Une étude récente a découvert que certaines crèmes solaires n’offrent pas la protection annoncée. Découvrez lesquelles.
On nous vend l’idée qu’un FPS plus élevé offre la protection la plus
efficace contre les rayons UV. Dans les faits, aucune étude à ce jour
n’a démontré qu’un FPS de plus de 50 soit réellement meilleur. Qui plus
est, certains produits qui annoncent une protection supérieure ne
satisfont pas les critères, créant ainsi un faux sentiment de sécurité
chez l’utilisateur. L’agence Consumer Reports a analysé 70 marques
différentes d’écrans solaires et a découvert que 43 % des produits
étudiés offraient une couverture inférieure à celle annoncée.
L’étude
s’est portée sur les lotions, les vaporisateurs et les tubes, toutes
formules confondues. Les résultats démontrent que seules 26 % des
formules minérales, qui utilisent des ingrédients tels que le dioxyde de
titane et/ou l’oxyde de zinc, offrent la protection annoncée sur
l’emballage, contre 58 % des produits à base chimique, une tendance
observée depuis quatre ans.
17 marques disponibles au Canada et
aux États-Unis se sont retrouvées sur la liste des produits recommandés,
incluant plusieurs produits de Coppertone, La Roche-Posay, Neutrogena
et Avon. Les meilleurs conseils pour se protéger demeurent d’appliquer
un écran solaire de 15 à 30 minutes avant l’exposition au soleil,
d’éviter l’exposition prolongée, surtout durant la période de pointe
entre 10 h et 16 h et de réappliquer l’écran solaire régulièrement.
Consumer Reports a cependant tenu à spécifier que leur méthode d'essai
différait de celle utilisée par les compagnies à l'origine des produits
et la FDA (
« Food and Drug Administration
») ce qui explique la différence dans les résultats obtenus.
Voici quelques-uns des produits recommandés :
- Aveeno Active Naturals Protect + Hydrate, FPS 30
- Banana Boat Sun Comfort en vaporisateur, FPS 50
- Avon Sun + pour le visage, FPS 40
- Equate Sport, FPS 30
- Neutrogena Beach Defense, FPS 70
- La Roche-Posay Anthelios lotion ultra-fluide, FPS 60
- Coppertone Water Babies, FPS 50
On nous le répète depuis fort longtemps : il faut appliquer de
la crème solaire afin de se protéger du cancer et du vieillissement
prématuré de la peau. Or, des études réalisées par des chercheurs
démontrent que les ingrédients contenus dans les produits solaires
seraient néfastes, voire même dangereux pour notre santé. Que faire dans
ce cas? La question se pose !
Une récente étude de
l’Environmental Working Group (EWG)
affirme que
plus de 80 % des écrans solaires ne respectent pas leur
promesse et sont dangereux pour la santé. Pour arriver à cette
statistique, l’organisme dédié à la protection de la santé, mais aussi
de l’environnement a analysé 1700 produits disponibles aux États-Unis et
au Canada.
Certains produits ressortent comme étant plus dangereux, en raison notamment de l’utilisation de
l’oxybenzone - un perturbateur endocrinien- et du
retinyl palmitate
- une forme de vitamine A- instable au soleil. Cependant, il faut faire
des
nuances selon le Dr. Ari Demirjian, dermatologue à Montréal. «
On
ne peut pas dire que ces produits sont toxiques, puisque Santé Canada
n'a pas émis d'avis quant à un de ces ingrédients là. Toutefois,
explique-t-il, ces produits (oxybenzone et rétinol de palmitate) causent
des controverses et on peut facilement les éviter en choisissant des
crèmes solaire qui n'en contiennent pas.»
Des compagnies proposent également des crèmes dont le
facteur de protection solaire
(FPS) est supérieur à 70. Or, selon l'EWG, aucune étude ne prouve qu’un
FPS supérieur à 50 offre une réelle protection supplémentaire. Pire
encore, cela peut augmenter le sentiment de sécurité des gens, selon le
Dr Demirjian. « Un FPS plus élevé ne veut pas dire qu'on est mieux
protégé explique-t-il. Un FPS de 30 suffit pour la majorité des gens.
Pour les gens qui souffrent de problèmes particuliers, on peut se rendre
à 50.» Un FPS supérieur à 60 peut devenir dangereux selon lui. «Les
gens croient qu'ils peuvent en mettre une fois seulement et qu'ils sont
protégés pour toute la journée. Or, il faut en appliquer aux deux
heures, peu importe le FPS utilisé.»
Certains produits de marque Neutrogena, Banana Boat et Coppertone, ,sont notamment visés par l'étude réalisée par l'EWG
.Un exemple, la crème Coppertone sport approuvée par l'association Canadienne de dermatologie contiennent les ingrédiens douteux comme le retinyl palmitate et de l’oxybenzone,tous deux produit par la cie Schering-Plough Canada inc une filiale de la cie a scandale Merck & Co. inc.La meilleur marque tablette chez le pharmacien est Hawaiian tropic qui est reconnue aussi par l'association Canadienne de dermatologie et fabriqué par la cie responsable Edgewell personal care Canada.
Nota: Merck était impliqué dans des scandales comme le médicament Vioxx, elle a décidé de verser 4,85 milliards
USD pour mettre un terme aux poursuites judiciaires
4.Cela après que la Food and Drug Administration ait estimé que le
Vioxx est responsable de 88 000 à 139 000 crises cardiaques
14,dont 27 785 décès, entre 1999 et 2003
15.Et pour la Gardasil : selon l'
étude clinique de phase III approuvée aux États-Unis par la
Food and Drug Administration (FDA), le vaccin
Gardasil augmenterait selon cette étude le risque d'avoir des lésions
précancéreuses, et donc un risque de développer le cancer, et a donc
dans ce cas l'effet inverse de celui voulu
5.Des jeunes filles ont développé, à la suite de leur vaccination, une
maladie auto-immune comme la
sclérose en plaques (SEP), ou le
lupus.
Et tous ces médicaments ont été commercialisés même si en laboratoire ,des sujets cobaye en mourraient !
Merck est financièrement performant mais socialement parlant extrêmement irresponsable !$!
Comment bien choisir son écran solaire
Après
plusieurs études, certains ingrédients sont pointés du doigt. On les
accuse notamment d’irriter la peau ou de causer des allergies, d’être
possiblement responsable en ce qui concerne les dérèglements hormonaux,
mais aussi d’être plutôt instable chimiquement au soleil. Voici donc une
liste des ingrédients à privilégier et ceux à éviter.
Ingrédients à privilégier :
- Parsol 1789 ou avobenzone avec Mexoryl (SX et XL) ou octocrylène
- Tinosorb (ou bemotrizinol)
- Oxyde de zinc
- Dioxyde de titane
- À privilégier également : porter un chapeau et des
lunettes lors d’exposition entre 10 et 14 h. N’oubliez pas d’appliquer
de la crème solaire régulièrement, et de 15 à 30 minutes avant de
s’exposer. Il faut également réappliquer de la crème solaire après la
baignade ou une activité intense.
- Pour les bébés de plus de six
mois et les enfants, le Dr. Ari Demirjian suggère une protection
minéral (Oxyde de zinc ou dioxyde de titane)
Ingrédients à éviter :
- Oxybenzone
- Retinyl palmitate
- Benzophénones
- Octyl-méthoxycinnamate (OMC)
- Méthylbenzylidène camphre (4-MBC)
- Benzylidène camphre (3-BC)
- PABA (acide para-amonibenzoïque)
- Produits parfumés
- Les
écrans solaires en aérosol (on est plus susceptible de respirer des
produits chimiques qui pénètrent profondément dans les poumons)
- Un SPF supérieur à 50
Une application pour téléphones intelligents
L’EWG offre une application intéressante pour téléphone intelligent :
Skin Deep.
Vous n’avez qu’à rentrer le code-barre du produit dans votre téléphone
intelligent pour y obtenir les informations sur le produit, ainsi qu’une
note sur 10. Malheureusement, tous les produits du Québec n’y sont pas
répertoriés, l’organisme étant basé aux États-Unis.
Comment agit la crème solaire ?
La
crème solaire agit comme un filtre pour les rayons UV. Pour être
vraiment efficace, votre choix doit s’arrêter sur une crème à large
spectre, qui agit à la fois contre les rayons UVA et UVB.
Dans chaque crème solaire, on retrouve deux filtres :
les physiques et les chimiques.
Les
filtres physiques : ils protègent la peau en réfléchissant les rayons
du soleil. Ce sont eux qui peuvent parfois donner une coloration
blanchâtre à la peau. Avec les années, ils ont été grandement améliorés)
Les filtres chimiques, quant à eux, absorbent les rayons du soleil.
Attention toutefois, certains filtres n’absorbent qu’un seul type de
rayon.
Sources.: Passeport Santé |
EWG | Dr. Ari Demirjian
Sources.: Web MD |
Consumer Reports