Emobot ou les microexpressions faciales : Un « thermomètre émotionnel » présenté au salon de Las Vegas
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LAS VEGAS | (AFP) « C’est un thermomètre émotionnel », résume Antony Perzo au sujet d’Emobot, un appareil capable d’analyser les émotions des humains, l’un des derniers champs d’application conquis par l’intelligence artificielle (IA) au Consumer Electronics Show (CES), le salon des technologies de Las Vegas, dont l’édition 2023 se déroule présentement, dans le Nevada.
Emobot, qui ressemble à une enceinte ou à une sculpture minimaliste, fait de la « veille émotionnelle en continu » grâce à une caméra et des micros, explique le jeune directeur technologique de cette entreprise française.
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
Il sert à détecter d’éventuels troubles psychiatriques chez les personnes âgées, comme la dépression ou l’anxiété.
Il sert à détecter d’éventuels troubles psychiatriques chez les personnes âgées, comme la dépression ou l’anxiété.
Posé sur un meuble, le robot passe sa journée à surveiller les expressions du visage, les mouvements de la personne, le ton de sa voix pour repérer d’éventuels changements significatifs du comportement et ainsi éviter des hospitalisations d’urgence.
Antony Perzo et les trois autres cofondateurs d’Emobot espèrent apporter une réponse aux risques liés à la solitude et à la désertification médicale.
https://www.youtube.com/watch?v=UV4HoSU9WRI
AJUSTEMENT DES TRAITEMENTS
Leur appareil, déjà testé dans des maisons de retraite et chez des particuliers, doit permettre d’ajuster des traitements et thérapies sans attendre la prochaine visite du psychiatre.
Leur appareil, déjà testé dans des maisons de retraite et chez des particuliers, doit permettre d’ajuster des traitements et thérapies sans attendre la prochaine visite du psychiatre.
Les algorithmes sont capables « d’analyser les microexpressions faciales » qui reflètent les émotions humaines, elles-mêmes un miroir de notre « état psychologique et psychiatrique », détaille l’ingénieur.
Dans le domaine de la santé, l’IA, capable de récolter et d’analyser en temps réel des volumes importants de données, sert depuis longtemps à réaliser de nombreux diagnostics, des cancers aux analyses d’urine.
« En tant qu’humains, nous ne pouvons tout simplement pas traiter toutes les informations que nous générons. Nous avons besoin d’aide », constate Steve Koenig, vice-président chargé de la recherche à la Consumer Technology Association (CTA), qui organise le CES.
L’expression « intelligence artificielle » est remise en cause par de nombreux scientifiques, qui y voient avant tout un outil de marketing pour les entreprises. Au CES, des brosses à dents aux tracteurs, rares sont les gadgets et services qui n’ont pas d’intelligence artificielle.
#T30dulle,#Blogger,#Emobot,
REF.: https://www.pressreader.com/canada/le-journal-de-montreal/20230107/282454238085257