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mercredi 10 décembre 2025

Les Exercices Munz Floor :

 

Les Exercices Munz Floor :






















 REF.: REF.: Delphine CORNET-VERNET,

Masseuse Ostéothaï et Coach en lien Corps-Esprit à Tahiti

delphine.osteothai@gmail.com

LES FASCIAS




LES FASCIAS



Définition des fascias:

 La définition officielle du fascia est la suivante : "Composant tissulaire mou du système tissulaire conjonctif qui imprègne le corps humain. Ce tissu conjonctif est omniprésent dans le corps humain. Il forme une matrice continue en trois dimensions offrant un support structurel à tout l'organisme. 

Les fascias interpénètrent et entourent tous les organes, muscles, os et fibres nerveuses. Ils forment un environnement unique pour le fonctionnement des systèmes de notre organisme.

 Le champ de cette définition s'étend à tous les tissus conjonctifs fibreux et inclus les aponévroses, les ligaments, les tendons, les rétinaculas, les capsules articulaires, les membranes vasculaires et organiques, les méninges, le périoste et les fibres intra et intermusculaires du myofascia." (International Fascia Reseach Congress). 

Composition 

Je recommande de parcourir ce site très bien fait et référencé : https://fascialimentation.wordpress.com/composition/ 

Les fascias sont texturés comme du gel, visqueux, aqueux, humide, glissant. 

Ils sont majoritairement composés d'eau (60%).

 La stucture fibreuse des fascias est composées de fibroblastes qui synthétisent le collagène pour la résistance, l'élastine pour l'élasticité et la mémoire de forme, la réticuline pour le soutien des organes.

 La structure aréolairedes fascias est composées de fasciascytes qui synthétisent l'acide hyaluronique pour lubrifier les tissus, des protéoglycanes pour retenir un maximum d'eau et réguler la viscoélasticité de la matrice extracellulaire, lieu de communication (chimique et nerveuse) et de transport (de nutriment et de solutés).


On retrouve aussi des adipocyte (cellules graisseuses) pour nourrir les organes, des macrophages, mastocytes et plasmocytes pour la défense immunitaire, et des mécanorecepteurs connectés au système nerveux parasympatique. 

Rôle des fascias

 Ces fascias jouent un rôle essentiel dans la continuité et l'interconnexion entre toutes les parties de notre corps. Ils participent à toutes les fonctions vitales : la respiration, la digestion, la circulation, le mouvement, l'activité nerveuse, conditionnant nos émotions ainsi que la conscience de soi et des autres. 

Il permettent l'architecture en tenségrité du corps humain. 

Le mot « tenségrité » est issu de la contraction des mots « tension » et « intégrité », terme employé pour la première fois en 1975 par un architecte américain Richard Buckminster FULLER. Il s’agit de la faculté d’un système à se stabiliser mécaniquement par le jeu de forces de tension (continues) et de compression (discontinues) qui s’y répartissent et s’y équilibrent. Des barres rigides sont comme flottantes dans une matrice élastique (câbles),. Les câbles forment une congruation continue, alors que les barres restent entre elles discontinues. 

L'avantage d'un système tensègre est la résistance, la légèreté et la flexibilité.

 Appliqué au corps, les 206 os qui composent notre squelette sont comprimés par la force de gravité et stabilisé dans la position verticale grâce à la traction exercée par les fascias.

 Grâces à leur mécanorécepteurs, les fascias sont aussi décrits comme un organe sensoriel : le plus étendu du corps, interconnecté avec le système nerveux autonome et doté de plus de capteurs que la peau ou la langue ! 

Grâce à ces capteurs, ils nous renseignent sur : 

La proprioception, c’est-à-dire la perception et la représentation que nous avons de notre corps dans l’espace (je sens le sol sous mes pieds, je sais amener la fourchette à ma bouche, je sais trouver mon équilibre sur une jambe,…) 

L’intéroception, la sensation de notre êtat intérieur (je me sens détendu, je me sens stressé, je sens les battements de mon cœur après l'effort, j’ai la gorge nouée,…) 

La nociception, la perception de la douleur (un pincement, une crampe d’estomac, une migraine,…). Diverses douleurs musculo-squelettiques et syndromes douloureux ont été effectivement mis en relation avec les fascias dans la littérature scientifique (Schleip und Klingler 2019; Klingler et al. 2014). 

Ils réagissent en se contractant, en se vrillant localement en fonction des événements de notre vie et surtout de la façon dont nous les traversons. Ces constractions ne sont pas volontaires car régies par le système nerveux parasympatique, dit autonome (celui qui gère les battements de notre coeur, notre digestion, notre respiration,...). Nos fascias réagissent physiquement à notre état d'être du moment. 

Fascias et mémoire de l'eau 

Tout le corps baigne dans un océan de fascias ! Il est composé de 72% d'eau. Les fascias euxmême sont constitués de 60% d'eau. Toute approche thérapeuthique devrait donc nécessairement passer par le traitement de l'eau de notre corps !


Des fascias vrillés et crispés de partout, cela tiraille, colle et contraint les tissus adjacents. Le grand tout qu'est notre corps est donc obligé de s'adapter, de se réorganiser et de compenser. Ces enchaînements de compensations épuisent nos réserves d'énergie, charge notre mental et nous conditionnent à prendre pour acquis que nous sommes fatalement vieux, raides et fatigués. Cet état d'esprit biaisé impacte notre état physique et l'entretien dans un cercle vicieux que je vous invite à dénoncer ! 

Pour y remédier, considérons le corps comme notre maison. Si nous décidons de nettoyer la maison avec un sceau et une éponge, elle sera définitivement sale à la fin du nettoyage. Placer cette éponge dans un évier et laisser l'eau couler par dessus sans autre intervention de notre part ne saurait nettoyer l'éponge bien vite et cela nécessiterait beaucoup l'eau propre pour évacuer l'eau sale.

 Il convient, pour plus d'efficacité, d'essorer l'éponge afin de retirer la vieille eau sale et pouvoir la remplacer facilement et rapidement par de l'eau claire.

 Il en va de même avec notre corps et ses fascias. Si nous ne voulons pas baigner dans l'eau de la semaine dernière, mieux vaut "essorer" régulièrement nos fascias ! 

Par ailleurs, l'eau véhicule la mémoire de ce qui est vécu. Les vieux schémas de fuite psychologiques, les traumatismes, les déchirures, les compensations, les défenses,... Pour changer notre façon de voir et comprendre les événements de notre vie, comment les traverser sans perdre d'énergie, comment s'harmonier et se réunifier à soi-même, il faut changer de schéma de pensée et de schéma somatique puisque. 

Renouveller l'eau qui traverse et interpénètre tout le corps aide l'Esprit à opérer les actualisations dont il a besoin pour notre évolution. 

Ce que veulent les fascias

Des pressions superficielles ou profondes

Glissantes

Statiques

Du pétrissage

Des percussions

Des vibrations

Des frictions

Des étirements

De la tonification musculaire


Pouvoir régénérant activant l'auto-guérison

 "Les contraintes mécaniques en traction stimulent les fibrblastes et la production de fibres. Et les contraintes en glissement/cisaillement stimulent les fasciacytes et la production d'acide hyaluonique." 

Conférence à Berlin « COMPRENDRE LA BIOLOGIE MATRICIELLE DES TISSUS FASCIAUX » par Carla STECCO – Nov 2018



 Les fascias ont bien un pouvoir de régénération par le mouvement et le massage. En préservant leur élasticité et leur résistance nous donnons à notre corps l'espace et le temps de s'auto-guérir et de nettoyer les mémoires ancrées du passé. 

Les mouvements spiralés autour de notre propre centre, effectués avec lenteur et dans un soucis d'économie d'effort, permettent aux fascias de rester le lien physque fluide entre notre corps et notre esprit. 

Les chocs physiques, les traumatismes, les positions statiques prolongées, les gestes répétitifs perturbent les fascias : ils ne glissent plus. Ils se raidissent, se rétractent, s'assèchent et s'épaississent, créant des adhérences entre les différents tissus et systèmes, de l'usure, du vieillissement.

 A force de compensations, la douleur et l'inflammation se font resentir de façon plus fréquente. 

Ces adhérences localisées impactent sur la sphère sensitive et émotionnelle, sur la perception que l'on a de son propre corps, des autres, du monde... Elles"prennent la tête". C'est une charge mentale non conscientisée mais créent tout de même du mal-être qui peut être traité et prévenu grâce aux thérapies par le mouvement, les pressions, les étirements, les mobilisations.

 Fascias et thérapies manuelles 

Les fascias soutiennent et lie les éléments du corps dans un grand tout interconnecté. Il sont donc également la base anatomique des méridiens organiques, vaisseaux énergétiques et des points d'acupuncture utilisés en médecine traditionnelle chinoise, en shiatsu, en Jin Shin Do, et bien d'autres... 

Il existe des approches plus scpécifiques comme la fasciathérapie, l'ostéopathie craniofasciale, l'ostéothaï,... 

L'objectif principal et commun est de trouver les zones de restriction où des traumatismes physiques et psychologiques ont créé des "adhérences" entre les différents tissus corporels, puis de libérer les mouvements du corps en redonnant de la souplesse et de l'élasticité aux fascias.

 Il faut y revenir régulièrement pour donner le temps à la régénération du collagène, de l'élastine, des protéoglycanes, etc. 

Notre corps sait faire, donnons lui l'espace et le temps de nettoyer, réparer et fonctionner ! 

Les bénéfices physiques : 

soulager les douleurs musculaires et articulaires,

ramener de la souplesse,

favoriser une bonne posture,

révéler le potentiel de mouvement du corps

libérer le corps de l'empreinte émotionnelle des traumatismes

faire descendre la conscience dans le corps pour s'unifier à soi-même


Considérant que l'être humain est un tout

et que la maladie vient rompre l'unité corps-esprit,

il devient vital de mettre de la conscience dans notre corps,

de la fluidité dans nos mouvements,

et des questions dans notre vie.

 Exercices Munz Floor 

Parmi les nombreuses thérapies par le mouvement (Yoga, Qi Kong, Tai Chi, Zen stretching, Taïso,....), j'ai choisi de vous livrer ici 3 exercices de Munz Floorpour expérimenter les 3 principes fondamentaux d'un bon "essorage" des fascias :

 1. Lenteur : prendre le temps de ressentir, de questionner le corps et d'y apporter une réponse ou un ajustement dans le mouvement. La lenteur premet d'apprécier la qualité du voyage, sans objectif de performance ni de résultat. Elle est nécessaire pour observer son état interieur objectivement, pour recréer du lien entre Corps et Esprit.

 2. Spirale : ce type de mouvement est naturel et bien reçu par le corps pour son alternance de YIN et de YANG. De relâchement périphérique et de renforcement profond. Il est aussi pertinent pour essorer et étirer les fascias autour de l'axe central qui soutien le corps. 

3. Minimum d'efforts : ressentir l'essence même de nos mouvement, percevoir et définir les contours des zones profondes qui nous soutiennent, relâcher les muscles périphériques lorsqu'ils sont superflux voire une entrave à notre fluidité de mouvement. Le munimum d'effort n'est possible que si le mouvement est fait avec lenteur. Ainsi le cercle vertueux est bouclé. 

Les rotations dynamiques vertébrales du Munz Floor décongestionnent tout l'environnement cervical, thoracique, lombaire et pelvien, permettant aux fascias de glisser entre eux à nouveau.

 Il est tout à fait possible d'appliquer le point de vue exposé sur les fascias dans toute autre pratique et discipline incluant des mouvements lents et spiralés ! 

Selon Alexandre Munz, le corps est une pharmacie ambulante ! Il suffit de lui donner le temps et l'espace de pouvoir s'autoguérir. Se masser et bouger dans toutes les directions, avec une composante spiralée, essore les fascias pour les libérer de leurs toxines et active les fibroblastes qui recréent de nouvelles connexions souples et élastiques. Cela régénère la tenségrité naturelle du corps (cf lien vidéo : fascia et tenségrité ) et rééquilibre le système. 

https://youtu.be/BLSwN1vDlRY?si=JPh6amwkd8CIZBEi

Les exercices Exercices Munz Floor  :  

Fini les compensations ! Bonjour soutien, tonus et souplesse !

 Ci-joint à cet article, 2 exercices compilables en un 3ème pour essayer et se faire une idée. 

https://lemondealenvers911911.wordpress.com/2025/12/10/6660/

Ils sont accessibles quel que soit l'âge ou l'état de santé. Toutefois en cas de fracture, d'opération chirurgicale récente ou de grossesse pathologique, mieux vaut prendre l'avis d'un médecin ou de son spécialiste. 

Pas besoin de tapis de gym ni d'échauffement musculaire, une tenue confortable et un espace au sol suffisent. 

 Il est recommandé de faire ces exercices aussi souvent que possible, 3-4 fois minimum par semaine. Ils peuvent être complétés par d'autres mouvements spontanés ou issus d'autres pratiques (yoga, qi kong, zen stretching,...). 

Les mouvements en spirales impliquent des contractions et des relâchements induits par cette forme spiralée et sa dynamique. Inutile, voir même contre-productif, d'ajouter de la force dans le mouvement.

 Laissez votre corps "faire le job" et observez ! 

Avec une infinie lenteur : plus de gains, plus vite, plus longtemps... et plus de conscience du mouvement !

 


REF.: Delphine CORNET-VERNET,

Masseuse Ostéothaï et Coach en lien Corps-Esprit à Tahiti

delphine.osteothai@gmail.com