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mercredi 18 janvier 2012

Cours de courtier en stupéfiant,offert par le Prof. Miguel Sandoval

Tony Conte était présent lors de la transaction de 30 kg de cocaïne dans la chambre de l'hôtel des Gouverneurs, le 29 octobre 2008, mais s'est-elle faite à son insu? Les deux parties ont tenu des positions contraires, lundi, lors des plaidoiries finales au procès du comédien, accusé de complot et possession de cocaïne.
Après plus d'un mois de relâche, le procès de l'acteur de 48 ans a repris lundi au palais de justice de Montréal, avec les plaidoiries finales des deux parties. Tony Conte, rendu célèbre pour ses rôles au petit écran, est accusé de complot et possession de stupéfiant en vue d'en faire le trafic.
Le 29 octobre 2008, il a été arrêté dans une chambre d'hôtel au centre-ville de Montréal, en plein milieu d'une transaction de 30 kg de cocaïne pour 500 000 $. Il était en compagnie d'un courtier mexicain en stupéfiant(offert dans quel Université ? Tehotiouacan? ), Miguel Sandoval(c'est peut être pas son vra nom ? ), ainsi que d'agents doubles(ceux qui organise tout et engage des courtiers en stup ? j'pense que c'est pas le vra mot ?) se faisant passer pour des vendeurs de drogue(c'est pas l'inverse ?).

La défense veut l'acquittement

Tony Conte a témoigné lors de son procès, jurant que sa présence dans cette chambre était le fruit du hasard. Il croyait que Sandoval, rencontré deux jours plus tôt, était un accompagnateur de «compadre», le parrain du fils d'un ami(c'est loin ça?), fraîchement débarqué à Montréal.
Il voulait visiter ce parrain et, pensant rentrer dans sa chambre, s'était retrouvé en plein milieu de la transaction de drogue, a-t-il juré(le piège!). S'appuyant sur le témoignage de son client et remettant en doute les versions des témoins de la Couronne, la défense a ainsi demandé au jury d'acquitter Tony Conte.
«Il devrait être acquitté s'il n'était pas un acheteur [de cocaïne]», a déclaré l'avocate à la défense, Me Annie Émond, qui a rappelé que son client était rentré dans la chambre à la demande de l'agent double, selon Tony Conte.
Au cours de sa plaidoirie, qui a duré tout l'avant-midi, Me Émond a soulevé des doutes sur la crédibilité du témoignage de «Chris», l'agent double qui s'était fait passer pour un vendeur de drogue.
Plutôt que de sauvegarder ses échanges de messages texte, Chris avait plutôt pris des notes. Mais sur les 70 messages, seuls 20 avaient été pris en note, dont certains plusieurs heures après les faits(louche un  peu), a souligné Me Émond.

Pas un «concours de circonstances»

Selon le procureur à la Couronne, Me David Simon, la présence de Tony Conte dans la chambre d'hôtel n'est pas le fruit du hasard.
Il a pour sa part estimé que «quelques erreurs», qu'il attribue à la fatigue, ne suffisaient pas à écarter le témoignage de l'agent double, arguant qu'il concordait avec le reste de la preuve, dont des filatures et des registres d'appels téléphoniques.
«Est-ce simplement un concours de circonstances?» a demandé au jury Me Simon, rappelant que Conte avait reçu un message texte lui rappelant que «le "deal" est pour 30», et que Sandoval(on lui a dit quoi faire ? a la mexicaine ou a l'américaine?) avait affirmé à Chris avoir trouvé un nouveau client, «un artiste qui a de l'argent».
Me Simon devrait continuer sa plaidoirie mardi, devant la juge Sophie Bourque et les 11 membres du jury.
Tony Conte n'est plus accusé de trafic de stupéfiants. La loi prévoit que cette accusation vise la vente, alors que le comédien aurait été acheteur, selon la poursuite.


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