappée par la chute des prix du porc, la vigueur du dollar canadien et la grippe AH1N1, voilà que l’industrie porcine est victime de la restructuration de la Financière agricole du Québec.
L’institution a réduit les compensations versées aux éleveurs de porcs l’an dernier afin de résorber le déficit de son Fonds d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).
Ce Fonds dédommage les agriculteurs lorsqu’ils vendent leurs produits à perte en raison d’un écart entre leurs coûts de production et les prix en vigueur sur le marché. Au 31 mars 2010, le déficit de l’ASRA s’élevait à près de 760 millions $.
Le bilan 2010-2011 de la Financière ne sera publié que dans quelques mois, mais le milieu agricole estime qu’un surplus d’une centaine de millions devrait permettre à l’institution de résorber une part du déficit de l’ASRA. Effort collectif
« On s’est amélioré. On a réduit nos coûts de production, mais ce n’est pas uniquement à nous de soutenir la présence de l’agriculture dans l’économie. Nos gouvernements doivent se commettre », a lancé Jean-Guy Vincent.
La Fédération veut que la Financière agricole réduise de 10 $ à 7 $ la prime d’assurance payée par ses membres pour financer le Fonds ASRA.
« Il faut que la prime d’assurance soit alignée aux compensations. On a versé des compensations très importantes depuis quelques années. On a donné 1,8 milliard $ entre 2006 et 2010 aux producteurs de porcs alors qu’ils ont payé 440 millions $ en primes », a précisé Mélanie Fiset, porte-parole de la Financière agricole.
La Fédération des producteurs de porcs souhaite aussi que Québec bonifie le programme d’adaptation qu’elle a lancé l’automne dernier pour aider les producteurs à redresser leur entreprise.
« Il y a 135 millions $ dans cette stratégie là. Il est certain qu’on va sauver des producteurs, mais on ne va pas arriver à tous les sauver », a affirmé Hélène Doddridge, directrice au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
L’industrie porcine entraîne des retombées de 1,5 milliard $ par année au Québec en plus de générer 24 000 emplois. Plus de 50 % des porcs produits dans la province sont exportés.

REF.: