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vendredi 1 octobre 2021

Impôts : Google va aider le fisc à traquer les fraudeurs

 

 

Impôts : Google va aider le fisc à traquer les fraudeurs

Alexandre Boero
20 août 2021 à 11h10

Grâce à Google, l'administration fiscale espère renforcer sa lutte contre la fraude. Et les choses pourraient aller encore plus loin, avec une éventuelle coopération étendue entre Bercy et le géant américain.

Une bascule a déjà eu lieu en décembre 2019, avec l'autorisation partielle de collecter des données via les réseaux sociaux , émanant directement du Conseil constitutionnel. Une autorisation d'abord accordée à titre expérimental, pour une durée de trois ans. Désormais, voilà que Bercy prépare un nouveau dispositif - grâce aux outils fournis par Google - pour faire la chasse aux fraudeurs, comme l'a révélé Le Canard Enchaîné il y a quelques jours.

Des algorithmes à la chasse aux piscines et autres bâtis non déclarés au fisc

Très concrètement, Bercy souhaite créer un logiciel de détection capable d'identifier, de façon automatique, les bâtis et piscines. Son nom de code serait « Foncier innovant », et le Trésor public entend propulser le logiciel avec l'aide de Google. L'algorithme doit plus particulièrement permettre aux géomètres de mieux détecter les "« éléments à enjeux fiscaux nécessitant des déplacements sur le terrain ».

Boosté à l'intelligence artificielle, le programme détectera en toute autonomie les bâtis, piscines, mais aussi les garages, vérandas et autres courts de tennis, soit des éléments fonciers pouvant avoir une conséquence directe sur les impôts locaux. Si un élément détecté n'est ainsi pas reconnu comme étant déclaré aux impôts directs locaux, le propriétaire se verra enjoint de régulariser sa situation.

Mais, si nous parlons ici d'intelligence artificielle et d'algorithmes de détection automatique, quel sera la matériau de base qui permettra au fisc de mener à bien cette mission redoutée par les fraudeurs ? C'est en fait grâce aux images aériennes publiques de l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière), un établissement public donc, que les services des impôts pourront aller au-delà de la détection algorithmique et entamer des procédures correctives fiscales. Des expérimentations sont en cours dans plusieurs départements (Vendée, Bouches-du-Rhône notamment) depuis cet été.

jeudi 30 septembre 2021

Agression sexuelle: la victime alléguée d’un ex-policier livre un récit poignant

 

Agression sexuelle: la victime alléguée d’un ex-policier livre un récit poignant

 

Un ex-policier de la Sûreté du Québec (SQ) est accusé d’une agression sexuelle qui serait survenue il y a plus de 30 ans à sa pourvoirie située à La Tuque.

« Monsieur est un ex-policier de la SQ, moi j’ai 16 ans. Là je me dis que de l’accuser [...] c’est comme David contre Goliath. J’ai pas de poids moi, vu que lui il a de la notoriété dans la communauté », a laissé tomber en larmes la plaignante, qui témoignait vendredi au procès de Michel Scalzo.

On ne peut identifier celle-ci en raison d’un interdit de publication qui vise à protéger son identité. 

Cette dernière a livré un récit émotif dévoilant ce qu’elle aurait subi aux mains de celui qu’elle considérait comme une sorte de « figure paternelle ». Elle a, notamment, raconté comment elle a sombré dans l’enfer des drogues et de l’alcool après les événements allégués.

Elle a porté plainte en 2019, entre autres inspirée par le mouvement #MeToo.

Demande d’aide

Elle a indiqué être entrée en contact avec lui en 1989, alors qu’elle vivait des difficultés familiales. 

« La seule et unique fois dans ma vie que j’ai demandé de l’aide, c’est à lui, et au lieu de m’aider il en a profité pour m’agresser », a difficilement articulé la femme. 

Elle a relaté que lors de cette soirée, M. Scalzo lui aurait préparé à souper et lui aurait offert du vin, qu’elle a bu. Ils ont discuté et à un moment, il lui a demandé de s’asseoir sur ses genoux. 

Mal à l’aise, elle a refusé au début, mais a fini par céder face à son insistance. Au bout d’un court laps de temps, elle a décidé d’aller se coucher, a-t-elle indiqué au juge Simon Ricard.

Mais plus tard, elle a dit s’être fait réveiller par M. Scalzo, qui était alors nu. 

« Il disait : “Laisse-toi faire, je te ferai pas mal” », a sangloté la présumée victime. 

Pas dormi de la nuit

L’accusé aurait alors agrippé ses parties génitales et ses seins, tandis que la jeune femme se serait ardemment débattue pour se sortir de son emprise. 

Il serait finalement tombé du lit après plusieurs coups de pied. 

La plaignante a ensuite affirmé qu’elle n’avait pas été capable de fermer l’œil de la nuit, de peur qu’il tente de nouveau de l’agresser. 

Le lendemain, il serait allé la reconduire en lui mentionnant de ne parler à personne de ce qui serait arrivé. 

« Je voudrais l’entendre qui s’excuse, parce que ça a vraiment “scrapé” ma vie », a mentionné la femme.On verra le 25 Octobre ?


REF.: