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vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




REF.:

jeudi 10 novembre 2011

Encore Deux policiers blâmés d’avoir abusé de leur autorité

Montréal - Deux policiers blâmés d’avoir abusé de leur autorité
 
© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL - Après avoir remis une contravention à deux individus parce qu’ils marchaient dans la rue et non sur le trottoir, deux agents du Service de police de la Ville de Montréal ont été reconnus coupables d’avoir abusé de leur autorité par le Comité de déontologie policière.
Les agents Christian Joly et Patrick Guay ont ainsi contrevenu à l’article 6 du Code de déontologie des policiers du Québec, selon le jugement rendu le 27 octobre dernier.
Les faits remontent au 22 septembre 2007, alors que deux individus circulent en voiture au centre-ville de Montréal.
Ceux-ci se font intercepter par des policières pour une infraction mineure de la route. Les deux agentes font alors des vérifications de routine, après que le passager eut refusé de s’identifier.
«Le retour est négatif, sauf qu’une information apparaît voulant que le véhicule soit inscrit comme étant «suspect» dans une affaire reliée à des gangs de rue dans la région sud», peut-on lire dans le jugement. Le conducteur fait également l’objet d’une enquête dans un dossier de proxénétisme.
Aucun constat d’infraction n’est remis aux deux individus. Ces derniers décident tout de même de se rendre au bureau du Centre de recherche-action sur les relations raciales pour déposer une plainte contre les policières.
Une fois les procédures complétées, le conducteur et son passager se dirigent vers une boutique du centre-ville. Durant le trajet, un autre véhicule policier, à bord duquel se trouvent les agents Joly et Guay, commence à les suivre. Les deux policiers effectuent des vérifications et apprennent que le passager pourrait être le frère du conducteur et qu’il se livrerait à la pratique du proxénétisme, mais qu’il a refusé de s’identifier lors de la première interception policière.
Lorsque les deux individus stationnent leur véhicule, les policiers s’immobilisent au milieu de la rue. Le conducteur demande aux policiers s’il y a un problème, mais on lui répond que non.
Les deux hommes se dirigent alors vers un parcomètre en marchant dans la rue «étant donné le peu d’espace entre les deux véhicules stationnés en arrière» du leur.
Les deux policiers activent leurs gyrophares et exigent de la part de deux hommes leur permis de conduire, afin de pouvoir leur remettre un constat d’infraction.
Le 15 octobre suivant, les deux hommes portent plainte contre les deux agents au bureau du Commissaire.
On reproche aux policiers d’avoir procédé à l’arrestation des deux hommes «en se fondant sur la race de ces derniers». Étant donné qu’il n’y a eu aucune arrestation, ces reproches sont rejetés par le Comité.
«Pour le Comité, l’émission des constats d’infraction permettait aux agents Joly et Guay d’identifier le passager et de donner cette information sur son identité aux autorités concernées», relate le jugement.
Le conducteur et son passager ont contesté l’émission des constats d’infractions et ont eu gain de cause.
La peine imposée aux deux policiers n’est toujours pas connue.......SEcret de Ben Laden ,....vous le saurez pas !

REF.: