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samedi 30 septembre 2017

Poème: L' initiation de tipusse dans le temps


Linitiation de tipusse dans le temps
Le temps s’est arrêté à 3 minutes,car c’est le 3009170523(5:23)
Le 3 c’est l’enfantement, c’est ta renaissance!
L’initiation Solaire arrive lorsque l' eleve est prêt
On la cherche pas elle survient,
Instantané ,violente et sans larmes

Tipusse,c’est pas mon petit chien ,c’ est celle que j’ai marier
Elle qui a été mal aimée par son père ,son père qui l’a meurtrie
comme lorsque l’ont coupe une rose pour la contempler de plus près.

Même si elle a été connu de force par plusieur5,
aujourd’hui cette énergie négative lui revient en héritage.
C’est comme le seul et plus beau cadeau que l’ ont accepte lorsqu’on est prêt à le recevoir.
Vous ferez ceci en mémoire de moi !
Comme le pain et le vin vous le partagerez en mémoire de celui qui est l’unique voix du pardon

Le pardon a été fait, mais nos mémoires reste en ton Grenier.
Tu l’à apprivoisé et peut vivre avec.
Parce que tu a décidée de quitter l 'initiation lunaire lente et mortel
 pour vivre l’initiation du feu solaire, qui est instantanée et vivante.

Celui qui est maintenant éternel comme l’amour du créateur, t’a servie de guide à travers sa mort( M. Guy)
Durant l’initiation il t’a donné sa main pour t’aider à sècher tes pleures.
Comme il disait souvent : "comment va mon n’ homme "
Ça va tres bien maintenant !

Il a changé sa forme, mais il n’est jamais parti, il a su guérir tes plaies.
il est venu habiter ton cœur pour toujours .
Tu n’auras pas besoin de le chercher ou de t’ennuyer de lui, il est là,
il ne reste qu’ a l’accepter la ou il est !

A l’endroit qu’il a toujours voulu être ,
c’est la destinée de tout les Pères, vous y serez un jour.
Alors ,va dépose ta main sur ton cœur ,
il est là,.......pour te réconforter jusqu’à la fin Du temps.

Je suis en paix,Tu es en paix,
nous sommes en paix,....... ici et maintenant.
Parce que la paix s’est transmutée en Amour,
ce que nous devons tous devenir un jour pour l’éternité !


REF.:T30

jeudi 28 septembre 2017

Un rêve américain pour inviter les Français a créé les États-Unies


Et oui,plusieurs noms français se sont transformés au fil du temps au États-Unies.
Thebeau ou thebaud : c’est la prononciation du nom original français Thibault
Le nom de famille Bone: Beaulne
Courtaway: courtois
Coleman: originaire allemand de Bavière Kohlman
Degonia: desgagnés
Pashia : Pagé
Drouillard est devenu drewer
Deschamps est devenu Deshawn

On a changé les noms parce que les français étaient illettrés a ce moment la, c’est le prêtre qui a changé le nom à cause qu’il decida d’écrire le nom parce qu’il entendait(phonétiquement)et surtout c'était une manière d’assimiler les français qui étaient venus immigrés dans plusieurs villages des grands-lacs .
A l’école, tous les enfants qui parlaient français se fesaient giflés par les professeurs pour ne parler qu’en anglais, en haute Louisiane.

Aux usa on retrouve les descendants de plus de 12 millions de familles canadiennes-françaises.
Le premier ranger en 1870 au Wyoming etait un français du nom de Thomas Beausoleil qui a été connu sous le nom de Thompson , car au Wyoming tu peut pas t’appeler Beausoleil.Il a même rencontré Buffalo Bill .

La légende du bûcheron Paul Bunyan est en faites un vrai canadien-français du nom de Fabien Joseph Fournier, ou il arriva en 1865 après la guerre de Sécession , il avait 18 ans.
Il n’y avait pas de travail au Québec à ce moment là.

Ce sont les Français sédentaires qui ont fondés Chicago,Milwaukee, Juneau en Alaska.
Certains colonisateurs français utilisaient leurs violons pour calmer les amérindiens .

Le rêve américain, c’etait du bon travail payant, et que nos ancêtres les premiers blancs sont venu pour se marier à des femmes indienne, chassé le bison,et franchir les rocheuses.
Jusqu’au début des années 1900, c’est presque la moitié des québécois qui sont partis vivre aux usa, c’était la ruée vers l’ouest et l’or c’était le pétrole du 19 ième siècle .
A Los Angeles il y a déjà eut un maire montréalais en 1860 Damien Marchessault et aussi Prudent Beaudry vers 1870 en même temps que son frère était maire de Montréal.




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mercredi 27 septembre 2017

Votre monde s’effondre à la suite d’une séparation : on sous-estime la détresse que peuvent ressentir certains parents

Perdre le Nord


on ne sait pas vraiment quel genre d’homme était Ugo Fredette.
On dit qu’il était bizarre, impulsif, obsessionnel...
J’imagine qu’on en saura plus sur lui au cours des prochains jours.
La fin de leur monde
Je ne veux pas banaliser les actes épouvantables commis par certains pères et certaines mères (car, oui, des mères enlèvent et tuent leurs enfants) au lendemain d’une séparation.
Rien ne justifie de tels gestes. Rien.
Je veux juste dire une chose : on sous-estime la détresse que peuvent ressentir certains parents lorsqu’ils voient leur monde s’effondrer à la suite d’une séparation.
C’est comme si une bombe atomique explosait au beau milieu de leur maison. Au beau milieu de leur cœur. Au milieu de leur âme.
Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin de leur monde.
Vous n’avez jamais été séparé de vos enfants ? Vous n’avez jamais eu à vous dire : « À partir d’aujourd’hui, je ne vais voir mes enfants, les êtres que j’aime le plus au monde, que deux ou trois jours par semaine ? Ou qu’un week-end sur deux ? »
Eh bien, désolé, mais vous ne pouvez pas imaginer ce que vivent les parents qui passent à travers ce genre d’épreuves.
C’est extrêmement dur. Même si c’est vous qui instiguez la séparation.
Vous pouvez vous sentir solide psychologiquement, vous pouvez être en parfaite santé mentale, vous pouvez être la personne la plus équilibrée et la plus heureuse au monde, vous ne savez pas comment vous réagiriez si, du jour au lendemain, votre douce moitié décidait de faire voler votre famille en éclat.
Un monde jetable
Je n’excuse pas les gestes posés par ces pères et ces mères.
J’essaie juste de comprendre.
Car pour prévenir, pour guérir, pour nous assurer que ça n’arrivera plus, ou que ça arrivera moins, il faut commencer par ça : comprendre.
À force de vivre dans un monde jetable, on en vient à croire qu’il est aussi facile de jeter un couple aux poubelles qu’un ordi ou un téléphone intelligent.
C’est faux.
On nous dit : « Ah, pas de problème, tu verras, les enfants sont faits forts, ils s’adaptent, ils vont passer par-dessus­­­. »
C’est faux.
On voudrait qu’un divorce soit aussi simple et aussi inoffensif qu’une rupture de contrat ou une résiliation de bail.
C’est faux.
Nous nous mentons à nous-mêmes.
Nous avons beau vivre en 2017, un divorce, une séparation demeure une épreuve extrêmement douloureuse. Surtout lorsqu’il y a des enfants en jeu.
Après le deuil, j’en suis sûr, c’est la pire expérience à vivre.
La bonne étoile
La seule solution, lorsque ça arrive, le seul Nord qui devrait nous guider, la seule boussole qu’on devrait consulter, c’est le bien-être des enfants.
Si tu mets le bien-être de tes enfants au cœur de chacune de tes décisions quand tu te sépares, tu ne peux pas te tromper.
Tu vas toujours prendre les bonnes décisions, toujours emprunter le bon chemin.
Arrête de penser à TA douleur. Arrête de penser à TES droits. Arrête de penser à TES intérêts. Arrête de te gratter le bobo et de couver des envies de vengeance.
Pense à ton enfant.
Ton enfant est la seule étoile que tu devrais suivre.

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mardi 26 septembre 2017

Avez-vous déjà détourné le regard d’un mendiant ?



« Les rencontres avec des gens de la rue et leurs témoignages m'ont permis d'ouvrir mon cœur, de grandir et de changer mon regard envers eux. À nous, autant que possible, de leur tendre la main. Je ne dis pas que nous allons tous les sauver et les réintégrer dans la société. Mais chacun de nous peut faire un petit quelque chose pour leur bien : les considérer comme des humains. Des humains. »


L’itinérance dérange!
Avez-vous déjà détourné le regard d’un mendiant?
FACE À LA RUE est une série docu-réalité de 13 épisodes qui montre l’itinérance comme vous ne l’avez jamais vue! Chaque épisode présente le cheminement courageux d’hommes et de femmes qui essayent de se sortir de la rue et d’autres qui n’y arrivent pas. Ce monde où l’espoir et le doute s’entrechoquent nous est raconté avec profondeur, de façon franche et touchante.
Dans cette quête, Jean-Marie Lapointe agit comme un guide engagé et compétent auprès de ces rescapés de la rue. Pour le téléspectateur, Jean-Marie est en quelque sorte le traducteur des émotions, des motivations et des déceptions vécues par ces êtres par qui on apprend qu’entre notre errance et leur itinérance, il n’y a qu’un pas.
Les itinérants que côtoie Jean-Marie racontent avec franchise et courage comment ils en sont arrivés là, comment ils survivent au quotidien entre leurs abris de fortune, les lieux d’aide et la rue où ils se sentent bien seuls et comment ils s’en sortent.
FACE À LA RUE adopte une approche digne et vraie dans l’image et dans le propos, envers ceux que l’on croise sans se retourner.
FACE À LA RUE vous permettra peut-être de les regarder dans les yeux pour la première fois?

> Découvrez le livre Être face à la rue par Jean-Marie Lapointe

Découvrez la série Face à la rue sur TVA.ca

 

REF.:

La où on retrouve le plus haut taux de suicide au monde chez les jeunes

C'est impossible de réparer ce qu'on a fait a un être humain,
après l'avoir traumatisé a ce point.
Les compensations monétaires n'aideront pas.
L'expérience et les conseils n'aideront pas.
Quand ont inflige de tels dommages a une société,
ça continue de faire des ravages pendant des générations.
Jusqu'a ce qu'on s'arrête pour y faire face.
Je ne perds pas des gens a cause du suicide.
Je perds des gens a cause des pensionnats,de l'assimilation,
parce qu'ils ne savent ni qui ils sont,ni ce qu'ils veulent devenir,
pas pour leurs grands-parents ,mais pour leurs enfants.






REF.: Aux  150,000 inuits de l'Amérique.

lundi 25 septembre 2017

Livre: Sur les dessous des paradis fiscaux dans le nouveau livre intitulé "La grande dérive"



300 milliards d’argent canadien dans les paradis fiscaux!

L’auteur du livre La grande dérive explique comment les riches et les magouilleurs profitent du système.

Le Canada a été prévenu dès 2008 d’activités offshore illégales alléguées de la banque suisse UBS sur son territoire par le plus important sonneur d’alarme américain de fraude fiscale. Mais le fisc canadien est toujours incapable de récupérer des milliards cachés par de riches Canadiens dans les paradis fiscaux.
« C’est incroyable que le Canada n’ait pas poussé plus loin son enquête. UBS était plus active au Canada qu’aux États-Unis dans les années 2000 », a déclaré à notre Bureau d’enquête le célèbre sonneur d’alarme Brad Birkenfeld.
« Ni Revenu Québec ni Revenu Canada n’ont jamais cherché à me rencontrer », nous a-t-il confié lors d’une entrevue à Washington, en marge du lancement de son best-seller, Lucifer’s Banker, qui raconte son histoire.Brad Birkenfeld est un ancien employé américain de la banque UBS en Suisse. On le considère comme le plus important sonneur d’alarme de l’histoire fiscale américaine parce qu’il a permis au fisc de récupérer 5 milliards $ US et de condamner plusieurs riches Américains à des peines de prison. Le sonneur d’alarme dit avoir averti, dès 2008, Revenu Québec et Revenu Canada des activités illégales alléguées d’UBS au Canada. Dans un fax envoyé au fisc en juillet 2008 , il prévient un haut fonctionnaire de Revenu Canada. Contrairement à plusieurs pays, dont les États-Unis, le Canada n’a jamais mis à l’amende la banque UBS pour ses activités offshore ni accusé d’évasion fiscale aucun client canadien d’UBS ayant caché de l’argent.Près de 10 ans après l’éclatement du scandale UBS aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l’Agence du revenu du Canada dit être encore en train de faire des vérifications dans ce dossier.Revenu Canada dit avoir pu identifier 500 contribuables canadiens potentiels chez UBS qui n’auraient pas tout déclaré. Selon Birkenfeld, UBS avait pourtant beaucoup plus de clients au Canada.À l’époque où ces activités avaient cours, UBS a été dirigée au Canada par l’ancien ministre conservateur des Finances du Canada, Michael Wilson. Il est le père de la Taxe sur les produits et services (TPS). Ce dernier a travaillé chez UBS (Canada) de 2001 à 2006. Il a été nommé Ambassadeur du Canada aux États-Unis en 2006. Il a ensuite travaillé pour une filiale de la Banque Royale établie au Luxembourg, un paradis fiscal, selon Bloomberg. Il est actuellement président du conseil de la banque Barclays Canada.

 

 

Le journaliste d’enquête Jean-François Cloutier révèle les dessous des paradis fiscaux dans son nouveau livre intitulé La grande dérive.

 

Les Canadiens ont placé environ 300 milliards dans les paradis fiscaux au cours des années, soit autant que le budget annuel du pays. C’est l’un des constats troublants que fait Jean-François Cloutier, journaliste de notre Bureau d’enquête, dans son livre La grande dérive, sorti en librairie au cours des derniers jours.
Dans votre livre, vous parlez de centaines de milliards qui sont cachées par les Canadiens dans les paradis fiscaux. Qu’est-ce que ça représente exactement ?
Il y a des estimations sérieuses et récentes où on parle de 300 milliards $ qui auraient été placés par les Canadiens dans les paradis fiscaux. Selon un professeur de la London School of Economics, 80 % de cet argent-là ne serait pas déclaré au fisc. Pour donner une idée de grandeur, 300 milliards $, c’est à peu près l’équivalent du budget canadien. Ce sont des sommes astronomiques. Si on taxait cette somme, comme ça s’est fait dans d’autres pays, ça permettrait d’aller chercher l’équivalent de 15 % du PIB (produit intérieur brut) canadien.
Il y a un exemple particulièrement frappant que vous citez soit celui des îles Vierges britanniques qui comptent à elles seules 450 000 compagnies. Comment est-ce possible pour d’aussi petites îles ?
Ce qu’on découvre quand on s’intéresse au offshore, c’est que chaque petite île a sa spécialité. Dans le cas des îles Vierges britanniques, c’est l’incorporation de compagnies offshore. Ce qui fait que l’oncompte 450 000 entreprises pour une population qui est bien inférieure. Il y a énormément de compagnies qui ne sont pas du tout opérantes. Ce ne sont pas de vraies compagnies, ce sont des écrans simplement, c’est du papier.
Est-ce qu’il y a des vedettes et des gens connus qui ont recours ou qui ont déjà utilisé les paradis fiscaux ?
Tout à fait, des vedettes du monde du sport, des arts, du monde des affaires ont fait affaire dans les paradis fiscaux. Dernièrement, certains footballeurs vedettes en Europe comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi se sont retrouvés dans le trouble avec les paradis fiscaux. Il y a un cas qui est bien connu, soit celui des Rolling Stones, qui ne paient à peu près rien en impôts grâce à un montage (financier) qui implique les Pays-Bas.
Il y a des gens qui ont fait de la prison pour de l’évasion fiscale dans d’autres pays, mais ce n’est pas le cas au Canada. Pourquoi ?
C’est assez frappant quand on regarde ça, de voir les efforts qui ont été faits par les autorités fiscales d’autres pays comme la France et les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne qui ont été très agressifs. Quand on regarde au Canada, le bilan est à peu près vierge. J’ai demandé à Revenu Canada qu’on me donne des noms de gens qui sont allés en prison pour avoir caché de l’argent offshore et on ne m’a donné aucun cas. C’est très troublant, ça montre qu’il y a une sorte d’immunité pour les Canadiens qui cachent de l’argent à l’étranger.
Paradoxalement, vous qualifiez aussi le Canada de paradis fiscal. Que voulez-vous dire ?
Il y a un rapport du Sénat américain qui place le Canada comme un pays présentant des caractéristiques de paradis fiscal. Ce qui est assez remarquable, c’est que dans les dernières années, il y a eu plusieurs mesures visant à attirer des entreprises et on se rend compte qu’on finit par ressembler à un paradis fiscal. De plus, quand on crée une compagnie au Canada, on n’a pas besoin de mettre qui est le véritable bénéficiaire ultime de la compagnie. On peut dire que la compagnie appartient à deux actionnaires qui sont eux-mêmes des sociétés-écrans. C’est parfois difficile de remonter la piste des véritables propriétaires d’une compagnie canadienne. C’est de plus en plus utilisé par les fraudeurs à l’international. On appelle ça du snow washing. Dans le fond, les fraudeurs utilisent le nom du Canada pour avoir une bonne réputation.
Pourquoi est-ce important de s’intéresser aux paradis fiscaux comme contribuables ?
C’est important parce que ça entraîne une perte d’argent réelle pour le Trésor public de plusieurs façons. De façon directe, parce qu’il y a des sommes d’argent qui ne sont pas déclarées. De façon indirecte, car ça crée une espèce de pression sur les gouvernements pour ne pas trop taxer les plus riches et les grandes entreprises parce qu’ils savent qu’ils peuvent se déplacer très rapidement. Ça entraîne un problème de taxation, de rentrées fiscales au Canada. Et il n’y a pas de magie, il faut boucler le budget à un moment donné. Sur qui se tournent de plus en plus les autorités ? C’est sur les gens qui sont le moins à risque de se déplacer, de quitter le Canada et le Québec. On parle de la classe moyenne. Ces gens-là sont relativement captifs. Il faut payer les hôpitaux, les écoles et c’est vers eux qu’on se tourne.
Le crime organisé, notamment les Hells Angels, est présent dans les paradis fiscaux. Pourquoi ?
C’est essentiellement pour cacher de l’argent qu’ils (les motards) semblent être allés dans les paradis fiscaux. C’est sûr qu’un Hells qui aurait de l’argent dans un compte de banque au Québec, il y a un risque que la police mette la main sur ça. Une des options, c’est de cacher de l’argent dans les paradis fiscaux, à l’île Maurice ou dans les Antilles via des compagnies à numéro.
Il est plutôt simple d’ouvrir un compte dans un paradis fiscal. Comment vous y êtes-vous pris ?
On a facilement pu ouvrir un compte sans jamais nous déplacer dans un paradis fiscal. En quelques clics de souris, on a été capable d’ouvrir une compagnie au Belize qui avait un compte de banque à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. On a reçu une carte de crédit Mastercard au nom de cette compagnie qui était essentiellement une coquille. On a ensuite été capable de retirer de l’argent à Montréal avec cette carte. Il était très difficile pour les autorités de découvrir que nous étions derrière cette compagnie-là. On l’a fait avec quelques milliers de dollars, mais quelqu’un avec des millions aurait aussi bien pu le faire.

Extraits du livre

« Les entreprises canadiennes, pas plus que les personnes fortunées, ne se privent d’utiliser massivement les paradis fiscaux, déformant même les statistiques sur l’investissement étranger, qui peuvent paraître aberrantes à première vue. Là encore, d’ailleurs, contrairement à la croyance populaire, il semble que la tendance est loin de s’estomper, allant plutôt dans le sens d’une utilisation accrue des paradis fiscaux dans les dernières années. Selon des chiffres de Statistique Canada, les investissements directs canadiens dans les paradis fiscaux ont augmenté de 100 milliards $ en 10 ans. De façon remarquable, cette hausse a eu lieu alors même que les dirigeants des pays les plus riches ont déclaré publiquement vouloir s’attaquer au problème de la finance offshore et du non-paiement des impôts par les gens plus riches. Il ressort du coup, que la Barbade, un micro-État situé en mer des Caraïbes dont la population est d’à peine 300 000 habitants, est aujourd’hui sur papier le troisième partenaire financier en importance du Canada. Les États-Unis sont au premier rang (474,4 milliards $), suivis du Royaume-Uni (97,9 milliards $). La Barbade enregistrait en 2016 des investissements canadiens colossaux de l’ordre de 68,3 milliards, tandis que les îles Caïmans recueillaient 47,9 milliards la même année, et les Bermudes recevaient 39,4 milliards $. »
« Un banquier bahamien nous a raconté qu’il était fréquent à une certaine époque que des valises remplies de billets verts [certains encore mouillés à cause d’un passage en mer] soient livrées directement dans les banques du coin. Les Bahamas ont aussi servi de base de repli pendant longtemps pour les trafiquants de drogue. D’ailleurs, la Banque Scotia s’est retrouvée dans l’embarras dans les années 1980 aux États-Unis lorsqu’elle a dû admettre que ses succursales des Caraïbes avaient recueilli les dépôts de trafiquants de drogue. »
« Une des tactiques les plus répandues et les plus utilisées par les riches Canadiens et qui, si elle est bien appliquée, peut faire économiser une fortune en toute légalité, consiste pour plusieurs riches contribuables à devenir résident fiscal d’un paradis fiscal, tout en demeurant citoyen d’un autre pays. On a de cette façon le beurre et l’argent du beurre. On profite des avantages que procure la citoyenneté canadienne. Par exemple, on peut voyager avec un passeport canadien partout dans le monde. On peut arborer une citoyenneté bien connue et respectée. On peut même voter sous certaines conditions. Mais on n’a pas à acquitter les charges fiscales qui viennent avec. Cette technique est souvent utilisée par des vedettes du sport ou des arts, qui jouissent de revenus importants mais irréguliers. »
« C’est une fiducie offshore que la femme d’affaires québécoise Lise Watier a mise sur pied à la Barbade en 1998 quand elle a voulu préparer un plan “en vue d’une possible future vente des actions de Lise Watier Cosmétiques”. Le trust, baptisé Omega Trust, a été le bénéficiaire de l’argent de la vente de la compagnie de Mme Watier à la firme ontarienne Imperial Corporation en 2007. Omega Trust s’est retrouvé devant les tribunaux au début des années 2010 parce que le fisc alléguait que cette fiducie créée à la Barbade, qui était en apparence sans aucun lien de dépendance avec Mme Watier, était en réalité uniquement contrôlée par elle et son mari, Serge Rocheleau. »

 

 

 

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Livre: Lucifer’s Banker




L'histoire inédite de la façon dont j'ai détruit le secret bancaire suisseBradley C. BirkenfeldEn tant que banquier privé travaillant pour la plus grande banque au monde, UBS, Bradley Birkenfeld était un expert dans le jeu de création de coquille vide et de sociétés offshore en Suisse et des comptes numérotés secrètes. Il a vécu et a dîné des clients ultra-riches dont les millions de dollars ont été cachés aux partenaires commerciaux, aux conjoints et aux autorités fiscales. À mesure que sa liste de clients augmentait, Birkenfeld vivait une vie d'argent, de voitures rapides et de belles femmes, mais quand il découvrit qu'UBS prévoyait de le trahir, il a siffler le gouvernement américain.
Le ministère de la Justice a méprisé le dénouement sans précédent de Birkenfeld et a tenté de le faire taire avec une accusation de conspiration. Pourtant, Birkenfeld ne serait pas intimidé. Il a pris ses secrets au Sénat américain, à la Securities and Exchange Commission et à l'Internal Revenue Service, où il a prévalu.
Ses révélations fut comme une bombe et ont aidé le Trésor des États-Unis à récupérer plus de 15 milliards de dollars (et compter) dans les taxes de retour, les amendes et les pénalités des tricheurs américains. Mais Birkenfeld a été choqué de découvrir qu'en même temps qu'il coopérait avec le gouvernement des États-Unis, le ministère de la Justice l'poursuivait obstinément. Il a été arrêté et hospitalisé pendant trente mois dans une prison fédérale. Quand il a émergé, l'Internal Revenue Service lui a donné un prix de dénonciation pour 104 millions de dollars, la plus grande récompense de l'histoire.
Un thriller de la vie réelle mit en page,dans son livre: Lucifer's Banker ,est un regard fascinant derrière le scandale sur l'industrie bancaire suisse à forte valeur nette et un compte rendu hétéro du système judiciaire de notre gouvernement. Les lecteurs suivront Birkenfeld et partageront son outrage avec l'incompétence et la corruption possible au ministère de la Justice, et ils l'encourageront alors qu'il «martelera» l'une des banques les plus connues et les plus puissantes au monde.
Bradley C. Birkenfeld est un professionnel de l'industrie financière à la retraite reconnu comme le siffleur d'alerte le plus important de l'histoire. Il se consacre à soutenir les initiatives de dénonciateurs qui exposent et éliminent la fraude. En raison des actions historiques de Brad, les risques et les coûts pour les institutions financières qui soutiennent l'évasion fiscale des clients, la fraude, la corruption et les activités terroristes ont considérablement augmenté.
Birkenfeld est titulaire d'un baccalauréat en économie de l'Université Norwich au Vermont et d'un MBA international de l'American Graduate School of Business en Suisse.
Il est aussi un fan des Boston Bruins, Brad travaille avec l'équipe pour aider les enfants défavorisés, avec d'autres efforts philanthropiques.


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