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mardi 7 octobre 2025

TOUS LES PROBLÈMES SONT DES ILLUSIONS DU MENTAL.

TOUS LES PROBLÈMES SONT DES ILLUSIONS DU MENTAL.




QUESTION : J’ai l’impression qu’un lourd fardeau vient de m'être retiré des épaules. J’ai une sensation de légèreté. Je me sens l’esprit clair… mais mes problèmes m’attendent toujours, n’est-ce pas ? Ils n’ont pas été résolus. Est-ce que je ne suis pas temporairement en train de les fuir ?




ECKHART TOLLE : Même si vous vous retrouviez au paradis, cela ne prendrait pas de temps avant que votre mental dise « oui, mais…». En fin de compte, ceci n’a rien à voir avec la résolution de vos problèmes. Cela concerne la prise de conscience qu’il n’y a aucun problème. Il y a seulement des situations dont il faut soit s’occuper dans le moment présent, soit laisser telles quelles et accepter comme faisant partie de l’être-là du moment jusqu’à ce qu’elles changent ou qu’on puisse s’en occuper. Les problèmes sont une fiction du mental et ils ont besoin du temps pour se perpétuer. Ils ne peuvent survivre dans la réalité de l’instant présent. 




Fixez votre attention sur le présent et dites-moi quel est votre problème maintenant.




Je n’obtiens aucune réponse de votre part parce qu’il est impossible d’avoir un problème lorsque votre attention est totalement dans le présent. Une situation a besoin d’être acceptée telle quelle ou d’être solutionnée. Bon. Pourquoi en faire un problème ? Pourquoi faire de quoi que ce soit un problème ? La vie ne vous met-elle pas suffisamment au défi comme ça ? À quoi vous servent les difficultés ? Inconsciemment, le mental les adore parce qu’ils vous confèrent, disons, une sorte d’identité. Ceci est la norme mais c’est de la folie. Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans qu’il y ait une véritable intention ou possibilité de passer immédiatement à l’action et que vous l’assimilez au sens que vous avez de votre identité personnelle. Vous êtes tellement pris par vos conditions de vie que vous perdez le sens même de votre vie, de votre Être. Ou bien vous entretenez mentalement le fardeau malsain de la centaine de choses que vous ferez peut-être ou pas dans le futur au lieu de fixer votre attention sur « la » chose que vous pouvez faire maintenant. 




Quand vous créez un problème, vous créez de la souffrance. Tout ce qu’il faut, c’est simplement faire un choix, prendre une décision. C’est se dire, quoi qu’il arrive : je ne me créerai plus de souffrance. Je ne me créerai plus de difficultés. Même s’il s’agit d’un choix simple, celui-ci est aussi très radical. Vous ne pourrez faire ce choix à moins d’en avoir vraiment ras le bol, d’en avoir vraiment assez. Et vous ne pourrez pas passer à travers si vous ne réussissez pas à accéder au pouvoir du moment présent. Si vous arrêtez de vous faire souffrir, vous arrêtez également de faire souffrir les autres. De polluer notre belle planète Terre, votre espace intérieur et la psyché humaine collective avec la négativité inhérente à la création de tout problème.




Si vous vous êtes déjà trouvé dans une situation de vie ou de mort, vous savez que celle-ci n’était pas un problème. En fait, le mental n’a pas eu le temps de tergiverser et d’en faire un problème. En cas de véritable urgence, le mental fige et vous devenez totalement disponible au moment présent. Alors, quelque chose d’infiniment plus puissant prend la relève. C’est pour cette raison que l’on entend souvent parler de gens ordinaires soudainement devenus capables d’incroyables actes de courage. En situation d’urgence, vous survivez ou pas. D’une façon comme d’une autre, ce n’est pas un problème. 




Certaines personnes se mettent en colère lorsqu’elles m’entendent dire que les problèmes sont des illusions. Je représente une menace, car je pourrais leur subtiliser le sens de leur identité. Elles ont investi beaucoup de temps à créer cette fausse identité. Pendant des années, elles l’ont inconsciemment définie en fonction de leurs problèmes ou de leur souffrance. Qui seraient-elles sans cela ? 




En réalité, ce que les gens disent, pensent ou font est en grande partie motivé par la peur. Et cette peur provient du fait que leur attention est fixée sur l’avenir et qu’ils ne sont pas en contact avec le moment présent. Comme il n’y a pas de problèmes dans le présent, il n’y a pas non plus de peur. 




Si une situation se présentait et que vous deviez composer avec elle dans l’immédiat, le geste que vous poseriez serait net et percutant s’il naissait de la conscience du moment présent. Il risquerait aussi d’être plus efficace. Ce ne serait pas un geste réactif résultant du conditionnement de votre mental, mais plutôt un geste répondant intuitivement à la situation. À d’autres occasions, lorsque le mental et le temps psychologique voudront réagir, vous remarquerez qu’il vaut mieux ne rien faire et rester seulement centré dans le présent.




( Le Pouvoir du moment présent P : 61-62-63 )


 Par: Maître spirituel Eckhart Tolle : 

dimanche 10 août 2025

PLONGER DANS LE MOMENT PRÉSENT - NE CHERCHEZ PAS VOTRE MOI DANS LE MENTAL.

PLONGER DANS LE MOMENT PRÉSENT - NE CHERCHEZ PAS VOTRE MOI DANS LE MENTAL.




QUESTION : J’ai l’impression que j’en ai encore beaucoup à apprendre sur les rouages du mental avant de pouvoir me rapprocher de la conscience totale ou de l’éveil spirituel.


ECKHART TOLLE : En fait, non. Les problèmes du mental ne peuvent pas se résoudre sur le plan du mental. Lorsque vous avez saisi la base de ce dysfonctionnement, il n’y a pas vraiment grand-chose d’autre que vous ayez besoin d’apprendre ou de comprendre. L’étude des complexités du mental fera peut-être de vous un bon psychologue, mais cela ne vous amènera sûrement pas au-delà du mental. Tout comme l’étude de la folie ne suffit pas à instaurer la santé mentale. Vous avez déjà compris le mécanisme de base de l’état d’inconscience, c’est-à-dire l’identification au mental, qui crée un faux moi, l’ego, et le substitue à votre véritable moi qui irradie de l’Être. Et comme Jésus l’a dit, vous devenez « un rameau coupé de la vigne ». 


Les besoins de l’ego sont infinis. Comme celui-ci se sent vulnérable et menacé, il vit dans un état de peur et de besoin. Du moment que vous en connaissez le dysfonctionnement fondamental, vous n’avez pas besoin d’en explorer les innombrables aspects. Pas besoin d’en faire une problématique personnelle complexe. Il va sans dire que l’ego adore ça. II cherche constamment à s’accrocher à quelque chose pour maintenir et renforcer son sens illusoire de soi. Il s’accrochera donc facilement et volontiers à vos problèmes. Voilà pourquoi, chez un grand nombre de gens, le sens du moi est en grande partie intimement lié à leurs problèmes. Une fois le sens du moi établi, la dernière chose qu’ils veulent, c’est se débarrasser des problèmes. Car les perdre reviendrait à perdre leur moi. L’ego peut inconsciemment investir beaucoup dans la douleur et la souffrance. 


Ainsi, une fois que vous avez reconnu que le fondement de l’inconscience repose sur l’identification au mental, qui inclut bien sûr les émotions, vous en sortez. Vous devenez présent. Et quand vous êtes présent, vous pouvez permettre au mental d’être tel qu’il est sans vous laisser empêtrer dans ses rouages. Le mental n’est pas dysfonctionnel en lui-même, c’est un outil merveilleux. Le dysfonctionnement s’installe quand vous y cherchez votre moi et que vous le prenez pour vous. II devient alors l’ego et prend totalement le contrôle de votre vie.




RÉF.:  Maître spirituel Eckhart Tolle : ( Le Pouvoir du moment présent P : 45-46 )