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OTTAWA - La Gendarmerie royale du Canada a dû faire face à plus de 700 plaintes officielles de harcèlement au travail au cours des dernières années de la part de ses employés policiers et civils, révèle un rapport de la Commission des plaintes du public contre la GRC.
Environ 90 pour cent de ces plaintes impliquaient de l'intimidation.
Selon la commission, les données consultées ne lui permettent pas d'identifier un problème systémique de harcèlement sexuel au sein de la police fédérale.
«Comme il a été indiqué tout au long du rapport de la Commission, les données empiriques recueillies relativement aux plaintes qui ont été déposées de manière officielle dans le cadre du processus établi de règlement des plaintes de harcèlement n'étayent pas l'hypothèse selon laquelle la GRC est aux prises avec un problème systémique de harcèlement sexuel ou de harcèlement fondé sur le sexe en milieu de travail», écrit-on en conclusion.
La commission a examiné 718 plaintes officielles de harcèlement au travail à la GRC déposées entre 2005 et 2011.
Le document signale que ces chiffres n'illustrent probablement qu'une partie de la situation, car la façon de faire de la police fédérale canadienne n'encourage pas les employés qui se croient lésés à déposer une plainte.
Selon le rapport d'enquête, «il se peut que la documentation n'englobe pas toutes les allégations formulées, puisqu'il est possible que les allégations aient été détournées au début du processus vers un mécanisme de traitement des plaintes à l'amiable».
Au total, la commission a mené 37 entrevues et reçu 63 présentations.
«Il faut énormément de courage aux gens pour aller de l'avant et déposer ce genre de plaintes - le fait qu'ils soient continuellement rabaissés, ignorés et rejetés est un scandale, a déclaré un membre civil de la GRC. Cela favorise aussi un environnement où les gens ne disent rien.»
Le rapport cite aussi un autre témoignage pour illustrer les conséquences que le harcèlement au travail peut avoir sur la carrière des personnes qui en sont victimes.
«La plainte de harcèlement que j'ai déposée contre un officier assermenté de la GRC a eu des effets dévastateurs sur moi et ma carrière à la GRC», a affirmé un membre régulier de la force policière.
Le rapport recommande notamment qu'un mécanisme externe d'examen des décisions en matière de harcèlement à la GRC soit mis en œuvre.
Dans le secteur syndiqué du monde de la santé le mal existe ,mais pour intimider les employés a performer ou a craquer pour éliminer un employé pré-retraité.Ce manège est copié par bien d'autre entreprise,ou le secteur public comme chez les pompiers de mouriale!