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samedi 24 juillet 2021

En bois, ce satellite sera mis en orbite à la fin de l’année

 

 

En bois, ce satellite sera mis en orbite à la fin de l’année

Lorsque des entreprises envoient des satellites dans l’espace, la crainte la plus fréquente est souvent sa durée de vie, notamment à cause des débris spatiaux. Lancer un satellite en bois pourrait donc permettre de savoir si ce matériau est plus résistant que le métal une fois dans l’espace.

L’ESA a annoncé qu’elle allait mettre en orbite le premier satellite en bois fin 2021. Il s’agit du Woodsat WISA, un nanosatellite CubeSat de 10x10x10 cm construit à partir de boîtes standardisées.

Satellite en bois - Artic Astronautics
Satellite en bois – Crédit : Artic Astronautics

Cette mission unique, qui vise à évaluer la durabilité du matériau renouvelable en orbite, est une idée de l’écrivain finlandais Jari Makinen, fondateur d’Arctic Astronautics. Il dit avoir été inspiré par sa passion pour les modèles réduits d’avions. Le satellite est un CubeSat, un type de nanosatellite de 10 centimètres de côté construit avec des panneaux en contreplaqué.

Jari Makinen a commencé par tester son idée de placer du bois dans l’espace avec un ballon météo. L’étape suivante consisterait à le lancer à bord d’une fusée Electron de Rocket Lab en Nouvelle-Zélande. Les seules parties extérieures de Woodsat qui ne sont pas en bois sont les rails en aluminium utilisés pour son déploiement dans l’espace. On retrouvera aussi une perche à selfie en métal qui tiendra une caméra pointée vers le satellite.

Pourquoi lancer un satellite en bois ?

L’équipe de Woodsat aimerait savoir si les satellites en bois sont plus résistants que les satellites en métal. Ce matériau est moins cher, ce qui pourrait permettre aux scientifiques de lancer davantage de satellites dans l’espace.

Woodsat utilise du contreplaqué qui a été séché et traité afin de mieux survivre à l’environnement hostile qu’est l’espace. L’équipe en charge du projet s’attend à ce que la structure extérieure s’assombrisse. Cependant, elle veut notamment vérifier si des fissures se forment pendant qu’il sera en orbite.

Le satellite en bois devra également résister aux collisions avec des débris spatiaux, qui étouffent de plus en plus l’orbite de la Terre. On sait que ceux-ci peuvent faire beaucoup de dégâts. Le mois dernier, c’est le bras de l’ISS qui a échappé de peu à la catastrophe après avoir été heurté par un débris trop petit pour être détecté. L’utilisation du bois pourrait également permettre de réduire le risque que celui-ci se transforme lui-même en débris spatial à la fin de sa vie, puisqu’il pourrait être plus facilement désintégré qu’un satellite en métal.

L’université de Kyoto et l’entreprise japonaise, Sumitomo Forestry, travaillent également de concert pour développer un satellite en bois afin de limiter l’accumulation de déchets en orbite autour de notre planète. Ce dernier pourrait être envoyé dans l’espace en 2023.

Source : cnet

jeudi 30 avril 2020

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

par Bruno Clairet,




NASA, exploration, spatiale, cosmos, astronomie, science,




La NASA vient d’ajouter l’hélicoptère et son système de livraison au Rover Perseverance. Le lancement des deux engins est toujours prévu pour le 17 juillet prochain, et le drone devrait effectuer un premier vol martien fin mars 2021.
Malgré la pandémie de Covid-19, la NASA se doit de respecter le calendrier de la mission Mars 2020 pour être prête le 17 juillet prochain. En cas de retard, le lancement du Rover Perseverance devrait être repoussé de deux ans, la durée nécessaire pour que les positions de la Terre et de Mars soient à nouveau favorables. Le robot à six roues est donc en phase finale de préparation au Kennedy Space Center de Floride où il subit ses derniers tests. Les ingénieurs de la NASA viennent notamment d’intégrer l’hélicoptère qui l’accompagnera sur Mars.

Les techniciens de la NASA ont arrimé avec succès le système de livraison de l’hélicoptère martien sous le ventre du Rover. Le dispositif qui contrôle le lancement du drone fonctionne parfaitement. Les premiers tests indiquent qu’il communique correctement avec le Rover, et que son système de recharge électrique est opérationnel. Avant de pouvoir déployer ses panneaux solaires, il sera en effet totalement tributaire des ressources énergétiques de Perpseverance.

L’hélicoptère de la NASA affiche des ambitions techniques plus que scientifiques

L’hélicoptère de Mars 2020 sera le premier engin volant dans une atmosphère extraterrestre. Un véritable défi technique qui a conduit la NASA à le priver de toute mission scientifique. L’appareil de moins de 2 kg a démontré qu’il pouvait voler en conditions martiennes dans la chambre à vide du Jet Propulsion Laboratory. Il lui reste à faire ses preuves sur la planète rouge. La mission prévoit un premier vol un mois et demi après l’atterrissage de Perseverance dans le cratère de Jezero le 18 février 2021. Le drone s’élancera alors dans le ciel martien pendant une période d’une trentaine de jours.
La mission Mars 2020 doit principalement rechercher des signes de vie microbienne passée, mais elle s’inscrit également dans un programme plus large pour préparer l’exploration de Mars par l’Homme. Avec le programme Artemis, la NASA compte d’abord retourner sur la Lune en 2024 et y installer progressivement une base permanente.


Source. : NASA

lundi 8 février 2016

Notre Monde est vide et vaste, c'est juste 5% de la matière

En cosmologie, l'énergie sombre ou énergie noire (dark energy en anglais) est une forme d'énergie hypothétique emplissant uniformément tout l'Univers et dotée d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive. L'existence de l'énergie sombre est nécessaire pour expliquer diverses observations astrophysiques, notamment l'accélération de l'expansion de l'Univers détectée au tournant du XXIe siècle.
Malgré une densité très faible (de l'ordre de 10-29 g/cm3), l'énergie sombre est une composante majeure de l'Univers, représentant environ 68 % de la densité d'énergie totale de l'Univers. Sa nature reste aujourd'hui encore inconnue. Il peut s'agir simplement de la constante cosmologique induite par la relativité générale qui aurait une valeur non nulle. Il existe d'autres hypothèses, menant soit à une modélisation différente de la matière (quintessence, k-essence, modèles unifiés de matière et d'énergie sombre), soit à une modélisation différente de la gravitation (gravité f(R), champs scalaires, cosmologie branaire). Le choix entre ces différentes hypothèses dépend essentiellement des contraintes apportées par l'observation, notamment des supernovae de type Ia, de fond diffus cosmologique ou des oscillations acoustiques des baryons.
L'énergie sombre ne doit pas être confondue avec la matière sombre qui, contrairement à l'énergie sombre, ne remplit pas uniformément l'Univers et qui interagit normalement (forces attractives) avec la gravitation.



Tandis que la matière noire ou matière sombre (traduction de l'anglais dark matter), parfois aussi nommée de façon plus réaliste matière transparente1,2, désigne une catégorie de matière hypothétique, invoquée pour rendre compte d'observations astrophysiques, notamment les estimations de masse des galaxies et des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fond diffus cosmologique.
Différentes hypothèses sont explorées sur la composition de la matière noire : gaz moléculaire, étoiles mortes, naines brunes en grand nombre, trous noirsetc. Cependant, les estimations de la densité de l'Univers et du nombre d'atomes impliquent une nature non baryonique. Des astrophysiciens supposent d'autres particules, peut-être des superpartenaires tels que le neutralino, regroupées sous le nom générique de « WIMP ».
La matière noire aurait pourtant une abondance au moins cinq fois plus importante que la matière baryonique, pour constituer environ 27 %3 de la densité d'énergie totale de l'Univers observable4, selon les modèles de formation et d'évolution des galaxies, ainsi que les modèles cosmologiques.

 Donc notre monde de la matière ici serait d'environ 4.9% .(représentation avec un arbre)La matière noire creuse l'espace-temps dans lequel coule la matière normale et vient nourrire les galaxies.C'est cette énergie noire qui provoquerait l'expention de l'univers.



Sur le plan expérimental ou observationnel, quelles sont les perspectives pour aller au-delà de la relativité générale ?
La détection d'ondes gravitationnelles par les détecteurs Advanced ligo et Advanced Virgo nous offrira des moyens inédits pour tester les processus physiques qui opèrent tout près de l'horizon des trous noirs. Stephen Hawking nous a appris que des phénomènes quantiques y jouent un rôle : c'est le fameux rayonnement de Hawking, qu'il sera difficile d'identifier, mais des surprises restent possibles. Pour obtenir des mesures de précision, il faudra probablement attendre l'observatoire spatial lisa vers 2030. La mission technique lisa Pathfinder qui le prépare a été lancée en décembre 2015 et vient de publier des premiers résultats spectaculaires. Cela est de bon augure pour la future mission. lisa devrait permettre d'étudier avec précision l'horizon de deux trous noirs superlatifs en coalescence, et de tester ainsi avec une précision inégalée la théorie de la gravitation.

Source.: