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jeudi 9 octobre 2014

Les attaques à l’anthrax en 2001 : une conspiration interne aux USA ?



Voici un livre paru en anglais et qui ne sera sans doute jamais traduit ni publié en France, faute d’éditeur intéressé. Pourtant, il nous dévoile, preuves à l’appui, que les fameuses attaques à l’anthrax d’octobre 2001 ne sont qu’une gigantesque manipulation, étroitement liée aux attentats du 11-Septembre, et qu’elles ont probablement été menées par le même groupe de personnes au sein même de l’administration Bush. Leur but : faire porter le chapeau aux extrémistes islamiques, faire passer les lois liberticides PATRIOT Act, lancer les guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak et plus généralement la "Guerre au Terrorisme". Objectifs tous atteints, comme nous le voyons 13 ans après.


L’escroquerie de l’anthrax en 2001
Une affaire de conspiration interne aux USA
par Graeme MacQueen
SYNOPSIS

Les attaques aux lettres empoisonnées à l’anthrax en 2001 aux États-Unis ont tué cinq personnes et en ont blessé des dizaines d’autres. Elles ont rapidement été imputées aux extrémistes islamiques et à ceux qui les soutiennent, et ont servi de prétexte pour les guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak.
Elles ont également été utilisées pour justifier et accélérer le vote des lois USA PATRIOT Act, qui ont été présentées au Congrès alors que la première victime de l’anthrax tombait gravement malade.
En octobre 2001, l’une des hypothèses qui gagnaient du terrain était celle du "double coupable", à savoir qu’al-Qaïda avait perpétré ces attaques avec le soutien de l’Irak. De nombreuses preuves furent avancées pour corroborer cette hypothèse du double coupable, mais des chercheurs indépendants ont très vite découvert que ces spores d’anthrax provenaient non pas d’al-Qaïda ou d’Irak, mais d’un laboratoire situé aux USA et travaillant pour l’armée et les services secrets US.
Le FBI a alors déclaré avoir identifié le responsable des attaques et a clamé haut et fort qu’il s’agissait d’un « loup solitaire ». En 2008, le Bureau a désigné le Dr. Bruce Ivins de l’Institut médical des maladies infectieuses de l’armée US comme le « tueur à l’anthrax ». Même si le FBI reste toujours accroché à ce scénario « Ivins », cette hypothèse a rapidement été démontée au cours de ces trois dernières années. Elle est aujourd’hui traitée avec mépris non seulement par les scientifiques qui travaillaient avec Ivins, mais aussi et surtout par de nombreux journalistes et sénateurs américains.
Mais cela soulève la question : si Ivins n’a pas commis ce crime, alors qui l’a fait ?
Ce livre nous présente les éléments factuels qui montrent que :
  1. Les attaques à l’anthrax ont été menées par un groupe de personnes, et non par un « loup solitaire ». Elles sont, par conséquent, le fruit d’une conspiration, au sens où il s’agit d’un plan mené par au moins deux personnes, en secret, et dans un but illégal ou immoral.
  2. Le groupe qui a perpétré ce crime est constitué, pour la plupart, de personnes infiltrées au sein même de l’appareil d’État américain.
  3. Ces infiltrés sont les mêmes que ceux qui ont planifié les attentats terroristes du 11-Septembre.
  4. Les attaques à l’anthrax avaient pour but de faciliter une prise de pouvoir par une branche exécutive du gouvernement, en utilisant l’arme de l’intimidation contre le Congrès et la société civile américaine.
Elles avaient également pour objectif de provoquer l’assentiment et le soutien du public pour le revirement de la politique étrangère américaine, en remplaçant la Guerre froide par un nouvel ensemble global de guerres d’agression, la "guerre au terrorisme".

L’AUTEUR
Graeme McQueen est titulaire d’un PhD en Études bouddhiques à l’Université de Harvard et a enseigné pendant 30 ans au Département des Études de la religion à l’Université McMaster, où il a fondé et est devenu le Directeur du Centre d’Études pour la Paix, après quoi il a développé le programme d’Études pour la Paix et a supervisé le développement des projets en faveur de la paix au Sri Lanka, à Gaza, en Croatie et en Afghanistan. Graeme fut l’un des membres du Comité d’organisation des « Auditions de Toronto » qui se sont tenues en 2011 lors de la commémoration des 10 ans des attentats du 11/9, et il est coéditeur du Journal of 9/11 Studies.
Il est actuellement membre du 9/11 Consensus Panel, un groupe de 24 personnalités de différents pays qui à ce jour a produit, à l’aide d’une méthode rigoureuse utilisée dans le domaine médical, 44 Points de Consensus (intégralement traduits en français) réfutant point par point les affirmations officielles sur les attentats du 11-Septembre.
 Ce travail du 9/11 Consensus est disponible en français au format PDF

LE LIVRE
L’ouvrage est disponible en anglais sur Clarity Press.

CRITIQUES ET RECENSIONS
« Ce livre extrèmement troublant devrait être lu par tous les Américains qui réfléchissent »
Denis J. Halliday, Secrétaire général adjoint des Nations Unies,  1994-98


« Le professeur MacQueen nous apporte une nouvelle pièce au puzzle qui connecte les attentats terroristes du 11-Septembre avec les attaques à l’anthrax qui ont suivi immédiatement en octobre 2001 et qui ont été perpétrées de façon indiscutable par des agents au sein du gouvernement des États-Unis »
Francis A. Boyle, auteur des lois américaines implémentant la législation
pour la Convention sur les armes biologiques de 1972

« Finalement, un livre sort pour en finir avec cette histoire pondue par le FBI au sujet des lettres empoisonnées. Non seulement il n’existe aucune preuve que le scientifique Bruce Ivins ait commis ce crime – et il se trouve que sa fameuse flasque d’anthrax n’a jamais été formellement reliée aux spores utilisées pour ces attaques ( !), mais MacQueen nous révèle l’envers du décor, et nous montre que rien ne s’est passé comme on nous l’a raconté dans cette affaire d’anthrax. »
Meryl Nass, médecin, consultante en prévention et limitation
des risques de bioterrorisme auprès du Directeur du Renseignement
national et de la Banque Mondiale (World Bank)

« Graeme MacQueen fournit de nombreux éléments prouvant que les attaques à l’anthrax et les attentats du 11-Septembre, qui ont tous deux conduit le peuple américain vers la guerre, ont été menés par les mêmes personnes – haut placées dans le gouvernement américain. »
David Ray Griffin, auteur de « Un autre regard sur le 11-Septembre »
Editions Demi Lune) et de nombreux autres ouvrages sur le 11/9

« Le livre de MacQueen est un mélange d’éléments factuels et d’analyse de leurs implications. Ce n’est pas une théorie. Il fait avancer notre connaissance des faits, et met encore plus à mal la version officielle. »
Dr Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint au Trésor US

« Dans son livre ‘’ The 2001 Anthrax Deception’’, le Dr MacQueen nous révèle les multiples façons dont les Américains ont initialement été manipulés pour les amener à croire que les attentats du 11-Septembre et les attaques à l’anthrax étaient tous deux l’oeuvre de terroristes musulmans soutenus par l’Irak. Plus tard, lorsqu’il devint impossible de nier que l’origine des spores d’anthrax se trouvait dans un laboratoire biologique de l’armée américaine, toutes les soi-disant connexions qui avaient été mises en avant entre le 11/9 et l’anthrax ont soudainement disparu. Le Dr MacQueen nous montre qu’en réalité, le 11-Septembre et l’affaire de l’anthrax sont bien étroitement liées, et que les caractéristiques d’attentat sous fausse-bannière, et coup monté qui s’appliquent aux attaques à l’anthrax s’appliquent  également aux attentats du 11-Septembre. »
Barry Kissin, avocat américain,
auteur de ‘’ The Truth About The Anthrax Attacks’’

«… il mord à pleines dents le tabou de la « théorie de la conspiration » pour démontrer en détail que les propagandes successives de l’Administration et des médias qui ont accusé à tort al-Qaïda, et permis de semer la panique, et de mettre en place leur projet de domination globale… »
John McMurtry, diplômé de la Royal Society of Canada
et professeur universitaire émérite, auteur de
The Cancer Stage of Capitalism / from Crisis to Cure (2013).

« Le Pr. Graeme MacQueen a écrit un livre qu’il faut lire absolument, sur les attaques à l’anthrax aux USA, The 2001 Anthrax Deception. Même ceux qui ont suivi attentivement – et écrit abondamment – sur les lettres empoisonnées à l’anthrax de 2001 apprendront des choses à sa lecture. »
Washington’s Blog
 
Traduction IlFattoQuotidiano.fr


Pour en savoir plus sur l’affaire de l’anthrax :
  • Pour en savoir plus sur l’affaire de l’anthrax, lisez le remarquable ouvrage de Francis Boyle : "Guerre Biologique et Terrorisme", paru aux Éditions Demi-Lune Ce livre traite d’un sujet trop ignoré bien que d’une importance considérable. Liant le développement des capacités militaires US en matière de guerre biologique aux attaques à l’anthrax sur le Congrès en octobre 2001, BOYLE jette une lumière nouvelle sur les vraies raisons de ces attaques : l’instauration d’un système politique liberticide et le développement phénoménal de la recherche US sur la guerre biologique qui s’accorde avec les projets néo-conservateurs de guerre préventive biochimique.

Le taux de criminalité le plus bas depuis 40 ans alors pourquoi construire des prisons ?$?

L'État de l'incarcération ?..................ici au Canada, dirigé par des Bureaucratosaures !!!$!!!

Le taux de criminalité au Canada est à son point le plus bas depuis quarante ans. Alors pourquoi dépensons-nous des milliard$ de dollar$ à sévir contre le crime maintenant?  
(c'est tu parce que le Fédéral vendra plus tard au Provincial ses installations ).
Plus de cellules en prisons, des lois plus sévères pour la libération conditionnelle, des peines minimales obligatoires en plus: ils font tous maintenant partie du système de justice à coût trop élevé du Canada (nos avocats s'en réjoui$$ent)- et que de toutes ses bonnes idées ,qui ont lamentablement échoué aux États-Unis. (Voir plus de statistiques sur la criminalité)
Il y a 15,000 prisons au Canada.On vient d'en construire 2,700 !$!
Ça coûte $140,000/prisonnier par année pour une prison a construire au Canada !
Ça  coûte $260,000/prisonnier par année pour une prison(a sécurité minimum) a construire au Canada 
Et trois fois plus de vos impôts Fédérale ,pour une prison a sécurité maximum !$!  Alors Msieur Harpeur ,..........................Pourquoi ?$? C'est qui , qui devrait être emprisonné ?

 
Notre système de justice pénale est actuellement en cours de refonte radicale. Où cela mènera? Est-ce que le taux de criminalité continuer à baisser tout comme notre population augmente en prison? Que fait-on pour préparer les détenus à la vie après la prison? Voici quelques-unes des questions à l'étude dans un nouveau documentaire incisif qui ressemble à où notre système de justice pénale se dirige.Vers un cul-de-sac !$!

Alors que le Canada construit 2700 nouvelles cellules dans ses prisons fédérales - et renforce les lois qui gardera ces nouvelles cellules pleines - est-ce que notre gouvernement nous rend plus en sécurité ? Ou est-ce simplement un mouvement et une politique désuette qui ignore la recherche et les statistiques,pour mieux investir dans un autre éléphant blanc a lunette rose ?

"Sur la base de ce que nous entendons par le gouvernement, il semble que la criminalité est le problème le plus urgent auquel les Canadiens», explique dans l'émission "État de l'incarcération"  du cinéaste Andrew Gregg. "Il est frappant de constater que le taux de criminalité est le plus bas, alors que la construction des prisons est en expansion et la plus importante depuis les années 1930. Je voulais savoir pourquoi ».
La Prison du Texas "prisonA ":


Greg s'est rendu au Texas, un des états les plus acharnés "les plus dur a cuire" aux Etats-Unis, pour découvrir qu'ils sont en fait en train de fermer leurs prisons et d'investir massivement dans des programmes visant à obtenir leurs réhabilitations et leurs libérés. L'équipage est ensuite allé en Californie, pour voir comment leur droit de peine minimale obligatoire "des trois fautes" met quasiment en faillite l'état et paralyse le système pénitentiaire en augmentant la capacité de 200%. «Il était logique pour nous d'aller regarder ce qui s'est passé aux États-Unis parce que nous mettons en œuvre des idées ici qu'ils ont déjà essayé . Les Canadiens vivent essentiellement au nord de la plus grande expérience de l'incarcération du monde. Nous voulions voir si nous avons appris quelque chose de leur expérience. "

Le film raconte aussi l'histoire de Lifeline, un programme financé par le gouvernement fédéral basé à Windsor, en Ontario, conçu pour aider les détenus à long terme et les préparer à la vie à l'extérieur. Lifeline a remporté des prix et a été étudié et copié par des fonctionnaires de la justice dans d'autres pays. Il a même été saluée comme un succès sur le site web du ministère de la Justice du Canada, avant que son financement soit brutalement interrompue. Lifeline est un exemple de ce qui sera financé et ce qui ne fonctionne pas dans cette période de flux de justice pénale canadien.
Le Film de Peter Mackay dispose d'une interview exclusive avec le ministre et juge Peter Mackay

"C'est un sujet très complexe avec de nouvelles études qui afflux en permanence. J'ai été surpris d'apprendre que l'ajout de nouvelles prisons n'affecte pas le taux de criminalité », dit Gregg. «Je voulais m'assurer que nous avions une grande section de voix sur ces questions afin que les spectateurs entendent des criminologues, des gardiens, des militants communautaires, des universitaires et nommés par le gouvernement comme Kevin Page, l'ancien directeur parlementaire du budget, Howard Sapers l'enquêteur correctionnel du Canada et ministre de la Justice Peter Mackay.«Nous parlons également d'ex-détenus et des prisonniers actuels, y compris de condamnés pour meurtres multiples qui ont passés 37 années dans les deux systémes de prisons américaines et canadiennes et ils ont  beaucoup à dire sur ce qui se passe a l'intérieur."
 
L'État de l'incarcération est un brûlant regard qui amène à la réflexion sur une question très controversée que notre système de justice pénale subit une refonte majeure qui ne peut être efficace ou abordable, et pourrait même nous emmèner en arrière.


Source.:

Pour quelles raisons devient-on une taupe ?

Étouffé par les dettes? Précarisé par un petit penchant pour les Slaves flamboyantes ou les jeunes Asiatiques? Frustré du peu de reconnaissance de votre employeur? Attention, vous faites partie des cibles classiques pour les recruteurs de taupes, ou «sources humaines», dans le domaine de l'espionnage surtout. C'est aussi l'une des raisons qui peuvent vous inciter à trahir votre organisation de votre propre initiative.
Lorsque vient le temps de dénicher LA taupe, les agents du recrutement devront d'abord établir le profil psychologique des cibles potentielles pour détecter leurs points faibles. Ils sont assistés en cela par des dépisteurs, qui peuvent agir sous le couvert d'un statut diplomatique.
Dans le jargon de l'espionnage, ces points faibles sont résumés par l'acronyme AISE: Argent, Idéologie, Sexe et Ego ou émotion (En anglais: Money Ideology Sex et Ego). Le C, pour chantage ou compromission, peut aussi aller de pair avec le S...
C'est dans l'une de ces lettres que se cache certainement la motivation qui aurait poussé le militaire canadien Jeffrey Paul Delisle à transmettre des secrets militaires aux Russes et l'ex-analyste du SPVM Ian Davidson à tenter de vendre une liste de sources au crime organisé. C'est le policier qui aurait pris l'initiative de prendre contact avec «l'ennemi». Tout comme c'est l'agent de la GRC Gilles Brunet, aujourd'hui mort, qui a offert ses services au KGB dans les années 60 et 70, selon les dires de son contrôleur soviétique.
Argent > L'ex-policier Ian Davidson aurait offert sa liste pour 1 million. À 58 ans, il avait pris une nouvelle hypothèque sur sa maison. Le motif financier est donc une explication plausible.
Le monde de l'espionnage fourmille de cas similaires. Sergei Tretyakov, qui fut chef de mission des espions russes au Canada, est devenu agent double pour le compte de la CIA en 1997 alors qu'il venait d'être muté à l'ONU, à New York. Il a transmis près de 5000 documents ultrasecrets aux Américains ainsi que les noms de plusieurs taupes au Canada. Tretyakov a dit avoir agi par conviction, dégoûté par la situation politique en Russie. Ceux qui l'ont connu ici n'en croient pas un mot. L'homme était connu pour son goût du luxe. Il a touché plusieurs millions de dollars et mené une vie de pacha jusqu'à sa mort subite, en juin 2010.
Idéologie > Rejet du système occidental, pacifisme, souci de l'amitié entre les peuples, autant de prétextes qui ont motivé une cohorte de scientifiques, d'universitaires et autres intellectuels à collaborer avec l'Est au temps de la guerre froide. Le KGB les surnommait les «idiots utiles». À l'inverse, la chute de l'empire soviétique a provoqué une vague de défections et de trahisons dans ses services secrets. Par exemple, le colonel Vladimir Vetrov, alias Farewell (son histoire a été racontée dans un film). Désabusé, considérant le KGB comme une «vieille putain fatiguée», il a collaboré avec la DST (Direction de la surveillance du territoire) française avant d'être arrêté et tué.
Sexe > Le «stratagème de la belle», ou «pot de miel», est l'arme favorite des services secrets asiatiques. Ingénieurs d'une firme aéronautique en visite à Pékin, politiciens canadiens, nombreux sont ceux qui sont tombés dans le honey pot. Anna «Chapman» Kouchtchenko, l'espionne russe arrêtée en 2010 à New York avec d'autres membres de son réseau, aurait abondamment joué de ses charmes, en particulier auprès du milieu de la finance.
Le sexe peut aussi être complété par du chantage, à l'aide de photos ou de vidéos compromettantes.
Ego > La frustration due à une carrière stagnante est l'un des motifs avancés pour expliquer le pire cas de trahison au sein du contre-espionnage américain, celui de Robert Philip Hanssen. Pendant 15 ans, cet analyste du FBI a donné au KGB, puis au SVR, des milliers de documents ultra-secrets en échange de plus de 600 000$ et des diamants. Arrêté en 2001 - il avait lui-même communiqué avec le KGB en 1985 -, il est depuis emprisonné à vie. En URSS/Russie, son geste a entraîné la mort de sources américaines démasquées.


Source.:

mercredi 8 octobre 2014

Cibler les sources des journalistes, c'est cibler le journalisme


Quand la police traque les sources journalistiques


Le 23 septembre dernier, mon téléphone a sonné en début d'après-midi. Numéro non identifié. Au bout du fil, un homme s'identifie comme Michel Comeau, enquêteur à la Sûreté du Québec.
Voici, au meilleur de mon souvenir, et sur la foi de notes prises immédiatement après les faits, ce qui s'est passé après.
«Il faudrait que je vous voie.
- OK... À quel sujet?
- Euh, écoutez, je vais vous en parler en personne. Êtes-vous disponible maintenant?
- Maintenant, non, je suis en déplacement pour La Presse...
- Il faudrait que ce soit le plus tôt possible. On peut aller vous voir, ou vous pouvez venir à la Sûreté du Québec.»
J'étais curieux. Et j'étais inquiet. La police qui m'appelle, ça semble urgent, on refuse de me dire l'objet de la rencontre: j'ai imaginé quelques scénarios déplaisants impliquant des proches ou ma personne.
«Bon, OK. À La Presse, à 18h.
- Parfait, a répondu Comeau, soudainement très pressé de raccrocher. Merci, on se voit t...
- Un instant, l'ai-je interrompu. C'est à quel sujet? Est-ce que ça a un rapport avec ma job?
- Hum, écoutez, je vais vous dire ça tantôt.»
À 17h50, texto de Comeau, en débarquant de la voiture: Patrick! Un peu mal à l'aise d'aller te rencontrer à La Presse. Aurais-tu un endroit neutre proche de ton bureau?
«Mal à l'aise» ? Misère...
Starbucks, à côté du journal, ai-je signifié au cachottier policier provincial.
Le sergent Michel Comeau est arrivé avec son partenaire, le lieutenant Patrick Tremblay. Cheveux en brosse, petit, d'un âge qui doit frôler celui de la retraite à la SQ. L'autre, un géant, mon âge. Les deux portaient un costard sorti du même tailleur sans talent qui habille tous les agents en civil de la SQ.
Comeau et Tremblay, qui travaillent pour la division des Normes professionnelles de la SQ, étaient très souriants, très amicaux. Ils ont ouvert la discussion en s'intéressant à mon travail. Dans mon souvenir, Comeau et Tremblay étaient:
1. Sincèrement impressionnés par mon habileté à jongler avec La Presse, Deux hommes en or et mes commentaires chez Paul Houde, au 98,5 FM: «T'es partout!»
2. Sincèrement admiratifs de mon talent: «C'est bon, c'que tu fais!»
3. Sincèrement fan de l'émission Deux hommes en or: «Je regarde ça avec ma femme, le vendredi!»
4. Sincèrement convaincus que le journalisme est «tellement important!»
Bref, je ne les sentais pas sincères du tout.
On aurait dit deux récents diplômés du cours Comment se faire des amis? de l'institut Dale Carnegie qui testaient leurs nouvelles techniques sur moi...
Je ne savais toujours pas de quoi les deux flics voulaient me parler. Mais je savais qu'il y avait une crosse dans l'air.
J'ai arrêté de parler.
Comeau a fini par dire:
«Tu sais pourquoi on veut te voir, non?
- Non.
- Ben là, t'as quand même une idée?
- Aucune idée, Michel.
- Sérieux?
- Sérieux.»
J'ai pensé que si le sujet du meeting était SI évident, pourquoi diable ne pas m'en avoir parlé au téléphone plus tôt?
«On enquête sur l'affaire Ian Davidson.
- OK.»
Là, j'ai tout compris.
***
Comeau et Tremblay me conviaient à une partie de pêche, dont j'étais le poisson, afin de connaître les sources de La Presse, quand le journal a raconté les dessous de la traque du policier ripou Ian Davidson, qui a tenté de vendre la liste des informateurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à la mafia.
Le 18 janvier 2012, avec Fabrice de Pierrebourg et Vincent Larouche, j'ai signé un texte rempli de détails sur la traque frénétique de Davidson par ses anciens collègues du SPVM, à l'automne 2011. Un texte qui nommait Davidson. Celui-ci s'est suicidé, ce jour-là.
«T'as deux choix, m'a dit Comeau. Un, tu te lèves et tu t'en vas: t'es pas obligé de nous parler. La jurisprudence est claire! Les journalistes ont le droit d'avoir des sources et de les protéger!
- OK.
- Deux, tu nous parles, pour aider cette personne-là...»
C'est alors que l'autre flic, Tremblay, appliquant sans doute la troisième partie de son cours chez Dale Carnegie, s'est penché vers moi, le non-verbal full empathique:
«On le sait que c'est une bonne personne, cette personne-là.
- Oui, a fait Comeau en se penchant à son tour vers moi, l'image même de la sollicitude, c'est une très bonne personne...»
J'oublie la façon exacte dont Comeau m'a présenté la chose, mais il m'a dit que si d'aventure j'acceptais d'expliquer à la police les motivations de cette «bonne personne», ils pourraient appuyer moins fort sur le crayon, au moment de déposer des accusations. Accusations imminentes, m'a-t-il juré.
***
Appuyons sur pause, avant d'aller plus loin.
Parfois, des sources aident les journalistes. Ce sont des gens qui ne sont pas autorisés à parler aux journalistes. Des gens qui ont leurs propres raisons de vouloir parler, de lever le voile sur des enjeux que le pouvoir - l'État, les partis politiques, des intérêts syndicaux, des gens d'affaires - voudrait occulter.
L'enquêteur Comeau avait raison: les tribunaux, la Cour suprême en tête, encadrent cette relation privilégiée entre les journalistes et leurs sources confidentielles d'information. Ce n'est pas une relation aussi protégée que celle d'un avocat et de son client. Mais elle est plus protégée que celle entre un boucher et son client...
Sans sources confidentielles, il n'y a pas de journalisme digne de ce nom. Il y a des communiqués de presse et des versions officielles écrites par des faiseurs d'image qui ont tout à gagner à vous présenter la version Disney des choses, une version rose qui sent - vous l'aurez deviné! - le lilas.
Or, depuis quelques années, il y a une réelle paranoïa par rapport aux sources des journalistes au sein de l'État québécois, qu'il soit géré par le PQ ou le PLQ. Les vices du système importent peu: il faut débusquer ceux qui informent les journalistes sur ces vices. Et le pouvoir utilise la SQ pour trouver ces sources. Le but étant de vous présenter la version des choses qui plaît au pouvoir, celle - eh oui! - qui sent le lilas.
Je ne suis pas journaliste d'enquête. Mais parfois, je fais des enquêtes, je participe à des enquêtes avec des collègues.
Et j'ai cette règle, bien simple: je ne parle pas des sources. Jamais. Je ne dis pas à qui je parle. À qui je ne parle pas. De quoi je leur parle. Ou pas.
Je ne parle des sources à personne, ni à ma mère morte, ni à mes blondes, ni à mon chat.
Et surtout pas aux flics.
***
Comeau venait donc de me donner deux options.
«Ça va être l'option un, Michel. Je vais me lever et m'en aller.
- On respecte ça.
- À qui je parle, à qui je ne parle pas, désolé, ça ne regarde personne.»
Il m'est passé par la tête que je ne savais même pas qui était cette «bonne personne» dont Comeau et Tremblay voulaient me parler. La Presse avait, sur l'affaire Davidson, des sources...
Je me suis levé. Comeau, encore assis, m'a alors dit de garder le silence sur cette rencontre et sur ce qui venait de s'y dire, même s'il ne s'était rien dit de conséquent.
«Si tu en parlais, m'a-t-il dit, ça pourrait être vu comme une entrave au travail des policiers.»
L'article 129 (a) du Code criminel canadien touche l'entrave au travail des policiers. Comeau était donc en train de me menacer, à mots à peine voilés, de me coller une accusation criminelle.
Je m'attends donc à ce que le sergent Comeau vienne m'arrêter prochainement. Parce que je viens d'écrire tout ce que j'ai vu et entendu dans le piège à con qu'il m'a tendu.
Sinon, il me faudra prendre ses paroles pour ce que je crois qu'elles étaient: des menaces vides.
***
Permettez que j'appuie sur pause, encore une fois.
La SQ, en 2002, est allée à Laval, avec les pouvoirs de la police, pour enquêter sur l'administration Vaillancourt. Et elle n'a rien trouvé! Sachant ce qu'on sait aujourd'hui sur Laval, sachant que c'était un dépotoir de collusion à ciel ouvert, c'est à mon sens une autre preuve que la SQ est une police politique qui n'embête jamais trop, trop le pouvoir...
La SQ a vu une de ses enquêtes sur la FTQ capoter, il y a quelques années. Pourquoi? Parce que quelqu'un, à la SQ, a prévenu le gouvernement de Jean Charest que cette enquête était en cours. La FTQ, mystérieusement, a su qu'elle était visée. Les cibles ont cessé de se parler au téléphone. L'enquête a avorté.
Y a-t-il eu une enquête criminelle pour savoir qui, à la SQ, a prévenu le gouvernement?
Non.
Y a-t-il eu une enquête criminelle pour savoir qui, dans le gouvernement Charest, a prévenu la FTQ?
Non.
La SQ, sur ordre de Québec, a plutôt déclenché une enquête pour savoir... qui a raconté les dessous de cette enquête avortée au Journal de Montréal.
Le pouvoir n'aime pas quand ses versions roses, qui sentent le lilas, sont contredites. La SQ est alors utilisée pour faire peur à quiconque voudrait parler. Le pattern est connu.
***
Jeudi dernier, j'ai appelé mon ami Félix Séguin, journaliste à TVA Nouvelles, pour le féliciter d'un scoop, un scoop portant justement sur l'affaire Davidson: la fuite était plus grave que la police ne l'avait admis à l'origine et Félix l'a prouvé, avec son collègue Andrew McIntosh.
«Si t'as cinq minutes, lui ai-je dit, je voudrais te voir aujourd'hui. Faut que je te parle d'un truc.
- Tu veux me parler de ta rencontre avec la SQ?»
Je suis tombé à la renverse.
«Comment tu sais ça?!
- Un contact me l'a dit. Et y a des policiers qui laissent entendre que tu offres une belle collaboration...»
Félix savait bien, en entendant cette fable, que c'était de la merde. Mais j'y voyais maintenant plus clair: non seulement la SQ était allée à la pêche avec moi, non seulement elle avait tenté de me piéger, mais elle laisse en plus courir le bruit que je parle, tactique d'enquête vieille comme le monde...
Il y a un mot pour ça, il commence avec un «c» et il rime avec soeur.
On dira que c'est une affaire de journalistes. Faux. C'est une affaire qui concerne tout le monde: la SQ met plus d'efforts à traquer les sources des journalistes qu'à coffrer les amis du pouvoir. Cibler les sources des journalistes, c'est cibler le journalisme.
Inquiétant.

La version de la Sûreté du Québec

Michel Forget, directeur des communications de la Sûreté du Québec, a défendu la conduite des enquêteurs Comeau et Tremblay, qui ont tenté d'inciter un chroniqueur de La Presse à révéler des sources journalistiques.
«Initialement, on suspectait une fuite policière. La plainte émanait du Directeur des poursuites criminelles et pénales. Oui, le supérieur des enquêteurs, l'inspecteur-chef Mario Smith, pour une rencontre de cette importance, en avait été informé. J'ignore s'il était au courant du modus operandi choisi par les enquêteurs pour vous rencontrer.
«Oui, j'étais au courant que les enquêteurs allaient vous rencontrer. Non, je ne savais pas de quelle façon ils allaient vous approcher.
«S'ils ont préféré vous rencontrer hors de La Presse, c'est par souci de discrétion envers la personne que l'on rencontre, afin qu'elle n'ait pas à expliquer à ses confrères pourquoi elle rencontre la police.
«Non, vous n'avez pas été mis sur écoute pour cette enquête. Vous n'avez pas été suivi. Ni vos collègues journalistes.
«Non, ce n'est pas du tout normal que le journaliste Félix Séguin ait appris que la SQ vous avait rencontré. Si quelqu'un en a parlé, c'est un manque d'éthique.
«Si vous rapportez le verbatim de votre rencontre avec la police dans La Presse, et que ça ne nuit pas à l'enquête, non, vous ne serez pas accusé d'entrave au travail des policiers. Si ce que vous rapportez nuit à une enquête, tout est subjectif par la suite.
«Dire à quelqu'un qu'il peut être accusé d'entrave s'il parle d'une rencontre avec la police, ce n'est pas des menaces. C'est une façon de conclure une rencontre.»


Source.:

L'orgasme vaginal et le point G n’existent pas selon une nouvelle étude

L'orgasme vaginal et le point G n’existent pas. Voici les conclusions d’une étude scientifique publiée dans la revue médicale Clinical Anatomy.Sexy couple in bed
Les auteurs de la recherche soutiennent qu’il n’existe pas différents types d’orgasmes chez la femme. Le terme générique d’«orgasme féminin» devrait être utilisé, puisque l’«orgasme clitoridien» est un mythe, rapporte le Daily Mail.
Les experts affirment que la majorité des femmes n'ont jamais atteint l'orgasme pendant la pénétration. Ces dernières croient avoir un problème sexuel, basé sur des croyances populaires irréelles : l’orgasme vaginal.
Les chercheurs ont conclu que le clitoris, aussi appelé «pénis féminin», est la clé de l’orgasme chez la femme. Comme c’est le cas pour l’homme, la jouissance n’est pas possible si cet organe n’est pas stimulé.
Le docteur Vincenzo Puppo, qui a coécrit l’étude, affirme qu’«après avoir éjaculé, l’homme peut continuer à embrasser et caresser sa partenaire pour la mener à l’orgasme».
La taille importe
L’étude controversée survient quelques mois après celle qui a révélé que la taille du clitoris d'une femme peut nuire à sa capacité de jouir.
Publiées dans le Journal of Sexual Medicine, les recherches américaines ont prouvé que le clitoris des femmes qui atteignent difficilement l’orgasme est petit et situé loin du vagin.
Cette étude pourrait aider les chercheurs à élaborer un traitement pour les femmes souffrant d'anorgasmie (absence d’orgasme).


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