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samedi 18 février 2017

Faut arrêter d’insulter les crapules à cravate stie !

Faut arrêter d’insulter les crapules à cravate




Mise en garde
Quoiqu’ils fassent de croche, comme détourner des milliards de dollars dans les paradis fiscaux et voler aux Québécois d’autres milliards par le biais de la corruption et de la collusion organisées, il faut en aucun temps, et cela est un ordre, insulter ou même critiquer négativement nos gens d’affaires plus portés sur « l’entrepreneurshit » que sur l’entrepreneurship. Avez-vous ben compris? « Faut arrêter d’écœurer les entrepreneurs » (Les Affaires, 22 décembre 2012). Cé-ti assez clair pour vous? Faut-il que je vous fasse un dessin en plus de ça? Il y a aussi le lucide chroniqueur de La Presse Francis Vailles qui, en plus d’adore les « businessmen », qui le lui rendent bien à leur tour, a, le 9 novembre 2013 et, drôle de coïncidence, le 9 novembre 2015, ainsi clairement intitulé ces deux missiles : « Le Québec a-t-il peur des entrepreneurs ». Allez, dégagez! Faites de l’air! Déguisez-vous en courant d’air! Faut pas les écœurer pendant qu’ils magouillent, souvent avec la bénédiction tacite de leurs élus. Allez, faites quelque chose de plus utile et partez plutôt à la chasse aux assistés sociaux, aux chômeurs, aux écologistes et aux syndicats, tous des abrutis qui freinent la croissance de la richesse.
La légende des créateurs de richesse
Trêve de plaisanterie et revenons, je vous en prie, au sérieux. Aie, faut arrêter d’en beurrer épais. Je m’adresse ici principalement aux politiciens, aux journalistes, aux gens d’affaires et à leurs universitaires et professionnels qui leur servent de caution. À croire ces derniers, nous mourions tous de faim sans la présence salvatrice de ces intrépides entrepreneurs. Nous ne sommes rien pantoute sans eux.
La vérité est que ces pseudo-créateurs de richesse la créent pour eux tout en appauvrissant le reste de la société avec la complicité de leurs élus. Plein de firmes québécoises exportent des jobs à l’étranger afin de recourir à du « cheap labor »; sous-traitent, au salaire minimum, ici même au Québec, des emplois qu’elles ne peuvent délocaliser; détournent des milliards de dollars chaque année dans les paradis fiscaux; se voient octroyer par leur gouvernement gratos des biens publics très payants et sans risque comme de l’éolien, des autoroutes et des ponts, des garderies subventionnées, des petits barrages hydro-électriques, de juteux contrats en partenariats public-privé qui sont dans les faits de la privatisation; volent chaque année des millions à la population par le biais de la collusion et de la corruption; augmentent leurs prix sans raison et sans que nos courageux politiciens ne lèvent le petit doigt (médicaments, internet, frais bancaires, essence, nourriture, etc.); négocient en catimini des traités de libre-échange qui les arrangent; s’adonnent régulièrement à un grossier chantage (lock-out, fermeture, délocalisation, congédiements) s’ils n’obtiennent pas les faveurs des politiciens (déréglementation, défiscalisation, subventions, permis de polluer, etc.) et de leurs employés (désyndicalisation, diminution des avantages sociaux et des salaires, etc.) et autres insanités du genre.
En vérité, le gouvernement du Québec, de loin le champion canadien à cet effet, verse chaque année au moins deux fois plus de fonds publics aux B.S. corporatifs en subventions de toutes sortes, incluant les tarifs privilégiés d’électricité, qu’il perçoit d’impôts sur le revenu de ces créateurs de richesse autoproclamés par eux-mêmes et par leurs légionnaires. Ah j’oubliais, regardez juste du côté du multimédia par exemple où l’État paie 40 % du salaire des employés de firmes privées sans compter la panoplie des autres formes d’aide gouvernementale. La belle affaire! Même à ça, je tiens à vous rappeler qu’il faut malgré tout les admirer et les remercier pour tant d’inégalités économiques et tant de pauvreté. Bah, ils sont pauvres parce qu’ils le veulent bien. Et bravo encore au gouvernement Couillard qui  « veut resserrer l’accès à l’aide sociale » (Le Devoir, 11 novembre 2015). Mais pas baisser l’aide gouvernementale aux individus sur le B.S. corporatif comme Bombardier, SNC-Lavalin, les alumineries, les minières, les forestières et beaucoup, beaucoup d’autres.
Impôts payés versus aux détournés
Ah ben chose : « Entreprises québécoises. Des milliards conservés à l’étranger » (La Presse, 30 août 2014). Créateurs de richesse vous dites. « Valeant pharmaceutique. Les Québec, paradis fiscal. Des impôts de 36 % aux États-Unis et 3 % au Québec » (Le Journal de Montréal, 27 août 2014). Et aussi : « Près de 30 multinationales québécoises présentes au Luxembourg » (La Presse, 11 décembre 2014) et « Évasions fiscales en Suisse. Des Québécois (1859 individus) ont profité d’un système international » (La Presse, 7 février 2015). Ça, c’est sans compter les banques, les comptables, les avocats qui sont des experts en magouilles fiscales. Arrêtez donc de dire que l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux c’est légal. C’est légal juste parce que des politiciens corrompus à l’os, qui sont bien souvent eux-mêmes des affairistes, ont voté des lois accommodantes dans le but de rendre officiellement légal ce qui dans les faits est illégal et qui devrait être considéré comme tel. Des créateurs de richesse qui détournent des milliards annuellement dans les paradis fiscaux. Tout de même bizarre! Ah, faut surtout pas les angoisser et les oppresser en s’en prenant gratuitement à leurs naturels paradis fiscaux : « Les libéraux (de Couillard) se battront contre l’angoisse fiscale » et : « L’oppression fiscale des entrepreneurs » (La Presse, les 26 septembre et 2 octobre 2012). Payer de l’impôt, ça angoisse et ça oppresse nos créateurs de richesse, qui, tourmentés et paniqués par l’impôt et les taxes, vont en créer beaucoup moins. Je vous le dis, mieux vaut faire payer l’impôt et les taxes par le monde ordinaire.
Toujours moins d’impôts
L’impôt sur le revenu, s’il se veut équitable, doit taxer le revenu et tous les revenus de qui que ce soit ou de quelque nature que ce soit. Au Québec, pour les dernières données fiscales recensées en 2009 portant sur les compagnies, 214 741 d’entre elles, soit 55 % des compagnies faisant affaire au Québec n’ont rien versé, pas une cenne noire, en impôts sur le revenu au Trésor québécois même si elles ont affiché des profits nets de 33,4 milliards $. Elles ne paient pas d’impôts sur de gros revenus même si elles utilisent abondamment nos services publics comme la santé, l’éducation, la justice, les ponts et les autoroutes, la police, etc., et qu’elles polluent beaucoup. Pas grave, le monde ordinaire va payer leurs services publics à leur place. Création de richesses, vous dites!
Tiens, tiens, selon la firme internationale de comptable KPMG : « Compétitivité fiscale. Le Québec se classe parmi les premiers » (Le Devoir, 18 juin 2014). Il y a aussi ces autres études émanant de KPMG : « Les villes québécoises sont hautement concurrentielles » (Le Devoir, 23 mars 2012) et aussi : « Fiscalité des entreprises. Le Canada, paradis fiscal des entreprises » (La Presse, 29 juillet 2008). Qu’à cela tienne, même si le Québec est une oasis fiscal pour les compagnies, celles-ci, voulant créer plus de richesses, particulières plutôt que collectives, persistent et signent dans leur comportement égoïste exécrable : « Les entreprises du Québec se disent surtaxées » (Le Devoir, 13 mars 2013) et aussi : « Les PME veulent moins d’impôt » (Le Journal de Montréal, 21 octobre 2014). Enfin, il y a : « Pour les manufacturiers, la relance de l’économie passe par le fiscalité » (Le Devoir, 23 octobre 2014).
Pas question pour ces sauveurs de verser un seul dollar de plus pour le maintien de nos programmes sociaux, qu’ils trouvent d’ailleurs trop généreux : « Des programmes sociaux trop généreux, selon le patronat » (Le Devoir, 17 février 2014). Pour ces philanthropes à cravate, la solution est simple : que l’on coupe encore plus dans les services publics au que l’on fasse payer la classe moyenne comme démontre, leurs véritables natures, ces articles de journaux :
— « Financement des universités. Les entreprises rejettent l’idée d’une taxe »
— « Pensions gouvernementales (RRQ). Les entreprises ne veulent pas renflouer les coffres ».
— « Les patrons montent aux barricades. Rejet pur et simple du rapport Bernier sur la protection des travailleurs atypiques.
— “Le Conseil du patronat recommande l’abolition des garderies publiques (CPE)”.
— “Assurance parentale. Le patronat veut des congés moins généreux”.
Tiens, une drôle larguée par nos supposés créateurs de richesse qui dans les faits, ne font que créer de la richesse, et beaucoup en plus de ça, qu’à eux seuls et à leur petite famille chérie adorée. Elle émane de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) : “La FCEI souhaite une réduction du fardeau fiscal des entreprises et une plus grande facilité d’accès dans l’obtention des subventions” (Le Journal de Montréal, 11 novembre 2002). Pourquoi pas les brancher directement sur l’abreuvoir gouvernemental des fonds publics afin d’économiser sur les coûts de la paperasse qui seraient ainsi éliminés? On n’aurait qu’à se fier sur la bonne volonté, la retenue notoire et l’honnêteté proverbiale des entreprises afin de ne point abuser des fonds publics.
Dans ma deuxième partie de mes textes consacrés à nos dignes créateurs de richesse, je ferai part de l’éloge vraiment touchant à leur endroit provenant des médias, des politiciens et de leurs promoteurs de tout acabit qui leur livrent un gros bouquet de reconnaissance et d’amour en faisant totalement abstraction de la corruption et de la collusion à la pelle qu’ils pratiquent joyeusement. D’ailleurs, je vais m’attarder à ce point un petit brin, mais pas trop afin de ne pas leur porter ombrage. Surtout pas ça. Je m’en voudrais toute la vie.
Nos créateurs de richesse du ben bon monde que je vous dis et redis. Tiens, juste pour votre bien et pour celui de votre famille : “Des gens d’affaires veulent réveiller les Québécois” (Le Devoir, 15 septembre 2010). Les réveiller vraiment ou plutôt les endormir, les endoctriner, les conditionner, les programmer et les intoxiquer encore plus comme c’est leur habitude. Si les Québécois se réveillaient vraiment, et c’est ce que je souhaite de tout mon cœur, ils se rendraient compte de leur exploitation par les prétendus créateurs de richesse. Ainsi, ils seraient libérés du joug des profiteurs et pourraient ainsi s’atteler à atténuer les criminelles inégalités de richesses actuelles en élisant des politiciens au service du peuple et pas au profit des élites. Nous parler de créateurs de richesse le plus sérieusement du monde alors que les inégalités de richesse sont actuellement à un niveau inégal, faut tout de même être porté sur l’ironie et même les mépris.
 
 
 
Source.:  Léo-PaulLauzon

Corruption à Laval: La lenteur de la justice(l’arrêt Jordan) sourit à deux avocats(libérés d'accusations de corruption) ;-)



La lenteur de la justice sourit à deux accusés du scandale à Laval

 

Deux présumés complices de l’ex-maire Vaillancourt libérés des accusations de corruption

 NDLR:  Quoi...........c'est juste pour démontrer que notre systême jusdiciaire doit engager plus de monde($$$$) comme en Ontario ????? 

C'est a cause  des juges : Abella, Moldaver, Karakatsanis, Côté et Brown que l'arrêt jordan fut créé en Date du  2016-07-08 !

 

Deux avocats présumés complices de l’ex-maire Gilles Vaillancourt ont été libérés des accusations portées contre eux dans le scandale de corruption à Laval parce qu’on a trop tardé à les juger.
Jean Bertrand, 64 ans, qui fut l’agent officiel du Parti PRO des Lavallois, et Robert Talbot, 67 ans, ont bénéficié d’un arrêt des procédures, jeudi. Ils avaient été arrêtés par l’UPAC, en mai 2013, avec 35 politiciens, fonctionnaires, ingénieurs, entrepreneurs en construction ou collecteurs de fonds.
Me Jean Bertrand
Photo d'archives
Me Jean Bertrand
On reprochait à Me Bertrand d’avoir alimenté la caisse électorale de ristournes provenant des firmes qui auraient bénéficié de ce stratagème frauduleux dans l’octroi des contrats publics par la Ville, entre 1996 et 2010.
Quant à Me Talbot, un proche de la famille Vaillancourt, l’enquête voulait qu’il ait recelé ou blanchi 400 000 $ en profits de la collusion.
Me Robert Talbot
Photo d'archives
Me Robert Talbot
Ils invoquaient l’arrêt Jordan de la Cour suprême, qui prévoit qu’à l’exception de circonstances exceptionnelles, tout accusé devrait être jugé dans un délai de 30 mois.
Le juge James Brunton a conclu que les dossiers moins complexes de Mes Bertrand et Talbot «n’auraient pas dû être inclus avec les autres coaccusés» par la Couronne.
Dans leur cas, un procès aurait été «une question de semaines», tandis que les autres accusés subiront un procès d’une durée de quatre mois en raison de la «preuve monstrueuse» accumulée dans l’enquête, a estimé le magistrat.
Requêtes rejetées
Par ailleurs, le juge Brunton a rejeté des requêtes similaires qu’avaient présentées 11 de ces autres accusés dans cette affaire.
Le juge a conclu que leur dossier est «particulièrement complexe» et que les délais «ne sont pas déraisonnables» dans un système judiciaire «malheureusement» engorgé.
Il s’agit de Claude Asselin, Jocelyn Dufresne, Serge Duplessis, Louis Farley, Alain Filiatrault, Giuliano Giuliani, Guy Jobin, Carl Ladouceur, Daniel Lavallée, Leonardo Moscato et Yves Théberge,tous des crapules a cravate,..................heuuuuu des avaocats des juges ,peut être ............j'sais pas moué !


Un interdit de publication nous empêche de rappeler les fonctions occupées et le rôle allégué de ces accusés dans la combine qui a coûté des dizaines de millions de dollars en trop aux contribuables.
En décembre, l’ex-maire Gilles Vaillancourt a plaidé coupable, écopant de six ans d’incarcération, en plus de se voir dépouillé de 8,6 millions $ en produits de la criminalité.
Trois des 37 individus arrêtés sont décédés depuis le début des procédures judiciaires.
Dès l’automne, on tiendra deux procès pour les 31 autres accusés.
Le premier regroupera 15 élus, fonctionnaires et ingénieurs, tandis que le second rassemblera 17 entrepreneurs visés, dont Tony Accurso.
Source.:

mercredi 3 décembre 2014

Léo-Paul Lauzon: L'emmerdeur s'intéresse toujours aux banquiers canadiens

Léo-Paul

Ce matin, le coloré professeur de sciences comptables Léo-Paul Lauzon va probablement découper cet article, souligner des passages avant de le classer dans une chemise thématique, probablement celle consacrée aux banques et aux paradis fiscaux.


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«J'haïs ces gens-là»
Jour après jour, dans sa résidence des Laurentides, c'est le rituel matinal du titulaire de la Chaire socioéconomique de l'UQAM: il consacre deux heures à la lecture des journaux du jour, à les annoter et à les classer méticuleusement.
«Les ordinateurs, je n'aime pas beaucoup ça», avoue-t-il.

Une phrase qui étonne quand même, depuis 2010, dans la bouche d'un professeur universitaire. Ce qui surprend aussi, c'est d'apprendre que ce prof de comptabilité rebelle a maintenant 67 ans.

Quoique, à bien y penser, il y a longtemps que le prof Lauzon est présent dans le paysage médiatique, lui qui demeure l'un des seuls à offrir un contre-discours et à montrer la face cachée du capitalisme.

Les banques dans sa valise

Comme il le fait une fois l'an, le prof Lauzon s'est envolé pour un séjour vacances-travail de trois semaines dans une maison qu'il loue à Cuba (il ne découpera donc pas cet article ce matin!).

Dans ses valises, il a apporté quelques-unes de ses chemises thématiques remplies de découpures de journaux et de magazines, ainsi que des rapports annuels.

Il s'intéressera cette fois-ci à l'évasion fiscale des banques et de certaines grandes entreprises (avec la complicité des banques) dans les paradis fiscaux.

Quelques questions qui font mal

«À Cuba, je travaille quatre heures par jour sans téléphone, sans personne pour me déranger. C'est incroyable la quantité de travail qu'on peut abattre dans ce temps-là», dit-il.

Les détracteurs du prof Lauzon trouvent qu'il utilise trop souvent des raccourcis douteux.

Mais d'aucuns s'entendent pour dire qu'ils soulèvent souvent de très bonnes questions, dont plusieurs qui font mal. Dans le club de la haute finance, on l'a baptisé «l'emmerdeur» depuis longtemps.

«Si quiconque dérange l'ordre établi est un emmerdeur, alors oui, j'en suis un!», avait-il d'ailleurs lui-même reconnu, un jour, en entrevue à La Presse.

Bouffons de service...

Vingt-cinq ans après son premier rapport socioéconomique décapant sur Vidéotron, alors propriété de la famille Chagnon (qui avait été largement financée par la Caisse de dépôt pour doter le Québec de son premier réseau de câblodistribution), le prof Lauzon trouve que les Québécois se laissent encore trop souvent endormir par l'élite.

Il n'a rien contre le monde des affaires proprement dit. Ceux qu'il vise, ce sont ces «bouffons de service» et «ces affairistes et opportunistes» qui, selon lui, disent «faites ce que je dis, pas ce que je fais».

«Je ne me prends pas comme un gars intelligent, dit-il. Mais quand je vois toutes les énormités et les inepties que disent ces gens-là, je me dis que je peux pas faire pire qu'eux!»

Son dédain inclut aussi des économistes bien connus, qu'il considère en total conflit d'intérêts lorsqu'ils acceptent de lucratifs mandats de consultation, à gauche comme à droite, en plus de leurs fonctions bien rémunérées de professeurs d'université.

Et ça inclut aussi les journalistes qui, selon lui, couvrent le monde économique avec un esprit contemplatif, en surfant trop souvent sur leurs dossiers et en posant rarement les vraies bonnes questions.


Source.:

A quand la fin des Banques ?

 Lauzon

«J'haïs ces gens-là»

En 2010 , il disait, et dit encore :
J'haïs ces gens-là, ces faces de carême-là, ces faux frères qui donnent des leçons, qui s'expriment sur tout, dont la santé et le décrochage scolaire, et qui se comportent autrement. Ils ont du front tout le tour de la tête!»


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Léo-Paul Lauzon n'apprécie pas, entre autres, de voir un banquier comme Jacques Ménard, de la Banque de Montréal, publier un livre ( Au-delà des chiffres... une affaire de coeur) consacré au décrochage scolaire.
«Pourquoi n'y a-t-il pas un journaliste ici qui lui apporte son propre rapport annuel et lui demande poliment: «Regardez, M. Ménard, pourquoi votre banque a-t-elle des bureaux dans les paradis fiscaux? Pourquoi les banquiers se font-ils payer en options d'achat pour éviter de payer de l'impôt? Vous savez, la fiscalité, ça a un lien avec le décrochage scolaire et nos hôpitaux en décrépitude...»»

Dans une chronique publiée il y a deux semaines dans l'hebdomadaire Métro, le prof Lauzon reprenait d'autres propos du banquier Ménard, lui qui déclarait il y a un mois: «Moi, je n'ai pas de bibittes ou d'appréhensions existentielles à l'égard du monde syndical. Ça fait partie de la toile sociale qu'est le Québec.»

«Parlant de bibittes, lui répond le prof Lauzon dans la chronique, il faut dire qu'il n'y a pas de syndicat à la Banque de Montréal...»

Il s'étonne encore aujourd'hui qu'il n'y ait pas eu un seul journaliste pour lui poser la question à savoir pourquoi les banques avaient toujours réussi à éviter la syndicalisation, elles qui n'ont d'ailleurs pas toujours pris des moyens gracieux pour le faire.


Source.: