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MONTRÉAL – Une «enquête locale» a été ouverte afin de déterminer pourquoi certains policiers du SPVM affectés à la manifestation de samedi soir ont été pris en photos et filmés arborant des rubans adhésifs de couleurs sur leur casque anti-émeute, cachant leur numéro de matricule.
Pour un agent, ne pas s'identifier à l'aide de son numéro de matricule constitue une dérogation à l'article 5 du Code de déontologie policière qui stipule que «le policier ne doit pas omettre de porter une marque d'identification prescrite dans ses rapports directs avec une personne du public».
«On l'a su et, effectivement, les policiers ont été informés», a affirmé dimanche Daniel Lacoursière, le porte-parole du Service de police de la ville de Montréal. Il s'est contenté de préciser que «cette enquête» était gérée «localement» par les postes de quartier concernés.
M. Lacoursière a affirmé ne pas savoir combien de policiers étaient concernés, à quels postes de quartier ils étaient rattachés et quelles mesures seront prises.
Des centaines d'internautes ont fait circuler dès samedi soir, sur les réseaux sociaux, un extrait vidéo ainsi qu'une photo montrant certains policiers dont le casque anti-émeute présentait, à l'avant et à l'arrière, des bandes de rubans adhésifs de couleur.
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