Voilà comment les êtres humains ont chuté du paradis : L’attention seconde !
Quand on ne perçoit plus que des mensonges, notre attention est prisonnière du rêve de l'enfer ; on n'est plus en mesure de percevoir la réalité du paradis qui nous entoure.
Voilà comment les êtres humains ont chuté du paradis.
Dans l'histoire d'Adam et Ève, il y a eu un long échange avec un serpent qui vivait dans l'arbre de la Connaissance. Ce serpent était un ange déchu qui ne délivrait que des messages déformés ; c'était le Prince des Mensonges, et nous étions innocents.
Le serpent nous a demandés :
« Voulez-vous être semblables à Dieu ? »
Une question toute simple, mais en discernez-vous le piège ?
Si nous avions répondu : « Non, merci, je suis déjà Dieu », nous vivrions encore au paradis, mais nous avons répondu: « Oui, je veux être comme Dieu. » Nous n'avons pas su discerner le mensonge ; nous avons mordu dans le fruit, nous avons avalé ce mensonge et nous sommes morts.
Ce qui nous a fait mordre dans cette pomme, sans même remarquer le mensonge, c'est le doute.
Avant de douter, nous ne savions même pas ; la vérité était là et nous nous contentions de la vivre. Une fois que nous avons ingéré ce mensonge, nous n'avons plus cru être Dieu et c'est là que nous nous sommes mis à Le chercher. Dès lors, on croit qu'il faut créer un temple pour trouver Dieu ; il faut un lieu où lui rendre un culte. Il faut tout sacrifier pour atteindre Dieu. Il faut se faire souffrir et faire don de ses souffrances à Dieu. Et on se retrouve bientôt avec un grand temple où des milliers de personnes pensent qu'elles ne sont pas Dieu. Et puis, bien sûr, il faut donner un nom à Dieu, et c'est ainsi qu'on crée des religions.
On crée le dieu du tonnerre, le dieu de la guerre et la déesse de l'amour, et on les appelle Zeus, Arès et Aphrodite. Des milliers, sinon des millions de gens ont cru à ces dieux et leur ont rendu un culte. Ils ont offert leur vie en sacrifice à ces divinités. Ils ont même massacré leurs propres enfants en offrande à ces dieux-là, parce qu'ils croyaient que ces dieux étaient la vérité. Mais était-ce le cas ?
Comme vous le voyez, le premier mensonge auquel nous croyons est :
« Je ne suis pas Dieu. » De ce premier mensonge en découle un autre ; puis un suivant, et ainsi de suite, et nous croyons, nous croyons, nous croyons. Bientôt, ces mensonges sont si nombreux que nous en sommes totalement submergés et que nous en oublions notre propre divinité. Nous voyons la beauté et la perfection de Dieu, et nous voudrions être comme Lui
- nous aimerions devenir cette « image de perfection »
- d'ou une quête sans fin de perfection.
Les humains sont des conteurs et ils inventent des histoires. Nous parlons à nos enfants d'un Dieu qui est parfait, d'un Dieu qui nous juge et nous punit quand nous nous comportons mal. Nous leur parlons aussi du Père Noël qui récompense les « gentils » enfants, ceux qui sont davantage comme « Dieu ». Ces messages sont déformés. Le genre de Dieu qui joue avec la justice n'existe pas. Le Père Noël non plus.
Toute cette connaissance que nous avons dans la tête n'est pas réelle.
Voyez-vous, quand nous parlons avec le serpent de l'arbre de la Connaissance, nous nous adressons à un reflet déformé de nous-mêmes.
Ce serpent, c'est ce dont nous avons le plus peur.
Nous craignons notre propre reflet. N'est-ce pas stupide ?
Imaginez-vous en train de regarder votre reflet dans un miroir. Il semble être la copie exacte de ce qui est réel, alors que cette image dans la glace est en fait l'opposé de la réalité ; votre main droite devient la gauche. La vérité est toujours déformée par le reflet.
Quand nous sommes enfants, les miroirs qui nous entourent captent notre attention pour que nous les voyions, et ce que nous y voyons, ce sont des images déformées de nous-mêmes, selon l'humeur des gens, selon le moment où ces miroirs nous renvoient notre reflet, selon le système de croyances qu'ils utilisent pour justifier leurs perceptions.
Les humains qui nous entourent nous font part de ce qu'ils croient que nous sommes, mais il n'existe aucun miroir assez clair pour réfléchir ce que nous sommes vraiment.
Tous les miroirs sont complètement déformés. Ils projettent sur nous ce qu'ils croient,or
presque tout cela n'est que mensonge. Nous pouvons y croire ou non, mais quand on est petit, on est innocent et on croît donc pratiquement tout. On met donc toute sa foi dans ces mensonges ; on leur donne vie et pouvoir, de sorte qu'ils ne tardent pas à gouverner notre existence.
L'histoire du Prince des Mensonges n'est qu'une histoire, mais c'est un récit magnifique, tissé de symboles qui nous sont compréhensibles et dont nous pouvons tirer des conclusions. Je pense que sa signification est claire. Dès qu'on se met à rêver qu'on n'est pas Dieu, le cauchemar commence. On chute du paradis pour aller directement dans le monde souterrain, dans ce qu'on nomme l'enfer. On se met en quête de Dieu, on cherche également son moi, parce que c'est l'Arbre de la Connaissance qui vit notre vie et que notre moi authentique est mort(NDLR.: donc la vie qui est extérieure à nous doit fusionner et retourner à l'intérieur de nous).
Ce qui me rappelle une autre histoire à propos de Jésus-Christ. Il marchait en compagnie de ses disciples quand il vit un homme digne de recevoir ses enseignements.
s'avança vers lui et lui dit : « Viens et suis-moi. » L'homme répondit alors :
« Je viendrai, mais mon père vient de mourir. Je dois tout d'abord l'enterrer, après quoi je te suivrai. » À quoi Jésus rétorqua : « Laisse les morts enterrer les morts. Tu es vivant(NDLR.: Fusionné avec ton esprit). Viens avec moi. »
Si vous comprenez cette histoire, il est facile de voir qu'on est « mort » quand on n'est pas éveillé(NDLR.: en pleine conscience), quand on n'a pas conscience de qui l'on est.
Vous êtes la vérité; vous êtes la vie ; vous êtes l'amour. Mais au cours du processus de domestication, le rêve extérieur, le rêve de la planète, a capté votre attention et vous inculqué toutes vos croyances. Peu à peu, vous êtes devenu une copie de ce rêve extérieur. Vous avez copié ce que vous avez appris de tous les gens et les choses qui vous entourent. Vous n'avez pas seulement copié des croyances, mais aussi des comportements, ce qui veut dire que vous n'imitez pas seulement ce que les gens disent, mais aussi ce qu'ils font.
Vous percevez l'état émotionnel de votre entourage, et vous allez jusqu'à le copier lui aussi.
Vous n'êtes pas qui vous êtes vraiment, puisque vous êtes possédé par cette image déformée de vous-même. C'est peut-être un peu difficile à comprendre, mais depuis tout. Ce temps, c'est vous qui vous possédez. Autrement dit, ce qui vous possède est votre moi virtuel.
C'est ce que vous croyez être ; et cette image de vous devient ainsi extrêmement puissante. Toutes ces années de pratique vous ont rendu maître dans l'art de prétendre être celui que vous croyez être. Et cette image déformée de vous-même est en réalité votre tombe, puisque ce n'est pas votre moi réel qui vit votre vie.
Qui la vit donc ?
Est-ce votre moi réel qui peuple votre vie de drames et de souffrance ?
Est-ce votre moi réel qui dit que « la vie est une vallée de larmes et nous venons ici pour souffrir » ?
Est-ce aussi votre moi réel qui vous juge et vous punit ?
Est-ce vraiment votre moi réel qui rêve tout cela ?
Non, ce n'est pas lui. Vous êtes mort, voilà la vérité.
Et quel est le secret pour revenir à la vie ?
La conscience.
Quand vous aurez retrouvé conscience, vous ressusciterez et reviendrez à la vie. Dans la tradition chrétienne, le jour de la résurrection est celui où le Christ revient des morts et révèle sa divinité au monde. Voilà la raison d'être de votre présence ici-bas : revenir des morts et revendiquer votre propre divinité.
Il est temps de revenir du monde de l'illusion, du monde des mensonges, de revenir à votre vérité, à votre authenticité propre. Il est temps de désapprendre les mensonges et de devenir votre moi véritable. Pour ce faire, vous devez revenir à la vie, c'est-à-dire à la vérité.
La conscience est la clé de ce retour à la vie, et c'est précisément l'une des maîtrises des Toltèques. La conscience vous fait sortir du rêve de l'attention première (NDLR.: L'astral, les émotions, la polarité, les formes, le temps, ce que l'on perçoit avec nos sens ) pour passer dans le rêve de l'attention seconde( Le double éthérique peut avec son ajusteur de pensée se regarder afin d'éliminer tout ce qui n'est pas Réel , tout ce qui n'est pas notre Réalité , notre Divinité incarnative), ou vous, vous rebellez contre tous les mensonges qui régissent votre mental. Vous vous rebellez, ( NDLR.: car notre double doit dissoudre l'entièreté de toute sa Lumière diffracté pour la réintégrée à la Maison, en communion avec la Source) et tout votre rêve se met alors à changer. On est dans le Réel !
REF.: Du livre: 5e accord Toltèque, Don Miguel Ruiz et Don José Ruiz.
Les Toltèques étaient connus comme des « hommes et femmes de connaissance ». Les anthropologues les ont décrits comme une nation ou une race, mais en réalité c'était des scientifiques et des artistes formant une société vouée à explorer et à préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. Maîtres (naguals) et étudiants se réunissaient à Teotihuacan, l'ancienne cité des pyramides situées au-delà de Mexico City, connue comme le lieu où « l'homme devient Dieu.
Les 5 accords:
1- Parole impeccable
2- Quoi qu'il arrive, n'en faîtes pas une affaire personnelle.
3- Ne pas faire de suppositions.
4- Faîtes toujours de votre mieux.
5- Soyez septique, apprenez a écouter.