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vendredi 28 janvier 2011

Donnons la chance aux jeunes d’être des payeurs de taxes et non des assistés sociaux ?

qu'est ce que sa signifie ?
simplement qu'en lisant cette hisoire ci-dessous que le gouvernement provincial ne subventionne pas pour plus qu'un an les emplois et que c'est l'employeur a payer sans subvention l'employé.Parce que c'est plus intéressant pour le provincial de créer des emplois que de les garder subventionner.Aussi,en le retournant sur le chomage c'est le gouvernement Fédéral qui paye,donc le Provinçial s'en fout et aux taux qui paye pour le bien-être social au Provincial ,c'est sûre que le gars va se trouver une Job et se retrouver au chomage a la charge du Fédéral pour encore un an.Solution ,baisser les salaires et faîtes faire 40 hrs a vos employés.Certains ,se trouveront des emploies a temps partiels,a travailler sur le marché noir ou le gris.Parce que deux emplois précaires vallent mieux qu'un a 40 hrs/semaine ,c'est ce que se disent les fonctionnaires du gouvernement Provincial. Pour des emmplois subventionnés,souvant des organismes para-gouvernementaux engage des travailleurs ,a condition qu'ils suivent une formation (subventionné par le chomage) et travaille dans cette entreprise pour en fait devenir des salariés non-syndiqués ,payer par l'état et qui se trouve a remplacer temporairement les gros salariés syndiqués qui eux auraient un salaire bien plus élevé.C'est donc ,de cette manière que certaines entreprise para-gouvernementale(genre CSSS,CLSC,CHSLD,CLE ....)engage par la porte d'en arrière ,et OUI, et c'est de cette manière d'économie de bout de chandelle,qui sauvent sur le plein salaire de future employé qui auraient été engagés ,sans subvention et donc ils économisent et forme leurs propre salariés en même temps ! C'est tu pas merveilleux ;-) Quand il y a un manque d'employé,dans un secteur particulier a emploi précaire,sur appel,temps partiel,bienvenue aux pré-retraité ,........et j'en passe ,...........c'est signe que soit les salaires sont trop haut,ou bien les coûts de productions sont haut eux aussi ,ou bien c'est l'économie a l'échelle nationale qui réflète notre mode d'endettement personnel qui fait défaut !
La société est en train de se redéfinir ou a s'ajuster a notre système de consommation,................consommé pour un service de l'état tout payer d'avance avec vos impôts et qu'il faut par dessus de marché payer certains frais de bienvenue , ou consommé un bien que l'ont n'a peut être pas besoin ? A moins de créer soit-même des services a très bas prix pour équilibrer l'économie ,............l'état elle,suivra et recevra ce qui reste ,pour sa survie,...............sauf qu'il faut une masse crétique de personnes qui initialisent le processus,et la ,..............faut pas se rendre a du troc,des coopératives,du micropaiement, ou du service bénévole,parce que sa va être lette ;-) C'est ce qui pourrait détruire une économie capitaliste,pour en faire naître une autre ,.................plus intelligente !



Voici l'histoire vécu :

Laval - Un travailleur dysphasique se dit abandonné par le système
Stéphane Perreault a vu son monde s’écrouler le jour où Emploi-Québec a coupé la subvention qui permettait à son employeur de maintenir son poste.
©Agence QMI

LAVAL – Commis de plancher dans une pharmacie de Laval pendant près de 10 ans, Stéphane Perreault a vu son monde s’écrouler le jour où Emploi-Québec a coupé la subvention qui permettait à son employeur de maintenir son poste. Au chômage depuis le mois d’octobre, le travailleur dysphasique se sent abandonné par le système.

La dysphasie est un trouble primaire du langage – dans les sphères expressive ou réceptive, ou les deux –, qui affecte le développement de façon variable.

« Je suis un bon travailleur, dit M. Perreault, 29 ans. À la pharmacie, j’allais toujours donner un coup de main quand on m’appelait. Je connaissais bien mon travail. J’aurais voulu travailler là jusqu’à ma retraite. »

Grâce à son poste de commis, Stéphane Perreault a réussi, en mars dernier, à louer un appartement pour la première fois de sa vie. Son destin a cependant basculé quand, en août dernier, Emploi-Québec a jugé que la pharmacie qui l’embauchait pouvait désormais le garder à ses frais.

« À ce moment-là, je suis passé de 32 heures par semaine à 20 heures, explique M. Perreault. Je ne pouvais plus garder mon logement. » Déstabilisé, le jeune homme a fini par démissionner le 1er octobre. Il a perdu son appartement et est retourné vivre chez sa mère.

A la pharmacie du boulevard des Laurentides, on soutient qu’il était impossible de garder Stéphane Perreault à temps plein sans la subvention du gouvernement.

« Ça ne me dérangeait pas de garder Stéphane, mais en raison de son handicap, j’avais toujours besoin de quelqu’un de plus sur le plancher, explique la gérante du commerce, qui a choisi de garder l’anonymat. Si je l’avais gardé à temps plein, il aurait fallu que je coupe quelqu’un de plus polyvalent. »

La dame reconnaît toutefois qu’il s’agit d’une situation délicate. « La perte de la subvention a beaucoup troublé Stéphane, raconte-t-elle. Après cela, il n’était plus apte à travailler. Le gouvernement l’a détruit. Je sais qu’il a perdu son appartement. Ça doit être dur pour lui. »

Cafouillage

Selon Suzanne Perreault, la mère de Stéphane, c’est un cafouillage à l’agence responsable du dossier de son fils qui est à l’origine de ses problèmes.

« Quand Emploi-Québec donne une subvention à un travailleur handicapé, c’est une agence de placement pour personnes handicapées qui traite le dossier », explique Mme Perreault.

« Au mois d’août, le gouvernement a avisé un agent d’intégration que la subvention était coupée, mais le monsieur en question est parti en vacances sans transférer le cas de Stéphane à personne. »

La mère considère que cet oubli a causé beaucoup de tort à son fils. « Si le travail avait été bien fait, on aurait été mis au courant de la situation beaucoup plus tôt. Mon fils et la pharmacie se sont retrouvés devant le fait accompli. »

L’agence d’intégration pour personnes handicapées L’Étape, responsable du dossier de M. Perreault, a refusé de commenter le dossier. Son directeur, Majorique Gariépy, a toutefois assuré que le dossier de Stéphane est toujours actif, et qu’un plan d’action est en place afin de lui trouver un nouveau travail.

Cri du cœur

Employée dans un centre de la petite enfance, Suzanne Perreault croit que le gouvernement ne soutient pas convenablement les jeunes handicapés.

« Il y a un manque criant de personnel qualifié, dit-elle. Les agents de placement que mon fils a rencontrés n’étaient pas formés pour répondre à ses besoins. Le gouvernement doit mieux investir son argent afin que les gens comme Stéphane soient mieux accompagnés. »

« Donnons la chance à ces jeunes d’être des payeurs de taxes et non des assistés sociaux », ajoute-t-elle.

mercredi 26 janvier 2011

Les insectes ,source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.


Alimentation - La quiche aux vers, repas de demain


WAGENINGEN- «Un goût... de noisettes» : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.

«Le jour viendra où un Big Mac coûtera 160$ et un Bug Mac 16$, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande», a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).

Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.

A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.

Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.

«Le problème est là», dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. «Les gens croient que c'est sale», explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1 200 espèces d'insectes comestibles.

«Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative», assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.

Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.

Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.

Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.

«La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?», estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.

Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.

Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.

La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.

«Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments», assure Roland van de Ven.

REF.:

Billet d'infraction: C'est la fin de l'hypocrisie ? Quota ou pas !

Routes - La police admet avoir un quota de tickets
Les patrouilleurs ont des objectifs quotidiens de contraventions à remettre pour rencontrer les exigences du SPVM, a admis la direction, hier.
© Agence QMI



La police admet avoir un quota detickets



Pour la première fois, la police de Montréal a admis, hier, qu'elle imposait un quota quotidien de contraventions à ses policiers.

«Appelez-les comme vous voulez, un quota, un rendement : oui, les policiers à Montréal ont un objectif.»

Voilà comment l'inspecteur-chef Stéphane Lemieux, de la division de la sécurité routière et de la circulation, s'exprimait hier matin, en entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM.

«Je pense qu'on ne l'a jamais dit trop clairement. (...) Les policiers ont un objectif quotidien à remplir, que ce soit un policier de ma division ou un policier de quartier», a-t-il dit.

M. Lemieux a refusé de dire quel était cet objectif, qui est fixé en nombre de billets, et non en argent à rapporter.

«Les chiffres ne sont pas extraordinaires, a-t-il simplement dit. Si on regardait ça sous l'angle d'une entreprise privée, je pense qu'on se dirait: il y a peut-être place à en donner plus.»

Transparence

Joint par le Journal à la suite de cette admission, M. Lemieux a laissé entendre que depuis l'arrivée du nouveau chef, Marc Parent, on agissait ainsi avec transparence.

«C'est une de ses façons de vouloir travailler », dit M. Lemieux.

En optant ainsi pour la transparence, la direction de la police est bien consciente que les patrouilleurs risquent d'être l'objet de re-marques déplaisantes face aux quotas.

«Mais ce qu'on veut essayer de faire, c'est de responsabiliser un peu plus les gens», a dit M. Lemieux.

Une façon de faire que salue l'ex-sergent Alfredo Munoz, propriétaire de l'entreprise SOS Tickets.

«C'est la fin de l'hypocrisie, a-t-il commenté, hier. Là, au moins, on parle en toute franchise. Enfin, quelqu'un dit les vraies choses.»

M. Munoz n'est toutefois pas favorable à l'imposition de quotas aux policiers, craignant qu'ils poussent les policiers à donner des contraventions non justifiées, avec pour seul objectif de remplir son quota... et les coffres de la ville.

Bilan routier

Selon l'inspecteur-chef Lemieux, il y a un lien direct à faire entre le bilan routier et le nombre de contraventions émises: plus on émet de tickets, plus le bilan est bon.

C'est malheureusement par la peur de recevoir une amende salée que les automobilistes réagissent.

Il indique d'ailleurs que l'an dernier, trente-cinq personnes sont décédées dans les rues de Montréal. C'est nettement mieux qu'en 2005, alors qu'une cinquantaine de personnes avaient perdu la vie.

REF.:

mardi 25 janvier 2011

Les jeunes Canadiens se désintéressent des REER

Finances personnelles - Les jeunes Canadiens se désintéressent des REER


TORONTO – Le REER est de moins en moins populaire chez les Canadiens de 18 à 34 ans, selon un sondage publié mercredi par RBC.

La proportion de Canadiens appartenant à cette tranche d’âge et qui disposent d’un REER a en effet atteint 39 %, son niveau le plus bas depuis près de 10 ans. Qui plus est, ajoute la RBC, près 45 % des membres de ce groupe n'ont pas encore commencé à mettre de l’argent de côté pour leur retraite.

«De plus en plus, d'autres priorités financières prennent davantage d'importance pour les jeunes Canadiens qui ne se rendent peut-être pas compte qu'en ne souscrivant pas à un REER, ils se privent de l'un des meilleurs instruments d'épargne au Canada», a indiqué mercredi Lee Anne Davies, chef, Stratégies de retraite, RBC.

En effet, l'épargne-retraite n’arrive pas en tête de liste de leurs priorités financières: elle n’occupe que le septième rang. Les jeunes Canadiens se soucient bien plus du remboursement de leurs dettes (56 %), de l'épargne pour les temps difficiles (45 %) et de l'accession à la propriété (44 %).

Le sondage de RBC soulève par ailleurs un point intéressant: acheter un logement préoccupe les jeunes, mais ce n’est pas pour autant qu’ils profitent des avantages offerts par les REER par le biais du Régime d'accès à la propriété (RAP).

Le RAP permet de prélever jusqu'à 25 000 $ sur le REER afin de financer l'achat d'une maison neuve ou existante.

Les conclusions de cette étude confirment en tout cas la tendance à la baisse observée dans la précédente édition du sondage, ainsi que dans un rapport de Recherche économique RBC publié en janvier 2010.

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos Reid, du 29 octobre au 4 novembre 2010, auprès de 1457 adultes canadiens, parmi lesquels 184 étaient âgés de 18 à 34 ans.

REF.:

Si la croissance a été de 2,3% ,ne vous plaignez pas du taux de chomage M. Harper

Le rythme de la croissance de l’économie canadienne va accélérer cette année, mais la force du huard va peser sur les exportations, a indiqué la Banque du Canada mercredi.

La banque, qui a décidé mardi de maintenir son taux directeur à 1 %, estime que la croissance a atteint 2,3 % au pays au quatrième trimestre 2010. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport au trimestre précédent (1 %).

Dans l’édition de janvier de son Rapport sur la politique monétaire, la banque ajoute que la croissance devrait atteindre 2,5 % au premier trimestre 2011 et grimper à 3 % au cours de la seconde partie de l’année.

REF.:

Saut en parachute ,c'est payant $ en grand !




















ci-dessous;Jean A. Roy














ci-dessous;Richard Levin, doyen de la Faculté de médecine, McGill














ci-dessous;Luc Vinet, recteur sortant, Université de Montréal

















ci-dessous;Lise Poirier-Proulx, vice-rectr. adj. Université de Sherbrooke













ci-dessous;Judith Woodsworth, exrectrice, Université Concordia















ci-dessous;Johanne Pelletier, secr. générale Université McGill













ci-dessous;Heather Munroe-Blum, rectrice, Université McGill














ci-dessous:Ghislain-bourque























Denis Brière, recteur, Université Laval



Universités - Encore des parachutes dorés
C'est l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), dont le siège social est situé à Québec, qui a versé l'an dernier l'indemnité de départ la plus généreuse à un de ses dirigeants.
© Agence QMI

Universités

Encore des parachutes dorés



Alors qu'elles réclament le dégel des frais de scolarité, les universités québécoises ont versé de véritables parachutes dorés à sept dirigeants qui ont choisi de prendre leur retraite, l'an dernier, une situation «absurde» qu'on ne verrait pas dans le secteur privé, affirme la Ligue des contribuables.

Parmi ces hauts fonctionnaires, c'est l'ex-secrétaire générale de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), Michèle Gauthier, qui a pris sa retraite avec l'indemnité de départ la plus élevée, a appris le Journal.

À consulter:

Les mieux payés

En additionnant toutes les sommes qui lui ont été versées, Mme Gauthier a touché plus de 288 000 $ lorsqu'elle a volontairement quitté son poste, en décembre 2009, six ans après être arrivée à l'INRS. Ce montant s'ajoute aux prestations de retraite qu'elle reçoit depuis, a reconnu une porte-parole de l'établissement, Julie Martineau.

Outre l'indemnité quasi-automatique d'une année de salaire versée aux dirigeants du réseau de l'Université du Québec, Michèle Gauthier a eu droit à un montant forfaitaire d'environ 67 000 $ pour bonifier son régime de retraite et à une compensation de quelque 59 000 $ reliée à l'interruption hâtive de son contrat.

La fonctionnaire était censée demeurer en poste jusqu'en 2013, mais elle a accepté de quitter ses fonctions trois ans plus tôt, à la suite d'une entente intervenue avec l'INRS au terme d'un congé de maladie.

«On a quand même fait une économie, plaide Julie Martineau. Le solde du contrat était de 32 mois, ce qui représente 432 000 $, et nous avons racheté ça pour 59 000 $», fait-elle valoir.

L'ex-directeur des bibliothèques de l'Université Concordia, William Curran, a lui aussi reçu un parachute doré, en quittant son poste. En deux ans, l'institution lui a versé une prime de départ totalisant 222 000 $. Un peu moins de la moitié de cette somme, équivalant à 18 mois de salaire, lui a été payée en 2009-2010.

Le fonctionnaire avait droit à cette «indemnité de départ» en «conformité avec les politiques» de Concordia, affirme-t-on.

D'autres employés en bénéficient

Cinq autres dirigeants du réseau de l'Université du Québec, ainsi que des universités McGill et de Sherbrooke, ont reçu une «prime de séparation» équivalente à une année de salaire, l'an dernier, en prenant leur retraite.

Cet avantage était soit prévu au «Protocole des cadres supérieurs» ou à un «règlement » interne, ont expliqué différents porte-parole.

«Au départ, l'idée était de favoriser le renouvellement du corps professoral, pour s'assurer d'avoir des professeurs très à date au niveau des connaissances, indique le secrétaire général de l'Université du Québec à Rimouski, Alain Caron. C'était un incitatif à prendre la retraite», souligne-t-il.

«L'exemple vient d'en haut»

Au moment où le réseau universitaire se dit sous-financé et réclame le dégel des frais de scolarité, ces indemnités de départ constituent une «pratique de rémunération absurde», dénonce la directrice générale de la Ligue des contribuables, Claire Joly.

«C'est un avantage social qui ne devrait pas exister», tranche-t-elle.

Mme Joly affirme que de telles primes de départ sont pratiquement inexistantes dans le secteur privé.

«Quand les gens démissionnent de leur plein gré, ils ne devraient pas avoir de compensation, dit-elle. Mais l'exemple vient d'en haut, lance Claire Joly. Quand les députés démissionnent volontairement, ils ont droit à une prime de départ.»

Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.

Un an de salaire

* Les cinq hauts fonctionnaires suivants ont eu droit à une année de salaire en prenant leur retraite, en 2009-2010, conformément aux règlements de leur université :

* René Garneau, vice-recteur Université du Québec à Trois-Rivières 153 821 $

* Luc Bergeron, chargé de projets Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 142 093 $

* Jean A. Roy, doyen Université du Québec à Rimouski 130 748 $

* Johanne Pelletier, secr. générale Université McGill 130 410 $

* Lise Poirier-Proulx, vice-rectr. adj. Université de Sherbrooke 125 931 $*

(* : 11 mois de salaire)

Les mieux payés : Top 5

* En 2009-2010, le salaire annuel de certains dirigeants d'université était encore une fois étourdissant. Voici les 5 patrons les mieux payés :

Richard Levin, doyen de la Faculté de médecine, McGill 496 921 $

Luc Vinet, recteur sortant, Université de Montréal 496 921 $

Heather Munroe-Blum, rectrice, Université McGill 358 173 $

Judith Woodsworth, exrectrice, Université Concordia 350 000 $

Denis Brière, recteur, Université Laval 330 000 $


REF.:

Histoire pour Jean charest et Steven Harper




















LA PAUVRETÉ POUR LES NULS.
Selon les Nations Unies, le Canada figure au 4 e rang mondial pour sa qualité de vie. Pourtant on y recense plus de 3 millions de personnes vivant en situation de pauvreté. Mais, être pauvre, ça signifie quoi, au juste ?
C’est ce que deux volontaires vont découvrir. Ils s’apprêtent à tout quitter pendant deux mois pour vivre l’expérience de la pauvreté. Sans rien d’autre qu’un sac à dos contenant quelques vêtements et un chèque d’aide sociale de 592,08 $ en poche, ils appréhendent un avenir incertain en milieu inconnu. Pierre Côté, 53 ans, un consultant en marketing de Québec, et Emmanuelle Chapados, 27 ans, une diplômée en communications de Moncton, doivent s’organiser rapidement alors qu’ils sont parachutés dans Montréal, coupés de leur passé.
Urbain Desbois, le narrateur invité, nous guide dans ce premier épisode qui pose les jalons de la pauvreté. Auteur-compositeur-interprète ayant lui-même connu des années de vaches maigres, il a aussi eu recours à l’aide sociale.