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samedi 13 octobre 2012

Opinion 3.0 Vs Raisonnement 3.0 ?

Après le web sémantique du 3.0 ,c'est la rivalité du web 3.0 de l'opinion individuel des gens frustrés des réseaux sociaux et la venu des geeks du web a la sauce 3.0 ,plus connu sous le nom de Raisonnement 3.0 ,ou le R/3.0 !

Raisonnement : Argumentation visant à établir une conclusion.

 La sémantique est une branche de la linguistique qui étudie les signifiés, soit ce dont parle un énoncé.

Opinion :  Jugement, avis personnel, manière de penser.

Le Web 3.0 désignera un Web libre, anonyme et activiste.Je suis certain que les communautés autoréguleront Internet pour en faire une zone d’expression libre et transparente. Bien sûr, pour arriver à ce stade là, il faudra du temps, et on l’appellera peut-être même le web 4.0.

Donc,le collage des infos du web(avec référence ) ,en implantant une vision de la réalité ésotérique du réel a travers les écrits des internautes d'élite  ,remet les valeurs humaines a leurs places dans ce monde des machines numériques.Donc,tout ce qui est contraire a l'opinion personnel des novices du web.


REF.: vousmêmepointcomme,

Bipolarité Zér0 au SPVM ?

Stéfanie Trudeau est l'agent 728, un cas type de bipolarité au SPVM !


Description

Nous éprouvons tous des humeurs variées comme le bonheur, la tristesse et la colère. Les humeurs désagréables et les sautes d'humeur sont des réactions normales au quotidien et l'on peut souvent identifier les événements qui sont à l'origine de ces troubles. Cependant, lorsque l'on éprouve des changements d'humeur ou des humeurs extrêmes qui surviennent de façon totalement inattendue et qui entravent notre bon fonctionnement, ces changements proviennent souvent de troubles de l'humeur.
Le trouble bipolaire (autrefois connu sous le nom de trouble maniacodépressif) est un trouble de l'humeur qui est caractérisé par des périodes d'humeur extrêmement élevée (manie), des humeurs extrêmement basses (dépression), et des épisodes d'humeur normale.
Le trouble bipolaire se déclenche généralement pendant l'adolescence et le début de la vie adulte. Il n'est pas courant que le trouble bipolaire se déclenche chez les enfants qui ne présentent pas de facteurs de risques familiaux et il est rare qu'il se déclenche chez les personnes de plus de 60 ans (sauf lorsqu'il est associé à une autre maladie). Le trouble bipolaire touche environ 2 % de la population adulte et il affecte les hommes et les femmes dans une même proportion.

Causes

On n'a pas mis en évidence de cause unique du trouble bipolaire, mais les recherches laissent penser qu'il est provoqué par des anomalies de la fonction ou du mode de communication des cellules nerveuses du cerveau. Les chercheurs pensent également qu'il existe un lien génétique certain (antécédents familiaux) : les personnes dont un parent, une sœur ou un frère de même père et de même mère est atteint de trouble bipolaire courent un risque plus élevé d'être affectées elles aussi.
Quelle que soit la nature exacte de la cause à la base du trouble bipolaire, ce dernier rend clairement plus vulnérables aux stress physiques et émotionnels les personnes qui en sont atteintes. Par conséquent, des événements bouleversants de la vie, l'alcool, l'usage de drogues illicites, le manque de sommeil ou d'autres sources de stress peuvent déclencher des crises de la maladie, bien que ces tensions ne soient en fait pas à l'origine du trouble.
La personne atteinte de trouble bipolaire n'est pas responsable de son affection qui ne provient pas d'une personnalité « faible » ou instable. Les troubles de l'humeur sont des affections que l'on peut traiter médicalement.

Qui convient-il d’appeler lorsqu’une personne est prise d’accès maniaques? La police?

Cela dépend de son état. Si cette personne devient dangereuse pour elle-même ou pour les autres, vous devriez alors appeler la police. Et par police, j’entends ambulance et police. Le Code civil du Québec (article 26 à 30), les autorise à déclarer que, selon eux, une personne constitue un danger pour elle-même ou pour les autres. Ils ont le pouvoir de la forcer à aller à l’hôpital afin de subir un examen psychiatrique. Ils n’ont plus besoin qu’un juge intervienne pour cela. Le feront-ils? Non, par crainte des poursuites. Si le patient est connu d’un médecin, ils feront leur possible pour communiquer avec ce dernier. Je dois parfois insister lourdement pour qu’un agent de police m'amène un patient. OUI,mais quand le policier lui-même est bipolaire ? Qu'est-ce que l'école de police de Nicolet fait ? A l'école de police de Nicolet ,.........tout le monde refusaient de recommander Stéfanie Trudeau de devenir l'agent 728 ! Mais son père a Stéfanie Trudeau,ex-policier (très connu de Claude Poirier TVA ,le négociateur)a t'il eut une influence sur cette décision ? 
Déja en en mai 2012,les policiers du SPVM veulent fraterniser avec le monde de la santé mentale de l'Hôpital Douglas.L’Institut universitaire en santé mentale Douglas et le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) sont fiers de s’associer à l’organisation d’un match amical de basketball entre policiers et personnes vivant avec un problème de santé mentale. Le maire suppléant de l’arrondissement de Verdun, Paul Beaupré, et la directrice générale de l’Institut Douglas, Lynne McVey, ont procédé  à la mise au jeu officielle au Centre Roberts de l’Institut.


Autre cas:
Posté le 26-10-2006 à 20:24:33  answer
Bonjour, mon frère fait parti de la police et a été diagnostiqué bipolaire. Il a suivi un traitement il y a deux anx qu'il a arreté au bout de 6 mois. En ce moment il fait de nouveau une crise. Il est suivi par un psychiatre mais j'avoue que c'est très dur. La nouvelle crise est plus forte que la dernière évidemment, il a des tendances paranoiaques limites skyso. J'ai peur pour lui...

Y a t il des personnes travaillant dans la police ou connaissant des policiers bipolaires qui pourraient échanger avec moi?
Aidez moi j'ai besoin d'aide, en plus je suis enceinte de 7 mois et je crainds pour la suite de ma grossesse car je ne cesse de pleurer de cette situation



jeudi 11 octobre 2012

Un agent double piège l'agent 728 ?



Matricule 728 - Suspendue et désarmée


Un agent double a gauche ? tend peut-être , un piège a Stéfanie Trudeau du SPVM ? Car Claude Poirier de TVA a clairement dit que le SPVM a vraiment laisser bien entendre toutes les paroles de l'agente 728 clairement dans l'enregistrement sur internet,pour vraiment l'incriminer! Et une autopatrouille tout près, a enregistré toute la conversation! On appel ça un piège :-)
 Et quand ça fait plusieurs fois qu'un agent du SPVM se fait réprimender ,on lui tend un piège que l'on laisse en pâture aux réseaux sociaux ! Oui,plusieurs pièges,comme cette enregistrement audio(cellulaire),ou elle dit clairement qu'elle devra changer de quartier suite a son intervention manquée : Écoutez la policière Trudeau parler de l'intervention avec son supérieur dans une conversation enregistrée par mégarde dans son véhicule de patrouille (Mise en garde: langage grossier) : ICI !
Cette enregistrement cellulaire prouve que le gars arrêté par 728 ,avait déja enclanché le logiciel d'enregistrement pour enregistré 728;même si elle avait par la suite cliqué sur le bouton.Il a fallu que le gars mette le logiciel en attente pour qu'elle pèse sur le bouton. LOL ! Et lors de cette arrestation,pourquoi 728 était avec un novice ,qui lui (sur youtube)est venu 2 fois voir qui était sur le trottoir ,pour voir qui filmait ? ou pour activer le cell du gars ? Ou bien pour voir les 22 voitures de polices arrivées.Il l'a surement vendu ,pour se protèger lui;genre "écrit pas ça dans le rapport je vais être dans le trouble"disait Stéfanie Trudeau 728 !Stéfanie Trudeau était connue comme un cas problème depuis 14 ans au SPVM.

REF.: TdansltroubepointComme,

La honte du SPVM le matricule 728 ?




La policière Stéfanie Trudeau est suspendue pour la durée de l'enquête interne portant sur ses agissements lors d'une intervention menée à Montréal le 2 octobre dernier, a annoncé jeudi le directeur du Service de police de Montréal (SPVM), Marc Parent.
L'agente du poste de quartier 38 pourrait recevoir une sanction allant de la réprimande au congédiement, selon les résultats de l'enquête interne déclenchée mercredi soir, après la diffusion de reportages sur les ondes de Radio-Canada.
Sur l'enregistrement audio obtenu par Radio-Canada, on entend la policière Trudeau traiter les civils visés par l'intervention policière de « rats », « d'ostie de carrés rouges », de « mangeux de marde », de « trou de cul » et de « caves ».
Dans un court point de presse convoqué en début d'après-midi mercredi, M. Parent a tenu à s'excuser auprès de la population, tant en son nom personnel qu'au nom de tous les employés du service de police, pour les propos « inacceptables et intolérables » tenus par la policière.
« Ces propos ne sont pas du tout en lien avec nos valeurs, et ne sont pas du tout acceptés par l'ensemble des employés du SPVM. Ils sont carrément en contradiction avec ce qu'on préconise comme comportement », a dit M. Parent.
« Dès hier, on a désarmé cette policière-là, on l'a mutée administrativement dans de nouvelles fonctions. Ce que je vous dis aujourd'hui, c'est qu'à compter de maintenant, elle est suspendue durant la durée de l'enquête », a annoncé le directeur du SPVM, sans pouvoir dire si elle était suspendue avec ou sans salaire.
« C'est une enquête qui va être menée de façon accélérée, compte tenu des circonstances, compte tenu des enjeux associés aux différents faits qui ont été révélés hier, qui sont carrément troublants et complètement inacceptables », a-t-il ajouté.
Marc Parent a précisé qu'il a rencontré plusieurs personnes de son équipe depuis 17 h mercredi « pour faire le point, recueillir les faits et, en toute équité, aller chercher l'information nécessaire pour prendre la bonne décision à l'égard de la situation actuelle ».
Selon lui, le SPVM avait déjà réagi contre l'agente Trudeau, après des évènements survenus lors du conflit étudiant le printemps dernier. Une vidéo sur laquelle on pouvait la voir utiliser un gaz irritant à l'encontre de manifestants a été vue par plus d'un demi-million d'internautes sur You Tube. C'est à ce moment qu'elle est devenue connue sous le sobriquet de « Matricule 728 ».
L'agente Trudeau a aussi commis d'autres frasques dans le passé.
« Il y avait des décisions qui avaient été prises de lui donner un encadrement plus serré, [pour] qu'elle n'aille plus sur les manifestations, qu'elle n'aille plus sur les rassemblements populaires et de ne pas l'exposer à une situation où elle aurait pu être en conflit », a indiqué Marc Parent.
« Ce que j'ai questionné beaucoup hier soir et ce matin, c'est [...] les systèmes en place. Donc, les systèmes de détection de comportement. », a-t-il précisé. « Qu'est-ce qui fait que ça s'est rendu jusqu'à cet incident-là pour pouvoir poser un geste ou entrer en action? Et je peux vous dire qu'à ce niveau-là, il y a des changements qui vont être opérés. ».
M. Parent n'a pas été en mesure de dire si l'affaire avait été signalée avant que Radio-Canada ne diffuse son reportage. « Ça fait partie des vérifications qui vont être faites [concernant] les systèmes, l'encadrement, la supervision et les processus en place pour détecter ce genre de situation là. »
Le directeur du SPVM ne sait cependant pas à qui parlait l'agente Trudeau, le cas échéant. « Faut s'assurer que ce qu'elle a dit a bel et bien été entendu, pas seulement par un cadre, mais par un superviseur, un collègue de travail « , a-t-il souligné.
« Il y a des policiers qui ne sont pas fiers de voir comment elle a pu ternir non seulement le SPVM, mais l'ensemble de la communauté policière. » — Marc Parent
« Aucun superviseur ne peut tolérer ce genre de comportement ou de propos-là », a insisté M. Parent, en rappelant que le SPVM interdit tout profilage racial, social ou politique.
M. Parent a par ailleurs précisé que des citoyens peuvent bel et bien filmer des opérations policières, pourvu que ce geste ne nuise pas à l'intervention policière. Un témoin qui braque directement un téléphone cellulaire dans le visage d'un policier peut cependant s'exposer à être arrêté pour entrave au travail des policiers.
trudeau-matricule-728 La policière Stéfanie Trudeau maîtrisant Serge Lavoie lors de l'intervention controversée du 2 octobre dernier.
Sur les droits de l'agent Trudeau
Plus tôt dans la journée, le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Ian Lafrenière, avait affirmé qu'il aurait été prématuré de suspendre l'agente Trudeau, malgré ses propos « troublants ».
« On est dans un état de droit, on ne peut pas suspendre les gens comme ça. » — Ian Lafrenière
« Ce qui nous préoccupe beaucoup, c'est les paroles, les gestes de la policière, dans quel état elle a fait ça, la façon dont elle agit. C'est là-dessus que notre enquête va porter », avait-il précisé en entrevue à Radio-Canada.
M. Lafrenière défendait néanmoins la décision du SPVM dans ce dossier. « Elle est déjà coupée de tout ça [des services d'ordre, NDLR]. Pour nous elle est sortie de la route présentement », souligne-t-il.
M. Lafrenière n'avait pu épiloguer sur les motifs de l'intervention policière, qui demeurent nébuleux. Il soulignait que les citoyens concernés ont toujours la possibilité de contester le constat d'infraction qu'ils reçoivent.
« Cela ne justifie en aucun temps ce qui s'est passé par après. Je ne suis pas ici ce matin pour essayer de justifier l'injustifiable », précise-t-il.
Selon lui, l'enquête concernant les quatre civils soupçonnés d'entrave à un agent de la paix, de voies de fait et d'intimidation dans la foulée de l'opération suit aussi son cours. « Dans ce cas-là, on n'a aucune plainte de citoyen », indique-t-il.
Le porte-parole du SPVM profite de la situation pour faire valoir que les citoyens interpellés par des policiers doivent toujours s'identifier. « La personne a refusé de s'identifier. Et ça ne justifie pas ce qui s'est passé », dit-il.
« Ce que je veux envoyer comme message ce matin, c'est que quand on reçoit un constat, ce n'est pas une bonne idée de refuser de s'identifier ».
Des propos « inadmissibles »
L'expert en opérations policières Mathias Tellier est d'avis que les propos de la policière Trudeau sont « inadmissibles ». Selon lui, la grande majorité des policiers « sont en total désaccord » avec les propos de l'agente Trudeau.
L'analyste en opérations policières, Mathias Tellier (archives)
« Même à l'interne, les confrères s'attendent à une intervention des autorités en place, pour que ce soit corrigé d'une manière ou d'une autre », dit-il.
Selon lui, l'enregistrement diffusé par Radio-Canada révèle « l'analyse qu'elle fait elle-même de ce qui vient de se passer, à sa conception des gens qui ont fait l'objet de son intervention ». Il deviendra du coup « un outil très important pour être capable de mettre en place des mesures qui vont corriger ou éliminer son comportement ».
Le spécialiste des questions policières souligne lui aussi que les citoyens interpellés par la police ont des droits, tant pendant l'intervention qu'après. « La police peut utiliser la force nécessaire pour mettre un terme à une menace ou à une violence quelconque, mais ils doivent le justifier en tout temps », note M. Tellier.
Selon lui, les citoyens impliqués seront rencontrés dans le cadre de l'enquête interne du SPVM, « et il n'est pas exclu qu'à la lumière de ce qu'ils vont recueillir, le procureur qui a autorisé les accusations soit rencontré à nouveau et qu'il y ait des modifications » apportées aux accusations portées contre eux.
Le ministre québécois de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron Le ministre québécois de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron
Le ministre québécois de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, estime pour sa part que la policière Trudeau a eu un comportement « pas très édifiant », mais que le SPVM a posé « les gestes appropriés dans les circonstances ».
« Je pense que chaque personne qui a vu le reportage a constaté qu'il y a un niveau d'agressivité, un niveau de langage qui n'est peut-être pas approprié, qui n'était certainement pas approprié dans le cadre de cette intervention-là », a-t-il dit sur les ondes du Réseau de l'information.
« Il y a des autorités au SPVM qui vont poser les gestes requis en terme disciplinaire et, le cas échéant, la cause sera portée en déontologie policière, mais je ne peux pas m'immiscer dans le processus, vous le comprendrez bien », a dit M. Bergeron.
« Bien que je sois le ministre de la Sécurité publique, ce n'est pas dans mes responsabilités que de commenter publiquement chacun des comportements des policiers de quelque corps de police sur le territoire ».
Lorsqu'on lui demande s'il est inquiet que le lien de confiance entre les policiers et la population soit rompu, particulièrement dans la foulée des évènements qui ont marqué le conflit étudiant le printemps dernier, le ministre indique qu'il a reçu « plusieurs demandes » l'invitant à déclencher une enquête publique et qu'il évalue cette demande.
« Je dois voir si le système actuel nous permet d'atteindre l'objectif poursuivi, [qui] est de deux ordres : nous assurer d'une part que celles et ceux qui ont commis des gestes répréhensibles soient sanctionnés, et nous assurer d'autre part de rétablir le lien de confiance entre la population et ses corps policiers », explique Stéphane Bergeron.
« Je suis de ceux qui croient que, dans leur immense majorité, les policiers et les policières lors des évènements du printemps dernier ont fait leur travail avec tout le professionnalisme auquel on est en droit de s'attendre d'eux », ajoute-t-il.
« Ceci dit [...] leur image a été souvent indûment entachée à travers ces évènements-là, et l'important, c'est de rétablir cette image et de rétablir le lien de confiance avec la population », conclut-il.
Écoutez la policière Trudeau parler de l'intervention avec son supérieur dans une conversation enregistrée par mégarde dans son véhicule de patrouille (Mise en garde: langage grossier) :


lundi 8 octobre 2012

Le Fédéral de Harper devra épargner 5 milliards $ annuellement pour réparer la crise économique

Toutes ces compressions budgétaires font partie d'une stratégie plus vaste qui vise à épargner 5 milliards $ annuellement en vue de rembourser le déficit de 56 milliards $ créé il y a quelques années pour soutenir l'économie du Canada pendant la crise.

Réduction des dépenses fédérales

Les fonctionnaires devront se serrer la ceinture

Réduction des dépenses fédérales - Les fonctionnaires devront se serrer la ceinture
Le président du Conseil du trésor, Tony Clement. 
Photo Chris Wattie / Reuters

OTTAWA - Les fonctionnaires fédéraux devront se serrer la ceinture. Le gouvernement de Stephen Harper a en effet annoncé lundi la mise en place d'une nouvelle mesure pour prévenir le gaspillage des fonds publics.
Les ministres devront désormais superviser toutes les dépenses de plus de 25 000 $ liées à l'organisation d'événements par les départements de leur ministère, a expliqué le président du Conseil du trésor, Tony Clement. Auparavant, les fonctionnaires pouvaient effectuer de telles dépenses pratiquement sans supervision.
La nouvelle mesure touche les frais de voyage (transport, hébergement et repas), d'accueil, de conférences et de location d'espace ainsi que les honoraires professionnels.
Le règlement aurait par exemple proscrit à l'Agence des services frontaliers du Canada de payer l'avion à 200 de ses cadres de partout au pays pour qu'ils participent à un séminaire à Montréal plus tôt cette année. Le rassemblement de trois jours dans un hôtel luxueux avait coûté des centaines de milliers de dollars aux contribuables alors qu'une simple séance de vidéoconférence aurait fait l'affaire.

Heures supplémentaires éliminées

L'implantation de cette nouvelle mesure survient une semaine après que Tony Clement eut éliminé les heures supplémentaires des chauffeurs des ministres en échange d'une augmentation salariale et qu'il eut mis fin aux subventions de stationnement pour les chefs de cabinet afin d'épargner 40 000 $ annuellement.
«Notre gouvernement scrute tous les secteurs afin de réduire les dépenses opérationnelles, incluant celles de nos propres cabinets ministériels», a affirmé Tony Clement, que les néo-démocrates accusent d'avoir lui-même gaspillé des fonds publics en utilisant 50 millions $ à des fins partisanes dans le cadre du Sommet du G8 en 2010.
La Fédération canadienne des contribuables a salué la mesure. Le président, Gregory Thomas, a estimé toutefois que le gouvernement fédéral devrait suivre l'exemple de l'Alberta et de Toronto qui publient le détail des dépenses publiques sur internet dans un souci de transparence.
«Le meilleur moyen d'éviter les dépenses inutiles est de devoir les justifier auprès des contribuables», a-t-il soutenu.
La prochaine cible du gouvernement conservateur est la réduction des pensions du secteur public et de celles des députés.
Toutes ces compressions budgétaires font partie d'une stratégie plus vaste qui vise à épargner 5 milliards $ annuellement en vue de rembourser le déficit de 56 milliards $ créé il y a quelques années pour soutenir l'économie du Canada pendant la crise.


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