Rechercher sur ce blogue

jeudi 13 octobre 2016

Politique: Un double discours face aux banques




Les banquiers au pouvoir


Pour ceux qui seraient surpris d’apprendre qu’Hillary Clinton tient un double discours face aux banques, ne le soyez pas. Obama aussi était très gentil avec les banquiers, tout comme Trump le serait probablement s’il devenait président. En fait, cela me rappelle un texte que j’avais rédigé en 2009:
Le phénomène Obama – entretenu largement par nos journalistes groupies – est un ballon qui a dégonflé plutôt rapidement. Mais son passage aura montré une chose : peu importe le discours qu’il tient ou l’image qu’il représente, le président américain est toujours redevable à divers degrés aux grosses entreprises qui ont financé sa campagne, notamment les grandes banques.
On peut difficilement blâmer Barack Obama pour le bordel économique qui a régné aux États-Unis suivant la crise de 2008. Mais ce qui a déçu nombre d’Américains, c’est aussi la relation un peu trop copain-copain que l’administration Obama a entretenu avec les banquiers de Wall Street. Et à ce titre, il n’est pas très différent des présidents qui ont passé avant lui.
En plus des centaines de milliards versés aux banques, cette administration a presque officialisé la politique too big to fail, qui garantit aux banques que l’État les sauvera en cas de nouvelle gaffe. En 2009, elle a changé les règles comptables pour permettre aux banques de maquiller leurs états financiers, en surévaluant leurs actifs. Et en ce moment, l’administration Obama donne à peine une tape sur les doigts des banques, qui ont pourtant saisi des milliers de maisons illégalement dans le scandale du « foreclosuregate ».
Pour le spectacle, Obama a prononcé quelques beaux discours anti-Wall Street. Mais comme l’écrivait Paul Krugman du New York Times, la politique économique de Washington — autant sous Bush que sous Obama — se résume ainsi : soyez gentils avec les banquiers (go easy on the bankers).
Les amis d’Obama
Cela ne devrait surprendre personne. Pendant la campagne présidentielle, Obama a reçu beaucoup plus d’argent des grandes entreprises — et des banques — que son adversaire républicain John McCain. La banque Goldman Sachs a versé à Obama quatre fois plus d’argent qu’à McCain. Près d’un million $ contre 230 095 $. Neuf des dix industries ayant le plus donné aux politiciens pendant la campagne ont versé plus à Obama qu’à tout autre candidat. Incluants banques et promoteurs immobiliers.
Même les grandes pétrolières ont misé sur Obama. Exxon Mobil lui a donné autant que ce qu’elle a donné à George W. Bush en 2000 et 2004… combinés! (On peut vérifier ces chiffres sur le site non partisan  www.opensecrets.org, et dans le livre Obamanomics, du journaliste d’enquête Tim Carney.)
Une fois au pouvoir, Obama s’est entouré d’anciens lobbyistes, certains provenant de Goldman Sachs. Qui est conseiller économique d’Obama? Larry Summers, principal artisan de l’abrogation de la loi Glass-Steagal en 1999. Loi qui séparait les activités de dépôt et les activités de « casino » des banques. Une déréglementation qui a amplifié la crise économique.
Dans son livre Bought and Paid For, le journaliste Charles Gasparino raconte qu’Obama s’est fait, lui et son équipe, manipulés par Wall Street. Président inexpérimenté – surtout en économie –, Obama demandait conseil auprès de Jamie Dimon, de la banque JP Morgan. Et dans une moindre mesure, auprès de Loyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs.
Un caniche édenté
Cela explique en partie pourquoi Obama a accouché d’une réforme bancaire qui mord Wall Street avec la force d’un caniche édenté. Surtout après que les banquiers et leurs lobbyistes auront passé au travers, et affaibli les mesures qui leur déplaisent.
Je ne suis pas de ceux qui croient qu’Obama est de mauvaise foi, ou qu’il poursuit un « agenda socialiste ». C’est juste un politicien. Qui doit se plier aux mêmes règles que les autres pour accéder au pouvoir, et y demeurer.

Source.:

mardi 11 octobre 2016

Revenu Québec: La lutte tous azimuts à l’évasion fiscale avait pu mener à des abus dans les dernières années

Fini les quotas chez Revenu Québec ?;)

 

 

Les objectifs chiffrés de récupération fiscale chez Revenu Québec, assimilés à des «quotas» de cotisation par des avocats et au moins un juge, sont chose du passé, selon le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao.
Dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête en marge du Congrès annuel de l’Association de planification fiscale et financière (APFF), M. Leitao a annoncé un changement de culture important au sein du fisc.Ça reste a voir !

« Fini »
«Il n’y en a plus d’objectif quantitatif [de récupération fiscale]. C’est fini»???, a-t-il déclaré, sans vouloir utiliser précisément le mot quota pour décrire cette réalité.
Il a dit que le dernier budget déposé par son gouvernement en mars ne contenait d’ailleurs aucun objectif chiffré de récupération fiscale pour Revenu Québec, contrairement aux années passées.
Carlos Leitao a aussi reconnu que la lutte tous azimuts à l’évasion fiscale avait pu mener à des abus dans les dernières années.
«Le rapport du Protecteur du citoyen déposé en septembre 2015 [décrivant des abus chez Revenu Québec] n’était pas très gentil. Ça a mené à une réflexion sur ce qu’on pouvait faire pour répondre à ça», a-t-il expliqué.
Charte
Le ministre a annoncé lors du congrès l’introduction d’une Charte des contribuables et des mandataires chez Revenu Québec.
Cette charte vise à mieux protéger le contribuable en énonçant sept droits qu’il a, dont ceux d’être «informés» et d’être «traités avec impartialité».
Selon le ministre, il s’agit d’une première étape dans une démarche visant à humaniser le fisc québécois.
Un Bureau de la protection des droits de la clientèle a aussi été créé(un heure plus tard dans les maritimes ?). Il emploiera 20 personne$.
 
 
Source.:

Un investisseur immobilier dit avoir tout perdu pour laver sa réputation





Cinq ans d’enfer à cause du fisc québécois

 

 

Un propriétaire d’immeubles à logements dans la région de Gatineau dit que sa vie a été détruite par des cotisations abusives de Revenu Québec qu’il vient de réussir à faire ramener à presque zéro.
«Revenu Québec m’a enlevé une partie de ma vie», dit Jean-Yves Lessard, 52 ans.
Bien que le fisc ait annoncé cette semaine des mesures pour éviter les abus, M. Lessard reste sceptique quant à la réelle volonté de Revenu Québec de respecter les contribuables.
Selon lui, seule la foi en Dieu lui a permis de passer à travers un combat judiciaire de plus de cinq ans contre le fisc.
«Quand j’ai reçu le jugement, j’ai commencé à pleurer. Je pouvais pas m’arrêter de pleurer», dit-il.
«J’ai été obligé d’emprunter à 24 % de taux d’intérêt à des prêteurs privés à Saint-Sauveur pour être capable de me battre jusqu’à la fin», dit-il.
Seulement en frais pour engager un expert en fiscalité pour son procès, il dit avoir englouti environ 100 000 $. «Il ne me reste rien, aucun immeuble, mais au moins ma réputation est lavée.»
« Le Tribunal conclut que Monsieur Lessard était de bonne foi et a adopté une position réfléchie et prudente » – Extrait du jugement
De bonne foi
Selon un jugement tombé à la fin septembre, des cotisations de plus de 220 000 $ que lui a envoyées l’Agence du revenu du Québec ont été ramenées à quelques milliers de dollars.
Les cotisations concernaient des transactions effectuées entre 2005 et 2011 sur des immeubles à logements (une trentaine d’appartements au total) qu’il possédait en Outaouais. Jean-Yves Lessard est aussi entrepreneur en construction.
Il dit avoir toujours voulu payer tous ses impôts scrupuleusement. Ses déclarations de revenus ont toutes été remplies par des comptables professionnels.
Il dit aussi que, comme propriétaire, il a toujours voulu le mieux pour ses clients. «Mes locataires, j’en prenais soin comme des membres de ma famille», dit-il.
Négligence flagrante
Revenu Québec alléguait pourtant que M. Lessard avait fait preuve d’incurie et de négligence flagrante dans ses déclarations de revenus.
Le fisc disait que le profit réalisé sur des immeubles à logements qu’il a vendus constituait du revenu d’entreprise et non un gain en capital. En clair, cela veut dire que vous êtes imposé sur la totalité du profit. Le fisc a ajouté des pénalités salées de 50 % et des intérêts pour épicer la facture.
«En Cour, la vérificatrice a été obligée d’avouer qu’elle n’a jamais lu les documents que je lui ai envoyés où je répondais à ses questions.»
Selon lui, quand le fisc a commencé à sentir la soupe chaude, il l’a contacté pour lui proposer une entente hors cour très généreuse. «Ils enlevaient l’essentiel des cotisations, mais la condition était que je ne parle pas aux médias. Je leur ai dit qu’ils ne pouvaient pas acheter mon silence», dit-il.
Le fisc analyse le «jugement afin de déterminer s’il doit faire l’objet d’un appel», nous a écrit la porte-parole de Revenu Québec, Geneviève Laurier.

Beaucoup font faillite avant de gagner

Selon l’avocat de Jean-Yves Lessard, Pierre McMartin, de nombreux contribuables font faillite même s’ils ont un bon dossier contre le fisc.
«Il y en a beaucoup qui ne peuvent pas se rendre jusqu’au bout. Ils n’ont plus d’argent pour se battre en cour», dit-il.
Selon lui, Revenu Québec a poussé le bouchon assez loin dans le cas de M. Lessard. «Le fisc disait qu’il avait fait une fausse représentation par omission volontaire. C’est presque de la fraude», dit-il.
Cela permet au fisc de cotiser plus de trois ans après le dépôt d’une déclaration de revenus.
Selon lui, la différence est flagrante entre Revenu Québec et Revenu Canada.
«Revenu Canada, tu peux leur parler et te justifier s’ils veulent te cotiser. Revenu Québec, une fois qu’ils sont sur ton cas, c’est presque impossible de te faire entendre à moins d’aller très loin en Cour.»

 



Source.:

La victoire contre la « machine  Revenu Québec »






Un éventuel recours collectif pour Revenu Québec ?

Imaginons la situation suivante : un courtier immobilier gagne un revenu d’entreprise (net des dépenses) de 60 000 $ pour la période du 1er janvier 2011 au 31 octobre 2011. Le 1er novembre 2011, le courtier immobilier déclare faillite. Pour les mois de novembre et décembre 2011, il n’a gagné aucun revenu. Saviez-vous que, selon la position actuelle de Revenu Québec, un courtier immobilier dans une telle situation recevra malgré tout un avis de cotisation en avril 2012 (lorsqu’il produira sa déclaration de revenus pour la période postfaillite, c’est-à-dire pour les mois de novembre et décembre 2011) avec un solde à payer de près de 6000 $ à Revenu Québec, et ce, même s’il n’a aucun revenu pour cette période? Alors que le particulier croyait avoir réglé toutes ses dettes au moment de la faillite, il s’agit d’une bien mauvaise surprise qui survient quelques mois plus tard… Comme il y a approximativement entre 25 000 et 35 000 faillites personnelles par année au Québec, des histoires d’horreur comme celle-là se produisent plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer.
Voilà une « saga » que nous suivons assidûment depuis plus de 10 ans avec nos valeureux participants du cours Déclarations fiscales. Il semble que nous ayons eu grandement raison de suivre cette saga, car Revenu Québec aura une vraie cause à défendre en procédure générale devant la Cour du Québec en 2012. Et le dénouement pourrait avoir des conséquences financières majeures pour Revenu Québec. Rappelons brièvement à quoi tout cela rime…
Lorsqu’un particulier fait faillite, cela crée deux années d’imposition dans la même année civile. On doit donc produire deux déclarations fiscales distinctes à chaque gouvernement pour le failli, à savoir la « préfaillite » et la « postfaillite ». Selon Revenu Québec, la cotisation au RRQ doit être calculée dans la déclaration postfaillite et sera basée sur le revenu de toute l’année civile. Il en est de même pour la cotisation au Fonds des services de santé (FSS), à l’assurance médicaments et au RQAP. De plus, vous devez ajouter à cela la contribution santé depuis 2010.
Belle facture en perspective, comme le démontre notre exemple précédent. Parmi les causes entendues à la Cour du Québec (Division des petites créances), les contribuables ont eu gain de cause dans neuf décisions en invoquant que seul le revenu pour la période postfaillite devait alors intervenir. En moyenne, les tribunaux ont tranché deux fois sur trois en faveur du contribuable dans ce type de cause.
Dans une de ces décisions gagnantes, le juge a mis en doute (avec justesse) la constitutionnalité de la position de Revenu Québec, qui va à l’encontre du principe de la préséance de la législation fédérale (voir plus loin comment Revenu Québec tente de contourner le problème). Évidemment, ces neuf décisions ne peuvent faire jurisprudence, car elles ont été rendues par la Division des petites créances de la Cour du Québec.
Mais la bombe pour neutraliser Revenu Québec est venue d’une décision rendue le 30 octobre 2009 dans l’affaire Caisse populaire Desjardins de Montmagny, où la Cour suprême du Canada a rappelé un principe bien établi quant à la préséance de la législation fédérale sur la législation québécoise dans un tel cas en précisant ceci au paragraphe 17 de ladite décision :
« On se rappellera, toutefois, qu’un principe de droit constitutionnel bien établi et concernant la mise en œuvre de la compétence législative du Parlement du Canada sur la faillite et l’insolvabilité ne permet pas aux législatures provinciales de créer des priorités incompatibles avec l’ordre de collocation établi par la LFI. Cette loi prévaut en cas de conflit et rend la législation provinciale inapplicable, sans égard à l’intention de la législature (D.I.M.S. Construction inc. (Syndic de) c. Québec (Procureur général), [2005] CSC 52, [2005] 2 R.C.S. 564, par. 12, la juge Deschamps). »
Ce passage d’une décision du plus haut tribunal canadien devait alors à notre avis clore le bec de façon définitive aux prétentions de Revenu Québec. Mais c’était bien mal connaître l’attitude crasse et déplorable de Revenu Québec qui, malgré tout, essaie désormais une vieille tactique pour tenter de maintenir les cotisations sur la base du revenu de toute l’année civile.
En effet, Revenu Québec invoque encore et toujours le concept selon lequel les cotisations « courues » (au RRQ, FSS, RQAP, RAMQ, etc.) pour la période préfaillite ne constituent pas des créances prouvables en date de la faillite, et ce, au sens de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (LFI). Ainsi, Revenu Québec tente de se soustraire au principe évoqué par la Cour suprême du Canada en clamant simplement qu’étant donné qu’il ne s’agit pas de créances prouvables, la décision susmentionnée de la Cour suprême est sans effet dans le présent litige.
Voici d’ailleurs ce que Revenu Québec précise entre autres dans une lettre type envoyée à un contribuable et dont nous avons obtenu copie :
« Lesdites cotisations sociales ne sont pas prévues à la Loi sur les impôts, mais résultent de l’application de la Loi sur la Régie de l’assurance maladie du Québec (FSS), de la Loi sur l’assurance parentale (RQAP) et de la Loi sur le régime de rentes du Québec (RRQ).
En l’espèce, la question fondamentale est de savoir si les cotisations litigieuses constituaient, à la date de la faillite, des réclamations prouvables aux termes des articles 121 et suivants de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (L.R.C., 1985, c. B-3).
À cet égard, la position du Ministère est, dans le présent dossier, à l’effet que les cotisations sociales contestées sont des créances qui ne constituaient pas des réclamations prouvables au sens de l’article 121 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité en date du XX septembre 20XX, soit à la date de la faillite de votre client, puisqu’elles n’existaient pas à cette date.
Les créances que constituent ces cotisations sociales au FSS, RQAP et RRQ prennent naissance le dernier jour de l’année civile, soit le 31 décembre. Outre le fait que la créance ne se cristallise que le 31 décembre de l’année civile, en ce que le montant exact de chacune des cotisations ne peut être établi avant la fin de l’année, et que sa date d’exigibilité soit à une date ultérieure, à savoir le 30 avril de l’année civile suivante, l’assujettissement à la créance ne naît que le 31 décembre de l’année civile. »
Évidemment, tout cela est encore du Revenu Québec « tout craché », qui continue à s’attaquer à des contribuables sans trop de défense. Cela frôle la fraude intellectuelle (et nous sommes très polis) de la part des fonctionnaires de Revenu Québec dans cette saga…

-De nombreuses décisions de tribunaux, particulièrement la décision Simard-Beaudry rendue par la Cour fédérale en 1971, rappellent qu’une dette fiscale existe dès que le revenu est gagné et qu’un avis de cotisation n’a pas à être émis pour que la dette commence à exister. Nous pourrions aussi vous citer des extraits de quelques autres décisions de la Cour supérieure et de la Cour d’appel du Québec qui n’appuient pas du tout la théorie de Revenu Québec mais plutôt la nôtre… Ainsi, à notre avis, dans le cas où le revenu est gagné avant la faillite, la dette fiscale existerait au moment de la faillite et elle serait ainsi une créance prouvable au sens du paragraphe 121(1) de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.
De plus, dans toutes les décisions favorables rendues par la Cour du Québec (Division des petites créances), les juges ont tous reconnu clairement que les cotisations à payer au RRQ, au RQAP, au FSS et à la RAMQ étaient des créances prouvables au sens du paragraphe 121(1) de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité avec de nombreux commentaires à l’appui. Dans une des décisions, un juge a même précisé que cela incluait les créances et engagements tant que le particulier n’avait pas obtenu sa libération de la faillite. Évidemment, tous ces juges sont probablement eux aussi des imbéciles (!!…) à en croire les avocats de Revenu Québec !!!
Voici, en passant, ce que précise le paragraphe 121(1) de la LFI :
«  Réclamations prouvables 121. (1) Toutes créances et tous engagements, présents ou futurs, auxquels le failli est assujetti à la date à laquelle il devient failli, ou auxquels il peut devenir assujetti avant sa libération, en raison d’une obligation contractée antérieurement à cette date, sont réputés des réclamations prouvables dans des procédures entamées en vertu de la présente loi. »
Alors, chers fonctionnaires de Revenu Québec, votre piètre spectacle doit maintenant cesser. Vous vous êtes assez moqués des contribuables et votre attitude est déplorable. Une véritable honte, point à la ligne!
La suite maintenant…
Lors de la présentation d’un des cours de Déclarations fiscales en février 2011, un de nos participants nous avait d’ailleurs indiqué qu’un nouveau « cas type » serait éventuellement entendu par la Cour du Québec (en procédure régulière et non pas à la Division des petites créances). En effet, alors que la cause de son client devait être entendue par la Division des petites créances, Revenu Québec a demandé par requête que la cause soit entendue par la Division régulière de la Cour du Québec et cela fut accordé par la Cour le 17 décembre 2010. Cela permettra alors de créer de la jurisprudence qui pourra par la suite être utilisée en pratique, car, rappelons-le, les décisions de la Division des petites créances ne font pas jurisprudence. Or, si Revenu Québec perd sa cause (ce que nous souhaitons et ce à quoi nous croyons ardemment), cela signifie que Revenu Québec aura perçu des sommes soit de façon inconstitutionnelle, soit de façon illégale, et ce, depuis de nombreuses années. Il va de soi qu’advenant une victoire sur Revenu Québec (y compris en appel, car Revenu Québec en appellera sûrement de la décision s’il perd la cause), nous visons ni plus ni moins qu’un très gros recours collectif contre Revenu Québec.
Le CQFF a plongé (avec grand plaisir) dans le dossier de façon à mettre fin à la « tyrannie » de Revenu Québec dans ce dossier. Nous avons donc contacté le contribuable dont la « cause type » sera entendue (possiblement vers la fin de 2012), pour lui indiquer que nous allions l’aider dans ce dossier. Le CQFF a même ouvert son carnet de chèques pour démarrer la procédure avec Me Alain Ménard, du cabinet d’avocats Cain Lamarre Casgrain Wells. Le Conseil des Syndics de faillite a également décidé d’appuyer financièrement cette cause et nous remercions cet organisme, et ce, au nom de tous les contribuables lésés.
En attendant, si vous avez un cas en pratique, contestez!… Vous devrez absolument déposer un avis d’opposition dans une première étape (cela est un « must ») et Revenu Québec rira encore des contribuables en vous indiquant que sa décision est maintenue. Par la suite, faites un appel devant la Cour des petites créances (la cause ne sera jamais entendue dans l’attente de la cause type). Ce sera une guerre à finir avec Revenu Québec, c’est promis!!! La victoire contre la « machine  Revenu Québec », nous la désirons profondément! Il s’agit donc d’une longue histoire à suivre… dont le dénouement ne sera connu que dans quelques années.



Source.:

lundi 10 octobre 2016

14 postures pour l’ouverture du bassin et le detox émotionnel






Les 14 postures rassemblées ici vont vous guider dans le processus de l’ouverture du bassin car l’aine est l’endroit où notre corps stock toutes les émotions que l`on s’interdit de vivre : aussi bien les négatives que les positives.
svadhisthana ouverture bassin posture yoga&vedas

Le bassin est la zone du deuxième centre énergétique (Swadhisthana chakra). L’élément de ce centre est l’eau et la planète Lune. Cela pointe sur la gestion des liquides dans notre corps (lymphe, glandes, larmes) et nos états émotionnels. En travaillant sur le muscle ilio-psoas (qui assure le lien entre le bassin et la colonne vertébrale) on detoxifie cette zone et évacue l’énergie stagnante, y compris les mémoires émotionnels. Le bassin est aussi la zone liée à notre famille et enfance. Le travail avec ces postures à long terme peut donc harmoniser vos relations avec les parents, la capacité du pardon, de l’acceptation et de l’écoute.

psoas yoga bassin yoga&vedasLa pratique de ces postures peut nous rendre très émotifs pour un certain temps, cela signifie seulement que la detoxification s’opère. Le corps et le psychisme intègre les impacts de la pratique sous 24h du moment de sa réalisation. Il est nécessaire d’en être conscient et de s’hydrater (boire de l’eau tiède et prendre un bain). 

Vous pouvez faire l’enchainement complet une fois par semaine ou intégrer certaines postures dans votre pratique quotidienne. Le bija mantra Om Vam (le son semence du 2ème chakra) peut être chanté au début de la pratique ou mentalement pendant les postures.


virabhadrasana guerrier yoga&vedas
VIRABHADRASANA II « la posture du guerrier »

Vira : héro
Bhadra : beau

– le genou plié ne doit pas dépasser l’angle de 90°
– les paumes tournées vers le bas (cela permet un meilleur ancrage)
– les pieds sont perpendiculaires l’un à l’autre
– les deux bras forment une ligne continue horizontale
– repoussez le sol avec les deux pieds à la fois pour ramener l’énergie vers le centre



durgasana déesse ouverture bassin yoga&vedasDURGASANA « la posture de la déesse »

Durga : Mère Divine, déesse

– les talons sont orientés vers l’intérieur, les orteils écartés
– enracinez-vous physiquement et énergétiquement
– les épaules bien descendues, les bras à 90°
– le poids du corps au milieu pas trop en avant ni en arrière
– le cou allongé



trikonasana triangle ouverture bassin yoga&vedasUTTHITA TRIKONASANA « la posture du triangle étendu »

Utthita : extension
Trikona : triangle

– les pieds sont perpendiculaires l’un à l’autre
– repoussez le sol par le pied arrière
– ouvrez le bassin, augmentez cette ouverture avec chaque respiration
– dans cette posture imaginez que votre corps n’existe qu’en deux dimensions, aplatissez-vous au maximum

  

UTTHITA PARSVAKONASANA  « planche laterale »
parsvakonasana ouverture bassin yoga&vedas

Utthita : extension
Parsva : lateral
Kona : angle

– entrez dans la posture depuis Trikonasana (Triangle)
– le poids du corps se trouve sur le pied avant et la main mais le pied de derrière est également un point d’appui important, il est perpendiculaire à celui de devant
– éloignez le genou avec le bras
–  la tête est tournée vers le haut ou de face
– ancrez vous et sentez l’énergie produite suite à la pression convergente de vos cuisses


VYAGHRASANA « posture du tigre »
viyaghrasana tigre ouverture bassin yoga&vedas

Vyaghr : tigre qui se réveille

– posture dynamique : levez la jambe à l’inspir, le genou vers le front à l’expir
– ouvrez la poitrine à l’inspir, courbez le dos à l’expir
– les deux bras tendus et perpendiculaires au sol
– 12 fois à gauche / 12 fois à droite



usthasana chameau ouverture bassin yoga&vedasUSHTASANA « posture du chameau »

Ushta : chameau

– entrez dans la posture en soutenant les lombaires avec les mains
– les deux cuisses parallèles et verticales
– les mains sur les pieds, qui sont posés à plat ou fléchis à 90°
– les épaules détendues, la tête relâchée
– pour sortir de la posture posez une main après l’autre sur le cœur et relevez vous en ramenant les coudes en avant



EKA PADA RAJAKAPOTASANA « posture du roi pigeon sur un pied »
eka pada raja kapotasana pigeon ouverture bassin yoga&vedas

Eka : un
Pada : pied
Raja : roi
Kapot : pigeon

– entrez en posture depuis Urdhva Mukha Svanasana (Chien tête en bas)  
– le bassin tourné de face
– talon arrière pointe vers le haut
– le pied devant plus ou moins ressorti en fonction de la flexibilité 
– poitrine ouverte, épaules descendues 
– appuyez vous sur les bouts des doigts pour se tenir le plus droit possible


uttanpristhasana lezard posture ouverture bassin yoga&vedas

UTTAN PRISTHASANA « posture du lézard »

Uttan : en avant
Pristh : lézard 

– entrez en posture depuis Urdhva Mukha Svanasana (Chien tête en bas)  
– mains et pied de devant sont parallels 
– la ligne droite du cou continue celle du dos 
– le pied derrière est sur la pointe 
– vous pouvez aussi vous appuyer sur les coudes à condition de garder le dos droit
    

konasana angle posture ouverture bassin yoga&vedasKONASANA « posture de l’angle ouvert »

Kona : angle

– pieds à 90°, jambes activés
– avancez avec la poitrine et non pas avec les épaules 
– vous pouvez aussi vous appuyer sur les coudes 


IMG_7975web“JAMBE BEBE”

– le pied est fixé à l’intérieur du bras fléchi, le coude est tenu par l’autre bras
–  le mollet est le plus paralel au sol possible
–  les épaules ouvertes et parallèles au sol
– “bercez” le pied délicatement vers la gauche et vers la droite
– en gardant la meme position penchez-vous légèrement en avant à l’expire et déclinez-vous en arrière à l’inspire


MANDUKASANA « posture de la grenouille »
mandukasana grenouille posture ouverture bassin yoga&vedas

Manduk : grenouille

– le poids du corps sur les coudes et les genoux
– les chevilles touchent le sol, si possible les pieds se touchent
– bassin se place bien en avant des genoux
– attention à ne pas cambrer le dos et préserver les lombaires en gardant les muscles du dos activés
– la tête relâchée pour étirer la colonne vertébrale en longueur également



ARDHA SETU BANDHASANA « posture du demi pont »
ardha setu bhandasana posture ouverture bassin yoga&vedas

Ardha : moitié
Setu : pont
Bandha : contraction, tension

– entrez en posture avec un inspire depuis la position allongée, avec les jambes pliées
– les pieds et les jambes sont parallèles
– les genoux sont pliés à 90°
– tirez le menton vers la poitrine
– le cou reste détendu
– exercer Mula Bandha (serrez les muscles du périnée)
  


ananda ballassent bebe enfant heureux posture ouverture bassin yoga&vedasANANDA BALASANA « posture du bébé heureux »

Ananda : béatitude
Bala : bébé

– attrapez les parties externes des pieds
– les bras sont tendus
– la tête et le cou au sol
– genoux fléchis à 90°, jambes écartées au maximum
– balancez à gauche et à droite en gardant l’équilibre et en massant le dos

  

supta baddha konasana papillon posture ouverture bassin yoga&vedasSUPTA BADDHA KONASANA « posture du papillon »

Supta : alongé, couché
Baddha : relié
Kona : angle

– le sacrum bien collé au sol
– les pieds joints au plus près du périnée
– si le fait d’approcher les talons vers le périnée fait lever les genoux, ne les approchez pas trop
– la sangle peut être fixé pour tenir les pieds
– ouvrez l’aine à chaque expire
– sortez de la posture doucement en rapprochant tout d’abord les genoux


Yoga&Vedas remercie Sarah Brunel pour les photographies des postures utilisées dans cet article.

Source.: