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samedi 18 juin 2011

Appeler sans frais M. Ponzi au 1-800-659-4264


SAINT-GEORGES – Un résidant de Lac-Poulin en Beauce, Pierre Jolicœur, 43 ans, a été arrêté jeudi matin par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) et il a été accusé de fraude au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce.

Jolicœur, qui connaît des démêlés avec l’AMF depuis un an, opérait selon la SQ une pyramide de type Ponzi. La fraude s’élèverait à 12 millions $. « Il trouvait une personne qui était prête à investir une certaine somme d’argent qu’il s’engageait à placer, mais qu’il ne plaçait pas », a expliqué Richard Gagné, porte-parole de la SQ.
Après quelques mois, Jolicoeur envoyait un chèque « d’intérêt » au placeur, ce qui représentait une somme minime, tout en conservant le reste de l’argent. « Il trouvait alors une autre personne et recommençait le même manège », a précisé M. Gagné.
En plus de l’arrestation de l’homme, qui était sous mandat d’arrestation, les policiers de la SQ, en collaboration avec l’AMF, ont effectué trois perquisitions, dont une à sa résidence de Lac-Poulin. La vente de celle-ci avait fait l’objet d’un blocage par le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières en avril dernier. Les deux autres perquisitions ont été effectuées à son bureau de la 1re Avenue Est à Saint-Georges, ainsi qu’à un autre endroit dans le secteur. Toutefois, la SQ n’a pas voulu dévoiler ce lieu.
Par ailleurs, la SQ invite toute personne possédant des informations pertinentes concernant Pierre Jolicœur ou ses déplacements à les lui transmettre au 1-800-659-4264.
Jolicœur a été libéré moyennant une caution de 5000 $ et plusieurs engagements, dont ceux de ne pas quitter le Canada ni d'effectuer de transactions de courtage. Il reviendra devant la cour le 9 septembre.


Quand une bouche croche nomme un croche ,ça donne ça :


Politique fédérale - L’ex-sénateur Raymond Lavigne ira en prison
Raymond Lavigne et sa femme, Carmen Robichaud, au palais de justice d'Ottawa.
© Agence QMI / Chris Roussakis


OTTAWA- L’ex-sénateur libéral Raymond Lavigne, reconnu coupable d'avoir fraudé les contribuables, devra purger six mois de prison suivis d'une peine de six mois avec sursis dans sa résidence de Montréal.
M. Lavigne devra aussi rembourser la somme de 10 000 $ à un organisme de charité, le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels.
Ainsi en a décidé le juge Robert Smith de la Cour supérieure de l'Ontario, jeudi matin.
Le juge a surtout insisté sur les fonctions de confiance et de privilège envers les citoyens canadiens qu'occupait M. Lavigne à titre de sénateur pour déterminer sa peine.
Le juge conclut qu’une période d’emprisonnement est «nécessaire» afin de servir les objectifs de la dissuasion générale et de la dénonciation de la conduite de M. Lavigne.
«Sa fonction était investie d’une grande confiance du public, et il a abusé de cette confiance», a déclaré le magistrat.
L'avocat de l’ex-sénateur, Dominique Saint-Laurent, a immédiatement confirmé qu'il porterait la cause en appel.
«Nous considérons qu’il y a des motifs sérieux et majeurs d’appel quant à l’appréciation de l’ensemble de la preuve», a-t-il affirmé à sa sortie de la salle d’audience.
Son client s’est adressé à la Cour avant le prononcé de sa sentence. Il a affirmé qu’il n’avait pas eu droit à un procès juste et équitable, selon lui, et qu’il n’était pas coupable de tous les gestes qui lui étaient reprochés.
M. Lavigne avait été reconnu coupable de fraude en mars dernier pour avoir réclamé pour plus de 10 000 $ de dépenses de voyage, de même que d’abus de confiance pour avoir demandé à son personnel politique de couper des arbres sur sa propriété située à Wakefield au Québec. Il a été acquitté d’une troisième accusation d’entrave à la justice.
La Couronne réclamait de 12 à 15 mois de prison, alors que l’avocat de la défense soutenait que son client ne devrait même pas avoir à se retrouver derrière les barreaux en raison de ses états de service auprès des Canadiens pendant 17 ans en tant que député et sénateur.
Me Saint-Laurent avait plutôt demandé au tribunal que son client purge une peine dans la collectivité ou qu’il soit condamné avec sursis.
La GRC a porté des accusations en 2007 contre le sénateur âgé de 65 ans. M. Lavigne s’est vu interdire de siéger au Sénat la même année. Il a toutefois continué à empocher son salaire annuel de près de 133 000 $, ainsi que 10 000 $ en avantages indirects jusqu’à sa condamnation.
M. Lavigne a quitté volontairement le Sénat le 21 mars dernier, soit 10 jours après sa condamnation et tout juste avant que ses collègues ne s’interrogent sur la possibilité de lui montrer la porte.
Sa démission de la Chambre haute lui a permis de conserver sa pension à titre de sénateur et de député. La Fédération canadienne des contribuables a estimé que ce montant était d'au moins 75 000 $ par année.
M. Lavigne a été élu à la Chambre des communes en 1993 en tant que député libéral de Verdun-Saint-Henri. Il a été nommé au Sénat en 2002 par l'ancien premier ministre Jean Chrétien.

Ça fait longtemps que ça ce fait ,sauf que la,on en parle


Des hackers affirment avoir piraté le site internet de la CIA


Le site internet de la CIA, l'agence centrale du renseignement américain, n'était plus accessible mercredi soir et des pirates informatiques regroupés sous le nom de Lulz Security ont annoncé l'avoir piraté.
Dans les minutes qui ont suivi la revendication, diffusée via Twitter vers 18h00, l'accès au site a été rompu. Plus tard dans la soirée, les connexions étaient sporadiques.
«Nous vérifions ces informations», a déclaré une porte-parole de l'agence.
Les hackers de Lulz Security sont déjà parvenus ce week-end à s'introduire sur le site du Sénat et ont diffusé des données récupérées sur les serveurs de l'assemblée. Le même groupe avait réussi à pirater les systèmes informatiques de Sony et de la chaîne publique de télévision américaine PBS.
Les spécialistes de la sécurité informatique relativisent cependant la portée de ces intrusions. Les hackers de Lulz Security chercheraient avant tout à se faire remarquer et ne poseraient pas véritablement un danger direct.
«Tout ce qu'ils font revient à dire: regardez comme nous sommes doués. Tout ce qu'ils cherchent, c'est provoquer littéralement de l'embarras, dire: votre sécurité est nulle», analyse l'essayiste Jeffrey Carr, auteur d'Inside Cyber Warfare: Mapping the Cyber Underworld.
Dans le cas précis de l'attaque contre la CIA, souligne-t-il, les hackers, en piratant le site public de l'agence, n'ont aucun moyen d'accéder à des données sensibles.
Quant à leur opération lancée en mai contre PBS, ils l'ont utilisée pour poster un faux article annonçant que le rappeur Tupac Shakur, assassiné en 1996, était vivant et installé en Nouvelle-Zélande.
Il n'en allait sans doute pas de même avec la tentative d'intrusion sur les systèmes du Fonds monétaire international (FMI), révélée ce week-end, ou bien encore avec l'attaque déjouée le mois dernier par le groupe d'armement et de technologie Lockheed Martin, premier fournisseur du Pentagone.
Les hackers de Lulz Security n'ont du reste pas été soupçonnés dans ces deux cyber attaques qui illustrent les difficultés de la lutte contre des pirates informatiques.

REF.: