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jeudi 10 janvier 2013

Harcèlement et intimidation: Qu'est-ce que t'attend le Pompier ?

Harcèlement et intimidation - Un col blanc de Montréal s'enlève la vie
 
Capture d'écran / TVA Nouvelles

Harcèlement et intimidation

Un col blanc de Montréal s'enlève la vie


MONTRÉAL - Un col blanc de la Ville de Montréal s'est enlevé la vie parce qu'il aurait été victime de harcèlement et d'intimidation au Service de sécurité incendie, selon ce qu'ont appris TVA Nouvelles et l'émission «Le vrai négociateur».

C'est Claude Poirier, animateur de l'émission, qui a d'abord obtenu l'information en début de journée jeudi et un journaliste de TVA Nouvelles a poursuivi le travail pour apprendre qu'une enquête administrative de la Ville a été ouverte à la suite du suicide de Stéphane Archambault, un col blanc, qui travaillait à la section de la prévention incendie de la Ville de Montréal.

L'homme s'est enlevé la vie au mois d'octobre dernier et, selon des sources qui ont communiqué avec TVA Nouvelles et Claude Poirier, il aurait posé ce geste après avoir été victime de harcèlement et d'intimidation de la part de membres de la direction du Service de sécurité incendie de Montréal.

D'ailleurs, dans son édition de décembre, le magazine officiel du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal parle de cette tragédie.

C'est le vice-président du syndicat, Dominic Charland, qui a écrit l'article intitulé «Intimidation et harcèlement psychologique au Service des incendies de Montréal - Des conséquences douloureuses».

L'article raconte les circonstances qui auraient conduit Stéphane Archambault à s'enlever la vie.
«Selon les traces écrites qu'il a laissées, les informations et conversations qu'il a eues avec son épouse et ses enfants, Stéphane a lié sa détresse à l'intimidation et au harcèlement psychologique qu'il subissait au travail, peut-on lire dans l'article. Dans les derniers mois où il était au travail, Stéphane, un père de famille toujours amoureux de sa conjointe dont il a fait connaissance au cégep, l'a tenue au courant, ainsi que ses enfants et ses amis, de ce qu'il vivait au travail.»

Le syndicat a aussi confirmé à TVA Nouvelles que plusieurs employés ont déposé des griefs pour dénoncer le harcèlement et l'intimidation au sein du Service de sécurité incendie.
Au fil des ans, le syndicat des fonctionnaires municipaux a en effet reçu de la part de ses membres des plaintes, des employés qui disent avoir eux aussi été victimes de harcèlement psychologique au Service de sécurité incendie de Montréal.

Le syndicat a dit qu'il y a eu au moins une dizaine de griefs.


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