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mardi 25 juin 2019

Détresse psychologique : 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois)


Détresse psychologique : 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois)

La majorité des préposés aux bénéficiaires subissent de la détresse psychologique, démontre un sondage de la FSSS-CSN



détresse psychologique, psychologie, travail, dépression
 
 
 
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) dévoile un sondage-choc qui montre que 74 % des préposés aux bénéficiaires (contre 18 % des autres salarié-es québécois) vivent une détresse psychologique élevée alors que le réseau de la santé et des services sociaux traverse une crise inégalée.
La dégradation des conditions de travail des préposé-es aux bénéficiaires (PAB) fait la manchette depuis plusieurs semaines. Mais le sondage mené par la FSSS-CSN est le premier à chiffrer l’ampleur du problème. Plus de 80 % des répondantes subissent de la détresse psychologique depuis au moins un an, ce qui illustre le risque de voir augmenter davantage les arrêts de travail si rien n’est fait. Cela dans le contexte où les arrêts de travail sont en hausse constante. En 2017-18, le ratio d’assurance salaire des PAB était 21 % plus élevé que pour l’ensemble du personnel du réseau. Le sondage de la FSSS-CSN révèle aussi que le deuxième bain tant mis de l’avant est loin de se matérialiser dans les établissements.

Un sondage-choc sur la détresse des PAB

La consultation de la FSSS-CSN a été menée du 15 février au 5 mai 2019. Ce sont plus de 8500 préposé-es aux bénéficiaires qui ont répondu à ce sondage, ce qui représente plus de 20 % des PAB du réseau. Les répondantes, très majoritairement des femmes, proviennent de toutes les régions du Québec et œuvrent dans tous les types d’établissements du réseau (CHSLD, hôpitaux, santé mentale).
Les résultats indiquent l’urgence d’agir :
  • Plus de 70 % des répondantes ont fait du temps supplémentaire au cours des 6 derniers mois ;
  • Plus de 40 % ont fait du temps supplémentaire obligatoire (TSO) au cours des 12 derniers mois ;
  • Près de 30 % ont été menacées de sanctions disciplinaires en cas de refus de faire du TSO ;
  • Plus de 75 % n’ont pas suffisamment de temps pour donner les bains ;
  • Plus de 90 % affirment être constamment pressé par le temps à cause d’une forte charge de travail ;
  • 80 % indiquent vivre une grande fatigue physique et mentale à la fin de leur quart ;
  • Plus de 95 % indiquent que des PAB absents ne sont pas remplacés ;
  • 100 % sont exposées à une demande psychologique élevée et 90 % à une faible latitude décisionnelle ;
  • Plus de 95 % ont été exposées à au moins une forme de violence ;
  • Plus de 90 % identifient le manque de personnel et l’alourdissement des bénéficiaires comme les problèmes principaux, suivis de l’instabilité des équipes de travail (60 %).
Cette surcharge a un impact direct sur les soins, alors que :
  • Près de 90 % des répondantes affirment qu’elles n’ont plus le temps d’établir une relation d’aide ;
  • Plus de 35 % affirment que personne n’est en mesure d’effectuer les tâches qu’elles n’ont pas eu le temps d’effectuer ;
  • Seulement 16 % indiquent réussir chaque semaine sans exception à donner un minimum d’un bain par semaine à tous les résidents qui sont dans leur charge de travail ;
  • Seulement 15 % affirment que tous les résidents qui sont dans leur charge de travail et qui le désirent bénéficient du 2e bain chaque semaine ;
  • 70 % doivent faire des compromis sur la qualité du travail ;
  • 60 % indiquent devoir laisser des résident-es couchés alors qu’ils devraient être levés ;
  • 55 % voient une augmentation des délais pour répondre aux demandes des résident-es ce qui peut occasionner des chutes.
« Les résultats prouvent une chose : les préposé-es aux bénéficiaires sont au bord de l’épuisement généralisé. C’est un signal d’alarme très clair, le gouvernement ne peut le nier. Quand on se rend compte que certains employeurs forcent des PAB à prendre en charge jusqu’à 100 résident-es dans certains contextes, c’est que ça ne tourne pas rond. Et avec cette surcharge, ce qui prend le bord, c’est la relation d’aide qui est si essentielle pour prendre soin de la population », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Les solutions, les PAB les ont !

La FSSS-CSN propose des solutions pour améliorer les conditions de travail des préposé-es aux bénéficiaires et de l’ensemble du personnel. Le sondage de la FSSS-CSN permet de mettre de l’avant des solutions identifiées par les PAB :
  • Près de 90 % des répondantes demandent l’embauche de personnel et la réduction de la charge de travail ;
  • Plus de 70 % affirment qu’il faut améliorer la gestion ;
  • Plus de 65 % souhaitent pouvoir participer aux décisions qui ont un impact sur leur travail ;
  • Plus de 60 % affirment vouloir avoir accès à des mesures de conciliation travail-famille.
« J’invite les ministres McCann et Blais à prendre connaissance des résultats du sondage. Elles doivent faire quelque chose rapidement. La négociation s’en vient. Il faut en profiter pour augmenter substantiellement les salaires du personnel et pour améliorer les conditions de travail. C’est pour ça que la FSSS-CSN propose notamment à ses membres d’exiger qu’on interdise le recours au TSO. Il faut donner un coup pour mettre fin à la crise ! », de conclure Jeff Begley.

Les préposé-es aux bénéficiaires dans les médias

En marge du forum, nous avons tenu une conférence de presse qui a été couverte par les médias. Cela a permis de mettre une pression de plus sur le gouvernement Legault pour qu’il reconnaisse enfin le travail réalisé par les PAB.

  • REF.:

mercredi 5 septembre 2018

L'anxiété, déclencheur de malheur !

L'anxiété, déclencheur de malheur !



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Lanxiété serait une combinaison de facteurs biologiques,psychologiques et personnels tels,les désordres biologiques du cerveau dans le domaine des neurotransmetteurs,l'hérédité,l'environnement sicial et familial,les événements traumatiques,les relents négatifs de l'enfance,la surévaluation des dangers,certains problèmes médicaux et psychiatriques,ainsi que de nombreux autres agents.

Cette cause unique de l'anxiété est désormais identifiée et nous pouvons la neutraliser sans difficulté.
Il est possible de faire cesser les désordres anxieux quelle que soit leur forme ,et ce, rapidement et facilement,sans médicament ni longue thérapie.

Il faut savoir dès le départ que c'est notre instinct de survie et le processus qui en découle qui provoquent tous les symptômes de l'anxiété ,de l'angoisse et de la panique,même s'ils n'en sont pas le déclencheur direct.L'instinct de survie s'enclenche automatiquement dès qu'une peur se manifeste devant un danger de mort ou blessure grave.Ce système de protection repose sur l'amygdale cérébrale,un noyeau pair en forme d'amande,qui est une structure permettant de décoder les émotions et les menaces pour l'organisme. Il réagit simplement de manière réflexe a la présence de la peur après un message lancé par le système d'alarme que constitue l'amygdale cérébrale.

Les peurs conscientes menant au déclencheur de l'anxiété s'articulent toujours autour de scénarios qui utilisent l'anticipation négative et qui de ce fait ,augmentent l'intensité des peurs inconscientes.
Toute peur anxiogène visible cache d'autres peurs qui découlent de l'anticipation négative.
Ces scénarios dramatiques se construisent malheureusement dans l'inconscient ,la ou la logique n'a pas d'accès direct,et demeurent aussi longtemps qu'ils ne remontent pas a la conscience.
Vu que le cerveau sait qu'un sentiment ne tuent pas,il n'a aucune raison directe de se placer en mode survie et de faire appel a l'adrénaline.

Cependant  ,les scénarios catastrophes ont le pouvoir d'agiter directement un même élément pour toutes les peurs anxiogènes,un dénominateur commun.Le cerveau crée un lien entre les peurs ressenties et un profond souhait inconscient de mort qui ,lui a tout pouvoir pour déclencher l'instinct de survie.
Ce souhait inconscient de mourir ,les pulsions de mort qui pourraient survenir en nous si nous devions affronter ces éléments(rejet,échec,animaux,maladie,seul,...).Espérer involontairement que la vie cesse pour que la souffrance cesse,mais les pulsions de mort impliquées ont le pouvoir de déclencher l'instinct de survie et les décharges d'adrénaline associées dont les effets provoquent des symptômes pouvant apparaître comme dramatiques.

Solution:
Une petite phrase de quelques mots a peine: "Je n'en mourrai pas ! " ,qui relève de la logique pure face aux éléments irrationnels qui entraînent l'anxiété et qui ,lorsqu'elle est utilisée judicieusement,a le pouvoir de calmer immédiatement le cerveau et d'empêcher le déclenchement de l'instict de survie.
Ex.: Si je suis rejeté... je n'en mourrai pas.
        Si je fais une erreur... je n'en mourrai pas !

Je n'en mourrai pas, une phrase unique pour neutraliser le seul déclencheur de l'anxiété qui est le souhait inconscient de mourrir,cet instinct de mort,qui nous habite.
Ça aura pour effet que la dramatisation disparaîtra et la logique demeurera présente!
Lorsque la logique est totalement ou partiellement absente,la perception de soi et du monde extérieur est non conforme a la réalité ,les peurs ne sont pas contrôlées et augmentent l'impression de dangerosité,laissant place a un sentiment d'insécurité,a la perpétuation de nombreuses croyances irréalistes,a l'abondance d'incertitudes et de doutes ainsi qu'a une rude mise a l'épreuve des valeurs fondamentales.La faiblesse  ou l'absence de logique fait disparaître les éléments positifs qui créent la solidarité de la structure émotive,laisse place a leur contraire et génère une situation de détresse.

Pour simplifier le travail d'identification des fausses croyances qui contribuent a l'affaisement de notre structure émotive ,il est important de savoir qu'elles se divisent en 3 groupes,chacun étant chapeanté par une croyance qui est présente dès la naissance.

- Je suis capable de tout faire et de tout réussir;Une coyance qui alimente le perfectionnisme et s'avère dommageable pour l'estime de soi .Le perfectionnisme est générateur d'anxiété et contribue a détruire l'équilibre de la structure émotive ,nous persuadant que nous sommes incompétents et incapables d'affronter la vie,pensée qui active le réel déclencheur qu'est l'instinct de mort.

- La solitude égale le vide; une croyance-équation qui conduit a penser qu'il est impossible de s'assumer seul,qui mène a la dépendance affective et qui engendre une crainte irrationnelle du rejet ou de l'abandon.Dans ses extrêmes ,la dépendance affective peut donc engendrer un besoin excessif de contrôle ou une attitude de soumission absolue,l'un risquant d'entraîner un stress constant ,l'autre une frustration contenue.

- La vie égale plaisir; Une croyance-équation qui incite a un refus du déplaisir ,qui rend le désagrément inacceptable et qui mène a la frustration et a l'agresivité.Cette fausse croyance se retrouve chex tous les gens négatifs ,les éternels insatisfaits,ceux qui exprime de la frustration ou sont particulièrement intolérants.Ils refusent la réalité et contribu a nourrir l'instinct de mort.



Mais le plus important est et restera toujours d'éviter l'activation de l'instinct de mort ,ce que nous pouvons faire facilement et rapidement ,avec l'utilisation de la phrase "JE N'EN MOURRAI PAS ! "
,prononcée aux moments opportuns.
LOrsque nous sommes conscient que nous sommes suffisamment outillés pour pour faire face aux difficultés et aux épreuves,nous ne souhaitons pas la mort comme solution et l'instinct de mort est définitivement neutralisé.



REF.: