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vendredi 22 avril 2011

Claude Robinson : Ça fait 16 ans qu’ils me niaisent en cour. Leur objectif était de m’épuiser

Procès - Claude Robinson devant la Cour d'appel
Claude Robinson 
© Agence QMI

MONTRÉAL - Après avoir obtenu gain de cause au terme de plus d’une décennie de lutte acharnée devant les tribunaux, l’auteur et dessinateur Claude Robinson doit de nouveau démontrer qu’il a été victime de plagiat de la part du producteur Cinar, cette fois devant la Cour d’appel. En février 2009, Cinar, ses ex-dirigeants Ronald Weinberg et feue Micheline Charest, de même que le Français Christophe Izard et le producteur France Animation, ont été condamnés à verser 5,2 millions $ à Robinson pour avoir plagié son œuvre Robinson Curiosité.
Au cours du procès, on a pu apprendre que Robinson avait présenté son projet à Cinar en 1986, puis à Christophe Izard l’année suivante. L’émission ne verra toutefois jamais le jour.
En 1995, le défunt Canal Famille débute la diffusion de «Robinson Sucroé», un dessin animé pour enfants produit par Cinar, supposément écrit par Izard et qui semble directement inspiré de Robinson Curiosité. Le féroce combat judiciaire de Claude Robinson, qui le dépouillera de pratiquement toutes ses économies, venait alors de commencer.
Dans sa décision fort étoffée de 240 pages, le juge Claude Auclair de la Cour supérieure vilipendait sans vergogne les défendeurs, n’hésitant pas à les qualifier de «bandits à cravate» qui ont fait preuve d’une «conduite scandaleuse, infâme et immorale».
Ces derniers ont toutefois interjeté appel du jugement, empêchant du coup Robinson d’être dédommagé, du moins jusqu’à ce que le plus haut tribunal du Québec se prononce sur la question.
Question d’inspiration
Les défendeurs seront entendus séparément lors de quatre journées d’audience. Lundi, c’est France Animation qui a ouvert le bal devant les juges Benoît Morin, France Thibault et François Doyon.
Selon l’avocat du producteur français, Pierre Lefebvre, il est possible que les créateurs de Robinson Sucroé se soient inspirés de Robinson Curiosité pour jeter les bases de leur projet, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont coupables de plagiat.
«Il n’y a pas de similitudes substantielles entre Robinson Sucroé et Robinson Curiosité, soutient-il. Il n’y a aucune partie importante de Curiosité qui ait été reprise.»
Prétextant notamment que le juge Auclair a commis une erreur de droit en confondant l’idée et l’expression d’une idée – seule cette dernière est protégée par la loi sur les droits d’auteurs -, Me Lefebvre s’est attardé à décortiquer chaque aspect des deux œuvres, allant des personnages aux différents décors, en passant par les paroles de leurs chansons-thème respectives.
Fatigué, mais confiant
Pour sa part, même s’il avoue être «fatigué», Claude Robinson demeure confiant de remporter cette nouvelle manche de la saga qui l’oppose à Cinar depuis maintenant 16 ans.
«Ça fait 16 ans qu’ils me niaisent en cour. Leur objectif était de m’épuiser, mais ils n’ont pas encore réussi», a indiqué celui qui fêtera bientôt son 60e anniversaire.
L’auteur fait par ailleurs remarquer que pour la première fois depuis le tout début des procédures, les défendeurs ont admis qu’ils avaient eu accès à son œuvre Robinson Curiosité alors qu’ils affirmaient le contraire auparavant.
«Ils changent leur version selon l’étape et réinventent une nouvelle histoire», a-t-il fait valoir.
Les audiences se poursuivent.


Le 3 Juin 2016:


 Le cofondateur de Cinar a vainement tenté de sortir de prison vendredi, 24 heures après avoir été reconnu coupable d’une fraude de 126 M$.
«Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans ce que je viens d’expliquer? Si vous n’êtes pas contente de mon jugement, vous n’avez qu’à aller à la Cour d’appel», a tranché le magistrat, sous les regards ébahis des proches de Weinberg présents au palais de justice de Montréal.
Le cofondateur de Cinar, Ronald Weinberg, et ses deux complices qui dirigeaient des firmes de placements, Lino Matteo et John Xanthoudakis, ont tous trois été envoyés derrière les barreaux jeudi, après avoir été reconnus coupables d’une fraude colossale.
Au terme d’un procès, qui a duré près de deux ans, le jury a conclu que les trois comparses avaient détourné 126 M$ de la maison de production Cinar entre 1997 et 2005, pour l’envoyer dans des sociétés bidon des Bahamas.
Seul Ronald Weinberg avait déposé une requête pour recouvrer sa liberté, vendredi. Le juge Labrie semblait toutefois déjà déterminé à ne pas modifier sa décision en montant sur le banc. Il n’a même pas eu besoin d’entendre les arguments de la Couronne avant de se prononcer.
«Le juge a adopté la bonne position dans les circonstances», a commenté Me Matthew Ferguson, de la Couronne, en sortant de l’audience.
Les avocats feront leurs suggestions quant à la peine à imposer aux trois accusés dès lundi.
 Lino Matteo, Ronald Weinberg et John Xanthoudakis seront ramenés au palais de justice de Montréal lundi pour les représentations sur leur peine.
Ronald Weinberg,..........Coupables et déjà en prison!
 La Couronne réclame la peine maximale de 10 ans de pénitencier pour le cofondateur de Cinar et ses deux complices, reconnus coupables d'une fraude «sophistiquée, planifiée et préméditée» de 126 millions $.Accusés fraude, de fabrication de faux et de faux prospectus dans l'affaire de la célèbre maison de production Cinar à l'origine de dessins animés comme Caillou, Ronald Weinberg et ses deux coaccusés ont été reconnus coupable au palais de justice de Montréal par un jury, jeudi.
Le cofondateur de Cinar, jadis considérée comme un fleuron québécois, ainsi que Lino Matteo et John Xanthoudakis ont été reconnus coupables de la majorité des 29 chefs d'accusation.
Weinberg, qui dirigeait Cinar, était accusé d'avoir participé à un stratagème visant à détourner 126 millions $ dans des comptes aux Bahamas, entre 1997 et 2005 avec l'aide de Lino Matteo qui dirigeait l'entreprise Mount Real et John Xanthoudakis à la tête de Norshield.
ref.: 







Ce procès, qui a commencé au début de mai 2014, a été le plus long à s'être déroulé devant jury au Canada. Une jurée a même eu le temps de tomber enceinte et d'accoucher pendant les procédures. 




REF,:  

Prendre la parole «qu'ossa donne»?

La voix du peuple - Prendre la parole «qu'ossa donne»?
Muguette Paillé
© Agence QMI
Même si je fais partie de la majorité silencieuse, ce n'est sûrement pas une bonne raison pour moi de me taire.
Je n'ai pas l'intention de me laisser leurrer par de belles promesses qui ne se traduisent que très rarement par des réalisations concrètes et qui permettraient, entre autres, à la population de faire valoir pleinement ses droits et de garder espoir.
Je ne suis pas du tout convaincue que tous ces voeux pieux demeureront une priorité le lendemain des élections. Mais au moins, ça jase, ça discute et, comme on l'a déjà maintes fois répété, ça pourrait finir par donner plus de pouvoir aux régions.
Cependant, dans la réalité, qu'est-ce qui fait qu'on ne passe pas de la parole aux actes ? Ça fait pourtant des décennies que les libéraux et les conservateurs s'échangent le pouvoir à Ottawa pour tenter d'améliorer les choses. Mais de façon palpable, «qu'ossa donne» comme dirait notre humoriste national ?
Nos politiciens semblent déconnectés de la réalité des citoyens et ceux-ci sont de plus en plus désabusés quant à la crédibilité accordée aux élus. Pour qu'on les prenne au sérieux, cela devra se traduire par des gestes clairs afin d'améliorer la situation précaire des femmes, des étudiants, des chômeurs, des «mal-nantis» de cette province, de ce pays.
DES GENS QUI EN ARRACHENT
Partout en région, au Québec, et même dans «notre plusss beau pays du monde», il y a des gens qui en arrachent, qui bouclent leurs fins de mois difficilement, qui attendent des soins de santé trop longtemps ou qui espèrent des places en garderie pour leur marmaille. Pendant une campagne électorale, et celle-ci n'est pas différente, on offre plein de projets. Mais, le 3 mai, seront-ils mis à exécution et aideront-ils réellement la classe moyenne dont je fais partie ?
Non seulement des madames Paillé, il y en a partout dans la province et à travers le Canada, mais plusieurs personnes comme moi ont repris goût à la politique en se disant que si quelqu'un a pu devenir instantanément la voix du peuple, d'autres pourraient aussi se faire entendre. Si je donne espoir, ne serait-ce qu'à quelques-uns, de s'impliquer davantage dans cette campagne, tout n'aura pas été perdu et ma question ne tombera pas dans l'oubli de sitôt.

REF.:

Femmes Toutes-nues !

I Gotcha ;-)

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus bas,..........

 

 

 

 

 

 un peu plus bas...........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cies a ne pas utiliser sont:

Taxi Champlain,............Pourquoi ?

La courtoisie,le respect,la politesse et la qualité des répartitions des transport est nul!
Pour avoir utiliser leurs services,comme bien du monde et qui n'ose pas se plaindre,cette entreprise dirigée par des gecques offre montre une image négative aux publique.
Voici l'histoire:
Bonjour ,mon nom est Mme Brossard de la rue Brosard,.............J'ai appelé votre dispatcher pour un transport et elle m'a coupée la ligne,j'ai rappelé pour redonner ma demande et elle m'a dit que le taxi sera la; plus tard je rappel et toujours pas de taxi,elle me dis que le taxi a passé devant chez moi,c'est complètement faux,ce n'est un autobus de la STCUM que je veut(a 2,75$),c'est un taxi a 30$ environ de la promenade LOL,.............elle m'a envoyer un 2ième taxi,très mauvais service sans courtoisi.
Au prix sa coûte faut faire quelque chose,..........Câlihgfuyt45@#%?,.............cette employé-la occasionne des erreurs ,les chauffeurs de taxi perdent leurs temps,gaspille du gaz pour rien ,manque des clients,et il faudra peut-être engager une autre personne en surplus pour corriger les erreurs du dispatcher féminin de ce quart de travail la ;-(
Je suis d'accord que ça cré de l'emploi,mais la ça va coûter plus chèere a l'employeur et les mauvais services vont engendrer des pertes de clients! Ça prend pas des comptable$ pour savoir ça !

Alors oubliez cette cie de Taxi la s.v.p. :

Veuillez remplir le formulaire suivant pour nous donner vos commentaires sur notre service ou pour rapporter une plainte.
Il est important que vous nous fournissez le plus d'informations possibles dont vous vous souvenez de l'incident.
Pour que le comité de discipline procède ou investigue l'incident, vous devez inclure ce qui suit dans votre déclaration.

Taxi Champlain ? $$$$$$$

Ya t'y quelques chose de plus important que le transport ?

Les cies a ne pas utiliser sont:

Taxi Champlain,............Pourquoi ?

La courtoisie,le respect,la politesse et la qualité des répartitions des transport est nul!
Pour avoir utiliser leurs services,comme bien du monde et qui n'ose pas se plaindre,cette entreprise dirigée par des gecques offre montre une image négative aux publique.
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Ya t'y quelques chose de plus important que le transport ?

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Au prix sa coûte faut faire quelque chose,..........Câlihgfuyt45@#%?,.............cette employé-la occasionne des erreurs ,les chauffeurs de taxi perdent leurs temps,gaspille du gaz pour rien ,manque des clients,et il faudra peut-être engager une autre personne en surplus pour corriger les erreurs du dispatcher féminin de ce quart de travail la ;-(
Je suis d'accord que ça cré de l'emploi,mais la ça va coûter plus chèere a l'employeur et les mauvais services vont engendrer des pertes de clients! Ça prend pas des comptable$ pour savoir ça !

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mercredi 20 avril 2011

SuperMax un modèle de résilience et de courage.

Sorel-Tracy - Marche contre l'intimidation à l'école
Des manifestants présents, plusieurs ont été victimes ou témoins de divers actes d’intimidation. 
©Agence QMI/ 24H/ Éric Beaupré
Sorel-Tracy

Marche contre l'intimidation à l'école


SOREL-TRACY – Victime d’intimidation à l’école secondaire Bernard-Gariépy, à Sorel-Tracy, le jeune Maxime Collard a reçu samedi l’appui moral de quelques centaines de marcheurs de tous les âges. Ils étaient venus réclamer des commissions scolaires qu’elles prennent les grands moyens pour enrayer la violence, l’intimidation et le taxage, omniprésents dans les écoles québécoises.
Plusieurs des personnes présentes ont confié avoir elles-mêmes été victimes ou témoins de harcèlement. Certaines au cours des dernières semaines encore, malgré l’appel à tous lancé sur internet par Maxime, à la suite du suicide d’une adolescente qui fréquentait son école.
En voyant toute la peine qu’avait causée cette mort inattendue, le garçon de 13 ans, qui avait lui-même songé au suicide pour fuir l’intimidation dont il était victime, a plutôt imaginé cette manifestation pour dénoncer la situation. Ainsi, Maxime est maintenant reconnu comme un modèle de résilience et de courage.
Même la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, a voulu marcher pour son «héros Maxime qui, en changeant sa vie, veut aussi changer celles d'autres victimes». Elle a rappelé que les écoles doivent à la fois protéger les victimes et sévir contre les agresseurs, qu’il faut exclure temporairement sans les laisser à eux-mêmes.
Pour le comédien Jasmin Roy, Maxime est un «superhéros» qui a su briser le silence et mobiliser le Grand Sorel autour de ce problème.
La marche, paisible, a duré une trentaine de minutes, exactement comme le souhaitait Isabelle Marchand, la mère de Maxime. Celle-ci a aussi lancé une pétition demandant que les commissions scolaires consacrent l’argent qu’il faut pour assurer un encadrement plus ferme et pour qu’elles ne tolèrent plus l’intimidation et le taxage. Elle déposera la liasse de signatures reçues à l’Assemblée nationale.
Autres cas de violence
Une autre mère, accompagnée de son fils avec un bras dans le plâtre, a profité de l’occasion pour dénoncer la violence avec laquelle l’élève de secondaire un aurait été poussé volontairement dans un escalier de l’école.
Et une enseignante a dit avoir été agressée par des élèves.
Toutes deux sont fort inquiètes de la situation qui prévaut, et attendent avec impatience la réaction de la direction de l’école.

REF.:

Celui qui peut sauver la Kanada et qu'ont a poussé a la porte

Élection 2011 - Sortie de Paul Martin
Paul Martin
© Archives/ Agence QMI
CALGARY – L’ancien premier ministre libéral Paul Martin s’est immiscé dans la campagne électorale, vendredi, à Calgary, en faisant une sortie remarquée contre la performance conservatrice en matière fiscale. S’adressant à des journalistes, M. Martin a affirmé que la politique fiscale du premier ministre Stephen Harper a eu un effet nuisible sur les Canadiens.
«En fait, le gouvernement Harper est entré en déficit avant que la récession ne commence» a dit l’ancien premier ministre.
Accompagné de neuf candidats de la région de Calgary, il a manifesté son appui à la plate-forme électorale du leader libéral Michael Ignatieff. «Je crois que ses propositions sont formidables [elles attestent] que les familles de revenu moyen sont prises dans un étau. Ces familles doivent élever leurs enfants tout en prenant soin de leurs parents, et elles ont besoin d’aide», a-t-il indiqué.

REF.:

mardi 19 avril 2011

Un ortho a l'étranger ne peut qu'ignorer ses frères de souche ?

Bénévole pour la Croix-Rouge depuis 12 ans, Michèle Dionne, la conjointe du Premier ministre Jean Charest, partage dans l’album Missions les visages des gens qu’elle a croisés au cours de ses voyages dans plusieurs missions de la Croix-Rouge à l’étranger. «Je voyais des visages. Je rencontrais des gens extraordinaires et je me disais qu’il fallait partager avec les gens ce que je voyais. Je me suis mise à écrire un petit journal, mais ce n’était pas suffisant et j’ai pensé à la photo.
«Je crois beaucoup à l’aide humanitaire et au travail de la Croix-Rouge. J’ai voyagé beaucoup et je vois la différence qu’on fait dans la vie de ces gens-là», appuie-t-elle.
Mme Dionne a-t-elle la plume facile? «Non, pas vraiment. C’était laborieux pour moi. J’écrivais mes journées, c’était un peu comme un journal intime. J’écrivais tout ce que j’avais fait, toutes les rencontres, les gens que j’avais vus, nos projets», explique-t-elle.
En Inde, en Chine, au Libéria, en Haïti, à Madagascar, en Ukraine, au Honduras et au Nicaragua, Michèle Dionne a apporté son appareil-photo et croqué des images sur le vif. La page couverture présente d’ailleurs une des premières photos prises lors de son voyage en Inde.
Ses missions sont variées : distribution de moustiquaires de lit à Madagascar, centres de formation pour les enfants soldats et les jeunes filles kidnappées au Libéria, garderies dans le sud de l’Inde, laboratoires mobiles près de Tchernobyl, en Ukraine.
Dans quelques semaines, Michèle Dionne retournera à Léogâne, en Haïti, où 1000 maisons ont été construites pour accueillir les sinistrés. Malgré un agenda occupé, elle trouve le temps. «Ces missions, ça vous ramène les pieds sur terre. Ça vous ramène aux vraies priorités de la vie. Je trouve le temps de m’impliquer parce que j’y crois beaucoup. J’ai fait des choix dans ma vie. J’ai voulu faire de la politique avec mon mari, j’ai quitté ma profession d’orthopédagogue et ça fait 12 ans que je suis avec la Croix-Rouge. Je pense que ça fait un bon équilibre dans ma vie.»
REF.:

Le retour du grand P pour le Q...............a suivre !

Congrès PQ - Parizeau Jr
Hadrien Parizeau, petit-fils de Jacques Parizeau, lors du Congrès du Parti Québécois qui se tient au Palais des Congrès, à Montréal, le vendredi 15 avril 2011.  
© Agence QMI / Joël Lemay
Congrès PQ

Parizeau Jr


MONTRÉAL - Chez les Parizeau, la politique est une histoire de famille. Fils de Bernard, Hadrien Parizeau, 21 ans, est déjà président du comté de Crémazie pour le Parti québécois, circonscription représentée à l'Assemblée nationale par nulle autre que la députée Lisette Lapointe, la femme de son grand-père. «Si moi, Hadrien Parizeau, je décide de ne pas m'impliquer en politique, qui va le faire?», a-t-il confié, lors d'un bref entretien en marge du congrès du Parti québécois qui se tient à Montréal jusqu'à dimanche.
Interrogé sur la possibilité qu'il fasse le saut dans l'arène politique provinciale, le jeune Parizeau n'a pas hésité longtemps: «C'est sûr que ça m'intéresse. Je vais commencer par faire mon baccalauréat en histoire, je verrai ce que je vais faire ensuite, mais c'est sûr que je vois comment c'est intéressant de défendre le Québec et d'amener le Québec vers l'indépendance».
Le jeune Parizeau est un de ceux qui ont bataillé fort au cours des derniers mois pour que la fameuse proposition Crémazie sur la souveraineté, qui avait d'abord été jugée irrecevable par le comité directeur du congrès, obtienne le feu vert pour être débattue cette fin de semaine.
Rappelons que la proposition affirme qu'une fois arrivé au pouvoir, le PQ créerait une Commission de préparation à la réalisation de la souveraineté, qui ferait périodiquement rapport de ses travaux aux instances du parti.
Elle soutient également qu'en accédant au pouvoir, le PQ prendrait «les moyens techniques et juridiques nécessaires pour parachever les études, préciser les projets et en assurer la diffusion dans le public», ce qui impliquerait que de l'argent public soit dépensé pour promouvoir la souveraineté du Québec.
Le jeune homme ne croit pas par ailleurs que les militants péquistes le voient comme un espion du clan Parizeau. «Je pense que j'ai eu la chance de faire ma marque comme Hadrien Parizeau, a-t-il précisé. Quand je suis rentré au PQ, c'est sûr que j'avais les portes grandes ouvertes, tout le monde était bien content de voir un Parizeau revenir au bercail».
Il assure d'ailleurs que Pauline Marois pourra compter sur sa voix pour le vote de confiance qu'elle doit subir samedi. «Mme Marois, je pense qu'elle est bien en selle. Je suis content et j'ai confiance en Mme Marois», a-t-il insisté. Malgré tout, il admet qu'au cours des derniers mois, dans la saga entourant la proposition Crémazie, l'entourage de la chef l’a un peu déçu: «Il y a eu une chasse aux sorcières pour le vote de confiance qui est un peu troublante».

REF.:

La journée «mondiale» sans essence Une idée qui fait son chemin

La journée «mondiale» sans essence - Une idée qui fait son chemin
 
© Agence QMI / Joël Lemay

MONTRÉAL – Les automobilistes ont été invités à ne pas faire le plein d’essence, vendredi, un peu partout au Québec, pour protester contre son prix, qui avoisine les 1,37 $ le litre.
Près de 90 000 personnes soutiennent cette initiative sur Facebook, et des dizaines de milliers d'invitations ont été lancées d’un bout à l’autre du pays.
La première «journée sans essence» a été lancée en avril 1997 pour les mêmes motifs. Cette initiative avait apparemment donné lieu, le soir même, à une baisse du prix de l’or noir de 30 cents le gallon (6,5 cents le litre).
Un moyen de pression efficace? Selon les organisateurs de cette protestation, une grève du plein d’essence des usagers représenterait pour les compagnies pétrolières un manque à gagner de près de 2,3 milliards $.
Si l’initiative est jugée louable par le porte-parole de CAA Québec, Cédric Essiminy estime que les chances sont minces pour les automobilistes de voir baisser les prix à la pompe.
«Il faut savoir que les automobilistes constituent la minorité des consommateurs d’essence et bien que nous soyons en droit de prendre position lorsqu’on augmente de 10 à 15 $ le plein d’essence, au final, la seule personne à qui on fait du tort, c’est au détaillant, qui subit les fluctuations des prix du baril de pétrole», a expliqué M. Essiminy.
«Il faut se dire aussi que ceux qui boycottent l’essence aujourd’hui en auront encore besoin demain», a-t-il ajouté.
Pour M. Essiminy, la solution est plutôt du côté des conducteurs. «Ce sont surtout de petits gestes qui peuvent avoir une plus grande influence sur le portefeuille, en adoptant d’abord une conduite plus écoénergétique. Par exemple, passer de 120 à 100 km/heure sur l’autoroute fait économiser près de 20 % d’essence. On peut aussi s’assurer que la pression des pneus est adéquate », a expliqué M. Essiminy.
Avec la récente hausse du prix de l’essence, Montréal a remporté vendredi la palme des prix les plus élevés de la province, les stations-service affichant entre 1,34 $ et 1,37 $ le litre.
À titre comparatif, on pouvait faire le plein d’essence pour 1,23 $ le litre à Orford, dans les Cantons de l’Est.

REF.:

Il faut savoir que les automobilistes constituent la minorité des consommateurs d’essence ? Alors pourquoi ont pollu plus ????

Lisez cette article vous verrez les conneries de ceux qui les véhicules ;-)


Les automobilistes ont été invités à ne pas faire le plein d’essence, vendredi, un peu partout au Québec, pour protester contre son prix, qui avoisine les 1,37 $ le litre.
Près de 90 000 personnes soutiennent cette initiative sur Facebook, et des dizaines de milliers d'invitations ont été lancées d’un bout à l’autre du pays.
La première «journée sans essence» a été lancée en avril 1997 pour les mêmes motifs. Cette initiative avait apparemment donné lieu, le soir même, à une baisse du prix de l’or noir de 30 cents le gallon (6,5 cents le litre).
Un moyen de pression efficace? Selon les organisateurs de cette protestation, une grève du plein d’essence des usagers représenterait pour les compagnies pétrolières un manque à gagner de près de 2,3 milliards $.
Si l’initiative est jugée louable par le porte-parole de CAA Québec, Cédric Essiminy estime que les chances sont minces pour les automobilistes de voir baisser les prix à la pompe.
«Il faut savoir que les automobilistes constituent la minorité des consommateurs d’essence et bien que nous soyons en droit de prendre position lorsqu’on augmente de 10 à 15 $ le plein d’essence, au final, la seule personne à qui on fait du tort, c’est au détaillant, qui subit les fluctuations des prix du baril de pétrole», a expliqué M. Essiminy.
«Il faut se dire aussi que ceux qui boycottent l’essence aujourd’hui en auront encore besoin demain», a-t-il ajouté.

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Le MTQ en pourparler avec un Ministre offre des postes de diffusion a Cogeco


Région métropolitaine - Le MTQ va lancer deux stations de radio
 
© Agence QMI / Archives
Région métropolitaine

Le MTQ va lancer deux stations de radio

MONTRÉAL – TVA Nouvelles a appris que le ministère des Transports du Québec (MTQ) lancera deux stations de radio dans la région métropolitaine afin d'informer les automobilistes sur l'état de la circulation et les conditions routières, notamment.
Le MTQ a publié un avis dans lequel il demande à d'éventuels «prestataires» de s'identifier s'ils sont en mesure de fournir les services et l'équipement nécessaires.
Les services comprennent «la mise en place d'une station en français et une station en anglais dédiées à la circulation» dont «le contour de diffusion des stations doit rejoindre la totalité du territoire de la grande région métropolitaine».
Pour ce qui est du mandat des stations, le MTQ précise que du contenu varié (état de la circulation sur les axes routiers et sur les ponts, conditions routières, informations sur les chantiers routiers, conseils de sécurité routière, etc.) devra être diffusé en direct, 365 jours par année, de 4 h 30 le matin à 1 h dans la nuit les jours de semaine et de 6 h à 1 h les fins de semaine.
Toujours selon le document, les stations doivent être mises en œuvre au plus tard le 1er octobre 2011. Le chroniqueur à la circulation Pierre Lacasse n'a eu qu'un seul mot pour réagir à cette nouvelle : «C'est génial ! Il était temps que ça se fasse. [...] Depuis la fermeture d'INFO 690, il y a eu un recul de 25 ans.» Le MTQ précise que le montant approximatif du contrat est de 1,5 million $ par année pour chacune des stations et qu'il s'agit d'un contrat de trois ans avec possibilité de réévaluation.
Pour l'instant, le MTQ a identifié COGECO Diffusion comme étant «le seul prestataire au Québec à posséder un équipement répondant aux exigences [...] de même qu'une expertise technique pour assurer un bon fonctionnement».
Le MTQ n'a pas voulu accorder d'entrevue à TVA Nouvelles concernant ce projet.

REF.:

M. Côté serait intéressé par un 3ième emploi ?

Contacté M. Côté au numéro : (1-514-999-9999) après 17:00 Hrs s.v.p.
ou par eMail ,.............ICI !

A côté de Mame Paillé, M. Côté ,c'est celui qui est pas a côté de la traque

Après Mme Paillé: M. Côté, un citoyen qui s'appauvrit

Fédérales 2011 - Après Mme Paillé: M. Côté, un citoyen qui s'appauvritQUÉBEC – Bruno Côté est demeuré convaincu que la classe moyenne continuera à s’appauvrir, après avoir entendu les réponses que lui ont données les quatre chefs politiques à l'occasion du débat en français présenté sur les grandes chaînes de télévision cette semaine.
M. Côté a été l’un des citoyens qui, comme Muguette Paillé, ont participé au débat des chefs en leur posant des questions. Il a expliqué que son salaire de fonctionnaire ne permettait pas à sa famille de joindre les deux bouts et qu’il a dû se trouver un deuxième emploi. Il travaille donc à temps partiel depuis 10 ans comme chauffeur d’autocars. Il a demandé aux politiciens ce qu’ils comptent faire pour la classe moyenne qui s’appauvrit.
«C’est une question que je porte depuis des années, explique-t-il en entrevue. On s’appauvrit tout le temps. Le chèque de paie n’augmente pas, le coût de la vie augmente, il y a le prix de l’essence... À l’épicerie, les contenants diminuent et les prix augmentent. Puis il y a les études des enfants. Je ne vois pas comment le gouvernement fédéral nous a aidés. Il n’y a rien pour la famille.»
«Éviter les réponses»
Les chefs politiques n’ont pas répondu à sa question, affirme Bruno Côté. «L’art de tout politicien est d’éviter les réponses. Mais j’ai accueilli celle de [Jack] Layton (plafonner à 5 % les taux d’intérêt sur les soldes de cartes de crédit). Ce fut la réponse la plus concrète.»
M. Côté ira tout de même voter, le 2 mai, pour accomplir son devoir de citoyen. Il souhaite que le prochain gouvernement soit minoritaire pour qu’il demeure à l’écoute des autres partis et des citoyens, dit-il.
Bruno Côté ne se fait pas d’illusion. Les réductions d’impôts aux grandes entreprises demeureront. «Les politiciens savent que c’est du suicide politique s’ils enlèvent les abris fiscaux, dit-il. Les caisses électorales en dépendent. Les riches continueront à s’enrichir, la classe moyenne et les pauvres s’appauvriront. Il n’y a aucune volonté de changement. Les promesses de politiciens, c’est comme écrire sur la glace au printemps, ça fond comme neige au soleil.»
Bruno Côté ne cache pas son penchant pour le NPD, le parti le plus proche des citoyens, croit-il. Il se dit sympathique à la cause du Bloc québécois, mais «commence à trouver qu’ils font du surplace à Ottawa».
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Quand la main du médecin vieillit ,la machine le remplace et évite des accidents d'incision involontaire

Santé - Intubés par un robot
Une équipe de l’Hôpital général de Montréal s’affaire autour d’un patient intubé par le nouveau robot. C’est la première fois au monde qu’on utilise un système robotisé pour l’intubation. 
© Courtoisie CUSM

Au cours des dernières semaines, trois patients de l'Hôpital général de Montréal ont été intubés par un robot. Une première mondiale qui risque de faire des petits.
Votre opinion: Seriez-vous inquiets de subir une intubation avec un système robotisé ?
L'appareil en question, baptisé «kepler intubation system» (KIS), a été mis au point par le Dr Thomas Hemmerling et son équipe. Selon les premiers résultats, il permet de faciliter l'intubation et réduire les risques associés à la procédure.
«C'est un robot qu'on contrôle avec un joystick comme un jeu vidéo avec un écran comme centre de contrôle» illustre le spécialiste en anesthésie du Centre universitaire de santé McGill.
Il s'est inspiré d'une autre de ses inventions, le McSleepy, qui permet l'administration automatique de médicaments d'anesthésie. Le robot est aussi le petit frère du robot Da Vinci utilisé par les chirurgiens depuis quelques années.
Les patients ne sont pas trop inquiets de subir une intervention robotisée ? «À l'Hôpital général de Montréal, les patients ont de plus en plus l'habitude des robots. Il y a même des patients qui veulent être opérés par un robot. Il y a donc un grand degré d'acceptation», dit-il.
Avant de procéder à des interventions, l'équipe a fait plusieurs tests sur des mannequins aux caractéristiques humaines.
Une intervention délicate
Selon le Dr Hemmerling, l'utilisation du robot permettra d'être plus efficace. L'intubation est une procédure complexe que les médecins non expérimentés ont souvent de la misère à faire. Il faut insérer un gros tube par la bouche tout en évitant de causer des blessures dans la bouche ou les voies respiratoires.
«C'est pas facile. Il y en a beaucoup (de médecins) qui n'en font pas souvent. Il y a aussi la barrière psychologique puisqu'il faut insérer quelque chose de gros dans la gorge du patient», explique-t-il.
«Nous pensons que KIS peut aider les anesthésistes à utiliser leurs bras et leurs mains avec moins de force, mais avec une plus haute précision et plus sûrement.»
L'intubation doit aussi être faite rapidement puisque la vie du patient peut être en danger au bout de quelques minutes seulement. Cette pression crée aussi des difficultés pour les spécialistes qui doivent intervenir.
Pour éviter que les patients ne soient blessés par le robot, on a limité l'amplitude des mouvements. Au cours des prochains mois, on va ajouter des détecteurs de pression et des éléments pour redonner du feedback au médecin qui manipule les manettes de contrôle. «On veut que ce soit le plus automatique possible. Le chirurgien va être comme le conducteur dans une voiture», soutient le spécialiste.
Intubation à distance
Selon lui, l'appareil pourrait permettre des interventions à distance sous peu. «Grâce à la fibre optique, on peut envisager de faire des intubations à distance dans les domaines militaires ou ambulanciers par exemple. Les gens qui ne font pas ça souvent ne sont pas aussi précis.»
Le Dr Hemmerling voit grand pour la récente invention et il espère que son nouveau robot sera utilisé un peu partout à travers le monde au cours des prochaines années. «C'est toujours le fun de voir votre produit prendre la plus grande place dans le monde. On veut faire un plus petit prototype et on espère en faire un produit commercial », dit-il.
Au cours des prochaines semaines, on souhaite intuber plusieurs patients de façon hebdomadaire. On en profitera pour ajouter de nouvelles applications à l'appareil pour le rendre plus performant et maniable.

L'insertion d'une sonde endotrachéale permet une ventilation artificielle, utilisée dans la majorité des cas d'anesthésie générale.
Le Dr Hemmerling et son laboratoire avaient présenté le McSleepy en 2008. Depuis, il est utilisé sur une base régulière dans les installations du Centre universitaire de santé McGill.

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Les gros exclus des écoles ?

Sorel-Tracy - Transformer l'intimidation en positif
 
© TVA Nouvelles
Sorel-Tracy

Transformer l'intimidation en positif

SOREL-TRACY – Agacés par l'intimidation dans les écoles québécoises, un jeune et sa mère ont décidé de prendre les choses en main et d’organiser une marche qui se déroulera samedi à Sorel-Tracy.
C'est le jeune Maxime Collard, lui-même victime d'intimidation depuis qu'il est à l'école primaire, qui a pris cette initiative. «On me traitait de gros, a-t-il résumé. Moi et mon ami, on se promène, et des fois, on se fait écoeurer.»
Face à l'engouement sur Facebook pour le projet de son fils, Isabelle Marchand a décidé d’y contribuer en contactant de nombreuses personnalités publiques pour les inviter à prendre la parole.
La ministre de l'Éducation Line Beauchamp, l'animateur Jasmin Roy et l'humoriste Jean-Marie Corbeil prendront part à cette manifestation.
«Il ne faut pas laisser aller ça, a soutenu Isabelle Marchand. Trop d'années, on a toléré l'intimidation. Il faut que ça change dans les commissions scolaires, parce qu'il y a beaucoup de décrochage, beaucoup de suicides.»
Elle se promet également de poursuivre sa lutte contre l'intimidation après le rassemblement de samedi. «Ça ne finit pas là, a-t-elle affirmé. On va nous voir partout au Québec.»
Une pétition sera d'ailleurs lancée samedi. Isabelle Marchand invite les citoyens intéressés par cette initiative à la contacter à l'adresse papillon03@tva.ca.

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Le Québec devra devenir des végétarien$


Faillite

400 fermes porcines pourraient disparaître

SANS INDICATIF - Quelque 400 fermes porcines risquent d’être acculées à la faillite d’ici deux ans si les gouvernements ne les épaulent pas davantage financièrement. Des centaines de producteurs ne seront pas en mesure d’amorcer, en mars 2012, le remboursement d’avances de fonds qu’ils ont obtenu d’un programme fédéral pour redorer leur bilan.
Ils sont près de 900 producteurs québécois à s’être partagé 130 millions $ provenant du Programme de paiement anticipé (PPA) d’Ottawa.
La Fédération des producteurs de porcs du Québec indique que la presque totalité de ces agriculteurs ne seraient pas en mesure de rembourser ces prêts si les paiements devaient s’amorcer dès aujourd’hui.
En coulisse, des acteurs du monde agricole affirment que jusqu’à 400 fermes risquent de devoir lancer la serviette en 2012 lorsqu’ils devront commencer à rembourser ces dettes. C’est une ferme sur cinq qui risque d’écoper ou 22 % des 1800 que compte le Québec.
Des fermes fragiles
« Les producteurs ne font pas leurs frais parce que le coût des intrants (NDLR : grain, médicaments) est très élevé et que leur situation est précaire depuis plusieurs années », a expliqué Jean-Guy Vincent, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec.
Après avoir été frappée par la chute des prix du porc, la vigueur du dollar canadien et la grippe AH1N1, voilà que l’industrie porcine est victime de la restructuration de la Financière agricole du Québec.
L’institution a réduit les compensations versées aux éleveurs de porcs l’an dernier afin de résorber le déficit de son Fonds d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).
Ce Fonds dédommage les agriculteurs lorsqu’ils vendent leurs produits à perte en raison d’un écart entre leurs coûts de production et les prix en vigueur sur le marché. Au 31 mars 2010, le déficit de l’ASRA s’élevait à près de 760 millions $.
Le bilan 2010-2011 de la Financière ne sera publié que dans quelques mois, mais le milieu agricole estime qu’un surplus d’une centaine de millions devrait permettre à l’institution de résorber une part du déficit de l’ASRA. Effort collectif
« On s’est amélioré. On a réduit nos coûts de production, mais ce n’est pas uniquement à nous de soutenir la présence de l’agriculture dans l’économie. Nos gouvernements doivent se commettre », a lancé Jean-Guy Vincent.
La Fédération veut que la Financière agricole réduise de 10 $ à 7 $ la prime d’assurance payée par ses membres pour financer le Fonds ASRA.
« Il faut que la prime d’assurance soit alignée aux compensations. On a versé des compensations très importantes depuis quelques années. On a donné 1,8 milliard $ entre 2006 et 2010 aux producteurs de porcs alors qu’ils ont payé 440 millions $ en primes », a précisé Mélanie Fiset, porte-parole de la Financière agricole.
La Fédération des producteurs de porcs souhaite aussi que Québec bonifie le programme d’adaptation qu’elle a lancé l’automne dernier pour aider les producteurs à redresser leur entreprise.
« Il y a 135 millions $ dans cette stratégie là. Il est certain qu’on va sauver des producteurs, mais on ne va pas arriver à tous les sauver », a affirmé Hélène Doddridge, directrice au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
L’industrie porcine entraîne des retombées de 1,5 milliard $ par année au Québec en plus de générer 24 000 emplois. Plus de 50 % des porcs produits dans la province sont exportés.

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