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dimanche 21 juillet 2013

Seul les Belges et les Suisses écrivent leurs nombres en Français,nous ont est rester au Moyen-Âge

Lorsqu'ont arrive a 70,......ou 71= ça devrait pas ête,60 et 11 ,mais septante et un !
Même chose pour 80 quatre-vingts = 4 20 pour 4 fois 20, ou 20+20+20+20 ,mais les Anglais disent eighty,nous ont n'a pas traduit ça,on dit plutôt , quatre-vingts ,mais 20 existe déja,non !!! alors faut dire huitante(synonyme octante); 81= huitante et un !
Pour 90 = 4 , 20,10 = quatre-vingts dix ,redondant non. faudrait dire : nonante !
91 = nonante et un ! OK ,ont est safe pour 100 = cent !

Selon l'étymologie latine des nombres, on disait logiquement à l'origine : vingt (viginti=deux fois dix), trente (triginti =3 fois 10), quarante, cinquante, soixante, septante, uitante ou oitante, nonante. C'est le système décimal, qui progresse de 10 en 10. Les Gaulois, qui étaient des Celtes effectivement, ont pendant des siècles (presque jusqu'à la fin du Moyen Age, alors qu'ils n'étaient plus gaulois mais français, à cause des Francs qui s'étaient largement implantés), utilisé le système vicésimal, c'est-à-dire progressant de 20 en 20 ; on disait alors vingt, deux vingts, trois vingts, quatre vingts (notons le S : il s'agissait d'un nom, synonyme de vingtaine, et pas d'un adjectif numéral ; notons encore l'absence de trait d'union) et ainsi jusqu'à dix-neuf vingts (380). Pour les valeurs intermédiaires on ajoutait et dix :  deux vingts et dix (50), trois vingts et dix (70) et ainsi de suite. Puis vers la fin du Moyen Age on revint au système décimal mais en gardant des traces de l'ancien. Ainsi, en France, en Suisse et en Belgique, on dit toujours quatre-vingts, sauf dans le canton de Vaud où l'on est revenu à huitante (en ajoutant un H). Les Belges et les Suisses ont repris septante et nonante, mais pas les Français. Remarquons que soixante-dix est encore plus absurde, puisqu'il mélange le décimal soixante en lui ajoutant et dix emprunté au vicésimal.L'hypothèse la plus probable (elle n'est pas non plus contradictoire) est une origine du danois, par les Normands.



SEPTANTE, OCTANTE, NONANTE


septante
octante (huitante)
nonante
soixante-dix
quatre-vingts
quatre-vingt-dix

Pourquoi avoir compliqué avec des formes en vingt et dix?
C'est historiquement l'inverse qui s'est passé!

*    Au Moyen Âge:
*    On avait coutume en France de compter de vingt en vingt.
*    On trouvait les formes vint et dis (30), deux vins (40), trois vins (60), etc.
*    Saint Louis fonda, par exemple, l’hospice des Quinze-Vingts (des 300 aveugles).

*    Le système à base 20, dit «système vicésimal »
*    était utilisé par les Celtes et par les Normands.
*    Ils l'ont introduit en Gaule.

*    Dès la fin du Moyen Âge,
*    les formes trente, quarante, cinquante, soixante s'imposent
*    les suivantes résistent et subsistent!
Pourquoi?  Nul ne le sait.
Certains pensent que l'usage des 20 et 10 pour ces grands nombres facilitait le calcul mental.

*    C’est au XVIIe siècle,
sous l’influence de Vaugelas et de Ménage, que l’Académie et les auteurs de dictionnaires ont adopté définitivement les formes soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix.

*    Il est à noter pourtant que
les mots septante, octante, nonante figurent dans toutes les éditions du Dictionnaire de l’Académie française.

*    Encore conseillés par les Instructions officielles de 1945
pour faciliter l’apprentissage du calcul, ces nombres restent connus dans l’usage parlé de nombreuses régions de l’Est et du Midi de la France, ainsi qu’en Acadie.

*    Ils sont officiels en Belgique et en Suisse (comme en outre, dans ce pays, huitante).



REF.: 
http://villemin.gerard.free.fr/Wwwgvmm/Numerati/Septante.htm