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samedi 17 août 2019

De l'air toxique dans les avions ?


De l'air toxique dans les avions ?

Un équipage malade et mourant ? 
La phrase préférée de l’établissement: pas de lien de causalité établi


santé, avion, maladie,


Rapports de mauvaise santé après exposition à des radiations, à la fluoration, à du sang contaminé, au mercure dentaire, à un empoisonnement par un pesticide et à une série d’autres affections, le cri de protection monte, soutenu par des scientifiques intéressés, qu’il n’ya «pas de lien de causalité».

Pendant de nombreuses années, les médias sociaux et grand public ont couvert des allégations selon lesquelles des fuites de fumée ou de fumée dans les cabines auraient eu une incidence négative sur la santé des équipages de conduite.

cqage video

Selon le groupe Global Cabin Air Quality Executive, les «événements de purge contaminés» sont reconnus depuis les années cinquante. Fondée en 2006, GCAQE, à laquelle des organisations de 17 pays ont adhéré, affirme que de tels événements sont nettement sous-déclarés - voir leur vidéo, première photo ci-contre. Il cite un ingrédient dans l’huile moteur, l’organophosphate, auquel il est souvent fait référence sur ce site, et appelle à une alternative moins toxique.

Un comité britannique indépendant sur la toxicité, comprenant des experts universitaires, estime qu'il y a environ un événement de fumée pour 2 000 vols. Les données de l'Agence européenne de la sécurité aérienne indiquent qu'au cours des dix dernières années, plus de 80 vols ont été déroutés ou forcés de retourner à leur point de départ en raison d'incidents liés à la fumée ou à la fumée.

En 2009, deux pilotes BA de premier plan sont décédés à quelques jours d'intervalle après s'être plaints d'avoir été exposés à des vapeurs d'huile toxiques sur les avions de passagers. Richard Westgate, âgé de 43 ans (à gauche), est décédé après avoir demandé à ses avocats de poursuivre BA en justice pour atteinte à la sécurité et à la santé quelques jours avant le décès de sa compatriote Karen Lysakowska, âgée de 43 ans.

qualité de l'air richard westgate

Dans l'actualité: 2015

En février, ITV News a révélé que le coroner principal du comté de Dorset avait écrit à l'autorité de l'aviation civile et à British Airways pour lui faire part de son inquiétude quant à la qualité de l'air dans la cabine et l'avertissait du «risque de futurs décès si des mesures ne sont pas prises». Il enquêtait depuis deux ans sur le décès de Richard Westgate.

L'équipage prépare des poursuites judiciaires contre les compagnies aériennes britanniques

En avril 2015, rapports de sécurité obligatoires - rapports de sécurité - soumis par les compagnies aériennes immatriculées au Royaume-Uni, les autorités de l'aviation civile ont été vues par ITV News. Elles ont montré qu'entre décembre 2014 et mars de cette année, de la fumée ou des émanations ont été signalées. cabine sur 167 vols, "Certains des cas étaient graves".
Les rapports de l'autorité de l'aviation civile (CAA) indiquent qu'entre avril 2014 et mai 2015, 251 incidents distincts de fumée ou de fumée se sont produits dans une compagnie aérienne britannique. La BBC a indiqué qu'une maladie avait été signalée dans 104 des 251 cas et qu'au moins 28 de ces vols avaient eu recours à de l'oxygène.

En juin 2015, le Financial Times a annoncé que l'Agence européenne de la sécurité aérienne, l'autorité de sûreté de l'UE, enquêtait sur la qualité de l'air dans la cabine alors que 17 membres d'équipage britanniques s'apprêtaient à engager des poursuites contre des compagnies aériennes britanniques pour des blessures présumées dues à des émanations toxiques. Les cas de «syndrome aérotoxique» sont soutenus par le syndicat Unite, qui représente 20 000 membres du personnel navigant. Les rapports de sécurité obtenus par la BBC suggèrent que le problème pourrait être généralisé.

Plus tôt ce mois-ci, la redoutable comtesse de Mar, vice-présidente (Lords), est revenue sur le sujet. Dans ses réponses écrites - Département des transports: Avion: Climatisation (16 décembre 2015), elle a demandé au gouvernement quelle évaluation il avait faite de l'étude de doctorat de 2010 par Susan Michaelis, Répercussions sur la santé et la sécurité des vols de l'exposition à de l'air contaminé dans les aéronefs.

L'étude a montré que 63% des pilotes étudiés avaient des effets à court terme liés à la contamination de l'air de cabine et 13% n'étaient plus en mesure de conserver leur certificat médical de pilote en raison de problèmes de santé chroniques qui entretenaient une relation temporelle étroite avec la contamination de l'air de cabine; et évaluer quel soutien est offert aux pilotes, aux équipages et aux passagers affectés par les émanations.

Références «historiques»

2007: comptes troublants: RÉSUMÉS DES SOUMISSIONS INDIVIDUELLES http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200708/ldselect/ldsctech/7/713.htm

2010: Des préoccupations politiques censurées par le gouvernement pour avoir autorisé l'utilisation de produits chimiques toxiques à la maison, dans les avions, dans l'agriculture et dans la guerre.

2012: Événements aériens contaminés: des recommandations ont été formulées dans le premier rapport 2007 de Lords Science and Technology. Chemical Concern, à l'instigation de Peter Evans, a demandé si les recommandations de Lords 2007 avaient été mises en œuvre - de toute évidence, pas.

Prix ​​Brenda: les syndicats, l'enquête de l'UE, les poursuites judiciaires et des personnalités politiques comme le député Andy Burnham et la comtesse de Mar exercent désormais des pressions. Des actions civiques sont également menées: le lobbying de personnes touchées, notamment le capitaine John Hoyte, le producteur de moutons Brenda Sutcliffe (ci-dessus). Richard Bruce et Georgina Downs - et leurs partisans, parmi lesquels l’ancien conseiller Peter Evans (en haut à droite) et les agriculteurs Tom Rigby (deuxième à gauche) et Robin Casson.

La solution a ce problême ,selon Boeing,est le Dreamliner 787,qui éviterait de prendre de l'air toxique des moteurs(fuite d'huile),mais il y a en ce moment seulement 644 dreamliner sur un total de 26,000 avions en circulation !!!


Cette pression combinée interdira-t-elle éventuellement ces substances toxiques?


REF.:

jeudi 19 janvier 2017

Les communications en vol de passagers espionnées par des services secrets



Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, ont été visées par un programme des services de sécurité américains et britanniques d'interception des communications des passagers à bord des avions commerciaux, selon des révélations publiées mercredi par Le Monde à partir des archives révélées par l'ancien consultant américain Edward Snowden.
«L'usage des téléphones portables avec connexion Internet en plein ciel a donné lieu à la création de programmes spécifiques à la NSA (Agence nationale de sécurité, américaine) comme au GCHQ» (Government Communications Headquarters, l'agence de surveillance britannique), écrit le journal, qui précise qu'il a pu travailler sur l'intégralité des archives Snowden grâce à un partenariat exclusif avec le site d'information «The Intercept».
Le journal cite le GCHQ, selon lequel 27 compagnies ont permis dès 2012 à leurs passagers d'utiliser un téléphone portable ou sont sur le point de le faire, parmi lesquelles British Airways, Hongkong Airways, Aeroflot, Etihad, Emirates, Singapore Airlines, Turkish Airlines, Cathay Pacific ou encore Lufthansa.
Il ajoute qu'Air France, qui a effectué un test d'utilisation de téléphone portable en plein ciel en 2007, est «un tel symbole de la surveillance des communications en avion que les services britanniques utilisent un croquis pleine page de l'un de ses avions pour illustrer le fonctionnement de l'interception en vol».
La compagnie a fermement démenti ces informations, indiquant dans une réaction à l'AFP que «les communications vocales ne sont pas possibles depuis ses vols». «Air France dénonce les affirmations erronées publiées dans un article du journal Le Monde le 7 décembre 2016 concernant des appels passés à bord de ses vols», ajoute-t-elle. Elle précise que le test effectué en 2007 n'a «pas été concluant» et le projet «définitivement abandonné».
Le Monde affirme qu'un document de la NSA assure que 100000 personnes ont utilisé leur téléphone portable en vol en 2009, et que les interceptions ne portent pas uniquement sur les appels vocaux, mais sur tout type de communication transitant par le téléphone (SMS, courrier électronique, navigation internet...).
Lufthansa s'est pour sa part refusée à tout commentaire.
Selon le journal, les documents internes des deux agences font état de résultats de ce programme «impressionnants», la collecte des données se faisant «quasiment en temps réels». Ils ont été baptisés «Pie voleuse» et «Pigeon voyageur».
Il explique que «pour espionner un téléphone, il suffit qu'il soit à une altitude de croisière de 10.000 pieds. Le signal transitant par satellite, la technique d'interception se fait par des stations secrètes d'antennes au sol».
«Le seul fait que le téléphone soit allumé suffit à le localiser, l'interception peut alors être croisée avec le registre des listes de passagers et les numéros des avions, pour mettre un nom sur l'utilisateur du smartphone», poursuit-il.
Le fonctionnement d'un téléphone peut être perturbé, selon lui, de sorte que son utilisateur est contraint de le redémarrer avec ses codes d'accès, ce qui permet aux services britanniques d'intercepter ses identifiants.
Source.:

lundi 18 mai 2015

Un hacker aurait pris le contrôle d’un avion en vol grâce à son système de divertissement


Banni par une compagnie américaine, un hacker américain, spécialisé dans la sécurité aérienne, aurait réussi à prendre le contrôle des réacteurs en passant par les boîtiers du système multimédia intégré dans son siège.



Y a-t-il un hacker dans l’avion ? Avant que Chris Roberts soit interdit de vol, la réponse était apparemment oui. Expert en sécurité, spécialisé depuis cinq ans dans la sécurité des avions, Chris Roberts a défrayé la chronique en avril dernier quand la compagnie américaine United Airlines a décidé d’annuler les réservations du hacker sur tous ses vols.

15 ou 20 avions hackés à son palmarès

A la décharge de la compagnie, embarqué sur un avion United, ce dernier venait juste de tweeter : « Je suis à bord d’un 737/800, voyons voir si la boîte IFE-ICE-Satcom ? Et si on jouait avec les messages EICAS ? ‘’Masque à oxygène On’’ Quelqu’un ? ». Ce qui aurait pu passer pour une rodomontade chez toute autre personne a amené le FBI à arrêter le hacker lors de sa correspondance et à saisir son matériel informatique. On n’avait jusqu’à présent pas plus de détails.
La demande de mandat, effectuée par le bureau fédéral américain, donne un aperçu plus précis de la situation. Tout d’abord, on sait désormais que le hacker et le FBI ont été en contact en début d’année, les 13 et 23 février et le 5 mars, notamment. Des rencontres pendant lesquelles le spécialiste en sécurité a démontré et expliqué aux agents fédéraux les failles qu’il avait découvertes entre 2011 et mi 2014 en hackant entre 15 et 20 avions, en plein vol, via leur système informatique IFE (pour In Flight Entertainment), qui permet normalement de regarder des films ou de jouer depuis son siège.

Pour pirater l’IFE, Chris Roberts doit accéder physiquement aux boîtiers SEB (pour Seat Electronic Box) qui pilotent les écrans insérés dans les dossiers des fauteuils. Ces boîtiers scellés se trouvent sous les sièges mais peuvent être ouverts assez facilement, semble-t-il.
Dès lors que le SEB est ouvert, le hacker connecte un câble Ethernet équipé d’un connecteur modifié pour prendre le contrôle, depuis son portable, d’autres systèmes embarqués.
Il aurait ainsi pu remplacer le code du Thrust Management Computer, qui gère schématiquement le vol et la puissance des réacteurs de l’avion. Il aurait ainsi eu accès à la commande CLB, pour climb, monter. La demande de mandat du FBI précise ainsi que Chris Roberts aurait indiqué avoir poussé davantage un des réacteurs d’un des avions dans lequel il se trouvait, aboutissant à un mouvement latéral de l’appareil.

Un hacker averti...

Après ces différentes rencontres, les agents du FBI ont rappelé au hacker qu’il encourait des poursuites en justice pour ce qu’il faisait. Chris Roberts s’est alors engagé à ne pas recommencer… Ce qu’il a apparemment fait, jusqu’à son tweet du 15 avril dernier. Alerté par ce message, le FBI a en effet vérifié l’intégrité des boîtiers situés à la place du hacker et ceux-ci avaient visiblement été ouverts. Même si de son côté Chris Roberts indique ne pas avoir piraté l’avion.
La prochaine étape sera vraisemblablement l’obtention par le FBI d’un mandat qui lui permettra d’accéder aux informations stockées sur les différents appareils et clés USB de Chris Roberts. Ce dernier précisait toutefois, dans un tweet dans lequel figurait une photo de son matériel saisi, que celui-ci était chiffré.

Il n’en reste pas moins que la question de la sécurité des vols commerciaux est reposée par cette affaire. L’arrivée des réseaux Wi-Fi dans les avions est également pointée du doigt comme une porte d’entrée supplémentaire pour les hackers. Lors de la Black Hat 2014, une des interventions les plus attendues portait sur le hack d’un avion, en utilisant notamment le réseau Wi-Fi à bord pour ensuite accéder au système de commandes. Les autorités et compagnies aériennes vont certainement devoir prendre des mesures afin de sécuriser davantage les systèmes vitaux qui commandent le bon fonctionnement des avions. Mieux vaut éviter un hack qui tourne mal quand on se trouve à près de 10 kilomètres d’altitude…

A lire aussi :
Le Wi-Fi à bord des avions, une porte ouverte pour les hackers ?
– 15/04/2015

Sources :
Wired