Vivez le moment présent:
Redouter constamment l'avenir ourrit nos scénarios catastrophes. Avoir peur de ce qui pourrait arriver est la définition même de l'anxiété. A l'inverse, ne pas se soucier du futur, c'est accepter de vivre dans le présent en ayant la conviction que tous nos besoins trouveront satisfaction au moment opportun.
Avec le temps, on perd cette faculté qu'on avait, enfant, de demeurer dans le présent. Quand les difficultés et les contraintes se pointent, on se met a regretter ses fautes passées et, si on se borne a na regarder que ses échecs, on finit par se convaincre qu'on n'est pas doué pour la vie et on se met a craindre pour l'avenir. Croire, comme plusieurs, que nous n'arrivons jamais a être heureux, que personne ne voudra de nous et que la vie est ingrate fixe complètement notre esprit sur nos faiblesses. On vit dans l'angoisse de se tromper, d'être jugé ou de subir les coups durs que la vie peut nous envoyer n'importe quand. A l'opposé, on se vautre tellement dans les souvenirs et les erreurs du passé qu'on a du mal a réintégrer le moment présent.
La meilleure façon d'aborder la vie au présent réside dans une attitude positive. On doit pour cela se ramener a l'ordre et se concentrer sur ses forces, sa capacité a agir et sa faculté d'être reconnaissant pour ce qu'on a. On prend le temps de s'arrêter, de savourer, de remercier la vie et d'apprécier ce que l'on possède et l'amour des autres. Vivre au présent nous permet de prendre conscience de l'impermanence des choses et de toujours remettre nos choix de vie bien haut de notre liste de priorités.
Se ramener dans le présent:
Le moyen le plus facile de se ramener dans le moment présent est de s'arrêter pour constater qu'on respire et pour se concentrer sur sa respiration. Ces quelques secondes ou l'on ne s'attarde qu'a son souffle, on les vit exactement sur la pointe du moment présent. C'est précisément ce en quoi consiste la méditation: prendre conscience de soi dans le moment présent.
L'insécurité du dépendant fait qu'il a du mal a rester dans le moment présent et le codépendant est continuellement en mode planification. Le vite ne vit pas le présent, car il est trop préoccupé a résoudre des problêmes et a aller de l'avant, alors que le lent glisse souvent dans la procrastination en pensant vivre le moment présent.
Quand le moment présent n'est pas agéable ou facile a vivre, l'attitude a adopter est d'observer, avec bienveillance, ce qui se passe en nous, nos états d'âme ou nos sensations physiques. On accepte de vivre ce moment sans analyser ni juger la situation,mais plutôt en prenant du recul pour mieux comprendre les causes de son désagrément ou pour apprendre quelque chose sur soi.
Les obstacles a notre volonté de vivre dans le moment présent sont nombreux et les plus importants sont en nous. Notre petite voix intérieure, écho de notre égo, fait beaucoup pour nous distraire. Qu'on se raconte de veilles histoires ou qu'on s'en crée de nouvelles, c'est la même chose: on se fait du cinéma qui nous distrait du présent. Et cela, sans compter toutes les sources de stress etd'anxiété qu'il faut calmer, les tensions qu'il faut détendre, etc. Quand on perd le centre d'attention et qu'on se sent dériver vers ses douleurs et ses peurs, la solution est de seramener le plus vite possible dans le moment présent de se concentrer sur sa respiration et de se forcer a prendre pleinement conscience de ce qui se passe la ou la vie se déroule réellement.
Vivre dans l'avenir:
On a beau vouloir être dans l'ici et maintenant, il est difficile d'aller de l'avant dans sa vie sans planifier un tant soit peu son avenir. Il y a toutefois une grande différence entre se projeter dans l'avenir en étant en proie a sa tristesse, a sa colère ou a sa culpabilité et concevoir sa vie, orienter ses choix en fonction des besoins que l'on doit satisfaire au présent pour se sentir bien. Avec une telle attitude, on ne risque jamais de faire d'erreurs, puisque tout est l'objet d'une expérience de vie dont on ne peut que tirer des enseignements et qui nous aidera a nous améliorer.
Par ailleurs, nos attitudes sont déterminées par nos pensées et se traduisent par nos émotions qui, elles se manifestent dans nos comportements. Mais au départ, il faut toujours nous rappeler que nous avons le contrôle sur nos pensées, sur nos sources de réflexion et d'influence. Si nous ne pouvons nous empêcher de nous comparer aux autres, il peut cependant être bénéfique de choisir nos points de comparaison de façon a mettre en valeur nos forces et nos atouts.
En outre, on doit se souvenir que rien ne dure,les peines comme les joies. Voila pourquoi il est nécessaire de les vivres pleinement quand elles passent. L'exercice de la gratitude fait beaucoup pour nous apprendre a déterminer nous-mêmes notre état d'esprit et a élargir notre capacité a voir les possibilités qui s'offrent a nous. En pratiquant la gratitude, on peut en fin cesser de s'inquiéter, mieux on peut se conditionner a rechercher le meilleur de ce que la vie nous offre, mais encore faut-il être capable de le voir et de le reconnaître. Cela n,est possible que si l'on demeure dans le moment présent.
REF.: Merci a: Louise Sigouin,"si on s'aimait" , Tome 2.
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