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samedi 4 juin 2011

Un "Poulet" qui fait cuire du poulet


Lévis - Un ex-policier reçoit un absolution conditionnelle

© Archives / Agence QMI
Lévis

Un ex-policier reçoit un absolution conditionnelle


LÉVIS - Un ex-policier de Lévis, Patrick L’Heureux, 25 ans, a bénéficié d’une absolution conditionnelle après avoir été reconnu coupable d’entrave au travail de ses confrères lors d’une enquête qui l’impliquait.
L’Heureux, alors soupçonné de violence conjugale, a menti à des agents de la paix qui se sont pointés chez lui et cherchaient à rencontrer la présumée victime.
Le juge André Plante a indiqué qu’il s’agit « incontestablement d’un manque de jugement commis sous l’emprise de la panique ». L’Heureux sera soumis à une probation de 12 mois et devra faire un don de 1000$ à Lauberivière. Il avait été acquitté de violence conjugale, mais reviendra devant la Cour pour faire face à d’autres chefs d’accusation d’entrave et d’usage de faux documents.
Le policier, qui avait un statut de « temporaire », n’a jamais été rappelé au travail. Il occupe maintenant un emploi dans une rôtisserie.

Payer vos impôts a tous les 21 ans !


Fiducies familiales - Les Bronfman veulent modifier leurs fiducies
Des membres de la famille Bronfman ont déposé hier un projet de loi privé pour que Québec les autorise à transmettre la fortune familiale à de nouveaux descendants.
© Agence QMI
Fiducies familiales

Les Bronfman veulent modifier leurs fiducies

MONTRÉAL – Le clan Bronfman souhaite redistribuer le patrimoine détenu par plusieurs de ses fiducies familiales. Des membres de la célèbre famille ont déposé un projet de loi privé, jeudi à l’Assemblée nationale, pour que Québec les autorise à transmettre la fortune familiale à de nouveaux descendants.
Les actifs d’une dizaine de fiducies sont concernés par la requête de la famille Bronfman. Il s’agit de fiducies, créées en 1942 par le Montréalais Samuel Bronfman, alors patron de Seagram.
L’homme d’affaires dirigeait à une certaine époque l’une des plus importantes distilleries de la planète, avec un portefeuille de 250 produits, dont Crown Royal. Il avait créé des fiducies aux bénéfices de ses enfants, Edgar Miles, Charles et Phyllis, aujourd’hui connue sous le nom de Phyllis Lambert. Son objectif était, entre autres, d’assurer la pérennité du capital.
« Dans les années 1940, les gens fortunés créaient des fiducies familiales qui étaient, en quelque sorte, éternelles. Elles ne payaient jamais d’impôt sur le gain en capital. Aujourd’hui, c’est impossible! Les fiducies sont imposées sur ces gains tous les 21 ans », a expliqué la fiscaliste Brigitte Alepin.
Mme Alepin a précisé que les anciennes fiducies ont conservé leurs privilèges en raison de clauses « grand-père ». La fiscaliste croit que la famille Bronfman pourrait jouir de tels avantages.
Les fiducies d’Edgar Miles Bronfman et de Phyllis Lambert ont été, dans les décennies subséquentes, divisées en plusieurs fiducies, aux bénéfices des enfants d’Edgar Miles, notamment. Les bénéficiaires de ces fiducies sont Edgar jr, Holly, Matthew, Adam, Sara et Clare.
Edgar senior, aujourd’hui âgé de 82 ans, est en charge des fiducies en question. Il souhaite que le gouvernement du Québec adopte une loi pour lui permettre de partager les actifs des fiducies entre un ou plusieurs de ses enfants, petits-enfants ou autres descendants plus éloignés.
Un juriste montréalais, qui préfère conserver son anonymat, a expliqué à Argent que seulement deux générations de descendants (Edgar Miles et ses enfants, par exemple) peuvent bénéficier de l’argent généré par une fiducie.
Selon l’expert consulté, de nouvelles fiducies doivent être créées pour que les petits-enfants d’Edgar Miles Bronfman jouissent, le moment venu, d’un capital important protégé par une fiducie. Le cas échéant, les fiducies devraient être dissoutes et leur capital versé au dernier bénéficiaire.
Le projet de loi a été présenté par le député de D'Arcy-McGee, Lawrence S. Bergman. Argent a contacté le politicien à quelques reprises mais M. Bergman n’a pas retourné les appels.
La famille Bronfman a été conseillée par la firme Davies Ward Phillips & Vineberg dans la présentation de son projet de loi.
Des milliards de dollars
Il n’est pas possible d’établir la valeur des actifs détenus par les fiducies Bronfman. Mais la fortune des tous les clans de la famille est estimée à plusieurs milliards de dollars.
Un exemple. Charles Bronfman, le frère d’Edgar Miles et le père du patron de Claridge, Stephen Bronfman, est le cinquième homme le plus riche du Canada, selon le magazine Forbes. Sa fortune est évaluée à 2,2 milliards $ US. Leur fortune provient, en grande partie, de l’empire Seagram, la distillerie développée par Samuel Bronfman. En 1965, le chiffre d’affaires de Seagram dépassait le milliard de dollars avec des ventes réalisées dans 119 pays. Les principales marques de Seagram étaient Chivas Regal, Crown Royal, Armagnac JANNEAU, VO whiskeys, le rhum Captain Morgan et les jus de fruits Tropicana. La famille a également investi dans l’immobilier puisque les Bronfman ont possédé Cadillac Fairview pendant plusieurs décennies.
Dans les années 1980, ils ont acquis près de 25 % du capital du géant DuPont avant de revendre leurs parts 9 milliards $, en 1995, pour investir dans le divertissement.
Notamment dans Time Warner, Universal Studios, MCA, et PolyGram. Warner a été revendu 1,3 milliard $ il y a quelques semaines.
Avantage pour les riches
Transférer de l’argent dans une fiducie peut procurer de nombreux avantages aux gens, surtout fortunés, qui optent pour cette mesure fiscale.
Dans un premier temps, une fiducie permet d’assurer la pérennité du capital amassé au fil des ans. Il s’agit d’un outil de choix pour transmettre de l’argent à des héritiers trop jeunes ou trop frivoles pour administrer leurs biens.
Les fiducies permettent également de faire du fractionnement de revenus au sein d’une famille. Un homme d’affaires peut recourir à cette formule et partager ses revenus avec sa femme et ses enfants pour éviter d’être le seul contribuable imposé sur ces revenus. Ultimement, le montant d’impôt payé devrait être inférieur.
Les fiducies permettent d’éviter de payer de l’impôt sur un gain en capital important au moment du décès d’un individu fortuné. Le même gain ne sera pas imposé si l’actif se trouve dans une fiducie, car une fiducie ne meurt jamais.
Contrairement à la croyance populaire, les fiducies doivent payer de l’impôt sur leurs gains. Elles sont imposées tous les 21 ans sur leurs gains en capital selon la réglementation fiscale.
Une fiducie peut être constituée pour quelques milliers de dollars seulement, mais la facture est plus salée pour les fiducies complexes des grandes familles riches. Ces dernières emploient des notaires, des avocats et des fiscalistes de très haut niveau, qui affichent des taux horaires élevés.

Libre de taxe maintenant,.......vous savez quoi faire !


Impôts | Études - Libres de taxes... le 10 juin
 
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Impôts | Études

Libres de taxes... le 10 juin

La famille québécoise moyenne aura symboliquement payé tous ses impôts annuels la semaine prochaine, le 10 juin, selon une étude annuelle publiée par l'Institut Fraser et obtenue parLe Journal de Montréal.
À LIRE ÉGALEMENT:
Pour déterminer avec précision la «journée d'affranchissement de l'impôt», l'Institut Fraser calcule le nombre de jours nécessaires pour qu'une famille puisse payer à l'avance tous les impôts et diverses taxes payés par les contribuables à tous les niveaux de gouvernement.
Dans son étude annuelle qui sera publiée ce matin, l'Institut a constaté que pratiquement partout au pays, mais encore davantage au Québec, il faut de plus en plus de jours de travail pour réussir à payer tous ses impôts et taxes.
«Au cours de la dernière année, nous constatons que la journée d'affranchissement de l'impôt dans la plupart des provinces se déplace plus tard dans l'année, toutes, en fait, sauf la Saskatchewan et Terre-Neuve», souligne Niels Veldhuis, économiste principal à l'Institut Fraser.
La hausse de la TVQ en cause
De toutes les provinces canadiennes, c'est le Québec qui, au cours de la dernière année, a vu sa journée d'affranchissement de l'impôt repousser du plus grand nombre de jours. Alors que la variation pour les autres provinces est d'une ou deux journées, il faudra quatre jours de plus aux Québécois pour payer tous leurs impôts et leurs taxes.
«Il y a des raisons propres à chaque province pour expliquer cette hausse du fardeau fiscal. Au Québec, c'est certainement la hausse de taxe de vente qui explique cette augmentation de quatre jours», explique M. Veldhuis.
Ainsi, la famille québécoise moyenne paiera cette année 1 832 $ de plus en taxes et impôts, ce qui vient pratiquement éliminer la hausse de revenus moyenne qui se situe à 2 183 $. Seule l'Alberta a connu une hausse de l'impôt total à payer plus importante (+1 898 $), mais cela s'explique surtout par une hausse encore plus forte des revenus des familles (+3 179 $).
Le Québec est à l'avant-dernier rang des provinces, avec une journée d'affranchissement le 10 juin. C'est Terre-Neuve qui ferme la marche, neuf jours plus tard, le 19 juin.
La moyenne canadienne se situe au 6 juin.

L'Institut Fraser réalise cette étude annuellement depuis 1981. À cette époque, l'écart entre le Québec et les autres provinces était encore plus grand. Le Québec terminait de payer son total d'impôt le 7 juin et la moyenne canadienne s'établissait au 30 mai.

vendredi 3 juin 2011

Frank Berton et Geoffrey Maher,deux wouèreux de Québec


Québec - Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasser

©Archives

Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasse

QUÉBEC – Deux policiers de Québec, Frank Berton et Geoffrey Maher, devront subir un procès à l'automne prochain pour avoir fermé les yeux et laissé deux co-détenus battre un pédophile dans un fourgon cellulaire, avant son transport vers le Palais de justice.
L'affaire remonte à août 2009. Un des policiers aurait appris que deux détenus avaient l'intention de tabasser un troisième détenu, un pédophile de 61 ans. Or, celui-ci s'est retrouvé assis entre les deux individus dans le fourgon cellulaire, et ils lui ont infligé une sévère raclée.
À l'origine, une troisième policière, Ariane Chrétien-Castonguay, avait été accusée dans cette affaire, mais les accusations sont tombées faute de preuves.
On aurait besoin de copwatch !

L'acquittement de 31 Hells Angels,.......sinon un procès échelonné sur 50 ans


Au lendemain de l'acquittement de 31 Hells Angels, le bâtonnier invite Québec à investir rapidement dans l'appareil judiciaire pour mener à bien les mégaprocès, sans quoi ce sera le désastre.
«Le jugement d'hier ne signifie pas la fin des mégaprocès. Mais si nous choisissons de lutter contre le crime organisé, il faut s'assurer que nous serons capables de le faire», dit Me Gilles Ouimet.
Selon lui, la décision rendue mardi par le juge James L. Brunton de la Cour supérieure de libérer 31 accusés de l'Opération SharQc et de casser les accusations de trafic de stupéfiants et de gangstérisme ne doit pas rester lettre morte.
Il croit qu'il faut d'abord ramener le projet de loi C-53, qui donne davantage d'outils aux juges lors du rappel des Communes, puis augmenter le nombre de magistrats et de procureurs de la Couronne.
Comité ad hoc
En 2004, alors que les mégaprocès qui ont découlé de l'Opération Printemps 2001 étaient toujours d'actualité, le Barreau du Québec avait mandaté un comité ad hoc pour se pencher sur les mégaprocès qualifiés alors de «nouvelles réalités».
Dans un rapport d'une vingtaine de pages auquel le juge Brunton a d'ailleurs fait référence à quelques reprises en rendant sa décision mardi, le comité prévenait déjà les autorités qu'elles devaient «s'adapter» et que les mégaprocès généraient de «mégaattentes dans la population qui, si elles sont déçues, auront un impact sur le public».
«Sept ans plus tard, nous avons évolué, mais très peu. Il faut augmenter le financement général de la justice au Québec, autrement ce sera le désastre», dit-il.
Réalisme
Des procureurs de la Couronne interrogés par leJournal ont également indiqué qu'ils ne croyaient pas que la décision du juge Brunton marquait pour autant la fin des mégaprocès au Québec.
«Il va falloir être plus réalistes cependant et accuser au total 12 ou 15 personnes à la fois. Il faut que cela se poursuive, sinon la Loi sur le gangstérisme aura été adoptée pour rien», nous a confié l'un d'eux.
«C'est sûr que cela va avoir un impact. Il va falloir s'ajuster, mais c'est le système judiciaire qui devra avant tout s'adapter», a renchéri un policier de haut rang sous le couvert de l'anonymat.
"Nous essayons de rapetisser les enquêtes, mais il ne faut pas oublier que SharQc était une enquête exceptionnelle et que la dernière aussi importante, Printemps 2001, remonte à huit ans.
«Nous allons continuer de nous attaquer aux grosses organisations. On va le faire différemment. Mais il ne faut pas oublier que la décision du juge Brunton a été portée en appel », conclut le policier.

Des débats enflammés
«Tant d'efforts policiers anéantis. À cause de quoi ? À cause d'une planification médiocre, d'une mauvaise gestion du procès (...)»
«Depuis des mois, le gouvernement affirme qu'il veut voir les criminels en prison, pas à la télévision. Hier, ce qu'on voyait à la télévision, c'étaient des criminels qui sortaient de prison. Gâchis.»
- Pauline Marois, chef de l'opposition
«Une improvisation totale pour ce qui est, pourtant, le plus gros procès criminel de l'histoire du Québec.»
«C'est un triste jour pour la justice, une victoire pour les motards. M. le ministre, vous êtes responsable. (...) À quand, un vrai ministre de la Justice?»
«On aimerait ça sentir un peu d'imputabilité.»
- Véronique Hivon, Parti québécois
«Quel résultat spectaculaire ! Des milliers d'heures de travail des policiers mises à la poubelle.»
«Est-ce qu'il y a encore, en cette salle, une seule personne qui lui fait confiance, le ministre de la Justice ?»
- Sylvie Roy, Action démocratique du Québec
«On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue. Moi, je crois à l'expertise et l'expérience de nos procureurs.»
- Jean-Marc Fournier, ministre de la Justice

Le Ministre Fournier = Fou et nier, "On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue"

Justice

Le ministre bombardé





La décision fort controversée du juge James Brunton de libérer 31 membres ou associés des Hells Angels, mardi, a donné lieu à un débat enflammé à l'Assemblée nationale, hier, où le ministre de la justice a dû essuyer des salves bien senties qui venaient de ses adversaires.

À LIRE ÉGALEMENT:
31 Hells relâchés dans la nature


Tant la chef péquiste Pauline Marois que les critiques en matière de justice des partis d'opposition se sont relayés pour questionner le ministre Jean-Marc Fournier quant à la gestion de la justice au Québec
On ne s'est pas gêné pour accuser le gouvernement de vouloir faire dérailler «le plus important procès criminel de l'histoire du Québec».
Dans un jugement bien étoffé, le juge Brunton estimait, essentiellement, que la tâche était si grosse pour juger certains présumés motards arrêtés dans la rafle anti-motards historique SharQc, en avril 2009, qu'il était impossible de tenir leur procès avant des années. Un délai jugé déraisonnable par le magistrat.
Le juge de la cour supérieure a asséné de solides coups à Québec, reprochant d'avoir choisi d'accuser autant de gens (155 accusés) pour autant de crimes, sans s'assurer que les infrastructures étaient en place pour tenir de telles tribunes. Il manque des salles et des juges, notamment.
Improvisation
Il n'en fallait pas plus aux partis d'opposition pour sauter dans l'arène et décocher des tirs vers le ministre de la Justice et Procureur général Jean-Marc Fournier (voir tableau en page 6).
Pauline Marois a utilisé des mots lourds de sens pour qualifier cet échec du système : elle parlait d'un «jugement accablant», de «conséquences désastreuses », de «gâchis».
Sa collègue Véronique Hivon parlait d'«improvisation totale».
Le ministre Fournier a répondu timidement, risquant, notamment, une réponse qui mettait en doute le jugement: «On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue», a-t-il indiqué.
Grande déception et désaccord
Le ministre a indiqué sa «grande déception» et son «désaccord» face à ce jugement.
En fin de matinée, c'était au tour du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Louis Dionne, de réagir, pour la première fois, au jugement lors d'un point de presse.
Me Dionne s'est bien défendu d'avoir improvisé toute l'opération qui, selon lui, a été planifiée de longue date.
«Dès le départ, le DPCP considérait sérieusement l'impact et la gestion des accusations sur l'administration de la justice, et il était d'avis que tous les accusés pouvaient subir leur procès dans des délais raisonnables», a dit Me Dionne.
D'ailleurs, a-t-il expliqué, l'idée d'inclure, dans un même acte d'accusation, tous les accusés visait à traiter les requêtes préalables aux procès au même moment.
Toutefois, le plan de match du DPCP n'a pas été celui qui a été adopté par la cour.
Même le sénateur fédéral conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a mis son grain de sel dans l'affaire, invitant le Québec à faire un «examen de conscience».

Poutine Ville ,quand la Poutine devient un met National


Poutine Ville - La poutine nouvelle!
N’ayons pas peur de le dire: Poutine Ville, situé près du métro Beaubien, réinvente littéralement le gras festin québécois. La Tour du Chapeau aux trois viandes.  
© Courtoisie
Poutine Ville

La poutine nouvelle!

MONTRÉAL - N’ayons pas peur de le dire: Poutine Ville réinvente littéralement le gras festin québécois. La poutine italienne, aux petits pois ou aux saucisses, on connaît, et justement, le petit nouveau de Rosemont pousse la note un peu plus loin.
Ici, on prend la poutine au sérieux et assurément jamais les visiteurs, même les plus grands adeptes du mets, ne se seront trouvés devant tant d’options avant de déguster le sacro-saint plat québécois.
En cochant des éléments sur la feuille que l’on nous remet à l’arrivée, on compose sa poutine. On choisit entre les frites classiques, les pommes de terre grelots ou les patates douces, on ajoute du fromage en grain, du brie, du suisse, du bleu, du chèvre, du feta, du fromage à nachos, ou toutes ces réponses (!), et on nappe d’une sauce classique, au vin rouge, au trois poivres ou à la viande.
On ajoute à cela un ou plusieurs légumes puis on complète avec des saucisses, du bacon, du poulet ou du faux filet haché et on obtient une poutine digne de Poutine Ville.
Comble du péché : on demande notre poutine gratinée! Et re-comble du péché, si on est courageux, on affronte La Crise cardiaque: 1,9 kg (5 lb) bien compté de frites, de viandes et de fromages pour 29 $, officiellement la plus grosse poutine en ville.
L’homme derrière le concept a les yeux brillants quand il est question du classique plat québécois. D’origine grecque, Kosta Kariotakis caressait un rêve depuis 10 ans : celui d’offrir les poutines originales qu’il inventait chez lui, à des clients. Il convainc son ami Tony, un chef qui travaille dans un resto italien de troquer les pâtes contre les patates et voilà : un nouveau venu au rayon du fast-food chic a désormais pignon sur rue coin Beaubien et de Lanaudière.
Poutine Ville a ouvert ses portes il y a quelques semaines à peine et Kosta, le « poutine-man » semble heureux, mais un brin dépassé par le succès de la place, envahie les vendredis et les samedis soirs par les familles et les jeunes du quartier. On sent que le décor, la musique et l’ambiance restent à définir. D’ailleurs, donnez vos suggestions: le sympathique Kosta ne cherche qu’à faire de Poutine Ville le meilleur endroit en ville!
Côté poutines, tout est question de goût et certains continueront à jeter leur dévolu sur les institutions montréalaises ayant fait leurs preuves. Mais grâce à ses aliments frais, à ses nombreuses options et à l’originalité des aliments offerts, gageons que Poutine Ville réussira à gagner le cœur de quelques Montréalais.
Poutine Ville
1348 Beaubien, Métro Beaubien
Comptez 7 $ pour une petite poutine classique et environ 12 $ pour une poutine «améliorée».

lundi 30 mai 2011

Voila ce qui arrive qu'en le C3S banalise les soins a domicile


CSSS - Liste d’attente pour l’aide aux personnes handicapées

© Shutterstock / Agence QMI

Liste d’attente pour l’aide aux personnes handicapées



MONTRÉAL – Des groupes engagés dans la promotion des intérêts des personnes à mobilité réduite décrient les listes d’attentes instaurées au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Lucille-Teasdale pour les personnes qui requièrent des services de soutien à domicile (SAD).
Le Regroupement des organismes de promotion de Montréal métropolitain (ROPMM) condamne fermement ce qu’il prétend être des réductions des services de travaux lourds.
Les personnes à mobilité réduite desservies par le CSSS bénéficient d’une aide pour effectuer l’entretien ménager à leur domicile.
Or, depuis quelques semaines, une quarantaine d’entre elles doivent faire face à une liste d’attente variant de deux semaines à cinq mois pour recevoir ce service, selon le niveau de priorité déterminé au CSSS Lucille-Teasdale.
«Nous craignons la contagion dans d’autres CSSS, lorsqu’ils réviseront leur panier de services», explique Mathieu Noël, agent de communications pour le ROPMM.
De leur côté, les représentants d’Ex aequo, un organisme montréalais qui se consacre à la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice, appréhendent que ce remaniement soit le résultat d’un déficit au CSSS.
«Nous voudrions savoir jusqu’où iront ces coupures. Devons nous redouter la disparition des services de bains et des repas à domiciles», demande Marc-André Burelle Favron.
Cependant, les porte-paroles du CSSS concerné refusent de parler de coupures dans leur budget. «Ce remaniement s’étend à l’ensemble de l’île de Montréal et fait partie d’une révision de l’offre des services», affirme Pierrette Boivin, coordinatrice du CSSS Lucille-Teasdale.
Au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) un discours similaire est tenu. «Selon nos échanges avec le centre, il n’est pas question d’une coupure dans les services, mais plutôt d’un ajustement à la demande proportionnelle à la population grandissante du secteur», assure Florent Tanlet, attaché de presse adjoint au MSSS.
Près de 8000 personnes sont desservies au CSSS Lucille-Teasdale selon leurs informations.


NOTA: pas de respect pour un attaché politique,nonnnnnnnnnnnnn, Merci,c'est de la foutaise au cube !

Hôpitaux: un temps d’attente moyen de 31 h 48


Patience dans les urgences






MONTRÉAL – Le temps d’attente moyen dans les urgences des hôpitaux québécois est de 17 h 36.
À Montréal, ce temps d’attente est de 20 h 13, selon des statistiques compilées par le quotidien «La Presse». Ces chiffres sont pratiquement les mêmes que l’an dernier. Sur 103 hôpitaux, seulement 35 réussissent à offrir des soins en moins de 12 heures.
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, considère que la situation est stable et soutient que la cible de 12 heures d’attente en moyenne est toujours atteignable.
C’est l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal, qui réalise la pire performance, avec un temps d’attente moyen de 31 h 48, même si celui-ci a baissé d’un peu plus de deux heures depuis l’an dernier. L’hôpital où l’attente moyenne à l’urgence est la moins élevée est le Centre Cloutier-du-Rivage, à Trois-Rivières, où les gens sont soignés après 4 h 36 d’attente.
Selon les données du ministère de la Santé, la fréquentation des hôpitaux de la province a augmenté de 3,5 % depuis l’an dernier, et la proportion de patients âgés de 75 ans et plus a augmenté de presque 6 %. 


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