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mercredi 18 janvier 2023

Emo­bot ou les microex­pres­sions faciales : Un « ther­mo­mètre émo­tion­nel » pré­senté au salon de Las Vegas

 

 

Emo­bot ou les  microex­pres­sions faciales : Un « ther­mo­mètre émo­tion­nel » pré­senté au salon de Las Vegas

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LAS VEGAS | (AFP) « C’est un ther­mo­mètre émo­tion­nel », résume Antony Perzo au sujet d’Emo­bot, un appa­reil capable d’ana­ly­ser les émo­tions des humains, l’un des der­niers champs d’appli­ca­tion conquis par l’intel­li­gence arti­fi­cielle (IA) au Consu­mer Elec­tro­nics Show (CES), le salon des tech­no­lo­gies de Las Vegas, dont l’édi­tion 2023 se déroule pré­sen­te­ment, dans le Nevada.

Emo­bot, qui res­semble à une enceinte ou à une sculp­ture mini­ma­liste, fait de la « veille émo­tion­nelle en continu » grâce à une caméra et des micros, explique le jeune direc­teur tech­no­lo­gique de cette entre­prise française.

TROUBLES PSYCHIATRIQUES

Il sert à détec­ter d’éven­tuels troubles psy­chia­triques chez les per­sonnes âgées, comme la dépres­sion ou l’anxiété.

Il sert à détec­ter d’éven­tuels troubles psy­chia­triques chez les per­sonnes âgées, comme la dépres­sion ou l’anxiété.

Posé sur un meuble, le robot passe sa jour­née à sur­veiller les expres­sions du visage, les mou­ve­ments de la per­sonne, le ton de sa voix pour repé­rer d’éven­tuels chan­ge­ments signi­fi­ca­tifs du com­por­te­ment et ainsi évi­ter des hos­pi­ta­li­sa­tions d’urgence.

Antony Perzo et les trois autres cofon­da­teurs d’Emo­bot espèrent appor­ter une réponse aux risques liés à la soli­tude et à la déser­ti­fi­ca­tion médi­cale.

https://www.youtube.com/watch?v=UV4HoSU9WRI

AJUSTEMENT DES TRAITEMENTS

Leur appa­reil, déjà testé dans des mai­sons de retraite et chez des par­ti­cu­liers, doit per­mettre d’ajus­ter des trai­te­ments et thé­ra­pies sans attendre la pro­chaine visite du psy­chiatre.

Leur appa­reil, déjà testé dans des mai­sons de retraite et chez des par­ti­cu­liers, doit per­mettre d’ajus­ter des trai­te­ments et thé­ra­pies sans attendre la pro­chaine visite du psy­chiatre.

Les algo­rithmes sont capables « d’ana­ly­ser les microex­pres­sions faciales » qui reflètent les émo­tions humaines, elles-mêmes un miroir de notre « état psy­cho­lo­gique et psy­chia­trique », détaille l’ingé­nieur.

Dans le domaine de la santé, l’IA, capable de récol­ter et d’ana­ly­ser en temps réel des volumes impor­tants de don­nées, sert depuis long­temps à réa­li­ser de nom­breux diag­nos­tics, des can­cers aux ana­lyses d’urine.

« En tant qu’humains, nous ne pou­vons tout sim­ple­ment pas trai­ter toutes les infor­ma­tions que nous géné­rons. Nous avons besoin d’aide », constate Steve Koe­nig, vice-pré­sident chargé de la recherche à la Consu­mer Tech­no­logy Asso­cia­tion (CTA), qui orga­nise le CES.

L’expres­sion « intel­li­gence arti­fi­cielle » est remise en cause par de nom­breux scien­ti­fiques, qui y voient avant tout un outil de mar­ke­ting pour les entre­prises. Au CES, des brosses à dents aux trac­teurs, rares sont les gad­gets et ser­vices qui n’ont pas d’intel­li­gence arti­fi­cielle.

 

#T30dulle,#Blogger,#Emobot,

 

REF.: https://www.pressreader.com/canada/le-journal-de-montreal/20230107/282454238085257