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samedi 17 juillet 2021

La corruption et la collusion dans le monde de la construction ? L'arrêt Jordan pour Accurso, et l'ARC sur la glace !

 

 La corruption et la collusion dans le monde de la construction ? L'arrêt Jordan pour Accurso, et l'ARC sur la glace !

Quand Accurso célèbre «Jordan»

Difficile de trouver manière plus ironique de souligner le cinquième anniversaire de l'arrêt Jordan.

Le célèbre entrepreneur Tony Accurso, une des vedettes de la commission Charbonneau sur la corruption et la collusion dans le monde de la construction, a réussi jeudi à obtenir un arrêt des procédures grâce à «Jordan».

Rappelons-le, avec ce fameux jugement de 2016, la Cour suprême avait voulu donner un électrochoc à la culture des délais dans les tribunaux du Dominion.

Depuis, la durée de certains procès a en effet été raccourcie, mais les limites strictes imposées par la cour ont entraîné l'avortement de plusieurs procès (dont certains pour meurtre!); sans compter le gaspillage du labeur des policiers et des procureurs.

Corruption

Dans le cas d'Accurso, «La Presse» titrait hier «10 ans de travail à l'eau». Les accusations n'avaient rien d'anodin: fraude, complot, abus de confiance et faux, entre autres. Le tout découlait de l'enquête «Coche»(Tout Croche ?) de la GRC, portant sur la corruption à l’Agence du revenu du Canada (ARC).

Les avocats du fédéral accusaient M. Accurso et des collaborateurs d'avoir versé des pots-de-vin à des employés de l'ARC. Deux fonctionnaires auraient chacun reçu quelque 700 000 $, qui furent retrouvés en Suisse, bien planqués dans des comptes!

Accurso, «blanchi»? Attention: un arrêt des procédures ce n'est pas un acquittement, mais l'abandon de poursuites, le retrait d'accusations.

Ici, ce sont les procureurs du Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) qui ont demandé de tout stopper. Selon eux, la quantité de documents déposée en preuve était trop volumineuse; impossible de les divulguer convenablement dans des délais raisonnables.

Plusieurs choses sont étranges dans cette affaire. En 2011, Revenu Québec avait perquisitionné l'ARC pour obtenir des preuves! Afin de faire sa propre enquête en lien avec ces faits.

Habituellement, les agences fédérales et québécoises réussissent à travailler en équipe. Ou alors une fait enquête et transfère ensuite le dossier à l'autre. Ici, l'agence québécoise a carrément cru bon perquisitionner sa vis-à-vis fédérale. Manque de confiance?

L'ARC semble souvent avoir du mal avec les «gros poissons», m'indique une source... Revenu Québec, qui gère la TPS et la TVQ sur le territoire québécois, serait-elle plus efficace? Elle a en tout cas réussi à épingler M. Accurso et ses entreprises, qui plaidèrent coupables en octobre à des accusations de fraude fiscale. Le tribunal leur a collé des amendes de 4,2 millions $.

Les politiciens fédéraux, qui seront en campagne bientôt, devraient en faire un enjeu: que feront-ils pour nous garantir que les écuries de l'ARC seront nettoyées? Car depuis 2010, les cas d'employés faisant l'objet d'une enquête, ou suspendus, ont été nombreux.

Lussier s'en va

Petite nouvelle politique: la chef libérale Dominique Anglade perdra bientôt son directeur des politiques, Jérôme Lussier, embauché il y a moins d'un an. 

Le hic: il devait préparer la plateforme électorale de 2022. Comme sa chef, M. Lussier avait transité par la CAQ (lui, en 2012-2013).

En réponse à une chronique de votre serviteur, en mars, il expliquait avoir quitté la CAQ en raison de son virage nationaliste identitaire. 

Pourquoi quitte-t-il le PLQ cette fois? Selon mes sources, le virage progressiste du PLQ angladien n'était pas assez prononcé au goût de celui qu'on désignait comme le «pion de QS» au PLQ.

 

REF.:

lundi 13 janvier 2020

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?





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Un yacht de 25 M$ pour le fils du dictateur Kadhafi. Un spectacle privé du rappeur 50 Cent. Des escortes et des bouteilles de vin à plusieurs milliers de dollars.
SNC-Lavalin n’a pas lésiné sur les moyens pour corrompre le régime libyen à partir du début des années 2000.
Notre Bureau d’enquête a montré cette semaine les pratiques d’affaires nauséabondes de ce fleuron québécois de l’ingénierie et de la construction dans cette dictature du Moyen-Orient.
Nos reportages ont été possibles parce que notre journaliste Jean-François Cloutier a passé des semaines à assister à l’enquête préliminaire qu’a subie l’entreprise, l’an dernier.
Il a aussi pu éplucher des centaines de pages de documents judiciaires.
Ce travail demande beaucoup de temps, mais nous croyons que l’investissement en vaut la chandelle pour dévoiler ce que certains riches et puissants aimeraient vous cacher.
Le PDG Jacques Lamarre, par exemple, était en copie dans des courriels qui décrivaient des paiements douteux.
À table avec le dictateur
Le patron de SNC International, Michael Novak (mari de l’ex-ministre libérale Kathleen Weil), quant à lui, a signé au moins cinq contrats permettant le transfert de fonds pour payer les pots-de-vin.
Les deux hommes n’ont fait face à aucune accusation et ont assuré qu’ils ignoraient toute fraude.
À la suite de notre reportage, l’ex-premier ministre y est allé d’une brève déclaration écrite dans laquelle il assure n’avoir reçu aucune rémunération pour ce service et n’avoir eu « aucun autre contact » avec le fils de Kadhafi.
Mais Philippe Couillard n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.
S’il nous rappelle, nous lui demanderons si, en 2008, il avait entendu parler des soupçons qui pesaient contre le régime libyen d’avoir commandité deux attentats à la bombe contre des avions à la fin des années 1980, qui ont fait des centaines de morts.
La pointe de l’iceberg
Ces trouvailles ne sont-elles que la pointe de l’iceberg ? Y aura-t-il d’autres accusations à venir ?
En surface, 2019 s’achève avec la fin de la saga judiciaire de SNC-Lavalin--. Sami Bebawi passera plusieurs années au pénitencier. L’entreprise a accepté de payer une amende de 280 M$, et ne s’inquiète plus pour son avenir, puisqu’elle pourra continuer à obtenir des contrats publics fédéraux.
Mais nous verrons en 2020 si SNC et ses ex-dirigeants en ont vraiment fini avec la justice.
Jean-Louis Fortin, Directeur du Bureau d’enquête


mardi 18 septembre 2018

Selon une étude de la GRC, des centaines de cas de corruption policière

Selon une étude de la GRC, des centaines de cas de corruption policière


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La GRC affirme avoir apporté des changements après la publication du rapport pour encourager le comportement éthique des agents


REF.: The Canadian Press · Publié le: 18 mai 2014 13:59 CT | Dernière mise à jour: 18 mai 2014La Presse canadienne a obtenu l'étude en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. (CBC)
Une étude interne de la GRC a révélé 322 cas de corruption au sein de la police nationale sur une période de 11 ans - dont une douzaine d'exemples de crime organisé.
La diffusion abusive d'informations de police était le type le plus courant de comportement corrompu, suivi par la fraude, le détournement du statut de policier, le vol et l'ingérence dans le processus judiciaire.
La GRC a entrepris l'étude, appelée Projet Sanction, pour aider à identifier les tendances en vue d'élaborer une stratégie anti-corruption.
"Il était évident qu'un grand nombre des incidents identifiés dans cette étude résultaient d'une mauvaise orientation, d'un manque de supervision adéquate ou d'une combinaison de pressions sur la vie qui ont abouti à une décision désespérée", indique le rapport.
L'étude - couvrant des cas documentés du 1 er janvier 1995 au 31 décembre 2005 - a été achevée en 2007 mais n'a été publiée que récemment par la Presse canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
La GRC affirme avoir adopté depuis lors plusieurs des recommandations du rapport, ajoutant que rien ne prouve que la corruption constitue un problème important dans ses rangs.
Au total, 204 membres réguliers ont été impliqués dans les 322 incidents de corruption, l'étude qualifiant la "nature et la gravité" des épisodes de "relativement modérée".
De nombreux cas de partage abusif d'informations policières impliquaient l'utilisation abusive de données confidentielles dans les banques de données de la police, parfois à des membres de la famille, des amis ou des criminels connus.
Les cas de fraude comprenaient souvent des demandes de remboursement frauduleuses ou un abus des cartes de crédit du gouvernement. Les exemples d’interférence étaient la fixation de billets, le parjure, la falsification de preuves ou la protection d’activités illégales.
Douze incidents concernaient le crime organisé et 20 autres incluaient des opérations avec des criminels connus.
"La GRC peut et devrait faire davantage en matière de stratégie de réduction des risques", a conclu le rapport.
"En l'absence de solution, la corruption peut attaquer et toucher la grande majorité des employés honnêtes, dans la mesure où il y a plus de potentiel pour moins de coopération publique au niveau opérationnel."
En outre, les employés peuvent voir un manque d’action comme un signe que la direction ne prend pas le comportement de corruption au sérieux, ajoute le rapport. "Il est clair que le risque de ne pas apporter de changements proactifs pour lutter contre la corruption peut avoir de graves conséquences".
L’étude a formulé des recommandations sur le recrutement de nouveaux membres, la formation à l’éthique, l’évaluation des employés, les autorisations de sécurité et l’identification des agents à risque de corruption.
Depuis le rapport, la GRC a pris un certain nombre de mesures pour soutenir et encourager le comportement éthique de ses membres, a déclaré le cap. David Falls, porte-parole de la GRC.
Le processus de recrutement est «beaucoup plus exhaustif» qu’en 2007, a déclaré M. Falls, citant une liste de procédures d’examens, d’entrevues et de tests qui ont été extrêmement efficaces pour détecter une forte proportion de candidats qui ne reflètent pas les valeurs fondamentales de la GRC. "
La GRC souligne également des mesures, notamment:

    
un processus de promotion plus rigoureux.
    
évaluations régulières des employés et briefings de sécurité.
    
une formation plus éthique et une directive sur les conflits d'intérêts.
    
un nouveau code de conduite proposé.
    
un plan pour reconnaître officiellement le professionnalisme et l'intégrité.


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mardi 21 août 2018

Corruption de fonctionnaires à l'ARC : 7 arrestations


Francesco Bruno et six autres hommes ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête sur des actes illégaux qui visaient à frauder l'Agence du revenu du Canada (ARC).




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La Presse canadienne
Des accusations de corruption de fonctionnaires, complot, fraude, abus de confiance par un fonctionnaire public et fraude envers le gouvernement ont été déposées contre eux par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Ces personnes auraient été mêlées à plusieurs complots impliquant des entreprises, leurs propriétaires et d'anciens fonctionnaires corrompus au sein de l'ARC.
Par le biais de Delvex, une compagnie spécialisée dans l'obtention de crédits d'impôt pour diverses entreprises, les manoeuvres des accusés leur ont permis de bénéficier de commissions sur des crédits d'impôts frauduleusement obtenus.
L'entreprise était dirigée par Marcello Furgiuele, âgé de 38 ans. Quatre hommes ont été identifiés comme actionnaires fantômes de la compagnie Delvex. Il s'agit de Francesco Bruno, 52 ans, et trois anciens fonctionnaires de l'ARC, Americo Comparelli, 44 ans, Adriano Furgiuele, 45 ans, et Antonio Girardi, 49 ans.
Selon la GRC, ces personnes présentaient de fausses réclamations de crédits dans le cadre du Programme de recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE). Le quart de la valeur totale des crédits d'impôts frauduleusement obtenus accordés par l'ARC était ensuite remis à Delvex, stipule le communiqué émis lundi par la police fédérale.
Ces arrestations viennent conclure une enquête amorcée en 2008, afin de faire la lumière sur des allégations de corruption de fonctionnaires. Au total, 15 individus ont été accusés dans le cadre de cette enquête, dont huit anciens fonctionnaires de l'ARC. Pas moins de 142 chefs d'accusation ont été déposés.
Ces cinq coaccusés comparaîtront le 7 avril prochain au Palais de justice de Montréal.
Parallèlement, Francesco Bertucci, 62 ans, aurait offert un pot-de-vin à Adriano Furgiuele, 45 ans, en échange d'une intervention dans le traitement de son dossier fiscal ainsi que celui de sa compagnie Thomson Tremblay Inc, traités par Nicola Iammarrone, 53 ans. Il aurait éludé pour plus de 2 millions de dollars en impôt fédéral en lien avec une perte à titre de placement d'entreprise.
Pour ces trois coaccusés, la comparution et prévue le 19 mars au Palais de justice de Montréal.
Plusieurs des sept accusés n'en sont pas à leurs premières armes en matière de fraude. Il y a un peu plus d'un an, Francesco Bruno avait été visé par Revenu Québec, qui lui avait réclamé plus de 2 millions de dollars en amendes pour des fraudes fiscales contre les sociétés B.T. Céramiques, de Montréal, et Entretien Torrelli, de Laval.
En août 2012, Francesco Bruno avait aussi été arrêté en compagnie de l'entrepreneur Tony Accurso pour un complot et une fraude de plus de 3 millions de dollars. Ils faisaient partie d'un groupe de cinq hommes d'affaires qui avaient détourné de l'impôt fédéral.
Selon la GRC, Adriano Furgiuele avait aussi été visé par une plainte de l'ARC en lien avec un stratagème de fausses facturations en septembre 2008.


Ce dossier, nous dit une source, est pourtant «insignifiant» par rapport au degré de corruption qu'on a découvert à l'Agence.
Un exemple de ce que la GRC a découvert, d'après un mandat de perquisition de l'été dernier : le chef d'équipe Adriano Furgiuele a participé à la falsification d'une vérification fiscale au profit de B.T. Céramique, propriété du fameux Francesco Bruno. Bruno est le cousin de cet ex-employé de l'ARC.
Y avait-il vraiment des employés du fisc qui vendaient une sorte d'«assurance», en faisant des vérifications bidon suivies d'avis de cotisation minimes pour couvrir leur opération?
Pour l'instant, aucune déclaration officielle n'a fait le point sur le degré de pourriture du bureau montréalais de cette agence. Mais en mettant ensemble les nouvelles des derniers mois, il y a de quoi s'inquiéter.
Le cash, toujours le cash
Au sujet de la fraude de Simard-Beaudry et de Louisbourg, on n'a vu que la partie fiscale de l'affaire: les entreprises de Tony Accurso envoient des chèques à des sociétés bidon, qui délivrent des reçus comme si elles avaient fait du travail de sous-traitance. Ça permet de déduire de fausses dépenses.
Mais que font les sociétés bidon de Francesco Bruno avec l'argent? Elles le remettent aux entreprises de Tony Accurso, puisque c'étaient des factures bidon. Pour ne pas laisser de traces, l'argent n'est pas remis par chèque, mais cash. Où va tout cet argent? Ça fait quand même quelques valises, 3,9 millions en cinq ans, seulement pour les sociétés de Francesco Bruno...
Qu'ont fait les gens de Simard-Beaudry et de Construction Louisbourg avec ces millions de dollars? Francis Vailles répond à la question ce matin: c'est allé en salaires dans les chantiers... et en «dépenses personnelles». Dépenses de quelles personnes, et pour quoi faire au juste? Le fisc ne s'en soucie pas tellement et n'a qu'à percevoir l'impôt éludé.
Simard-Beaudry et Louisbourg n'ont donc pas fini de payer: après le fisc fédéral, ce sera Revenu Québec, puis la TPS et la TVQ. Et avec une menace de suspension de permis à la clé, l'année qui vient paraît bien incertaine pour ces géants de la construction.




À lire aussi :
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jeudi 22 juin 2017

L'éternel réalité de la corruption Municipale(1937 ... 2017) et de la force Policière

Monsieur,...............Pacifique Plante,un exemple parmis tant d'autres qui se répette !

avocat et policier canadien:
 
 Pacifique Plante (né le à Montréal[1], mort le [2] à Guadalajara), surnommé Pax Plante, est un avocat et un policier. Il est célèbre pour ses actions contre le crime organisé à Montréal pendant les années 1940 et les années 1950 et contre la corruption dans l'administration municipale.
 
 
Avocat de formation, Pacifique Plante devient greffier à la Cour municipale de Montréal en 1937. Il constate alors la corruption qui sévit dans les services municipaux. La situation avait été dénoncée en 1934 par un rapport qui déclarait que Montréal était une « ville ouverte » pour le « vice commercialisé », comme on appelait alors le crime organisé. Il sévissait sous la forme de maisons de jeu illégales, de débits de boisson clandestins et d’un réseau de prostitution centré sur le quartier du Red Light.
En 1945, une Ligue de vigilance sociale, appuyée par l’archevêque de Montréal, monseigneur Joseph Charbonneau, commence à revendiquer la tenue d’une enquête sur la corruption dans le service de police. Plante commence, à la même époque, à faire pression pour que des poursuites soient intentées de façon sérieuse contre les patrons du crime organisé. En 1946, l’assassinat, en plein jour, du « roi du jeu » Harry Davis, crée un émoi dans le grand public. Le directeur du comité exécutif de la ville, J. Omer Asselin, nomme alors Pacifique Plante, que le public surnomme « Pax » (mot latin signifiant paix), chef de l’escouade de la moralité. Elle était notoirement la plus corrompue du service de police.
Plante entreprend une série de descentes spectaculaires dans les établissements clandestins. Il y invite la presse pour donner le maximum de publicité aux opérations et pour faire connaître les visages et les noms des coupables. Quelques clients arrêtés se trouvent être des personnalités connues. Il demeure en poste 18 mois et est suspendu (mars 1948), puis congédié avec fracas (mai 1948), le chef de police Albert Langlois prétextant l'inconduite d’un agent de l’escouade. La population y vit un congédiement politique.
Plante se met alors à publier, dans le quotidien Le Devoir, une série d’articles intitulée Montréal, ville ouverte, dans lesquels il décrit le modus operandi des différents réseaux de bookmakers, de souteneurs et de bootleggers de la ville. Les articles, publiés en feuilleton de novembre 1949 à février 1950, démontrent que tous ces réseaux ne pouvaient exister qu’avec la complicité des autorités.
Jean Drapeau et Pacifique Plante en 1954
Le docteur Ruben Lévesque fonde en mars 1950 le Comité de moralité publique. Ce comité, avec l'aide d’un jeune avocat du nom de Jean Drapeau et grâce aux informations amassées par Plante, demande et obtient de la Cour supérieure du Québec, une enquête publique pour juger des accusations visant 58 officiers de police et 5 politiciens du comité exécutif de Montréal. L’enquête Caron, du nom du juge qui la préside, dépose son jugement le . 20 officiers de police, dont les chefs Dufresne et Langlois, sont blâmés et, dans certains cas, condamnés à l'amende et déclarés inaptes à occuper une charge municipale. Le jugement tombe alors que Jean Drapeau fait campagne pour être élu à la mairie lors de la prochaine élection municipale, prévue pour le 25 octobre[3]. Candidat de la Ligue d'action civique, il profite de l’effet Caron et, avec un programme de « nettoyage » de la ville, devient maire de Montréal. Aussitôt, Pacifique Plante retrouve le poste de chef de l’escouade de la moralité.
Une vague intense de répression contre les maisons de jeu (« barbotes »), les bordels et les débits de boisson clandestins (« blind pigs ») s’ensuit. Ces actions ne se sont pas sans un effet dépressif sur l'ensemble des cabarets montréalais alors en pleine effervescence.
Le milieu n’a cependant pas l’intention de se laisser faire : en 1955, on lapide la maison du maire, des coups de feu sont tirés en direction de Plante, sans l’atteindre toutefois, et Ruben Lévesque est assailli et battu. Une certaine presse à sensation s’attaque violemment à l’administration et, en 1957, après une élection entachée d’irrégularités, Drapeau est évincé de l’hôtel de ville et remplacé par Sarto Fournier.
Plante est congédié de nouveau. Il lui faut quitter le pays et il vit dans une semi-clandestinité au Mexique le reste de sa vie. Les activités du crime organisé se poursuivent dans un contexte changeant, au milieu de fréquentes et meurtrières guerres de gang.
En 1960, Drapeau revient au pouvoir et il y reste plus de deux décennies. Le crime organisé est muselé à des degrés variables, mais jamais éradiqué.
Plante ne revient qu'occasionnellement au Québec pour de très brefs séjours, entre autres à l'époque de la Commission d'enquête sur le crime organisé (CECO), dans les années 1970. Il meurt au Mexique en 1976.

BibliographieModifier

  • Pax Plante, Montréal sous le règne de la pègre, Éditions de l'Action nationale, Montréal, 1950 (livre réunissant les articles de Pax Plante publiés dans Le Devoir).
  • Alain Stanké et Jean-Louis Morgan, Pax, lutte à finir avec la pègre, Éditions La Presse, Montréal, 1972, 251 pages.
  • Mathieu Lapointe, Nettoyer Montréal. Les campagnes de moralité publique, 1940-1954, Éditions Septentrion, Québec, 2014, 400 pages.

En 2017:


Beaucoup d’enquêtes, peu de résultats

(NDLR: Le problême est en haut ,très haut dans la pyramide!)

Quatre policiers sur cinq visés par une enquête criminelle des affaires internes du SPVM ne sont jamais accusés. Et plus de la moitié de ceux qui doivent comparaître devant un juge seront finalement acquittés.
Ces données pour le moins surprenantes sur la performance de la controversée Division des affaires internes, et dont Le Journal a pris connaissance, sont compilées dans le rapport annuel de 2016 du SPVM.
On y apprend notamment qu’entre les années 2012 à 2015, inclusivement, les affaires internes ont ouvert des dossiers d’enquêtes pour des allégations criminelles impliquant 168 policiers du SPVM.
Seulement 32 d’entre eux — soit 19% — avaient dû faire face à des accusations au palais de justice.
Au moment où le rapport a été produit, soit au printemps 2016, onze de ces 32 policiers avaient été déclarés coupables, tandis que 12autres ont reçu des verdicts d’acquittement.
LA BONNE FOI
C’est donc dire que les affaires internes ne «jouent» même pas pour une moyenne de ,500 devant les tribunaux.
Parallèlement à ces dossiers criminels, les affaires internes ont aussi ouvert des enquêtes disciplinaires concernant 299 de leurs quelque 4600 policiers durant cette période. Les sanctions imposées au terme de ce processus de discipline totalisaient 183 journées de suspension.
Dans son rapport annuel de 2009, le SPVM expliquait par écrit qu’il gérait la discipline «dans l’esprit d’un bon père de famille». Et que sa «philosophie d’intervention» en la matière «met l’accent sur la bonne foi» des policiers.
«Le leadership provincial du SPVM en matière de traitement des affaires internes permet de maintenir une équité dans le traitement de la Loi sur la police et, surtout, de mettre en place des mécanismes pour éviter à ses ressources humaines de se placer dans des situations risquées», peut-on lire dans ce rapport.
Il y a fort à parier que le SPVM ne se doutait pas que huit ans plus tard, tout le Québec, le gouvernement et cinq autres corps de police s’intéresseraient autant aux pratiques de ses «ressources humaines» à l’intérieur même de sa Division des affaires internes.
NDLR: On dirait qu'un Juge  fait une différence entre un dossier Politique et Policier,surtout s'il y a des grosses Têtes , des Politiciens et des Cadres d' impliqués ou la Mafia ?

A l'émissiopn JE:
Au SPVM, fuites,faux rapports,campagne de salissage,le SPVM est ébranlé plus que jamais.
On discrédite des policiers avec de faux rapports.La Mafia s'est infiltré dans les affaires minicipales(on se croirait en italie ou au Brésil),a ce moment est dans une crise sans précédent. c'était le début de la commission Charbonneau ,le SPVM

On a su que le policier Ian Davidson (La Taupe ?)avait tenté de vendre toute la liste des informateurs de police, a la Mafia.Règne alors au SPVM un climat de terreur et de règlements de comptes. Une guerre de clan fait rage !

En Janvier 2012,une voiture va chercher un policier du SPVM,Pietro Poletti,il est au coeur de cette affrontement. On l'amène au 20 ième étage de l'Hôtel Intercontinentale du vieux-Mtl ,chambre 2020
loué par Nicodemo Milano le 19-01-2012.
A l'intérieure,les hommes les plus influent de la province:
Marc Parent directeur du SPVM,Jacques Duchesnau Chef de l'unité Anticollusion qui tire beaucoup de ficelle,Nicodémo Milano enquêteur spéçialisé dans les affaires Mafieuses et Pietro Poletti. Il y a deux clans dans cette rencontre:
Ceux qui veulent blanchir Poletti d'allégations criminels dans ce qui serait contenu dans un faux rapport ,rédigé par un clan adverse.Un faux rapport c'est grave et c'est pas la seule fois ou ça se serait produit. Et ceux qui ont dénoncé ce faux rapport,ce sont les agents sonneurs d'alarme: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione.Ils ont été patrouilleurs,agents doubles,responsables d'enquêtes sur les Hell Angels et la Mafia, les deux ont plus de 57 ans aux total en expérience.Selon eux ça commencé en 1990,ils étaient catalogués comme des gars de la Mafia par les policiers et même par les câdres du SPVM.
Ça vraiment commancé en 2012,lorsqu'ils ont dit que un certain policier était corrompu et que la GRC les auraient mit sur écoute pendant ce temps la.La GRC avait intercepté des communications avec le policier Correti et le scandale de BCIA qui aurait des pratiques douteuses(racculé des compteurs automobile,engager des policiers retraités avec méthodes douteuses ,...).
Correti avait été accusé de fraude avec BCIA,mais les procédures contre lui ont été abandonnées.
L'ex-policier Claude Aubin aurait écrit le 16-10-2014,au Journal de Mtl que Di Feo aurait souvent accompagné le fils de Correti a la sortie de l'école,alors que dans les faits Correti n'a pas d'enfant !(NDLR On devine dans quel Clan est Au-bain). Pourquoi ça ? ........................Parce que Cacchione et Di Feo l'avait (Claude Aubin)fait accusé d'avoir vendu des renseignements au crime organisé ,il y a 15 ans, il a plaidé coupable (Claude Aubin)!Ensuite Di Feo et Cacchione divulguent que : Des policiers recevaient de l'argent du crime organisé,anomalies dans le traitement des sources etc...
Un matin de Juin,ils sont convoqués au SPVM et sont congédiés ,aucune accusations criminels,12 accusations disciplinaires,aucune destitution(ce que voulait le SPVM),ça se termine avec 50,000$ de frais d'avocats et un règlement a l'amiable,dont les termes sont confidentiels,un règlement qui annule toutes les procédures disciplinaires.Dans les déclarations assermentatées: les noms de Michael Ward,Pierre Brochet,Dominic Werotte,Michel Guillemette , apparaisse.
 L'ingérence de la direction du SPVM dans les enquêtes: Ils y a de la fabrication d'allégations,par lesquels on commance des enquêtes dans le but de museler des gens qui ont des choses a dire. Et que les directeurs adjoints du SPVM , connaissent cette façon de faire !!!

L'ancien enquêteur Roger Larivière ,le 09-10-2014 est attablé au Restaurant Eldorado de l'avenue Mont-Royal avec le commantateur Stéphane Berthomet(les Média). Ce que Larivière lui a dit ,c'était la même chose que la lettre sans réponse qu'il avait envoyé au Chef Marc Parent ,que les policiers des enquêtes internes du SPVM ne fesaient pas leur job . Le SPVM avait essayé de prouver que Larivière était un gars instable psychologiquement ,sans preuve. On enquête sur Larivière ,car il aurait eu accès a des documents d'enquêtes confidentielles et peut être transmis ces documents.

Un Policier haut dans la hyérarchie au SPVM(non identifié)aurait dit:
Le sort réservé,lorsqu'ont fait des allégations criminelles ou disciplinaires est variables,selon qu'ont soit ami du parti, c.a.d. dans les bonnes grâces du Chef ou l'inverse ! C'est dégeullase de la façon dont les enquêtes sont bâclées ,afin de satisfaire le désir de vengance des hauts dirigeants. Les enquêtes internes fonctionnent encore comme ça ,comme dans les années 50 , en trouvant un suspect qu'ont veut se venger puis ont tente d'arranger ou de trouver des preuves pour l'accuser.

Le 10-11-2015,un policier porte plainte contre un haut gradé du SPVM ,pour une affaire d'entrave a la justice sur fond d'ingéreance politique. Le 19Nov ont déclanche une enquête sur le policier qui a porté plainte ,on retrouve que son collègue ,F. Djelidi planterait de l'héroine dans les poches de revendeur de drogue afin de les faire chanter pour recevoir de l'information;Alors que l'information avait déja été fourni en Septembre 2015(2 mois avant) par une source codé du SPVM (cette source avait des épisodes un peu  parano selon le SPVM),étrage !

Le SPVM a essuyer plusieurs revers avec les policiers: J. Cacchione,Di Feo,Tony Bianco,Mario Lambert,Roger Larivière, André Thibodeau, toutes des enquêtes dont les suspects ont été blanchis.
Selon Philippe Bensimon,Docteur en criminologie : tout est politique , rendu a un certain niveau.

Deux noms reviennent souvent: Costa Labos et Normand Borduas, enquêté par la SQ, ils seraient en lien avec la Mafia(NDLR: ou manipulé par la Mafia) , et c'est par eux qu'arriva le scandale d'espionnage des journalistes Patrick Lagacé et cie, ont voulait savoir qui était les sources des fuites journalistiques(NDLR: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione).

La question: Est-ce que le SPVM fabriquerait de la preuve  ? ...................... On connait déja la réponse dans le public !)
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mardi 21 février 2017

Des Policiers déchus du SPVM parlent: Les cadres du SPVM corrumpus



D'anciens policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D’ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés: la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée à l’émission J.E. ce soir, à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.



D’ex-policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D'ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés : la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée dans l’émission «J.E.» ce soir à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.

Écoute électronique

Ce que les deux collègues ne savaient pas, c’est qu’alors qu’ils discutaient de l’inaction de leur employeur dans cette affaire, ils faisaient l’objet d’écoute électronique de la Gendarmerie Royale du Canada.
La direction du SPVM les soupçonnait d’entretenir des fréquentations douteuses, entre autres avec le controversé Luigi Coretti, de l’agence de sécurité BCIA. Coretti a été accusé de fraude dans cette affaire, puis les procédures contre lui ont été abandonnées.
À ce jour, les deux ex-policiers, qui cumulent 58 ans d’ancienneté dans la force constabulaire, n’ont toujours pas reçu la preuve qui leur a valu un congédiement (annulé par la suite par une entente confidentielle).
Le duo de policiers qui se décrit comme «des lanceurs d’alerte» croit toutefois après avoir consulté certains documents que la section des affaires internes du SPVM a fabriqué de la preuve afin de les faire taire.

Fabrication

«Aujourd’hui il y a de la fabrication d’allégations et à partir de ça on initie des enquêtes afin de museler les gens qui ont des choses à dire», raconte M. Cacchione.
À titre d’exemple, selon les documents consultés par notre Bureau d’enquête, le SPVM allègue que Giovanni Di Feo est le parrain du fils de Luigi Coretti. Or, lorsque joint au téléphone, ce dernier nous a affirmé ne pas avoir d’enfant.
«Les directeurs adjoints qui sont en place connaissent cette façon de faire», estime Di Feo.
Dans le cadre du reportage diffusé à 19h30 ce soir à TVA, trois autres cas similaires sont abordés.
Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, nous a accordé une entrevue afin de justifier les pratiques controversées des Affaires internes du SPVM.
«Nos policiers ne fabriquent pas de preuve, pas à ma connaissance» a-t-il affirmé. «Si j’en avais la preuve, je référerais tout de suite le dossier à un autre corps de police pour qu’il y ait enquête là-dessus», a assuré le chef de police.(Allo GRC ?)
 

 

Source.:

 

jeudi 10 novembre 2016

La haute direction de l'UPAC , joue une game politique


La haute direction de l'UPAC « joue une game politique », accuse Lino Zambito

La haute direction de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) « joue une game politique » qui a une incidence directe sur la conclusion d'enquêtes policières, accuse l'ancien témoin-vedette de la commission Charbonneau, Lino Zambito.
Radio-Canada avec La Presse canadienne
Dans des entrevues accordées jeudi à Radio-Canada à l'occasion de la publication de son livre intitulé Le témoin, l'ancien entrepreneur en construction déplore les « relations malsaines » que l'UPAC entretient avec le bureau du premier ministre du Québec.
Après quatre ans de collaboration avec l'UPAC, et 35 rencontres avec ses enquêteurs, M. Zambito dit avoir longtemps espéré que la haute direction de l'UPAC « ferait [sa] job correctement », avant de déchanter.
[Mon livre] est une façon polie de dire aux dirigeants de l'UPAC qu'ils ont le mandat clair de faire le ménage dans l'industrie de la construction et dans le financement politique des partis provinciaux. Je trouve qu'ils ne le font pas. C'est une façon polie de leur dire de se réveiller et d'assumer leurs responsabilités.

Lino Zambito
« Je me suis aperçu que les enquêtes étaient mises sur des bureaux et qu'elles ne débouchaient pas », explique-t-il. « La seule façon de donner ma version et de poser des questions [...], c'est d'écrire les faits dans un livre. »
Les enquêteurs de l'UPAC font un « excellent travail », précise M. Zambito, mais « la haute direction de l'UPAC [...] décide de finaliser certains dossiers et de ne pas amener des accusations dans d'autres dossiers. »
La haute direction de l'UPAC [...] joue une game politique. Il y a des relations malsaines avec le bureau du premier ministre. On décide de temps en temps d'accuser une personne [...] On tente de faire baisser la pression médiatique. [...] Ils ont la preuve pour arrêter beaucoup plus de monde qu'ils ne l'ont fait.

Lino Zambito

Le commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, le jour de l'arrestation de sept personnes dont Nathalie Normandeau
Le commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, le jour de l'arrestation de sept personnes dont Nathalie Normandeau   Photo : Ryan Remiorz
M. Zambito soutient par exemple qu'un enquêteur de l'UPAC dans un dossier lié à la Ville de Boisbriand lui a confirmé lors de son passage à la commission Charbonneau que ses supérieurs avaient fait pression pour qu'il soit arrêté. « Lui a tout le temps voulu me rencontrer, et on lui a dit : "non, tu vas l'arrêter" », relate-t-il
« Quand il y a nécessité, ils sont prêts à frapper », poursuit-il, en disant tenir pour preuve l'arrestation de l'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau, survenue en mars dernier, alors que le patron de l'UPAC, Robert Lafrenière, sollicitait un nouveau mandat.
L'enquête s'est faite en deux mois, ça pressait. Il y avait urgence. J'ai été rencontré le 23 décembre, le 5 janvier. Ils sont venus chez nous, [déclaration assermentée] KGB, notaire. [...] J'ai dit aux enquêteurs sur le terrain : "votre boss a besoin de renouveler sa job?". Ils se sont mis à sourire.

Lino Zambito
L'UPAC affirme pour sa part que cette arrestation résulte de la fusion des opérations Joug et Lierre, ouvertes en 2014, avant d'être fusionnées.
Couillard nie toute ingérence
À l'Assemblée nationale, le premier ministre Philippe Couillard a nié toute ingérence de son cabinet dans les enquêtes de l'UPAC. « Jamais, jamais il n'y a quelque communication entre mon cabinet et les forces policières au sujet de l'enquête », a-t-il dit. « Il y a, comme c'est normal que ce soit le cas, des contacts pour les vérifications de sécurité qui entourent les nominations de membres du Conseil des ministres, ce qui est tout à fait régulier, normal. »
M. Couillard répondait à une question du chef péquiste, Jean-François Lisée, qui réclamait que des vérifications soient faites. Dans un point de presse tenu plus tôt en journée, M. Lisée disait être « énormément troublé » par les allégations de M. Zambito sur ces liens. M. Lisée disait espérer que l'UPAC ne soit pas sous influence politique, mais soutenait que les dires de M. Zambito « ouvrent des pistes que c'est peut-être pas le cas ». 
Quand la commission Charbonneau fait l'impasse sur le financement politique
M. Zambito soutient également que la commission Charbonneau a effectué du bon travail pour débusquer des rouages des systèmes de collusion et de corruption mis en place au niveau municipal, mais pas en ce qui concerne le financement politique.
Il dit cependant avoir été surpris de constater que l'ancien grand argentier libéral Marc Bibeau et l'ex-premier ministre Jean Charest n'aient pas été appelés à témoigner.
« Pourquoi on ne l'a pas fait? Pour des raisons politiques? », lui a demandé l'animateur Alain Gravel, jeudi matin, à son émision de radio. « Je ne vois pas d'autre raison. [...] La question se pose sur pourquoi on ne l'a pas fait », répond M. Zambito.
Il déplore du coup qu'un ancien conseiller de M. Charest, Alain Lauzier, ait agi comme conseiller de la commission. « J'ai un problème avec ça », dit-il, en rappelant qu'il y avait un « problème flagrant » avec le financement du PLQ. « Comment voulez-vous qu'on aille au fond de ce sujet-là? »
On veut faire des exemples avec des personnes ciblées, mais les responsables, le système de financement politique au Parti libéral, c'est Bibeau qui le pilotait. Et il avait un chef qui était Jean Charest. Et ces gens-là semblent être protégés par l'UPAC.

Lino Zambito
L'influence de Marc Bibeau

Dans la mire de l'UPAC, Marc Bibeau, est décrit par les dénonciations liées aux mandats de perquisition comme étant « le grand argentier du PLQ ».
Dans la mire de l'UPAC, Marc Bibeau est décrit par les dénonciations liées aux mandats de perquisition comme étant « le grand argentier du PLQ ».
L'ex-entrepreneur soutient avoir été frappé de constater l'influence qu'avait Marc Bibeau dans un évènement politique tenu à Laval en 2009. M. Zambito lui avait alors demandé de l'aider à faire débloquer un projet d'infrastructures à Boisbriand.
L'argentier libéral aurait accepté sans détour, étant donné que M. Zambito lui avait précédemment rendu un service en participant à convaincre la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-Îles de reconduire un bail qu'elle avait dans un édifice lui appartenant.
M. Bibeau aurait alors appelé le chef de cabinet de Jean Charest, Dan Gagnier, au grand étonnement de M. Zambito. Le contrat qu'il souhaitait faire débloquer était d'une valeur de 4 millions de dollars, ce qui ne justifiait pas d'appeler au bureau du premier ministre, selon lui.
L'affaire aurait été réglée en « cinq minutes », et le dossier aurait effectivement été débloqué quelques semaines plus tard.
Marc Bibeau lui aurait alors lancé : « Quand on forme un Conseil des ministres, on est cinq dans le war room. Je suis un des cinq et les ministres le savent. J'ai du poids. Quand on a besoin qu'un dossier se règle, ils sont mieux de bouger ».
M. Zambito n'est guère surpris que Marc Bibeau ait d'ores et déjà nié avoir tenu ces propos. « Écoutez, ça fait six ans qu'il nie tout ce qu'il fait, tout ce qu'on révèle sur lui », laisse-t-il tomber.
La mairesse de Boisbriand dans la ligne de mire

La mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato
La mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato (archives)
Lino Zambito a lui-même plaidé coupable à six chefs d'accusation de fraude, de complot et de corruption, après avoir admis avoir illégalement financé le parti de l'ex-mairesse de Boisbriand Sylvie St-Jean en échange de contrats pour sa firme, Infrabec. Il a écopé d'une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité.
En entrevue à Gravel le matin, il a expliqué qu'il venait tout juste de purger sa première année, au cours de laquelle il ne pouvait sortir de chez lui sans prévenir un agent de probation. Depuis minuit, et pour la prochaine année, il peut maintenant sortir librement pendant le jour, mais demeure soumis à un couvre-feu entre 22 h et 6 h.
L'ancien entrepreneur en construction se prépare aujourd'hui à donner des conférences pour inciter la population à s'engager dans la lutte contre la corruption et « à talonner le gouvernement Couillard pour qu'on fasse le ménage correctement ».
Il dénonce notamment que la mairesse de Boisbriand, Marlène Cordato, soit toujours en poste, bien que son rôle dans les histoires de corruption touchant sa municipalité soit consigné dans une déclaration conjointe des faits acceptés dans le cadre du procès de l'ex-mairesse, Sylvie St-Jean.
« Dans cette déclaration-là, la Couronne accepte que Cordato en 2006 a [pris] part à un système de corruption à Boisbriand. Elle a favorisé la firme d'ingénieurs Genivar et le bureau d'avocats Dunton Rainville. C'est écrit blanc sur noir. Et il y a un juge qui a accepté ça. »
« C'est inacceptable que cette dame-là soit encore à la tête d'une ville », dénonce M. Zambito « Faut que la population se prenne en main, que la population réagisse. Faut faire changer ces mœurs au Québec. »
Cette déclaration n'implique cependant pas une reconnaissance des faits de la part de la mairesse, qui nie avoir participé à un système de collusion. En entrevue à La Presse, elle accuse M. Zambito d'agir par vengeance parce qu'elle l'a dénoncé à la police.

Source.:

mercredi 9 novembre 2016

Élection: Trump,.... "The show must go 0ff " !




Présidentielle américaine 2016: Quels défis pour ce prochain mandat?

ETATS-UNIS Relations avec la Russie ou la Chine, dette fédérale ou régulation de la vente d’armes pourraient s’imposer comme les enjeux majeurs du prochain mandat américain…


Fini le gros show,maintenant on fait face a la réalité des pauvres gens !
Trump et les républicains contrôle  le Sénat et la Chambre des représentants,ce que ne pouvait faire Obama,mais si Trump veut donner plus au peuple il faudra qu'il arrive a contrôler les Banques et de s'attaquer a la dette du pays! Comme son idole Ronald Reagan ,il devra nous donner un bon show ,
comme un bon gestionnaire et un justicier ! Il est temps que la corruption quitte la Maison Blanche,on ne veut plus de retour d'ascenseur ,de Paradis fiscaux, de pétrole ,de guerre,de faillite; en somme les Banque$ cause tout ces problêmes de fuite de capitaux eux-même ,par leurs intérêts aux profits !Le monde hispaniques est en train de montrer par leurs votes a Trump qu'ils devra donner aux pauvres ! Si on creuse encore le faussé
entre la pauvreté et la richesse , les USA devront imploser économiquement et socialement ! 
La question est de savoir si Trump est la pour s'enrichir ou enrichir le peuple ? Le paradis c'est pas pour mettre de l'argent,mais pour mettre toute votre Foi ! Si j'était un Américain ,je ne resterait pas dans un édifice Trump,car les Terroristes l'ont déja dans la mire .Trump a tout ce qu'il faut pour réaliser l'implosion de l'impérialisme américain et préparer l'âge d'or ésotérique , le fera-t'il !
        
  
 

  • Une diplomatie sous tension

Révolutions arabes, guerre en Syrie, annexion de la Crimée… Depuis la première investiture de Barack Obama en janvier 2009, les relations diplomatiques de la première puissance économique mondiale ont profondément évolué. « Les tensions au Moyen-Orient et les relations avec la Russie seront déterminantes dans les années à venir, analyse Jean Eric Branaa maître de conférences à l’université Paris-Assas, et auteur de Qui veut la peau du parti républicain (Ed.de Passy), Donald Trump estime qu’il faut travailler avec les Russes alors que Clinton veut replacer les USA au centre du jeu diplomatique. Sur la guerre en Syrie, la candidate démocrate a affirmé à plusieurs reprises qu’elle souhaitait agir dans le cadre d’une vaste coalition et produire davantage 'd’intelligence', c’est-à-dire mettre l’accent sur le renseignement ».

 Même constat pour Vincent Boucher, chercheur en résidence à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à Montréal : « La lutte contre le terrorisme arrive en seconde position des préoccupations des Américains. Depuis le 11 septembre 2001, cette question s’est imposée comme enjeu incontournable de la politique intérieure et extérieure des US. Clinton plaide pour un sursaut en matière d’utilisation du renseignement, une position semblable à celle d’Obama. Trump lui est dans un autre registre (…) et se positionne comme soutien de Vladimir Poutine qu’il a qualifié de 'grand leader'. Sur la question de la lutte contre Daesh, Clinton est encline à la poursuite des frappes aériennes mais reste réticente à collaborer avec la Russie et ne cache pas sa méfiance quant aux revendications territoriales de Poutine ».

Les relations avec la Chine, accusée de manipulation monétaire par Trump, et soucieuse de conserver son ascendant militaire dans la région, pourraient également marquer ce mandat.
  • Régulation des armes et immigration

Pour Jean-Eric Branaa, la question de la régulation des armes pourrait s’imposer rapidement dans le débat politique, une fois l’investiture passée : « Aucun des deux candidats ne va limiter le 2nd amendement sur le port d’arme. On a tendance à penser que Clinton veut s’en débarrasser or c’est faux. Elle veut limiter la circulation des armes d’assaut, notamment les AK47, et restreindre le droit d’achat dans les foires aux armes.

 Autre thématique récurrente de la campagne, l’immigration, défi majeur de la politique intérieur américaine. « Ce peut être la grande réforme de Clinton là où Barack Obama a échoué avec le Dream Act puisque le Sénat n’a jamais voulu voter en faveur de ces mesures et a été contraint d’agir par décret », détaille Jean-Eric Branaa.



  • Un gouvernement fédéral endetté

Dernier point susceptible de peser lors de la prochaine mandature : l’équilibre budgétaire du gouvernement fédéral. Si le marasme de 2008 semble déjà loin - le mois dernier, l’économie américaine a créé 161.000 nouveaux emplois et le taux de chômage a reculé à 4,9 % - l’augmentation de la dette publique se poursuit. « On continue d’augmenter le plafond de la dette et ce plafond est constamment dépassé or cela peut nuire aux Etats-Unis à long terme. C’est un spectre qui plane au-dessus de chaque nouveau Président », précise Vincent Boucher.
En février dernier, la dette nationale des Etats-Unis a dépassé le cap symbolique de 19 mille milliards de dollars, ou 19 « trillions » de dollars. Pour l’heure, les Etats-Unis empruntent à des conditions extrêmement favorables auprès des marchés financiers mais un défaut partiel pourrait avoir des conséquences imprévisibles sur le coût de son financement. A l’été 2011, un précédent blocage sur le plafond de la dette avait conduit l’agence de notation Standard and Poor’s à priver les Etats-Unis de leur « triple A », gage de solvabilité maximale auprès des investisseurs.




vendredi 4 novembre 2016

Politicaillerie : Le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)




La SIQ, « c'est une gang de pas bons » - Monique Jérôme-Forget





EXCLUSIF - En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n'était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d'administration pour lesquels elle n'avait toutefois pas une grande estime.
Un texte de Marie-Maude DenisTwitterCourriel et Gaétan PouliotTwitterCourriel d'Enquête « Sincèrement, ça ne m'intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m'intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m'intéressait pas », nous a avoué l'ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.
Bien qu'au moment de l'entrevue elle n'ait pas été au courant des détails de l'enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.
Cette société d'État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget a été présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.
C'est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l'ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d'importantes sommes d'argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.
Allégations de fraude impliquant des collecteurs de fonds du PLQ Pour assurer la bonne gouvernance de l'institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d'administration.
Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu'elle en était responsable?
« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent ne souhaitait être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.
« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller [au] conseil d'administration de la SIQ, ce n'est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.
Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.
C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt.
Monique Jérôme-Forget
Fait troublant, tous les membres du conseil d'administration de la SIQ nommés avec l'arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.
« Quelqu'un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.
Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.
C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux.
Monique Jérôme-Forget
Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d'administration à l'époque.
« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n'avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. [...] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que "c'est une gang de pas bons" », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.
Selon Mme Boulanger, le conseil d'administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu'il était pdg.
Mise à pied de Marc-André Fortier
Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c'est aussi elle qui l'a renvoyé.
Marc-André Fortier
Photo : Radio-Canada/Jasmin Simard
En 2008, le vérificateur général informe Mme Jérôme-Forget d'irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.
M. Fortier sera d'ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l'a condamné à rembourser 75 000 $.
Lors de son procès, il a déclaré qu'il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir exercé des pressions sur des personnes « pesantes » au PLQ.
« On m'a demandé de le rencontrer. Je n'ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l'homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.
Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l'époque, Jean Charest.


Radio-Canada a appris que Marc-André Fortier, pdg de la SIQ de 2003 à 2008, et les collecteurs de fonds libéraux William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongation de baux.
Plusieurs documents obtenus lors de notre enquête démontrent que la SIQ opte la plupart du temps pour des baux de 10 ans et moins.
Pourtant, en 2004, la société d’État a signé un bail de 17 ans pour la location de presque tous les étages du plus important édifice de la place D’Youville, à Québec. 
Deux mois plus tard, le gestionnaire de l’immeuble aurait donné l’ordre de virer 1,25 million de dollars d’une banque du Liechtenstein à un compte en Suisse.
La majorité de cette somme aurait ensuite pris le chemin de quatre comptes aux Bahamas.
Le manège se serait répété en 2006 lorsque la SIQ a signé des baux de 20 et 25 ans pour deux autres immeubles à Québec.
Cette fois, le gestionnaire aurait versé 2,1 millions de dollars à un consultant en immobilier. L'argent aurait ensuite transité de Montréal vers une banque en Belgique et dans plusieurs autres comptes en Suisse.
Au bout de la chaîne, 902 000 $ auraient été déposés dans un compte de William Bartlett, qui en plus d’être un collecteur de fonds du PLQ est un ancien vice-président de la SIQ.
Il aurait transféré la moitié de cette somme dans une banque des Bahamas. De là, trois traites bancaires auraient été émises aux noms de Marc-André Fortier (170 000 $), de Charles Rondeau (100 000 $) et de Franco Fava (100 000 $).
Les gestionnaires d’immeubles nous ont dit ne pas savoir qui a bénéficié ultimement des sommes d’argent. 




Maxim Martin de la radio Énergie a dit de lui: Que le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)


Source.:

mardi 12 mars 2013


Vol dans les parcomètres

Deux employés municipaux auraient dérobé l’argent des contribuables







Ce serait la première fois, à Montréal, que des employés sont accusés d’avoir volé les recettes des parcomètres. «Nos systèmes sont très sécurisés, d’où notre surprise», a dit un porte-parole de Stationnement de Montréal.


Deux cols bleus de la Ville de Montréal auraient volé des dizaines de milliers de dollars en argent comptant provenant des parcomètres, a appris notre Bureau d’enquête.
L’affaire, qui avait été soigneusement cachée au public jusqu’ici, prend les allures d’une véritable crise de confiance chez Stationnement de Montréal (SDM), l'organisme qui gère les parcomètres.
À tel point que, depuis quelques semaines, tous les employés qui font la tournée des boîtes de perception pour récolter l’argent sont systématiquement suivis par des agents de la firme de sécurité Garda, selon nos informations.
Richard Bellavance, 52 ans, et Jean-Michel Songue, 28 ans, ont été arrêtés le 23 janvier dernier par la police de Montréal. Les deux employés travaillaient en équipe à la collecte des parcomètres.
La police les soupçonne d’avoir volé une somme d’argent considérable. «Ils ont été pris sur le fait, et très clairement», relate Pierre Lalumière, directeur des communications et des relations publiques pour SDM.
Fraude, vol, complot
Chacun des deux comparses a été accusé de fraude, de complot et de vol de plus de 5 000$. Des accusations sérieuses qui peuvent mener à un emprisonnement maximal de 14 ans.
«Dans notre organisation, le vol, c'est inacceptable», soutient le porte-parole, qui rappelle qu’il s'agit ici de «l’argent des contribuables».
Bellavance et Songue, qui travaillaient pour SDM «depuis plusieurs années», ont également été suspendus sans solde, immédiatement après leur arrestation.
Pour l’instant, SDM ne veut pas s’avancer sur la somme exacte qui aurait été dérobée. «L’enquête est en cours, on découvre d’autres choses à mesure qu’on avance», indique Pierre Lalumière.
« Inacceptable »
À Montréal, seuls les cols bleus peuvent s’occuper de la perception de l’argent dans les parcomètres. Et selon Michel Parent, président du syndicat des cols bleus, la soixantaine de personnes qui sont affectées à cette tâche ne font pas l’objet d'une enquête de sécurité. Le chef syndical n’en voit d’ailleurs pas l’utilité.
«L’opérateur de l’usine d’eau potable peut faire bien plus de dommages que quelqu’un qui ramasse des 25 cents», illustre-t-il, tout en affirmant lui aussi que le vol est «inacceptable».
Parent blâme en partie l’employeur. «Si des employés ont réussi à voler de l’argent pendant un certain temps, c’est sûr qu’il y a un patron qui dort au gaz», estime-t-il.
Au moins jusqu’à la fin de l’enquête, la surveillance systématique des cols bleus qui récoltent l’argent des parcomètres se poursuivra.
«Les employés n’aiment pas nécessairement ça, parce qu’ils ressentent un certain stress d’être surveillés», reconnaît Pierre Lalumière.
– Avec la collaboration d’Anne-Laure Favereaux, Recherchiste à notre Bureau d’enquête