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vendredi 2 février 2018

Le libre arbitre existe-t-il ou n'est-il qu'une illusion ?



Ne sommes-nous donc des marionnettes manipulées par notre inconscient ?
Toutes nos décisions sont-elles forcement liées a notre histoire ?
Notre libre arbitre existe-t-il ou n'est-il qu'une illusion ?
La question du libre arbitre hante les philosophes et les scientifiques depuis plusieurs siècles. Ces dernières années,quelques études menées par des chercheurs en neurosciences ont fait avancer le débat. Selon, le docteur Alvaro Pascual-Leone Chercheur et prof de neuroscience a Harvard,On aurait tendance penser que ,quand on décide de faire quelque chose,le cerveau active des réseaux dédiés a l'action de choisir. Mais on a jamais enregistré aucune activité cérébrale correspondant a la notion de choix,de libre arbitre.Alors on a pas de libre arbitre ! Et pour percer le mystère de libre arbitre, l'équipe d'alvaro Pascual-Leone a mis au point une expérience qui utilise la technique de stimulation magnétique transcrânienne.Et a démontré que nos décisions sont influencées par nos zones de mémoire cérébrales de notre subconscient.Ceci fait parti intégrante de tout un monde de cerveaux.Les neuronnes de chaque être humain sur la planète interagissent avec ceux d'autres êtres humains. Il en résulte un système d'une complexité inimaginable. Donc,même si notre cerveau suivait des règles prévisibles, dans la pratique, il serait impossible de déterminer la trajectoire exacte de notre existence.

REF.:

mardi 30 janvier 2018

Nous ne voyons qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux: La Matrice ?


La réalité est relative ?


On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 



REF.:

mardi 9 janvier 2018

Société civilisée de demain : Plus tolérant ou plus responsable ?


A mesure que notre technologie avance ,surtout en neuroscience,nous deviendrons plus responsable et tolérant,simplement par une meilleure connaissance des différentes maladies du cerveau et du comportement humain.
Les troubles du cerveau connus seront bien identifiés et répertoriés, dans un prochain avenir, avec ce que nous ne connaissons pas encore assez du cerveau actuellement !

Autrefois l'épilepsie,schizophrénie,dépression,bipolaire,tumeur au cerveau,TDAH,etc....maintenant les Juges devront ainsi que la société(surtout le jurie) être au courant de certains trouble de personnalité ,et d'avoir un meilleur jugement concernant les condanations a mort ou a perpétuité ,en matière de fautes ou de responsabilités.
Surtout,pour certaines catégories de personnes ayant été non responsable de leurs actes,en fonction du développemnent du cerveau selon la maladie ou de son l'âge .
Tout est dans la prévention maintenant !

Plus on en apprendra sur le cerveau et le comportement criminel,plus le système juridique sera forcé de changer.Il devra accorder une importance accrue au traitement et a la réhabilitation des criminels,dont les responsabilité des actes incombe a leur cerveau.

 Il est vrai que la question est particulièrement controversée et ravive de houleux débats autour de la distinction entre la peine et le soin. L’une et l’autre ne sont, en principe, pas superposables : l’on ne soigne pas en punissant et l’on ne punit pas en soignant. Mais, peut-être peut-on punir et soigner en même temps . Par exemple, la prise d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine afin de prévenir des accès de violence, ou de traitements anti-androgènes destinés à réduire la libido .S’agissant tout particulièrement du traitement inhibiteur de la libido, parfois appelé à tort « castration chimique », il est aujourd’hui employé aux États-Unis et dans certains pays européens.
 En effet, des propositions d’intervention chirurgicale consistant à détruire une petite région du cortex chez les criminels sexuels de façon à réduire leurs pulsions, font aujourd’hui resurgir le spectre de la lobotomie , ce qui nous amène à envisager dès à présent les risques éthiques de l’application des neurosciences en matière juridique.

La lutte contre la criminalité, conformément aux anticipations futuristes de la nouvelle « Minority Report » écrite par Philip K. Dick en 1956.En France, la détection des signes avant-coureurs de la délinquance chez les jeunes enfants, l’instauration d’une peine de sûreté préventive pour garder en détention les criminels ayant purgé leur peine mais susceptibles de récidiver, etc., manifestent une tendance similaire et effraient.
Par exemple, la rétention de sûreté, instaurée dans notre droit par une loi de 2008, qui prévoit l’incarcération dans des centres de rétention de criminels dangereux à l’expiration de leur peine, participe de cette volonté de prévention de la criminalité.Sans entrer dans les débats sur le caractère récupérable ou non de certains individus, la nature de certains désordres cérébraux est telle que s’il est possible d’agir avant le passage à l’acte criminel, en détectant des comportements futurs ou des probabilités de récidive au moyen de l’imagerie cérébrale, pourquoi refuserions-nous d’en faire application ? C’est là une belle et généreuse idée à laquelle on ne peut que souscrire.

 En conclusion, nous retiendrons tout simplement qu’il n’est pas possible de conclure … De tout temps, des données scientifiques ont pu être admises après avoir été réfutées et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Les neurosciences pourront probablement, dans un avenir plus ou moins proche, recevoir d’autres applications dans le domaine juridique, sans que l’une ou l’autre de ces disciplines ne s’en trouve dénaturée. Toutefois, s’il est un point sur lequel les neurosciences et le droit se rejoignent déjà, c’est celui de la plasticité : plasticité du cerveau et plasticité du droit. Car, si le cerveau de l’homme est plastique, c’est-à-dire susceptible d’évoluer à tous les âges de la vie, parce que les synapses ont la faculté de modifier leur capacité de transmission de l’information , le droit, fait par les hommes pour les hommes, est quant à lui suffisamment flexible, non seulement pour s’adapter à l’évolution des techniques, mais pour accompagner, voire même précéder, les métamorphoses de l’existence.

Nota:
La neuroscience, définie comme l'étude de la structure et du fonctionnement du système nerveux, forme une discipline scientifique en pleine expansion dont les applications potentielles en dehors des laboratoires de recherche sont nombreuses. Leur impact sur les différentes sciences sociales, c'est-à-dire la philosophie, la psychologie, le marketing, les sciences de l'éducation, etc. est aujourd'hui accompagné d'une apparence juridique intéressante. Les données des neurosciences suscitent un intérêt croissant dans la sphère juridique (ou juridique) tout au long de l'utilisation des méthodes d'imagerie cérébrale ou de la prescription de traitements neuropharmacologiques. Derrière le neuro-légal et la neuro-loi, le néologisme permettant de traduire le terme anglo-saxon "neurolaw" sont des perspectives émergentes riches et des enjeux intéressants liés à l'éthique.


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