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jeudi 19 janvier 2017

Des million $ en bonus pour des cadres et gestionnaires a Montréal

Un million $ en bonis pour les hauts fonctionnaires de Montréal



Les contribuables montréalais ont donné un très beau cadeau de Noël l’an dernier aux hauts fonctionnaires de la Ville, qui se sont partagés près de 1 M$ en bonis de rendement. Une somme qui fait rager les syndicats municipaux.
Au total, les 181 hauts dirigeants de la métropole se sont partagé pas moins de 926 184 $ en bonis en 2015, en plus d’une rémunération totale de 26,6 M$. C’est le plus important montant de bonis remis depuis au moins 2013, selon des données obtenues via une demande d’accès à l’information.
C’est un bond de 16 % par rapport aux 800 000 $ remis l’année précédente. Pourtant, il n’y a que 10 cadres qui se sont ajoutés à la masse salariale pendant la même période.
«C’est inacceptable et aberrant. La direction ne cesse de couper chez ses employés, et ensuite se félicite en se donnant de gros bonus. Quand tu es en mode économie, tu es en mode économie partout», s’insurge le président du syndicat des cols blancs de Montréal, Alain Fugère.
Autant lui que la branche québécoise du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui chapeaute le syndicat des cols bleus, dénoncent le fait que le maire Denis Coderre a récemment annulé l’indexation de 1 % du fonds de pension des retraités municipaux, tout en permettant de tels bonis aux cadres.
«La Ville de Montréal souffre d’obésité morbide dans sa structure de direction, et il se perd un montant d’argent fou (...) parce que chaque arrondissement doit avoir sa propre direction. Les bonis sont la cerise en trop sur un très mauvais sundae», se révolte le porte-parole du SCFP-Québec, Marc Ranger.
Jusqu’à 20 000 $ de bonis
En plus de détenir le plus important salaire de la Ville (321 300 $), c’est le directeur général Alain Marcoux, qui a reçu le plus grand boni de rendement (19 221 $) en 2015.
Il est l’un des 10 cadres qui ont réussi à gonfler leur salaire de plus de 10 000 $ grâce aux montants forfaitaires.
«Son bonus représente presque la moitié de mon salaire comme agent de stationnement, avant que je sois libéré par le syndicat. C’est 20 000 $ tout simplement pour avoir fait son travail», martèle M. Fugère.
Plus de transparence
Pour sa part, l’experte en politique municipale Danielle Pilette ne s’étonne pas du montant de bonis payés aux cadres. Selon elle, ceux-ci sont récompensés quand ils sont capables de réduire la taille de leurs services respectifs.
Elle est toutefois d’avis que la structure de la Ville est toujours beaucoup trop grosse et que les règles qui entourent la remise de bonis devraient être plus claires.
«La rémunération des employés municipaux à Montréal est de loin parmi les meilleures au Québec. Les Montréalais veulent comprendre pourquoi on récompense des employés qui sont déjà très bien payés», explique la professeure à l’UQAM.
– Avec la collaboration de Sarah-Maude Lefebvre

Des primes justifiées, selon la Ville

La Ville de Montréal croit que les bonis remis aux cadres ont leur raison d’être, et jure avoir davantage coupé dans la rémunération de la direction que dans celle des employés syndiqués l’an dernier.
En décembre 2015, la Ville a resserré son processus d’octroi de bonis aux cadres et depuis, chaque montant (versé en boni) «sert à reconnaître la contribution supplémentaire au-delà de la description de tâches de l’employé», indique par courriel la porte-parole Linda Boutin.
En même temps, les cadres ont vu leur nombre d’heures travaillées passer de 35 à 37,5 par semaine sans augmentation de salaire, et ont dû augmenter les cotisations à leur régime de retraite et leurs assurances collectives. Au total, leur rémunération horaire a été grugée jusqu’à 14 %, calcule la Ville.
«À titre comparatif, l’effort demandé aux syndiqués représente entre 5 et 6 % de réduction», ajoute Mme Boutin.
Un «comité de calibrage», formé notamment du directeur général et de ses adjoints, revoit annuellement les bonis remis aux cadres.
L’opposition choquée
Pour sa part, la chef de Projet Montréal croit que le maire Coderre a menti aux Montréalais lorsqu’il a promis en 2014 de réduire la taille et la masse salariale de la fonction publique.
Elle dénonce également le fait que l’administration donne des primes, tandis que les arrondissements sont obligés de couper dans les services aux citoyens.
«Les arrondissements sont rendus à couper dans les heures d’ouverture des bibliothèques, des patinoires et des centres communautaires. Mais d’un autre côté, on remet de plus en plus de bonis à la haute direction. C’est inacceptable», s’est insurgée Valérie Plante.
Pour sa part, le cabinet du maire a indiqué que «notre préoccupation constante est de remettre de l’ordre dans les finances de la Ville par un contrôle rigoureux des dépenses».

Rémunération des cadres en 2015

Alain Marcoux 
Un million $ en bonis pour les hauts fonctionnaires de Montréal
Photo CHRISTOPHER NARDI
Directeur général
 
Salaire : 321 300 $
 
Bonus : 19 221 $
Sylvain Perras 
Directeur du Service des technologies de l'information
 
Salaire : 190 000 $
 
Bonus : 14 201 $
Rachel Laperriere 
Directrice d'arrondissement de Montréal-Nord
 
Salaire : 170 800 $
 
Bonus : 11 801 $
Alain Dufort 
Directeur général adjoint
 
Salaire : 208 402 $
 
Bonus : 11 428 $
Benoit Dagenais 
Directeur général adjoint
 
Salaire : 213 095 $
 
Bonus : 10 957 $
Jacques Marleau  
Directeur du Service des finances et trésorier adjoint
 
Salaire : 208 080 $
 
Bonus : 10 892 $

NOTA: 
 C'est la pointe de l'iceberg, car en milieu Santé c'est pire !!!
Pour garder des cadres en milieu disons hostile(relation de travail toxique) et quelques années avant leurs retraites ,ils ont tous des bonus,surtout si le centre hospitalier(Pavillon) va fermer ,dans le cadre du systême en retructuration du Ciusss !$!
 
 Source.:

Les salaires des patrons : pourquoi ont-ils explosé ?


Le gouvernement s'interroge : comment brider les rémunérations astronomiques des patrons ? Suggestion : peut-être en commençant par analyser leurs causes et leurs justifications.

Les couacs entre Manuel Valls et Emmanuel Macron sont mis en sourdine : le Premier ministre et son ministre de l’Economie sont désormais officiellement d’accord pour combattre, par la loi, les rémunérations excessives des dirigeants d’entreprises. A écouter Emmanuel Macron, il ne s’agirait pas de plafonner ces rémunérations (par exemple à 100 fois le Smic, comme le suggéraient 40 personnalités dans "Libération" de jeudi) mais de s’assurer que les conseils d’administrations respectent les directives des assemblées générales des entreprises.
En intervenant contre les rémunérations folles pratiquées dans le secteur privé, l'Etat est-il dans son rôle ? Quand le marché est défaillant, il est raisonnable qu'il intervienne. Or c'est le cas : les rémunérations abracadabrantes paraissent injustifiées sur le plan économique. Les arguments avancés pour justifier leur explosion sont de divers ordres, mais aucune n’est vraiment convaincante ou légitime. Passage en revue.

1"Les très hautes rémunérations reflètent  le travail, le risque, les responsabilités"

C’est l’argument le plus simple pour expliquer les niveaux de vie stratosphériques des grands patrons, mais ce n’est pas le plus sérieux. Les patrons du CAC 40 gagnent 100 fois plus que les patrons des PME mais ne travaillent pas 100 fois plus qu’eux. Ils prennent souvent bien moins de risques personnels que ces derniers (notamment parce qu’ils sont bien entourés pour chacune de leur décision).
Reste la question des responsabilités, liée à la taille de leur groupe. Mais s’il fallait payer les gens en fonction de l'importance du groupe, ce sont tous les cadres et tous les salariés-clé qui devraient connaitre de telles rémunérations extrêmes. Or, pour des postes comparables, en dehors des plus hautes fonctions, l’écart des salaires entre les grandes entreprises et PME n’est jamais de 1 à 100…

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2"Elles encouragent la productivité du patron"

L’idée : plus vous le paierez, plus le patron se démènera pour l’entreprise. Mais aucune étude n’a jamais fait état d’une corrélation entre la rémunération et les efforts des chefs d’entreprises. Un patron est, le plus souvent, au maximum de ses capacités, de son temps et de sa diligence, qu’il soit rémunéré à 100000 euros par an dans une PME ou à 4 millions d’euros dans un grand groupe. Et il est très peu probable que l’ardeur des patrons serait moindre s’ils gagnaient tous dix fois moins.
Rappelons qu’au début du XXe siècle, le banquier J.P. Morgan préconisait un écart salarial au sein des entreprises de 1 à 20 (l’écart est aujourd’hui, pour les entreprises du CAC 40, est plutôt de 1 à 200). Les patrons de l'époque travaillaient pourtant tout aussi dur.

3"Elles  récompensent la performance"

Les rémunérations des grands patrons refléteraient les résultats de l’entreprise. Une étude de la banque Keefe, Bruyette et Wood démontre en deux graphiques qu'il n'en est rien : la rémunération des patrons des banques américaine dépend de la taille de la banque et non de sa performance.
Rémunération et performance des banques : pas de corrélation
1. Rémunération et performance des banques : pas de corrélation

Rémunération et taille des banques : une corrélation
2.Rémunération et taille des banques : une corrélation
Les performances des entreprises n’ont clairement rien à voir avec la rémunération des patrons. Ne jamais oublier que Noël Forgeard a quitté EADS, dont les résultats plongeaient, avec 8,5 millions d’euros d’indemnités.

4"Elles reflètent la rareté des très bons dirigeants"

Un peu comme les footballeurs, les rémunérations seraient très élevées car les très bons patrons seraient très rares. Simple loi de l’offre et de la demande, donc.
L’idée qui sous-tend cette explication, c’est que l’argent dépensé pour obtenir le meilleur patron possible n’est jamais gaspillé, tant les décisions patronales ont des effets importants sur la marche de l’entreprise. Un surcroît de compétence, même infime, peut avoir des retombées énormes. Est-ce si sûr ?
Il y a une dizaine d’année, les économistes Xavier Gabaix et Augustin Landier avaient tenté de mesurer l’impact du talent des chefs d’entreprise sur la valeur de celles-ci. Résultat de leurs calculs : si vous mettez à la tête de la première entreprise le patron de la 250e entreprise, cela se traduira par une perte de valeur de 0,014%. Ce qui n’est pas négligeable à l’échelle de groupes valant des dizaines de milliards de dollars.
Mais sur l'idée qu'il y aurait "sur le marché" très peu d'excellents patrons, on peut avoir des doutes, pour trois raisons.
  • On n’est pas en présence d’une "pénurie de vocations" pour les postes suprêmes : dans les grandes entreprises, la plupart des cadres supérieurs visent toujours de plus grandes responsabilités.
  • Dans la plupart des cas, les grandes entreprises forment elles-mêmes leurs PDG, sans s’intéresser au prétendu "marché des patrons". Les transferts de patrons, d’un grand groupe international à l’autre, sont rares. Quand ils ont lieu, c’est jamais vraiment pour des questions de salaire. Si les grands patrons français étaient si désirables, on se les arracherait, mais ce n’est pas le cas : ce produit-là s'exporte assez peu.
  • Enfin, il est très difficile de juger de la plus ou moins grande valeur d'un patron, qui travaille entouré de collaborateurs. La comparaison avec le footballeur, dont les résultats sont, eux, parfaitement mesurables, n'est pas pertinente. 

5"Elles permettent de s'assurer que les intérêts des actionnaires seront prioritaires"

Une cinquième explication, rarement mise en avant, est que les principaux actionnaires des grands groupes auraient accepté de fixer des rémunérations très élevées,  liées à la performance boursière, afin que le patron "pense" comme eux.
Autrefois, le patron se percevait comme un salarié comme les autres, primus inter pares, certes mieux payé, mais au service de l’entreprise et des hommes qui la font tourner.
Dans les années 1990, sous la pression des actionnaires et dans le contexte de la dérégulation financière généralisée, le PDG est devenu comptable de la "création de valeur", c’est-à-dire de l’augmentation du cours boursier de l’entreprise. Pour que cet objectif lui tienne vraiment à cœur, il a été rémunéré sous forme actionnariale (stock-options, par exemple) et ses intérêts sont devenus convergents avec ceux des actionnaires. Mais dans la pratique, personne n'a encore démontré que les patrons les mieux payés étaient ceux qui avaient créé le plus de valeur.

6"Elles ont été nourries par la transparence"

Normalement, sur un marché, la transparence des prix a pour effet de les faire baisser, car l’acheteur peut comparer et opter pour le rapport qualité-prix le plus favorable. Dans le cas du prix du patron, il semble que ce soit l’inverse qui se soit produit.
Le cabinet d'analyse Proxinvest a mis en lumière cet effet pervers baptisé "échelle de perroquet". La transparence croissante des rémunérations des dirigeants a poussé ces derniers à se comparer mutuellement, ce qui a conduit à un alignement vers le haut.
Les patrons qui se seraient contentés d’une rémunération raisonnable, c’est-à-dire supérieure à celle des autres salariés, se sont sentis obligés de s’octroyer une rémunération astronomique en phase avec celles de leurs pairs voire avec celles de leurs concurrents étrangers.

7"Elles sont causées par un 'effet cartel'"

Lorsqu'un prix s’envole sur un marché sans lien avec sa valeur, c’est souvent que ce marché ne fonctionne pas bien, car ceux qui proposent ce produit se mettent d’accord entre eux. C’est l’effet "cartel", qui fausse les règles du jeu mais permet de faire fortune.
Existe-t-il un "cartel des patrons" ? Ils sont nombreux, certes, mais ce sont les mêmes que l’on retrouve dans les conseils d’administrations des grandes sociétés. Au point que quand l’AG de Renault bloque une augmentation du salaire de Carlos Ghosn, le conseil se sent assez fort pour ne pas se sentir lié par la décision des actionnaires. Des "comités de rémunérations", composés de personnalités indépendantes, ont bien été créés, mais ce sont des clubs composés de gens du même monde... Chacun se tient par la barbichette. Une législation ne serait pas inutile pour casser ces structures de connivence.

8"Elles se sont envolées avec le recul de la fiscalité"

Lorsque la fiscalité sur la tranche marginale de l’impôt sur le revenu est très élevée (exemple : 90%, comme c’était le cas aux Etats-Unis sous Roosevelt), augmenter un patron n’était pas très intéressant pour l’entreprise. Si vous lui donniez 100.000 dollars de plus, l’Etat en prenait 90.000…
Selon le gestionnaire de capitaux Jean Gatty, qui a rédigé dans "Commentaires" un article sur la question il y a quelques années, la taxation agissait comme un "frein à main". Une fois levé, la hausse des rémunérations a commencé et elle a vite pris la vitesse.
Si cette huitième explication est pertinente, il existe une parade : le retour à une taxation décente. C'est plus simple et sans doute plus efficace qu'un plafond imposé à toutes les entreprises...

Source.:

Voici 5 blessures émotionnelles de l’enfance qui persistent à l’âge adulte


Voici 5 blessures émotionnelles de l’enfance qui persistent à l’âge adulte

Nous avons tous été des enfants avant de grandir et devenir adultes. L’environnement familial dans lequel nous avons évolué et l’enfance que nous avons eue conditionnent immanquablement notre vie d’adulte.
Les problèmes rencontrés durant cette période de notre existence ont une influence capitale sur notre façon d’affronter les vicissitudes de la vie. Ils prédisent en quelque sorte la qualité de notre vie d’adulte.
La personnalité d’un adulte est souvent déterminée par 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses vécues pendant l’enfance :

1.  La peur de l’abandon

Un enfant qui a été abandonné dans son enfance développera à l’âge adulte une grande peur de la solitude. De peur d’être abandonné, il partira et laissera tomber un partenaire ou un projet en cours de route. C’est sa défense ; il quitte avant d’être quitté.
La peur du rejet pour ce type de personnes est permanente et définit leur comportement face aux gens et aux aléas de la vie. Ces personnes devront travailler cette peur de la solitude et du rejet. Tant que l’idée d’être seul provoquera une panique, elles ne seront pas guéries de leur blessure.

2.  La peur du rejet

Le rejet est une blessure profonde lorsqu’il a été vécu dans la petite enfance. Cette blessure conditionne le comportement de la personne qui en a souffert au point qu’elle se considère comme quelqu’un d’indigne d’affection. Croyant cela et de peur d’être rejetée, elle finit par s’isoler dans son vide intérieur.
Les adultes qui ont souffert de rejet étant enfants sont insaisissables et doivent absolument prendre des risques et des décisions par eux-mêmes.
Le jour où ils ne seront pas dérangés par l’éloignement de certaines personnes de leur vie, ils auront réussi à affronter cette peur.
blessures-émotionnelles (2)
Blessures émotionnelles

3.  L’humiliation

Lorsque des parents traitent leur enfant de stupide ou bête, ils ne réalisent pas qu’à ce moment-là ils sont en train de détruire son estime de soi. Quand un enfant est traité ainsi, il est persuadé qu’on le désapprouve et qu’on le critique. À l’âge adulte, il se retrouvera avec une personnalité dépendante. Il se peut même qu’il développe un mécanisme de défense en humiliant à son tour les autres et en devenant tyrannique et égoïste.
Pour se débarrasser de la peur de l’humiliation, il est recommandé de travailler sur la compréhension des besoins et des peurs et d’œuvrer pour l’indépendance et la liberté.

4.  L’injustice

Un enfant qui a grandi avec des parents froids et autoritaires, qui exigent beaucoup de lui en dépassant souvent les limites, se retrouve accablé par un sentiment d’impuissance et d’inutilité. Ce sentiment qui naît dès l’enfance persiste jusqu’à l’âge adulte.
Les personnes qui ont souffert de ce type de comportements sont facilement détectables par leur rigidité mentale et leur soif de pouvoir. Elles sont incapables de prendre des décisions en toute confiance et sont obsédées par l’ordre et le perfectionnisme.
Il est nécessaire pour ces adultes de travailler sur leur rigidité et méfiance afin de pouvoir faire confiance aux autres et gagner en flexibilité.

5.  La trahison ou la peur de faire confiance

Les parents ont souvent tendance à promettre certaines choses à leurs enfants. Lorsque ces promesses ne sont pas réalisées, l’enfant se sent trahi et indigne de ce qui lui a été promis. Ces sentiments négatifs développent une personnalité manipulatrice, à fort caractère, qui veut tout et bien contrôler.
Les personnes qui ont subi ce genre de problèmes durant l’enfance manquent de tolérance, de patience et de savoir-vivre. Elles doivent travailler sur ces 3 axes et apprendre aussi à déléguer leurs responsabilités.
La connaissance de ces cinq blessures de l’âme capables d’affecter notre personnalité, notre santé et notre vie peut aider à corriger un trait de caractère, ou mieux, pousser les parents à corriger leur façon de faire avec leurs enfants.

Tiré et inspiré du livre de Lise BOURBEAU

« LES 5 BLESSURES QUI EMPECHENT D’ ETRE SOI MEME ».
RÉSUMÉ : Avez-vous parfois l’impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel ? vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu ? peut-être ne cherchez-vous pas au bon endroit.
Ce livre de lise bourbeau, aussi concret que les précédents, démontre que tous les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures importantes : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause d’un problème précis dans votre vie. ces masques vous donneront également des réponses sur l’extrême maigreur ou grosseur des gens.
Ce livre vous permettra d’entreprendre la bonne démarche de guérison, celle qui mène au résultat recherché : être vous-même.

Lise bourbeau vous propose, comme toujours, une solution pratique à la fin de ce livre pour arriver à transformer vos problèmes quotidiens en tremplin pour grandir et pour redevenir conscient que vous êtes un dieu créateur.


Source.:

Dans les tréfonds du Darknet


La plupart des internautes n’affleurent que la surface du web (qui correspondrait à 10 % de l’internet global). Les autres, initiés ou connaisseurs, naviguent dans des eaux plus profondes où le darknet jouit d’une position particulière. Ce web trouble et anonyme nourrit les fantasmes. Pour le meilleur et le pire. Petite visite guidée dans le Darknet.


Avant toute chose, tentons d’expliquer à quoi renvoie le terme Darknet au sein de cet Internet bis.

C’est quoi ?

Le darknet est un amas de (sous) réseaux privés anonymes qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d’anonymisation et de confidentialité. C’est une architecture décentralisée de type pair à pair. Il n’existe donc pas UN darknet mais un ensemble de darknet.
Parmi ces logiciels d’anonymisation, on retrouve le plus connu d’entre eux, Tor (acronymes de The Onion Router), conçu initialement à des fins militaires et utilisé par plus de 1,5 million d’internautes au quotidien.
Le darknet regroupe l’ensemble des données auxquelles les internautes lambda n’ont pas accès (FTP, base de données, etc.) et les pages non indexées par les moteurs de recherche. Rien ne sert d’utiliser Google, Bing ou Yahoo, ces pages se terminant en .onion, vous n’y accéderez jamais par cette voie. Pour pénétrer le darknet, vous devrez télécharger Tor et utiliser Tor Browser ou Grams, moteur de recherche lancé en 2015.
Ce web, dit « underground », permet de communiquer et d’échanger de manière anonyme, il est communément associé à des activités illégales ou dissidentes. Pour vous faire une idée plus précise, vous pouvez (re)lire l’article « Top 10 des choses les plus terrifiantes du Darknet, le web illégal ».

Différence entre deep web et darknet ?

Le darknet est à différencier du dark web, dont il fait partie et du web profond (deep web) qui désigne la partie d’Internet qui est accessible en ligne, mais non indexée par les moteurs de recherche classiques. Il représenterait 96 % du web total.


Le web profond serait 500 fois plus grand que le web commercial, le clearnet pour les intimes.

Comment s’y rendre ?

Comme expliqué précédemment, rien ne sert d’utiliser un moteur de recherche classique pour espérer être transporté dans l’envers du web.


Généralement, deux outils sont privilégiés : I2P (invisible internet project) et Tor. La plupart des gens optent pour le second, le navigateur Tor est aussi facile à installer qu’à utiliser.
Il suffit ensuite d’entrer votre recherche ou une adresse en .onion – plutôt difficile à retenir. Plusieurs sont répertoriées sur Reddit dans ce sous forum ou dans cet « Hidden wiki », accessible uniquement avec un navigateur de type Tor.
Par ailleurs, d’autres moteurs de recherche indexant des pages en .onion sont disponibles, comme Torch, basé sur Chrome et disponible à l’adresse xmh57jrzrnw6insl.onion, Candle, gjobqjj7wyczbqie.onion, ou encore Grams, copié collé sur Google (http://grams7enufi7jmdl.onion). Mais aussi, Onion.city, Scirus ou Tor Search.
Bon, il faudra vous armer de patience, l’affichage des pages ne se fait pas aussi rapidement que sur les moteurs classiques, mais si vous en êtes là, la rapidité n’est pas votre priorité.

Vous l’aurez compris, il existe des dizaines de darknets différents. Certains rassemblent de très vastes communautés, d’autres sont beaucoup plus confidentiels. Wikipedia recense les principaux logiciels darknets :
– Tor, qui permet de surfer anonymement sur le clearnet et intègre un darkweb actif. On y trouve les principaux marchés noirs, des sites d’expression politique, des ressources techniques, etc.
– Freenet20 propose un écosystème anonyme complet (mails, blogs, messagerie, IRC, web)
– I2P (invisible internet project) se comporte comme un proxy. Il intègre un darweb (les eepSites) et permet l’échange de fichiers, l’édition de blogs et une messagerie anonyme. Il permet également de surfer anonymement sur le web ouvert.
– GNUnet est le système d’anonymisation proposé par le projet GNU. Il est essentiellement utilisé pour le partage de fichiers.
– Zeronet propose de créer un web ouvert et anonyme à partir d’une technologie inspirée des Bitcoins.
– RetroShare fonctionne d’origine en mode ami à ami, toutefois il est capable de fonctionner en mode dit Darknet « définition populaire » (c’est-à-dire entre anonymes, à savoir les amis des amis) si l’on y désactive la DHT et le « Mode découverte ».
– SafetyGate Invisible est une solution professionnelle commerciale.
Précisons à toutes fins utiles que surfer anonymement sur Internet ou utiliser des logiciels le permettant n’est pas (encore) illégal. Certains privilégient ce type de navigation pour éviter le tracking et cookies en tout genre. Toutefois, la surveillance du réseau Tor par la NSA et autre agence gouvernementale n’est pas une nouveauté.
Dans un contexte de surveillance accrue du web, la NSA considérerait même comme « extrémiste » toute personne s’intéressant au réseau Tor, elle collecterait même les adresses IP de tous ses utilisateurs. Vous êtes donc prévenu…
Depuis octobre 2014, Facebook est accessible depuis le réseau Tor à cette adresse facebookcorewwwi.onion et sur mobile également : m.facebookcorewwwi.onion.
Au 26 avril 2016, un million de personnes ont accédé à Facebook depuis Tor sur une période de 30 jours. Entre les révélations d’Edward Snowden, les lois de renseignement passées par nos gouvernements et la surveillance générale opérée en ligne par les agences de renseignement, la collecte des données des géants du web, surfer de manière anonyme est désormais un enjeu majeur.



Qui utilise le darkweb ?

L’internaute lambda ne s’y rend jamais, ou alors par simple curiosité. Si cet internet bis jouit d’une réputation sulfureuse, on trouve pourtant tout type de profil : dissidents politiques, forums en tout genre, imageboards, cybercriminels, hackers technophiles, internautes en mal de sensations fortes, forces de l’ordre, consommateurs de stupéfiants, etc. Toute personne ayant quelque chose à cacher, sans forcément que ce soit des activités illégales. Cela peut comprendre les opinions politiques, l’orientation sexuelle, ses propres communications, etc. Ici, je me suis concentrée essentiellement sur les marchés.

Qu’y trouve-t-on ?

Les darknet place ont ceci d’effrayant et de drôle à la fois qu’on y trouve de tout. C’est la Foir’Fouille du net illicite. Tout ce que vous ne pourriez acheter sur le web ouvert est en accès libre (et payant) ici. Le darknet et ses différents market place (places de marché donc) proposent différents types de produits et services : botnet (dont le réseau Avalanche se servait pour ses activités cybercriminelles), ransomware, drogues, armes, comptes Netflix piratés, hacking de compte Gmail, réseaux sociaux, ebooks (notamment sur la meilleure façon de réussir son suicide) et autres joyeusetés à des prix défiants toute concurrence.


Mais aussi de la documentation sur le régime syrien ou des blogs d’opposants politiques chinois ou russes.
Pour tout avouer, lors de notre plongée dans ce web obscur, nous nous préparions à bien pire. Si leurs noms sont très variés – Alphabay, Silk Road 3, DreamMarket, Apple Market, Agora, Crypto Market, Evolution – d’une market place à l’autre, les offres de produits se ressemblent sensiblement.


Certains marchés sont plus spécialisés, dans les drogues par exemple. Nous avons également trouvé des armes (Colt et compagnies), un magnifique coup de poing américain électrifié (950 000 volts tout de même), des bombes artisanales et autres pétards interdits à la vente, mais aussi des Adidas Yeezy 350 BOOST (bon, pourquoi pas) et enfin, du porno, du porno et encore du porno.
Pas de tueurs à gages (ou alors une page qui faisait aussi fake que les cheveux de Donald Trump), de bébés ou d’organes humains en vente libre. Peut-être aussi parce que ce type de marché sont plus difficile d’accès et nécessitent d’être parrainé ou de faire ses preuves avant d’espérer en franchir les portes.
On recense donc plusieurs market place. Jusqu’à sa fermeture en 2013, Silk Road, considéré comme « l’eBay de la drogue », était la plus connue d’entre elles. Son fondateur présumé, Ross Ulbricht, 31 ans, a été condamné en juin 2016 à la prison à vie sans possibilité de remise de peine. Sa vie fera l’objet d’un film, Dark Web, dont les frères Cohen écrivent le scénario.
Depuis, Silk Road 2.0 a pris la relève avant d’être fermé à son tour.


Les markets Agora et Evolution sont donc (re)devenus deux poids lourds du secteur et représentent 80 à 90 % des transactions opérées sur le marché du darknet : drogues, armes, fausses cartes d’identités, monnaie, médicaments contrôlés (donc non délivrables sans ordonnance), etc. sont disponibles en quelques clics et bitcoins.
D’autres marchés sont beaucoup moins importants, mais brassent une communauté de vendeurs non négligeables, qui engrangent des sommes conséquentes.
À ce titre, la société japonaise Trend Micro, éditrice de sécurité informatique, a dressé un état des lieux de la cybercriminalité de l’underground français.

Des dark web spécifiques à chaque pays

S’il n’a aucune commune mesure avec le darknet russe ou chinois, voire même nord-américain, Trend Micro y a recensé 40 000 cybercriminels français, de l’érudit au chevronné, générant à eux seuls 5 à 10 millions d’euros par mois, selon les données de la Gendarmerie et de la Police nationales.
« Contrairement au web underground nord-américain, ouvert aussi bien aux hackers technophiles qu’aux cybercriminels et aux forces de l’ordre, le web underground français est parfaitement dissimulé au sein du Dark Web. »
L’accès y est particulièrement contrôlé et restreint : l’adhésion est obligatoire ou alors il faut se soumettre à des processus de validation stricte pour y participer, basés par exemple sur des critères de réputation ou d’expérience.
Dans la même idée, la confiance prime, ou le climat de méfiance, au choix, alors ceux qui s’écartent du droit chemin finissent sur le « mur de la honte ».
Un hall of shame qui répertorie ceux qui ont eu l’outrecuidance de faire preuve de malhonnêteté (marchandise non livrée par exemple) ou d’activité frauduleuse au sein de la communauté. Certains en profitent également pour régler leurs comptes avec la concurrence.
Les moyens de paiements acceptés sont restreints : la monnaie virtuelle et décentralisée bitcoins et les cartes prépayées PCS, c’est simple et anonyme.

Des « escrow » au centre des transactions

Le processus de paiement est encore plus sécurisé grâce à des tiers de confiance, comme leur nom ne l’indique pas, en VO, « escrow » : lors d’une transaction, la somme demandée n’est pas directement transférée au vendeur, mais déposée sur un compte bloqué en attendant la livraison de la marchandise. Lorsque celle-ci est confirmée par l’acheteur, la somme est débloquée et envoyée au fournisseur. Ce moyen permet de s’assurer qu’acheteur et vendeur reçoivent leur dû, contre le paiement d’une petite commission pour l’escrow, cela s’entend.
Ce service évite ainsi tout type d’arnaque courante en ligne et encore plus sur ce type de marché non officiel et illégal (« finalize early », exit scamming, arnaque au produit, etc.)
L’offre y est diversifiée que sur les autres places de marchés :
• logiciels malveillants et ransomware ;
• passe-partout d’accès aux boîtes aux lettres (« pass PTT »), pour subtiliser des colis ou papiers nécessaires à une usurpation d’identité ;
• produits illicites : armes, drogues, fichiers de données (info perso, n° CB), contrefaçons de carte grise, facture, chèque, services d’ouverture de compte bancaire, etc. ;
• vente de points de permis.
Une offre de « service » qui ne peut se formaliser que par des actions frauduleuses ciblant un public francophone, précise l’étude.
Ce petit tour dans le Darknet vous aura peut-être permis de démystifier cette partie du web qui n’a finalement de sulfureuse que la part de mystère qu’elle recouvre. Et si elle est si mystérieuse, c’est peut-être aussi parce que la plupart des gens n’ont rien à y faire et donc… n’y vont pas.




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Les communications en vol de passagers espionnées par des services secrets



Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, ont été visées par un programme des services de sécurité américains et britanniques d'interception des communications des passagers à bord des avions commerciaux, selon des révélations publiées mercredi par Le Monde à partir des archives révélées par l'ancien consultant américain Edward Snowden.
«L'usage des téléphones portables avec connexion Internet en plein ciel a donné lieu à la création de programmes spécifiques à la NSA (Agence nationale de sécurité, américaine) comme au GCHQ» (Government Communications Headquarters, l'agence de surveillance britannique), écrit le journal, qui précise qu'il a pu travailler sur l'intégralité des archives Snowden grâce à un partenariat exclusif avec le site d'information «The Intercept».
Le journal cite le GCHQ, selon lequel 27 compagnies ont permis dès 2012 à leurs passagers d'utiliser un téléphone portable ou sont sur le point de le faire, parmi lesquelles British Airways, Hongkong Airways, Aeroflot, Etihad, Emirates, Singapore Airlines, Turkish Airlines, Cathay Pacific ou encore Lufthansa.
Il ajoute qu'Air France, qui a effectué un test d'utilisation de téléphone portable en plein ciel en 2007, est «un tel symbole de la surveillance des communications en avion que les services britanniques utilisent un croquis pleine page de l'un de ses avions pour illustrer le fonctionnement de l'interception en vol».
La compagnie a fermement démenti ces informations, indiquant dans une réaction à l'AFP que «les communications vocales ne sont pas possibles depuis ses vols». «Air France dénonce les affirmations erronées publiées dans un article du journal Le Monde le 7 décembre 2016 concernant des appels passés à bord de ses vols», ajoute-t-elle. Elle précise que le test effectué en 2007 n'a «pas été concluant» et le projet «définitivement abandonné».
Le Monde affirme qu'un document de la NSA assure que 100000 personnes ont utilisé leur téléphone portable en vol en 2009, et que les interceptions ne portent pas uniquement sur les appels vocaux, mais sur tout type de communication transitant par le téléphone (SMS, courrier électronique, navigation internet...).
Lufthansa s'est pour sa part refusée à tout commentaire.
Selon le journal, les documents internes des deux agences font état de résultats de ce programme «impressionnants», la collecte des données se faisant «quasiment en temps réels». Ils ont été baptisés «Pie voleuse» et «Pigeon voyageur».
Il explique que «pour espionner un téléphone, il suffit qu'il soit à une altitude de croisière de 10.000 pieds. Le signal transitant par satellite, la technique d'interception se fait par des stations secrètes d'antennes au sol».
«Le seul fait que le téléphone soit allumé suffit à le localiser, l'interception peut alors être croisée avec le registre des listes de passagers et les numéros des avions, pour mettre un nom sur l'utilisateur du smartphone», poursuit-il.
Le fonctionnement d'un téléphone peut être perturbé, selon lui, de sorte que son utilisateur est contraint de le redémarrer avec ses codes d'accès, ce qui permet aux services britanniques d'intercepter ses identifiants.
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