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lundi 27 janvier 2020

Les futurs visages de la toile

Les futurs visages de la toile

REF.: Guillaume Renouard (La Rédaction)
JDN

web 2.0, future, web, splinternet, Blockchain, sécurité,


À l'heure où les termes splinternet, décentralisation et régulation reviennent de plus en plus dans l'actualité, à quoi ressemblera le web de demain ?
Arpanet, premier réseau à utiliser le protocole TCP/IP, souffle cette année ses 50 bougies. Il est le grand frère de l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui, qui s'installe en 1990, lorsque l'industrie des télécommunications décide d'employer la technologie Arpanet pour construire un réseau mondial. La face du net a bien changé depuis, des sites Internet rudimentaires des années 1990 à l'essor du Web 2.0 à travers les blogs et les réseaux sociaux, jusqu'à l'avènement du mobile et des objets connectés.
Si l'Internet a connu de prodigieuses avancées techniques, sa philosophie a, elle aussi, évolué au fil du temps. Le web utopique et humaniste des débuts demeure vivant à travers de nombreuses initiatives, mais l'Internet est désormais aussi, tel Janus, le dieu à deux visages, un outil au service du contrôle et de la surveillance de masse. Nous nous trouvons, en outre, à une époque charnière, où les décisions qui seront prises transformeront le web de demain.

Vers l'ubiquité du net ?

"Sauf catastrophe civilisationnelle majeure, je pense que l'Internet va devenir omniprésent. Capteurs et objets connectés vont en permanence récolter des données, qui se déplaceront sous forme de flux à travers les réseaux", prophétise Mitchell Baker, présidente de la Mozilla Foundation et de la Mozilla Corporation. Selon elle, l'Internet de demain sera très différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. L'informatique pourrait devenir invisible, souris, claviers et écrans cédant la place à des interfaces holographiques, rendues possibles par l'essor de la commande vocale et de la réalité virtuelle et augmentée. "Nous allons interagir avec l'informatique de manière beaucoup plus humaine, en usant d'interfaces qui nous sont naturelles, comme la voix, le mouvement ou le toucher. Notre rapport à la toile sera ainsi beaucoup moins abstrait."
Si la possibilité d'un Internet omniscient ouvre des perspectives excitantes, elle a aussi de quoi inquiéter. C'est du moins ce que montre une récente étude du Pew Research Center, pour laquelle 10 000 experts ont été interrogés sur l'avenir du net et des technologies numériques. Pour Lee Rainie, directeur de la recherche sur l'Internet et la technologie au Pew Research Center, "l'un des experts interrogés parle d'Internet-cerveau pour désigner l'Internet du futur, car la multiplication des capteurs et des flux de données permettra d'anticiper certains de nos besoins et comportements, voire de déduire certaines choses à partir de nos ondes cérébrales. Cela ouvre des possibilités formidables, mais pose aussi un défi conséquent aux standards que nous avons établis en matière de protection de la vie privée."

Un internet plus régulé ?

Il sera donc nécessaire d'établir de nouvelles règles pour l'Internet de demain. La collecte et le traitement des données utilisateurs posent déjà un certain nombre de problèmes, comme l'a récemment montré le scandale Cambridge Analytica. Avec l'explosion des capteurs et des flux de données, ceux-ci risquent de s'exacerber. C'est pourquoi l'étude du Pew Research Center souligne la nécessité d'encadrer plus étroitement les usages que l'on peut faire de ces données, et les algorithmes chargés d'extraire du sens de ces dernières. "De nombreux experts tirent la sonnette d'alarme quant au rôle de ces algorithmes. L'un de ceux que nous avons interrogés dirige une agence baptisée The FDA for algorithms. Peut-être aurons-nous besoin d'agences gouvernementales pour évaluer le rôle des algorithmes, de la même manière que l'on teste de nouveaux médicaments avant leur mise sur le marché", s'interroge Lee Rainie.
Mais selon Mitchell Baker, la mise en place de régulations, bien que nécessaire, est insuffisante. Selon elle, le danger principal pour les internautes vient du fait que les technologies de pointe, en tête desquelles l'intelligence artificielle, sont aujourd'hui concentrées entre les mains de quelques géants du net américains, dont les internautes continueront d'utiliser les produits tant qu'ils seront les meilleurs du marché. La responsabilité incombe donc aussi, selon elle, aux entrepreneurs du numérique de construire des services alternatifs, qui soient centrés sur l'intérêt des internautes. "C'est pourquoi nous avons très tôt mis en place un navigateur Internet sur lequel nous pouvons par exemple empêcher les traqueurs publicitaires de suivre l'utilisateur, car le navigateur a été conçu pour être à son service, et non à celui du site qu'il visite. Nous avons aussi déployé des options qui permettent à l'internaute de choisir différents niveaux de protections sur les réseaux sociaux, ou encore un outil qui l'avertit en cas de vol de données, un autre qui aide à gérer ses mots de passe… "

Un Internet au pluriel ?

D'autres initiatives visent à décentraliser des fonctionnalités clefs du web, afin de réduire le pouvoir des géants américains et de donner davantage d'espace aux concurrents. Comme celle de Dominic Williams, qui, à travers son entreprise Dfinity, affirme vouloir construire "l'ordinateur du futur". Le principe : un service de cloud computing basé sur la blockchain, offrant aux entreprises clientes une troisième voie entre le stockage des données sur site et l'usage d'une solution cloud fournie par Google, Amazon ou Microsoft.
"Notre protocole Internet combine les capacités informatiques des centres de données indépendants, qui se comptent par milliers, pour créer un réseau d'ordinateurs capable d'accueillir tous types de services et logiciels. De cette façon, données et fonctionnalités peuvent être hébergées partout, et pas seulement chez trois entreprises différentes", s'enthousiasme-t-il. Daniel Kalst, lui, travaille sur Consento, un projet qui s'appuie sur le pair-à-pair pour permettre aux utilisateurs de sécuriser le stockage de leurs données. Chaque internaute se voit remettre une clef cryptographique, qu'il partage avec un ou plusieurs amis proches, dont l'intervention sera ensuite nécessaire pour lui permettre de s'identifier et d'accéder à ses données.
Mais l'appel à davantage de régulations et à la décentralisation fait aussi planer le spectre du splinternet, un internet qui ne serait plus unifié, mais fragmenté entre différentes zones répondant à des règles très différentes, avec très peu de services communs et de flux de données entre les différents pôles. "Il me semble que l'Internet mondial, sur lequel nous avons tous accès à la même expérience, appartient déjà au passé", analyse Mitchell Baker. "La Chine a mis en place son propre Internet à coup de régulations draconiennes, la Russie entend faire de même… Il est donc très probable qu'à l'avenir, l'Internet se décline au pluriel."

REF.:

samedi 26 novembre 2016

La Chine muscle son contrôle du web




Le Parlement chinois a adopté lundi une loi controversée sur la cybersécurité, resserrant le contrôle de la liberté d'expression sur l'internet et imposant aux entreprises, y compris étrangères, de coopérer pour « protéger la sécurité nationale ».
Le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir bloque l'accès depuis la Chine à de nombreux sites internet étrangers (dont Google, Facebook, Twitter, YouTube, Instagram ou Dailymotion) grâce à un système très perfectionné de blocage, surnommé la « Grande muraille électronique ».
Des articles, blogues, forums internet ou commentaires sur les réseaux sociaux chinois peuvent également être effacés ou censurés.
La loi adoptée lundi par le comité permanent de l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement chinois) donne un cadre légal à cette surveillance. Elle est centrée sur la protection des réseaux nationaux et des données personnelles des 710 millions d'internautes chinois.
Mais le texte interdit également aux utilisateurs d'internet la publication de contenus portant atteinte à « l'honneur national », « troublant l'ordre économique ou social » ou destinés à « renverser le système socialiste », c'est-à-dire le PCC.
La loi, qui entrera en vigueur le 1er juin 2017, exige par ailleurs des entreprises de l'internet opérant en Chine, y compris les firmes étrangères, qu'elles vérifient l'identité de leurs utilisateurs, lesquels ne pourront plus rester anonymes sur la toile.
Les entreprises devront également fournir « un soutien technique et une aide » aux autorités lors d'enquêtes pour des crimes et délits.
« Beaucoup d'incertitudes »
« Cette loi dangereuse somme les entreprises de l'internet d'être de facto des agents de l'État, en leur demandant de censurer et de fournir des données personnelles aux autorités », a estimé Patrick Poon, chercheur à l'organisation Amnistie internationale.
Des acteurs du monde économique et des ONG ont dénoncé les formulations jugées vagues du texte. Des compagnies étrangères s'inquiètent notamment de devoir coopérer avec les autorités pour « protéger la sécurité nationale ».
La Chambre de commerce de l'Union européenne en Chine s'est dite « préoccupée » par la nouvelle loi, qui entraîne « beaucoup d'incertitudes et de réactions négatives dans les milieux d'affaires » et pourrait « entraver les investissements et les entreprises étrangères opérant en ou avec la Chine ».
Zhao Zeliang, le directeur du Bureau de coordination sur la cybersécurité à l'Administration chinoise du cyberespace, a assuré que les nouvelles réglementations ne visaient pas à limiter l'entrée en Chine de technologies et de produits étrangers.
« Certains amis étrangers jugent (la nouvelle loi) synonyme de barrière commerciale. C'est une interprétation erronée, un préjugé », a-t-il estimé.
« En danger »
La Chine bloque ou censure depuis longtemps les contenus sur l'internet. Mais les restrictions ont été renforcées depuis 2013, dans le cadre d'une vaste campagne visant ceux qui « propagent des rumeurs en ligne ». Des centaines de journalistes ou blogueurs ont été emprisonnés ou intimidés dans ce cadre.
Depuis des mesures adoptées en septembre 2013 et visant à museler les réseaux sociaux, les internautes chinois risquent jusqu'à trois ans de prison pour des messages jugés diffamatoires publiés plus de 500 fois ou consultés plus de 5000 fois.
Des commentaires publiés sur les réseaux sociaux ont été utilisés à plusieurs reprises durant des procès de militants. L'avocat des droits de l'homme Pu Zhiqiang avait notamment été jugé pour des messages dans lesquels il fustigeait les autorités communistes.
« Si l'expression et la confidentialité sur l'internet sont les baromètres de l'attitude de Pékin face à ceux qui la critiquent, alors tout le monde - y compris les internautes en Chine et les principales entreprises étrangères - est aujourd'hui en danger », a estimé Sophie Richardson, directrice Chine de l'ONG Human Rights Watch (HRW).
Source.:

jeudi 12 juillet 2012

Ce que le web dit de vous ,.................une joke ?

GoogleMii : découvrez ce que le web dit de vous

Le monde d’Internet se divise en deux catégories. Ceux qui font attention à ce qu’ils disent, et les autres. Mais même quand on essaie de se construire une identité numérique solide, on n’a pas toutes les clés en main pour projeter exactement l’image souhaitée. Certes, on maitrise certains profils et contributions, mais on n’est pas maitre de ce que disent les autres de nous. Comment faire un point et connaitre l’image que l’on projette de manière objective ?
Un site permet de répondre à cette problématique de manière ludique et en quelques lcics seulement. Le service s’appelle Google Mii et est proposé par l’agence iProtego. Difficile de faire plus simple à utiliser : vous entrez votre nom, vous spécifiez un thème et une couleur de fond, et le site va allez chercher parmi les résultats les mots clés les plus courants rencontrés quand on parle de vous. Le résultat se présente sous la forme d’un nuage de tags comme celui-ci :

Les résultats sont plutôt pertinents pour ma part, en remontant mon pseudo « Modérateur », mon métier « Community manager », ma société « Regionsjob » et ma binôme sur le blog « Anne-Laure Raffestin ». L’exercice est plutôt sympa à faire, à qui le tour ?


REF.: blogdumoderateur.com

mardi 21 février 2012

LES COMPLOTISTES À L'ASSAUT DU NET .

 Depuis quelques années, on assiste à une véritable explosion de l'information sur Internet. Si cette réalité comporte de nombreux avantages, elle a aussi son lot de dérives.  La toile est notamment devenue le nouveau terrain de jeu des complotistes.  Enquête sur le côté sombre du Net, en matière d'information...ou de désinformation.


REF.: