Présidentielle américaine 2016: Quels défis pour ce prochain mandat?
ETATS-UNIS Relations
avec la Russie ou la Chine, dette fédérale ou régulation de la vente
d’armes pourraient s’imposer comme les enjeux majeurs du prochain mandat
américain…
Fini le gros show,maintenant on fait face a la réalité des pauvres gens !
Trump et les républicains contrôle le Sénat et la Chambre des représentants,ce que ne pouvait faire Obama,mais si Trump veut donner plus au peuple il faudra qu'il arrive a contrôler les Banques et de s'attaquer a la dette du pays! Comme son idole Ronald Reagan ,il devra nous donner un bon show ,
comme un bon gestionnaire et un justicier ! Il est temps que la corruption quitte la Maison Blanche,on ne veut plus de retour d'ascenseur ,de Paradis fiscaux, de pétrole ,de guerre,de faillite; en somme les Banque$ cause tout ces problêmes de fuite de capitaux eux-même ,par leurs intérêts aux profits !Le monde hispaniques est en train de montrer par leurs votes a Trump qu'ils devra donner aux pauvres ! Si on creuse encore le faussé
entre la pauvreté et la richesse , les USA devront imploser économiquement et socialement !
La question est de savoir si Trump est la pour s'enrichir ou enrichir le peuple ? Le paradis c'est pas pour mettre de l'argent,mais pour mettre toute votre Foi ! Si j'était un Américain ,je ne resterait pas dans un édifice Trump,car les Terroristes l'ont déja dans la mire .Trump a tout ce qu'il faut pour réaliser l'implosion de l'impérialisme américain et préparer l'âge d'or ésotérique , le fera-t'il !
-
Une diplomatie sous tension
Révolutions arabes,
guerre en Syrie, annexion de la
Crimée… Depuis la première investiture de
Barack Obama
en janvier 2009, les relations diplomatiques de la première puissance
économique mondiale ont profondément évolué. « Les tensions au
Moyen-Orient et les relations avec la Russie seront déterminantes dans
les années à venir, analyse Jean Eric Branaa maître de conférences à
l’université Paris-Assas, et auteur de
Qui veut la peau du parti républicain (Ed.de Passy),
Donald Trump estime qu’il faut travailler avec les Russes
alors que Clinton veut replacer les USA au centre du jeu diplomatique.
Sur la guerre en Syrie, la candidate démocrate a affirmé à plusieurs
reprises qu’elle souhaitait agir dans le cadre d’une vaste coalition et
produire davantage 'd’intelligence', c’est-à-dire mettre l’accent sur le
renseignement ».
Même constat pour
Vincent Boucher, chercheur en résidence à l’Observatoire sur les États-Unis
de la Chaire Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à
Montréal : « La lutte contre le terrorisme arrive en seconde
position des préoccupations des Américains. Depuis le 11 septembre 2001,
cette question s’est imposée comme enjeu incontournable de la politique
intérieure et extérieure des US. Clinton plaide pour un sursaut en
matière d’utilisation du renseignement, une position semblable à
celle d’Obama. Trump lui est dans un autre registre (…) et se positionne
comme soutien de Vladimir Poutine
qu’il a qualifié de 'grand leader'. Sur la question de la lutte contre
Daesh, Clinton est
encline à la poursuite des frappes aériennes mais reste réticente à
collaborer avec la Russie et ne cache pas sa méfiance quant aux
revendications territoriales de Poutine ».
Les relations avec la Chine,
accusée de manipulation monétaire par Trump, et soucieuse de conserver son ascendant militaire dans la région, pourraient également marquer ce mandat.
-
Régulation des armes et immigration
Pour Jean-Eric Branaa, la question de
la régulation des armes
pourrait s’imposer rapidement dans le débat politique, une fois
l’investiture passée : « Aucun des deux candidats ne va limiter le 2nd
amendement sur le port d’arme. On a tendance à penser que Clinton veut
s’en débarrasser or c’est faux.
Elle veut limiter la circulation des armes d’assaut,
notamment les AK47, et restreindre le droit d’achat dans les foires aux
armes.
Autre thématique récurrente de la campagne, l’immigration, défi majeur
de la politique intérieur américaine. « Ce peut être la grande réforme
de Clinton là où
Barack Obama a échoué avec le Dream Act puisque
le Sénat n’a jamais voulu voter en faveur de ces mesures et a été
contraint d’agir par décret », détaille Jean-Eric Branaa.
-
Un gouvernement fédéral endetté
Dernier point susceptible de peser lors de la prochaine mandature : l’équilibre budgétaire du gouvernement fédéral. Si
le marasme de 2008 semble déjà loin
- le mois dernier, l’économie américaine a créé 161.000 nouveaux
emplois et le taux de chômage a reculé à 4,9 % - l’augmentation de la
dette publique se poursuit. « On continue d’augmenter le plafond de la
dette et ce plafond est constamment dépassé or cela peut nuire aux
Etats-Unis à long terme. C’est un spectre qui plane au-dessus de chaque
nouveau Président », précise Vincent Boucher.
En février dernier,
la dette nationale des Etats-Unis a dépassé le cap symbolique de 19 mille milliards de dollars,
ou 19 « trillions » de dollars. Pour l’heure, les Etats-Unis empruntent
à des conditions extrêmement favorables auprès des marchés financiers
mais un défaut partiel pourrait avoir des conséquences imprévisibles sur
le coût de son financement. A l’été 2011, un précédent blocage sur le
plafond de la dette
avait conduit l’agence de notation Standard and Poor’s à priver les Etats-Unis de leur « triple A », gage de solvabilité maximale auprès des investisseurs.