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jeudi 2 octobre 2025

Donner et recevoir : un même mouvement intérieur

 

Donner et recevoir : un même mouvement intérieur


Le vrai don ne naît pas du manque, mais de la certitude en soi.

Si vous cherchez à combler un vide par l’autre, vous vous placez déjà en attente.

Et toute attente crée tôt ou tard de la dépendance, puis de la déception.


Donner et recevoir, c’est d’abord se placer dans un même mouvement, sans temps, dans un instant.

C’est dans ce lieu que le geste devient juste, vibratoirement, dans le réel.


Lorsque vous vous reliez à vous, centré,

le lien cesse d’être une recherche

et devient un échange vivant.


*Ce que vous offrez depuis votre identité réel alors tout est immédiatement vibratoire.*



La plupart d’entre nous entrent en relation avec une attente implicite : recevoir quelque chose. Que ce soit de l’attention, de la sécurité, de l’amour, ou même une validation, nous cherchons souvent à combler un manque par l’autre. Ce mouvement est humain, compréhensible, presque instinctif. Mais il nous place dans une posture d’attente et de dépendance, où l’autre devient un moyen plutôt qu’une rencontre véritable.


Lorsque la relation est envisagée ainsi, elle finit par décevoir. Car tôt ou tard, l’autre ne répond pas à toutes nos attentes. Il n’est pas là pour combler nos manques, porter nos blessures ou satisfaire nos désirs en permanence. Et c’est là que naissent les frustrations, les conflits, les ruptures. Nous croyons alors que la relation n’était pas la bonne, alors qu’en réalité, c’est notre regard qui était mal orienté.


Le véritable tournant vient quand nous comprenons que la relation n’est pas un lieu où prendre, mais un lieu où donner. Donner de notre présence, de notre écoute, de notre attention. Apporter de la tendresse, de la patience, du respect. Offrir de la lumière quand l’autre traverse une ombre, et accueillir son offrande quand, à son tour, il nous soutient.


Cela ne signifie pas se sacrifier ni s’oublier. Donner, dans son sens le plus noble, ne veut pas dire se vider, mais rayonner. Plus nous nous nourrissons intérieurement, plus nous sommes capables d’apporter quelque chose de vivant et d’authentique à la relation. C’est ce cercle vertueux qui transforme l’amour en une expérience d’expansion et non en une lutte de besoins insatisfaits.


Quand on s’éveille à cette vérité, tout change. La relation devient un espace sacré, où deux êtres se rencontrent non pas pour combler un vide, mais pour partager une abondance. Elle cesse d’être une transaction et devient une création commune.


Alors peut-être est-il temps de renverser la question. Plutôt que : « Qu’est-ce que je vais trouver dans cette relation ? » osons demander : « Qu’est-ce que je peux y apporter ? ». Dans ce simple déplacement se trouve la clé d’un amour plus vrai, plus libre et plus durable.




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Claude Legendre – Ours Sage

RÉF.: Corinne Hanon, 

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samedi 26 juillet 2025

L'inconscient : ce qui nous échappe, mais nous façonne profondément

L'inconscient : ce qui nous échappe, mais nous façonne profondément


L’inconscient, cette partie cachée de nous, est souvent comparé à un océan vaste et insondable, rempli de pensées, désirs et émotions qui façonnent nos vies sans qu’on en prenne toujours conscience.

Ce que nous percevons à peine ou ce dont nous oublions l’existence, l’inconscient l’enregistre, il en garde la trace, et il influence nos réactions, nos choix et nos comportements.


Tout ce que tu ressens, pense, fais, et même ce que tu ne perçois pas consciemment, est déjà là, profondément enraciné dans ta mémoire intérieure, souvent dès les premiers mois de ta vie.


L’inconscient n’est pas figé : il est en perpétuel mouvement. Ce qui est enfoui peut ressurgir à tout moment, par un rêve, une émotion ou une situation qui réveille un souvenir oublié. C’est ainsi que l’inconscient nous parle, parfois sans que nous en soyons pleinement conscients.


Mais que faisons-nous avec tout ce flot intérieur ?

Souvent, nous ne l'écoutons pas, ou nous agissons sans comprendre pourquoi.


👉 La thérapie nous invite à explorer cet inconscient, à en ramener les parts enfouies à la conscience, et ainsi, à libérer notre potentiel pour éviter de tomber dans des répétitions inutiles de schémas anciens.


Car comprendre ce qui est enfoui, c’est se donner l’opportunité de mieux se comprendre soi-même, de faire la paix avec notre passé et de choisir le présent en conscience.


RÉF.: Corinne Hanon, 

https://sourceensoi.com/


jeudi 24 juillet 2025

Poser des limites n’est jamais contre l’autre, c’est pour soi.

Poser des limites n’est jamais contre l’autre, c’est pour soi.



1. Limites mentales

Ce sont celles qui protègent votre pensée, votre capacité de réflexion, votre intégrité intellectuelle.


Refuser les manipulations, les tentatives d’inversion mentale ou de confusion volontaire.


Choisir c'est discerner dans vos sources d’informations, vos lectures, vos croyances.


Mettre fin à une discussion quand elle devient stérile ou toxique.


Dire non à l’intrusion dans votre manière de penser, même (et surtout) si elle est différente.


Protéger votre concentration et votre espace mental (ex : bruit constant, sollicitations permanentes).


🔹 2. Limites émotionnelles :


Elles concernent votre vécu intérieur, vos sentiments, vos émotions.


Refuser de porter les émotions des autres (culpabilité projetée, colère transférée, chantage affectif).


Ne pas se justifier quand on ressent quelque chose de légitime.


Dire stop quand on se sent envahi, trop sollicité, vidé émotionnellement.


Ne pas être le « psy » des autres en dehors de votre rôle professionnel.


Protéger vos ressentis intimes, votre vulnérabilité, vos zones sensibles (ou hypersensibles).


🔹 3. Limites physiques :


Celles-ci protègent votre corps, votre temps, votre espace, votre rythme, votre temps de sommeil et de repos.


Dire non au contact physique non consenti, même subtil.


Refuser l’intrusion dans votre espace personnel (maison, chambre, téléphone, etc.).


Préserver vos temps et vos rythmes de repos, de sommeil, de repas.


Vous retirer d’un environnement agressif ou trop bruyant.


Poser vos conditions pour travailler ou vivre dans un certain équilibre physiologique.


🔹 4. Limites spirituelles / existentielles :


Ce sont celles qui concernent votre axe intérieur, votre rapport au sens, à la conscience, à la liberté d’être.


Refuser qu’on vous impose une croyance, une vision spirituelle, une autorité invisible.


Dire non à toute tentative d’asservissement ou de dépendance à un système, une doctrine, une figure de pouvoir.


Choisir en conscience ce qui fait sens pour vous, ce que vous voulez, ce que vous abandonnez.


Protéger votre silence, votre intériorité, votre droit à votre rythme d'évolution.


Vous retirer d’une dynamique où vous sentez qu’on tente de vous couper de vous-même.


📌 Poser des limites n’est jamais contre l’autre, c’est pour soi.

C’est un acte de responsabilité, de justesse, de présence. Sans limites claires, il n’y a pas de vraie relation, il n’y a que des fusions confuses ou des jeux de pouvoir.


RÉF.: Corinne Hanon, 

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Corinne Hanon: Les deux états d’infinitude qui empêchent l’infinitude:

 

Corinne Hanon: Les deux états d’infinitude qui empêchent l’infinitude:


Il existe des états dans lesquels on reste coincé·e toute une vie, sans même s’en rendre compte. Deux états flous, indéterminés, qui nous empêchent de trouver un territoire intérieur bien à nous. Ces deux états, c’est « être pour l’autre »… et « attendre de l’autre ».

Vivre par le regard de l’autre, vivre dans l’attente de ce qu’il fera, pensera, validera, espérera.

On se glisse dans ces états sans y penser, parce qu’ils viennent de loin. D’un endroit pré-verbal, souvent. D’un traumatisme de base. Du syndrome de négligence émotionnelle.


Quand l’autre, la figure référente (parent, personne d’attachement, éducateur, conjoint.e) n’a pas su poser des frontières claires entre lui et toi ; il t’a empêché·e d’avoir un territoire psychique propre.

Pas dans le sens de poser des murs. Mais dans celui d’incarner pleinement : « Voilà ce qui m’appartient, voilà ce qui t’appartient. »


Alors tu grandis sans t’approprier ce qui est à toi. Tu te fais traverser. Tu cherches ton sol dans le sol de l’autre. Et tu mets parfois des années à comprendre que tu n’as pas de territoire. Pas de territoire psychique, pas de territoire énergétique, parfois même pas de territoire matériel…

Même si tu as une maison. Même si tu possèdes des choses.

Tant que dans ta tête ce territoire n’est pas conquis, tu vis dans deux états flous, indifférenciés, qui s’emmêlent sans jamais s’unifier.


Et dans cet entrelacs, tu ne peux pas te distinguer de toi-même. Tu ne sais plus ce qui est à toi ou pas. Tu es à mi-chemin de tout, et tu es mêlé·e à tout.


Or cet état te prive de ton infinitude intérieure. Il te fige dans une matière instable, parce que ton esprit n’a pas pu y descendre. Ton esprit reste à la porte, parce que rien n’est clair, rien n’est solide, rien n’est tien.


Il faut alors stabiliser. Stabiliser la matière. Stabiliser l’esprit.

Non pas pour les séparer, mais pour qu’ils puissent s’entrelacer juste, au bon endroit, dans un territoire qui est vraiment le tien.


Alors seulement, tu deviens présent à toi-même.

Tu deviens un être centré.e,

Un être dans le présent


RÉF.: Corinne Hanon, 


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mercredi 23 juillet 2025

Le temps, ce grand illusionniste.

Le temps, ce grand illusionniste:



Un lundi semble durer un mois… alors que le week-end s’évapore en une heure.

Est-ce le monde qui tourne trop vite ? Ou nous, qui n’arrivons plus à le sentir passer ?


Marcel Proust, lui, l’avait bien compris. Ce n’est pas le temps mesuré qui compte, mais le temps vécu. Le temps psychologique. Celui d’une sensation, d’un souvenir, d’un instant suspendu qui dure une éternité… ou d’une semaine entière qui s’efface sans qu’on sache ce qu’on a vraiment vécu.


Et pendant que notre perception oscille, la Terre, elle, continue sa rotation à vitesse quasi constante.

Enfin, presque.


 Hier, le 22 juillet 2025, est officiellement le deuxième jour le plus court jamais enregistré : 1,34 milliseconde de moins que les 24 heures habituelles.

Un record battu après celui du 10 juillet 2025 : 1,36 milliseconde de moins.

Pas de quoi zapper une réunion… mais de quoi s’interroger.


Pourquoi cette accélération ?

Les scientifiques évoquent des mouvements dans le noyau terrestre ou la fonte massive des glaces.

Mais notre corps, lui, perçoit autre chose : un temps fragmenté, pressé, parfois essoufflé.


Et si on ralentissait à l’intérieur ?

Pas dans la montre, mais dans la manière d’habiter chaque seconde.


 Le temps n’est pas qu’un agenda. C’est un espace intérieur.

Un souffle. Un rythme à retrouver.


RÉF.: Corinne Hanon, 

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Ce que nous vivons n’est qu’un point de vue dans l’espace-temps :

Ce que nous vivons n’est qu’un point de vue dans l’espace-temps :



Il y a un trou noir au centre de notre galaxie. Et peut-être aussi au centre de nous.


Il s’appelle Sagittarius A*.

Quatre millions de fois plus massif que le Soleil.

Silencieux, enveloppé de poussière, il semblait inerte depuis des millénaires.


Mais en mai, il s’est enflammé 75 fois plus fort que d’habitude.

Un éclair d’énergie.

Sorti de nulle part.

Puis plus rien.


💥 Aucune étoile n’est tombée. Aucun événement connu n’explique ce phénomène.

Peut-être un choc magnétique.

Peut-être une collision invisible.

Peut-être… autre chose.


 Les scientifiques observent. Mais ce que ça ébranle, c’est plus que la physique.

C’est notre vision même de la réalité.


 Le temps ne s’écoule pas pareil partout.

Là-bas, au bord du vide, il ralentit.

Ici, nous courons sans fin.

Nous croyons au solide, au connu, au prévisible.

Mais la physique quantique prouve qu'on se plante, allégrement !


 Nos expériences sont relatives.

Ce que nous vivons n’est qu’un point de vue dans l’espace-temps.

Il n’y a pas qu’une vérité, pas qu’une blessure, pas qu’un chemin.

Nous sommes faits de matière visible et de forces invisibles.

Traumatisme, croyance, loyauté, mémoire familiale…

Tout ça peut sembler figé.

Mais tout ça peut aussi brûler et se transformer.


 Peut-être que le trou noir, c’est aussi le lieu inconscient en nous.

Celui qui paraît fermé, éteint, anesthésié.

Et qui, sans prévenir, peut s’illuminer.


Et si cet éclat cosmique n’était pas seulement un événement astronomique,

mais un rappel ?

Un écho du vivant en nous ?

Un appel à changer de conscience ?


 Même ce qui semblait endormi peut changer.

Même ce que tu croyais figé peut s’éveiller, peut surgir.

A évoluer !


RÉF.: Corinne Hanon, 


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lundi 14 juillet 2025

Vous ressentez un malaise… sans comprendre pourquoi ? Appel-moi, je travail averc l' Hypnose, EMDR, accompagnement thérapeutique

 Vous ressentez un malaise… sans comprendre pourquoi ? Appel-moi, je travail averc l' Hypnose, EMDR, accompagnement thérapeutique



Il n’y a pas de drame. Pas de conflit. Et pourtant, quelque chose en vous pèse.

Un flou intérieur. Une fatigue émotionnelle. Un vide que rien ne semble combler.


💬 Vous vous le dites peut-être :


« Tout va bien, mais rien ne va vraiment. »


Ce que vous vivez n’est pas anormal. C’est un signal.

Un appel discret de votre corps et de votre inconscient.


Il ne s’agit pas d’un simple passage à vide.

C’est une perte d’alignement.

Avec vous-même. Avec vos vrais besoins. Avec ce que vous avez dû mettre de côté trop longtemps.


Et si c’était le moment de revenir à vous ?

Hypnose, EMDR, accompagnement thérapeutique…

Je vous propose un cadre simple et respectueux pour accueillir ce malaise flou et l’éclairer.


Pas besoin de tout comprendre pour commencer.

Pas besoin d’aller vite.

Seulement le désir de retrouver un lien clair avec soi, au-delà des automatismes et des rôles.


Ce travail ne vous transforme pas en quelqu’un d’autre.

Il vous reconnecte à qui vous êtes quand vous arrêtez de fuir.


Ce que vous gagnez :

Un espace pour poser vos ressentis sans jugement


Une écoute précise, respectueuse de votre rythme


Des outils concrets pour sortir de la confusion intérieure


Une alliance thérapeutique stable et professionnelle


📩 Prêt(e) à revenir chez vous ?

Prenons le temps d’en parler.

Un premier pas peut tout changer.


👉 Contactez-moi ici par message.

RÉF.:Corinne Hanon, https://sourceensoi.com/ , 

et Fb