Une constante existe: tous tiennent mordicus à leur droit de savoir qui sont les abuseurs et où ils se trouvent.
RÉCIDIVE
Les avis sont partagés sur les résultats d’une telle pratique sur les taux de récidive. Il semble que des études du département correctionnel du New Jersey montrent que ça ne réduit pas les récidives.
Ainsi, selon le Public Defender Michael Buncher, le registre public ne fait que créer un faux sentiment de sécurité chez les parents.
Aussi, selon le criminologue Jean Proulx, qui a travaillé avec des agresseurs pendant 20 ans à l’institut Philippe-Pinel, le fait de rendre leurs identités publiques leur créera davantage de problèmes et contribuera à la récidive.
Selon lui, les approches plus moralisatrices sont peu efficaces : on doit miser davantage sur la réhabilitation que sur les sentences.